Premier regard sur The Old King’s Crown

The Old King’s Crown est un titre à venir signé Pablo Clark (à la fois auteur et illustrateur) dont c’est le premier opus, le tout édité par la nouvelle maison édimbourgeoise Eerie Idol Games. Que de nouveaux arrivants ! Et pourtant, le jeu est auréolé d’une marraine la bonne fée de renom, à savoir Leder Games – en particulier Cole Wehrle, Nick Brachmann et Patrick Leder, qui ont donné un petit coup de pouce au développement, lequel aura duré quatre années.

 

 

 

   Alors de quoi s’agit-il ? 

“Bluffez et manœuvrez mieux que vos rivaux pour vous emparer de la couronne du vieux roi.” tel est le pitch de base de ce jeu jouable de 1 à 4 joueurs, en 60 à 90 minutes (12 +).
Nous sommes dans un jeu de conquêtes asymétrique, le tout joué par des cartes, où votre objectif est de vous asseoir sur le trône vacant d’un royaume envahi par la végétation. Pour parvenir à vos fins, il ne faudra pas hésiter à bluffer vos adversaires et à user d’informations cachées. Au fur et à mesure de la partie, vous devrez accumuler des victoires militaires, de l’approvisionnement pour le peuple, du pouvoir politique et de la renommée.


Vous allez incarner un chef de faction qui ira positionner ses forces secrètement sur le territoire dans l’idée de pouvoir revendiquer certains lieux stratégiques. Puis, simultanément, les joueurs jouent des cartes face cachée sur le territoire, cartes que l’on révèle ensuite pour mieux les résoudre : Ce sont autant d’affrontements qui mettent en balance des récompenses permettant ensuite de renforcer l’influence. Les assassinats, les ruses et les décrets peuvent contribuer à faire avancer les choses dans votre sens. Si vous parvenez à atteindre et à maintenir un certain seuil d’influence (dicté par le nombre de joueurs) vous pourrez enfin monter sur le tant désiré trône. 

Votre faction aura ses particularités : les Nobles sont plutôt sur la défense, les Clans offrent une capacité à commettre des raids violents, les Rebelles jouent sur la manipulation et le contrôle des cartes, tandis que le Gathering maîtrise des rituels étranges, source d’un pouvoir qui montera crescendo durant la partie.

Vous pourrez améliorer votre faction en recrutant depuis un paquet de cartes neutres. En effet, à chaque tour, les joueurs devront d’abord enchérir pour avoir une chance de récupérer des cartes de royaume sur un marché commun – mais vous pourrez aussi les voler aux autres joueurs. 


Ensuite, les joueurs joueront chacun leurs meeples Hérauts, qui affichent publiquement leurs intentions, ce qui permet d’obtenir des récompenses supplémentaires, mais ils peuvent aussi très bien être utilisés pour brouiller les pistes ou encore pour renforcer des affrontements à venir. C’est là qu’ensuite les cartes Faction sont jouées face cachée, une sur chacune des régions du royaume, via un jeu d’enchères secrètes reposant sur les mots-clés indiqués sur les cartes. Une fois ceci résolu, le joueur vainqueur de chaque région gagne des effets spécifiques selon les lieux occupés, et peut se retrouver à même d’imposer son influence sur la zone. Et si vous avez suffisamment d’influence, vous pourrez l’emporter. 

 

Bref, voici une première création ambitieuse qui a commencé à se faire remarquer dans quelques conventions où elle était jouable par le public  (BerlinCon, UKGE…).
Le jeu sera lancé sur KS courant de l’année ; vous pouvez vous tenir informé·e du lancement par ici.
En attendant d’en savoir plus, et de voir si une VF verra le jour, il est d’ores et déjà possible de découvrir la bête en action via Tabletop Simulator

 

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