Le Rallye des vers de terre vous met dans la situation de vers de terre qui font une course. Il faudra les encourager à traverser tout le potager, entre fraisiers et pâquerettes. Avec dés et malice, on parie sur le vainqueur de la course… Très agréable, même pour les plus grands ;p

Kaleidos Junior est un jeu d’observation. On vous présente des illustrations, et on choisit une lettre au hasard. Cela déterminera les éléments et mots qui devront être trouvés. Celui qui en a le plus gagne ! Simple et efficace.

Le Trésor des lutins fera jouer les têtes blondes en coopération : il leur faudra se frayer un chemin dans la forêt pour récupérer leur trésor. Mais c’est sans compter le dragon qui veille dessus… Court, aux mécanismes de jeu simple, ce Trésor promeut l’esprit d’équipe… et ça changera un peu du Premier Verger !

La Chasse aux monstres a connu une réédition cette année. Il s’agit d’un jeu de mémoire coopératif. Pendant la nuit, des monstres sortent de sous le lit de l’enfant. Pour les chasser dans le placard et gagner la partie, il faut retrouver les jouets capables d’effrayer les monstres. De nouveaux monstres peuvent apparaître en cas d’erreur !

Quitte ou double n’hésite pas à poser des questions incongrues. Non seulement il faut donner une estimation la plus proche de la bonne réponse (combien de temps a duré le plus long baiser ?), mais ensuite, il faudra estimer quel joueur a la réponse la plus proche de la réalité… Le matériel est de qualité pour un prix modique, il vous permet surtout de jouer à Gambit 7 qui n’existe malheureusement plus !

Creativity vous demande de faire deviner des mots, comme beaucoup de party games, me direz-vous… mais tout n’est pas si simple. Creativity vous donne un certain nombre de moyens de vous exprimer, et chacun vaudra un nombre différent de points. Mimer une noix de coco ? La faire en pâte à modeler ? En fil de fer ? Le choix des armes est vôtre.

Gloobz est un jeu d’observation et de rapidité dans lequel il faudra attraper une figure si elle est représentée sur l’image retournée (en annonçant « gloobz plus ») ou si elle n’est pas représentée sur l’image retournée (en annonçant « gloobz moins »). Rapide et diabolique, ce jeu blindé de petits aliens mignons fera des émules.

Coco King vous fera jeter des noix de coco dans des gobelets à l’aide de singes-catapultes. On marque les gobelets devant soi, et si vos adversaires les renversent, gare ! Ils pourront subtiliser vos coupes. Mais on aura aussi accès à des cartes punissant les joueurs trop gourmands… De quoi amuser jusqu’à quatre joueurs, en vingt minutes.

Il était une forêt est un jeu éco-conçu : rien que pour ça, il vaut le coup ! Mais cette boîte va plus loin. Inspirée du film éponyme, elle invite les joueurs à gérer l’équilibre d’un écosystème forestier. Sous des mécanismes simples, on vous plongera dans un jeu un peu méchant où l’on refile des crasses aux adversaires, qui doivent limiter les dégâts…

Dragon Run vous met dans la peau d’aventuriers un peu nazes qui viennent de chiper le trésor au beau milieu d’un donjon. Mais aussi de réveiller le dragon. Il faudra courir pour lui échapper, le temps qu’il se calme, mais pourquoi ne pas en profiter pour récupérer quelques deniers et bibelots de plus ? Un jeu rapide de « stop ou encore » très fun, qui garantira des fous rires. On y a joué au bureau, voyez donc le résultat.

Colt Express, c’est l’histoire d’une bande de bandits improbables dans le Far West. À peine ont-ils abordé le train qu’ils souhaitent dévaliser qu’ils se tirent dans les pattes. Et le shérif se balade dans le train prêt à les forcer à fuir sur le toit ! En plus d’avoir un matos dément (train en 3D), ce jeu de programmation vous donnera plein d’options. Regardez plutôt notre pause de midi dessus !

Le lièvre et la tortue fait partie d’une gamme de jeux basés sur des contes. Conçu par le renommé Gary Kim. Comme on peut l’imaginer, il s’agira d’un jeu de course, un peu comme Camel Up ou le Rallye des vers de terre, il s’agira de parier sur le gagnant, entre loup, renard, mouton, lièvre et tortue. Un jeu de bluff bien malin, qui se conclura en vingt minutes.

Andor vous mettra dans la peau d’aventuriers vaillants, prêts à pourfendre des monstres venus semer chaos et dévastation dans la petite ville de Chaumebourg. Tous ensemble, les héros triompheront de scénarios plus ou moins aléatoires, avec deux plateaux. Andor bénéficie d’un univers très agréable à regarder et de mécanismes assez originaux. Andor est sorti en 2012, mais il a connu deux extensions renouvelant son contenu : la Légende de Gardétoile et Voyage vers le Nord.

À l’inverse d’Andor qui gère le temps de façon plutôt souple et fluctuante, Zombie 15’ nous assène une dure vérité : le temps s’écoule, inexorablement. En quinze minutes de bande-son, il faudra réaliser des scénarios demandant de vous frayer un chemin à travers des hordes de zombies. Les parties sont survoltées et on sent le stress monter alors que la musique s’amplifie… Ah, le bonheur d’entendre la sirène de milieu de partie ! Pause de midi ici, pour les intéressés.

Mice & Mystics, lui, vous enchantera, de son univers de mignonnes petites souris. Vos pires ennemis ? Un chat, une couleuvre. Votre panacée ? Le fromage. Vous ferez évoluer vos personnage dans un monde miniature et chaleureux, avec des objectifs changeants. Peut-être plus contemplatif et moins ardu que les deux jeux précédemment cités, Mice & Mystics vous laisse des miettes de narration un peu partout, avec un univers immersif et attachant. Et des extensions voient le jour, pour améliorer l’expérience de jeu : le Cœur de Glorm et Downwood Tales.

Samurai Spirit vous met dans la peau de valeureux samouraïs à la Kurosawa, avec un twist : quand ils sont près de la mort, ils peuvent faire appel à leur côté animal, et se transformer en homme-bête. Lorsque des bandits approchent le village, ils se mettent en devoir de les repousser… Samurai Spirit est un jeu d’équilibre et de probabilités. Ne pensez pas qu’il a l’air hasardeux. Samurai Spirit se démarque par sa courbe d’apprentissage élevée, et par ses différents niveaux de difficulté.

Chosŏn est une version un peu plus compliquée de Koryŏ. En quinze minutes, on aura accès à un jeu calculatoire, puissant, dans lequel on joue simultanément des personnages aux raretés différentes, et au nombre de points de victoire variable. Cependant, des événements, joués face cachée comme des personnages, viendront troubler la fête… Calculatoire, Chosŏn s’adresse à des joueurs un peu chevronnés sans pour autant être inaccessible.

Bruges sort des ludothèques tout à fait aisément, grâce à un habillage graphique signé Michael Menzel (le papa d’Andor !) et une durée tout à fait acceptable pour un jeu de gestion et de placement d’ouvriers (1 h). On y incarnera des marchands de la belle ville de Bruges, prêts à tout pour s’accaparer la faveur des puissants… Conseillé par plusieurs de nos testeurs.

Lords of Xidit mise sur l’équilibre. Dans un univers médiéval-fantastique très coloré, les joueurs battront la campagne, de ville en ville, pour recruter des troupes dans certaines villes pour en défendre d’autres contre des monstres. Leur but ? Devenir les plus puissants, grâce à de l’argent, de la renommée ou grâce à des mages dont on construit les tours. Zen mais malin, Lords of Xidit vous obligera à damer le pion à vos adversaires…

Five Tribes emporte dans un univers oriental pour un jeu de placement d’ouvriers atypiques. On y fera bouger ses tribus sur un plateau modulable, et s’il existe un mécanisme permettant de devenir premier joueur et donc de bénéficier d’un avantage non négligeable, celui-ci coûte cher ! L’action fonctionne sur un système ressemblant fort à celui de l’awalé… Son originalité, couplée à la diversité des stratégies possibles, hisse ce titre au rang de perle ludique.

Bah tout d’abord, Bruxelles 1893. Belgique power ; voir ici l’interview de son auteur. Nous, architectes art nouveau, sommes là pour parachever notre œuvre dans cette belle ville. En plaçant nos ouvriers, en enchérissant sur les matériaux les plus rares, en créant des objets d’art, nous visons à devenir les meilleurs artistes de la capitale ! Ce jeu brille par son thème et sa diversité. Il fourmille de bonnes idées, et son déroulement fluide pourra surprendre au vu de ses règles apparemment un peu épaisses.

Russian Railroads n’est pas qu’un jeu de trains : on place ses ouvriers pour construire le meilleur réseau de chemin de fer. Il y a donc beaucoup de technologies à développer, et pose des questions essentielles : faut-il connecter des lieux ou améliorer les moteurs à vapeur ? Ce jeu de gestion vous mettra face à des choix, qui, j’en mets ma main à couper, vous donneront du fil à retordre.

Maîtres couturiers, ou Rokoko en version originale, vous met bien dans la peau de couturiers. Sans déconner. Et, non content de nous apporter une fraîcheur thématique fort appréciable, ce jeu mêle collecte et transformation de ressources, majorité et deckbuilding, sans que cela soit le moins du monde indigeste. Un beau travail d’équilibre et une belle réussite également visuelle grâce à la patte inimitable de Michael Menzel.

Hyperborea nous plonge dans un univers froid et plein de mystères. Chaque joueur incarne une civilisation, qui se spécialise lentement, à l’aide de cubes. On piochera trois cubes dans son sac chaque tour, qui correspondent à la spécialisation que nous aurons choisie. Outre le fonctionnement original, Hyperborea séduit par ses mécanismes fluides et malins. Ce jeu est certainement moins gestionnaire que ses voisins de sections, et pourrait être défini comme de l’eurotrash – mélange de gestion et d’affrontement direct. À l’assaut de l’Hyperborée !

Android : Netrunner est un jeu de cartes évolutif qui a connu un succès d’estime et un certain nombre d’extensions. Dans un duel acharné, un pirate informatique et un méga-conglomérat s’affrontent par réseaux interposés, avec une profondeur et une liberté rarement égalées dans un jeu. Chaque joueur a sa façon de jouer, et entre Runner et Corpo, vous n’aurez pas du tout la même approche du jeu ; cette asymétrie donne à Netrunner un charme qui lui est propre. Une perle. Notez cependant qu’il ne se joue qu’à deux. Netrunner dispose d’une importante quantité d’extensions, dont nous vous reparlerons bientôt.

Shadowrun : Crossfire est lui aussi un jeu de cartes évolutif – décidément – dans un univers de science-fiction cyberpunk – comme Netrunner, décidément ! Cependant, ce titre-là est purement coopératif. Mission après mission, les joueurs s’aguerriront dans cet univers impitoyable, ou devront changer de personnage ! Shadowrun : Crossfire s’adapte parfaitement aux nostalgiques des jeux de rôles qui pourront vivre des aventures dans une fenêtre de temps acceptable, ou aux férus de jeux de société. Sa richesse et son univers séduiront. On en est sûrs ! Et on attend les extensions à venir de pied ferme… Ainsi que la VF !

Deus est un jeu à plateau modulaire dans lequel on construit son univers sur le même territoire que les autres joueurs. Jeu de cartes, jeu de placement, jeu de combos, Deus est un titre complet, aux bases simples mais profondes. On se l’approprie très vite, mais on se rendra compte de la subtilité des mécanismes au cours de la partie. Pas de complexité superflue : la stratégie n’a pas besoin de ça !

Abyss a la palme de jeu le plus beau de l’année. Sous les pinceaux digitaux de Xavier Collette, il nous immerge dans un univers sous-marin ou nous devons recruter des seigneurs des profondeurs et des servants. Hommes-poissons aux pouvoirs divers et variés, Abyss se prend vite en main et met l’accent sur la complémentarité des différents éléments de jeu. Une perle ! Blague facile, vous en conviendrez. Combinatoire mais accessible, ce jeu saura séduire beaucoup de joueurs.

Enfin, nos rédacteurs sont tombés raides dingues de Mage Knight. Voyez plutôt ce test dithyrambique ! Ce jeu, énorme, trapu, costaud, donnera du fil à retordre aux plus experts. Chef d’œuvre de Vlaada Chvatil, Mage Knight est incontournable. Ses dimensions abyssales sont tempérées par la possibilité de jouer en solo (!) et une récompense ludique puissante. Les longues parties, exigeantes, procurent une satisfaction unique. Et maintenant, il est en français.