BILAN SÉLECTIF DE FIN D’ANNEE [2018]

 

Scoop ! La fin d’année approche.
Et qui dit fin d’année, dit bilan. L’occasion pour nous de faire le point sur ce que 2018 nous a apporté de beau ludiquement. Le défi ? Prendre en compte la moisson, encore hyper fraîche, du dernier Essen. Mais le gros avantage du bilan de fin d’année, pour nous, c’est la liberté. Autant nos coups de cœur (délivrés en septembre, allant de juillet à juillet) nous soumettent à des contraintes épineuses (trouver 6 ou 7 jeux qui plaisent à toute la Rédac n’est pas une mince affaire), autant le bilan de fin d’année nous voit parfaitement libres de revenir sur tout ce qui nous aura marqué cette année, nous et la Testing Team, et de catégoriser ces jolies choses comme on le sent. L’idée est d’en retirer un panorama, en étant le plus complet possible tout en restant exigeants, de ce qui nous aura séduit. 

Le petit bonus ? Vous donner des idées de cadeau pour les fêtes de fin d’année bien sûr !

Pour chaque catégorie, vous trouverez à gauche les jeux ayant un petit prix et/ou une complexité abordable et à droite les jeux plus chers/plus complexes.

Tous les jeux listés ci-dessous sont localisés en France exceptés ceux de la catégorie « VO » dédiée aux titres que nous attendons/espérons bientôt en français.  

C’est parti !

 

 

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  • My Little Scythe (Matagot) : Si Scythe a raflé l’attention des gamers du monde entier depuis sa sortie il y a deux ans (et encore cette année, avec l’extension campagne Scythe: le Réveil de Fenris), c’est aujourd’hui My Little Scythe qui nous intéresse. La structure de Scythe se retrouve ici conservée mais simplifiée à l’extrême, adaptée pour les enfants avec un univers beaucoup moins âpre. Beaucoup plus mignon, My Little Scythe vous propose de faire des tartes aux pommes, mettant les petits plats dans les grands pour offrir une initiation en douceur aux jeux de gestion et d’expansion. Pour les enfants de parents geeks ! 
  • Ganymède (Sorry We Are French) : Ce qui nous plait beaucoup dans Ganymède, c’est cette capacité à créer des gros dilemmes sur un flux de partie hyper vivant. Nous voilà en effet sur un rythme qui n’est pas sans rappeler le fameux Splendor, mais avec des prises de décisions subtiles concernant la construction de son tableau et de son moteur à points, de la variété dans les stratégies et dans les scorings, bref une richesse nettement plus profonde, répondant aux attentes de joueurs exigeants.  
  • Solenia (Pearl Games) : Solenia est une planète où les cycles du jour et de la nuit se sont figés. En 16 tours de jeu, nous allons prendre des ressources d’un hémisphère pour les livrer aux cités de l’autre l’hémisphère. Du pick-up and delivery dans un système de gestion de main et de l’optimisation avec des idées intéressantes, Solenia est un vrai Pearl Games exigeant qui tient dans une durée courte. Pour jouer en famille (de joueurs) ou entre fins connaisseurs.

 

 

bilan-eurogames-2018

  • Architectes du Royaume de l’Ouest (Pixie) : Un jeu de pose d’ouvriers un peu twisté : plus nous envoyons de meeples dans un même lieu et plus nous maximisons nos actions, mais plus nous prenons le risque qu’ils se fassent retirer par nos adversaires pour finir au cachot… il faudra alors payer pour les récupérer. Attention aussi à votre vertu, si elle tombe trop bas, vous n’aurez plus accès au chantier de la cathédrale ! Grâce à ses petites particularités, le flot de ce « worker placement » est différent des habituels du genre et la touche stylisée de The Mico (Mihajlo Dimitrievski) ne gâche rien ! 
  • Wendake (Atalia) : Nous jouons des tribus indiennes qui vont s’étendre sur le territoire, faire des rituels, produire des ressources et parfois guerroyer avec les autres joueurs. Une mécanique d’actions intelligente : nous devons activer sur notre plateau des tuiles disposées en ligne, tuiles qui vont être retournées ensuite, nous obligeant à nous adapter. Chaque fin tour, une nouvelle tuile sera récupérée, ce qui engendrera une montée en puissance mais aussi quelques dilemmes prenants. Wendake nous propose ni plus ni moins un 4X sous forme d’eurogame sans hasard, et à ce titre il aura marqué notre année.
  • Crisis (GaG) : Axia, un pays imaginaire – ressemblant beaucoup à la Grèce – est en crise. Dans ce jeu de pose d’ouvriers coopétitif, nous sommes des entrepreneurs qui cherchent à s’en mettre plein les poches, mais attention toutefois à ne pas trop oublier de redresser le pays au passage sans quoi tout le monde perdra la partie (ou presque). Chaque tour, le marqueur de crise augmente irrémédiablement et la chute en devient vertigineuse. Un excellent jeu expert, très exigeant, avec une toile de fond politico-économique lourde de sens.

 

 

bilan-OLNI-enquete-2018

  • The Mind (Oya) : « Difficile de raconter ce qu’il se passe dans une belle partie de The Mind sans avoir l’air d’avoir pris des stupéfiants », dixit notre test. Si vos joueurs sont réellement prêts à lâcher prise et à laisser « la gagne » de côté pour se concentrer sur l’écoute du groupe, alors The Mind pourra vous offrir, du haut de ses 3 règles et demi, des moments de grâce inimaginables. Un Objet Ludique Non Identifié étonnant, spécial, singulier, sélectionné au Spiel pour le jeu de l’année.
  • KeyForge (FFG) : quand Richard Garfield, le père de Magic (qu’on ne présente plus), revient avec un jeu de cartes d’affrontement où chaque paquet de cartes est totalement unique, généré aléatoirement par un algorithme, on croit rêver. Une prouesse technique au service d’une bombe ludique ? 2019 nous dira si le jeu sait tenir la distance (il s’avère que la boîte de base est en rupture à l’heure actuelle, espérons que le prochain tirage prendra en compte les retours des joueurs), mais pour des raisons assez évidentes, il ne pouvait pas être absent de ce bilan de l’année.  

 

 

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  • Oh mon château (Blue Orange) : Du roll & write ? Ou du roll & draw ? Oh mon château entraînera vos petites têtes (dès 6 ans) dans des parties où il faudra à la fois faire preuve de créativité (nous avons un château à colorier cher.e châtelain.e !), d’une once de gestion (nous collectons et dépensons des ressources) et d’une petite dose de chance (les dés rythment le jeu). Un thème bien porté pour un parti-pris mécanique rafraîchissant. Le truc sympa : avec sa version plus avancée, le jeu pourra grandir avec vos enfants.
  • Tag city (Runes Éditions) : Ambiance plus urbaine pour ce roll & graff où nous allons tenter d’être le premier à taguer tous les quartiers de la téci (notre plateau personnel). Les dés nous donnent ici accès à des formes imposées (façon tétrominos et pentominos) : il va donc falloir anticiper nos coups de crayon pour ne pas se retrouver obligé d’utiliser le drone (joker) ou pire, devoir perdre du temps sur les réseaux sociaux (passer son tour) !  
  • Très futé! (Pixie) : Ce roll & write aux mécanismes brillants – mais à la forme plus traditionnelle – a su attirer l’attention en étant nominé au KennerSpiel des Jahres – malgré son look de feuille Excel -. Ganz schön clever demande à ses joueurs de choisir ses dés et de planifier ses combinaisons au mieux afin de déclencher des bonus en avalanche. Quel bonheur quand on y parvient ! Pour les amateurs de jeu solo, l’application vous permettra de retrouver peu ou prou les mêmes sensations. Très futé! n’engage en effet que très peu d’interactions de toute façon.
  • Welcome (Blue Cocker) : Gros hit dans la catégorie roll & write, gros hit tout court, Welcome n’a pas volé son aura. Le thème est réellement bien rendu, ce qui est trop rare dans les jeux de ce type, avec une édition très soignée. Mais surtout, il se paie le luxe d’être un roll & write sans dés, et le résultat est très malin. Le jeu offre un vrai ressenti de course, il faudra sans cesse jongler entre les différentes voies stratégiques possibles pour tirer le meilleur parti du tirage (attention, défi intellectuel exigeant !). Bonus : le jeu peut se jouer à vraiment très nombreux, mais le mode solo tient bien la route également (on y revient ci-dessous).  

 

 

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  • Topiary (Aurora – Pixie) « Une règle simplissime, de l’interaction et 15 mn de bonheur » disions-nous en revenant de FIJ. Topiary est frais, simple et bucolique dans son approche autant qu’il est peut s’avérer chafouin, roublard voire vicieux dans sa mise en œuvre. Les gamers avertis se tourneront peut-être vers du plus complexe, mais ses parties courtes permettront à un public familial de le sortir régulièrement et facilement.  
  •  Small Island (Mushroom Games) : Partez pour l’exploration des petites îles, sélectionnez vos objectifs, accostez votre bateau, placez vos maisons et remportez la partie. Attention au timing et aux petits coups bas des adversaires ! Voici un jeu de pose de tuiles, comme l’illustre Carcassonne, qui, sans révolutionner le genre, propose quelque chose de nouveau, un petit vent de fraîcheur grâce à ses petits twists malins. On appréciera l’édition très soignée et les efforts pour proposer un mode avancé ainsi qu’un mode solo super bien ficelés (on revient sur ce dernier plus bas). 
  • Fertility (Catch Up Games) : Cyrille Leroy nous propose un jeu à base de dominos et de gestion de ressources intelligent et familial… maaiiis qui peut devenir plus tendu avec des joueurs taquins et expérimentés. Un tour de jeu très simple, une partie qui roule en 9 tours, Fertility s’adapte au niveau des joueurs et sait offrir plus d’un chemin vers la victoire. Plus épuré que Sapiens du même auteur, ce Catch Up tape juste. 
  • Dans Tales of Glory (Ankama), vous incarnez un héros qui va se développer petit à petit, à force de rencontres, d’exploits et d’errances. Chaque manche, vous choisirez simultanément une carte aventure, sachant que celles-ci ont des coûts et des pré-requis variables. Profitant au mieux de l’offre, vous mènerez votre héros à la gloire en accomplissant les hauts-faits les plus éclatants, et en faisant augmenter la fortune, la magie et la force de votre avatar : tout ça juste en posant des tuiles ! Tales of Glory propose en fait un défi de puzzle mélangé à une gestion qui nécessitera quelques calculs.

 

 

bilan-enquete-2018

  • À l’instar d’Unlock!, la série d’escape game EXIT continue (notre chronique) bravement sa route, toujours maintenue par Inka et Markus Brand. Cet opus est souvent salué comme étant probablement le meilleur de la gamme de par son aspect narratif plus convaincant. Un meurtre, huit suspects. Tous les casses-têtes seront rassemblés en une énigme finale qui permettra d’identifier le coupable du crime. On ne spoilera pas plus… Amateur d’escape room, votre sens de l’observation sera mis à rude épreuve !
  • Chronicles of Crime (Lucky Duck) : Un jeu d’enquêtes hybride : vous jouerez avec une application qui renferme à vrai dire tout le contenu narratif à découvrir. Un personnage à interroger ? Vous scannez le code QR du personnage avec votre appareil puis scannez le sujet sur lequel vous l’interrogez (un lieu, un indice, un autre personnage). Une scène de meurtre ? Mettez votre casque de réalité virtuelle (ou clippez les lunettes de RV sur votre téléphone) et explorez la scène en trois dimensions. Le passage du temps sera également une clef importante, car un personnage pourrait changer de lieu une fois la nuit tombée… Fun, rythmées et faciles d’accès, ces chroniques du crime sortent définitivement du lot. 
  • Détective: un jeu d’enquête moderne (Iello) : Grand frère modernisé de Sherlock Holmes Détective Conseil, Détective a de beaux atouts pour séduire. L’intrigue prend là aussi place dans le monde moderne, et on devra résoudre des cas – agrémentés en campagne – pour le compte d’une agence, Antarès. Cette agence s’assortit d’un vrai site web et d’une base de données qu’il conviendra de copieusement utiliser pour gagner. Eh oui, ici, l’immersion provient de la profusion de supports réalistes. Parfois, il faudra se rendre sur Wikipédia pour en apprendre plus sur certains éléments de jeu ou événements historiques : vous ne serez plus limités au simple support d’enquête. Hyper prenant et immersif, Détective vous propose de découvrir une immense toile de fond, attisera votre curiosité, et vous plongera dans un tableau noir et passionnant. 

 

 

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  • Dream On (CMON) avait déjà été signalé dans nos coups de cœur de la rentrée, on ne pouvait pas l’oublier dans ce bilan ! Embarquez-vous dans de grands délires narratifs avec ce jeu, un Il était une fois qui ne dilue pas son fun dans des règles compétitives inutiles. Le prétexte du rêve nous permet de mettre de côté nos inhibitions liées à la prise de parole, peu importe si l’histoire ne tient pas vraiment debout, pourvu qu’on s’amuse ! Un coopératif simple et fédérateur, où fous rires et explications tarabiscotées s’enchaînent
  • Pandemic Legacy S2 Pandemic Legacy toujours lui ! Ici nous avons affaire à une expérience qui prend les joueurs par la main avant de twister l’expérience de façon tout à fait inattendue. En effet, il faudra recréer le monde, l’étendre, créer les connexions soi-même. Tout redécouvrir. La campagne s’avère bien plus puissante que celle de la première saison (qui n’est pas indispensable pour comprendre la saison 2, au passage), et est un brin plus experte. Une belle aventure à vivre pour un groupe de joueurs récurrents. 
  • Aeon’s End (Matagot) : Dans ce jeu coopératif, nous devons combattre une Nemesis. La mécanique un deck-building est bousculée avec un système de brèche où nous plaçons nos sorts avant qu’ils ne soient activés, un tour de jeu aléatoire, des rôles asymétriques et d’autres idées novatrices (on ne mélange jamais son deck). Le titre offre une bonne rejouabilité puisque nous avons plusieurs personnages avec des effets différents, mais aussi plusieurs Némésis qui nous donneront du fil à retordre. Un excellent jeu coopératif plein de tension, bénéficiant d’un très bon mode solo.
  • Spirit Island (Intrafin) : Un vrai coup de cœur que nous sommes ravis de voir localisé cette année. Pour une fois, nous ne jouons pas les colonisateurs qui essayent d’extraire un maximum de ressources et de convertir des autochtones… Nous sommes du côté des indigènes, incarnant de puissants esprits de la nature qui ont pour tâche d’effrayer les envahisseurs avant qu’ils ne détruisent notre île. Pour cela, il faudra conduire notre présence sur le terrain et gérer nos pouvoirs de façon fine et complémentaire. Le jeu, exigeant, s’intensifie à mesure qu’il progresse. Spirit Island propose un challenge coopératif relevé et saura se renouveler grâce à ces différents scénarios. 

 

 

bilan-ambiance-2018

  • Jetlag (Cocktail Games) : Le principe : répondre à 10 questions d’affilée. Le twist ? Répondre à la question précédente tout en mémorisant la question courante, ce qui crée rapidement des situations cocasses. Les réponses étant, à l’instar des questions, de plus en plus farfelues et volontairement décalées, on peut se rater assez facilement. Bon enfant et carrément fun, Jetlag saura faire rire jusqu’à 8 joueurs.
  • Just One (Repos Prod) : Du côté coopératif de la force, Just One (réédition de We are the word) vous invite à faire tous ensemble deviner un mot à un joueur, en inscrivant un indice sur chacune de vos ardoises (« roue » pour faire deviner « vélo » par exemple). Mais s’il y a un doublon (ou triplon) dans vos écrits, tous les indices identiques sont retirés ! On essaie donc de trouver des termes ni trop près, ni trop loin du mot à faire deviner. De quoi semer la confusion et alimenter des conversations animées du style “mais pourquoi t’as choisi ça, Denis !?”. Un party game super efficace.
  • Decrypto (Le Scorpion Masqué) : Un peu dans la même veine, mais dans un jeu d’équipe et d’espions, on essaiera de se communiquer des codes correspondant à des mots, que l’autre équipe essayera d’intercepter. Il s’agit ici de lire entre les lignes, de corréler les réponses des différentes manches et de labourer le champ sémantique. Après une manche de chauffe, croyez-en la rédaction, vous serez au parfum et partis pour de longues soirées de fun. Avec son édition aux petits oignons, et ses fous rires mémorables, Decrypto a définitivement marqué l’année 2018.
  • TTMC, ou Tu te mets combien ? (Pixie) est un jeu de trivia, mais contrairement à ses aînés, il ne vous met pas sur le carreau si vous ne connaissez rien au code civil ou à la musique de chambre. En effet, les cartes Questions sont liées à un thème, qu’on vous donne préalablement. Alors vous évaluez votre propre niveau sur le sujet, de 1 à 10, et obtenez une question de difficulté équivalente (qui vous récompensera d’autant plus). Trop confiant ? Vous allez déchanter ! Trop modeste ? Vous ne gagnerez pas comme ça ! L’humour s’invite dans les cartes, ce qui ne gâche rien !

 

 

bilan-de-livres-jeux--2018

  • En quête du dragon : ma première aventure (Game Flow) : Ce livre-jeu a la particularité de s’adresser aux enfants, et de les initier au principe du livre à choix multiples. Cible : Dès quatre ans, mais il faudra qu’un adulte lise les textes bien sûr, jusqu’à ce que l’enfant soit autonome. On incarne un héros qui part à l’aventure, et qui va essayer de rencontrer un dragon, collectant des objets au passage. Certains héros auront des avantages à des moments précis, et le système de livre à volets invite les aventuriers en herbe à faire des choix impactants. Les objets sont représentés par des petites roues à tourner, dans les coins des couvertures. Ludique sous tous rapports, un joli cadeau pour nos futurs grands lecteurs !
  • Ready (Hachette romans) : Ready est une série de plusieurs livres-jeu destinés aux ados. On y incarnera des jeunes dans une ville qui manifestement subit des événements étranges… Chaque livre a un héros, un thème, et beaucoup d’embranchements. Chaque histoire a différents dénouements (six à huit), et vous propose des scénarios plus ou moins liés les uns aux autres, avec une belle maîtrise de l’easter egg
  • Baïam a été rebaptisé Kuala, sachez-le (Makaka – Blue Orange) ! Une BD dont vous êtes le héros… à jouer à plusieurs. On incarne de tous jeunes pirates en quête de trésors. Chaque livre vous met dans la peau de l’un d’eux. En conséquence, vos cases ne seront pas exactement semblables à celles des autres BD (oui, oui, chacun a la sienne). Original, Kuala est en plus rejouable : on peut essayer les autres héros ou optimiser son trajet, ou encore collecter plusieurs types de trésors. Notre chronique vous en dira plus. 

 

 

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  • Cool runnings (Ravensburger) : ce retour surprenant d’ICE3 est à souligner tant le jeu demeure un titre familial que les enfants adoreront. Vous jouez avec de vrais glaçons qu’il vous faudra amener à la ligne d’arrivée en premier. Bien sûr, pour empêcher les glaçons adverses de parvenir à leur fin, vous ne reculerez devant rien qui puisse les faire fondre : souffler, frotter, saupoudrer de sel…
  • Kingdom run (Ankama) : Jeu de course sur le principe de l’awélé, Kingdom Run vous invite à faire avancer un peu tous les concurrents à la fois, mais vos actions sont limitées par deux dés, qui dicteront vos actions. De quoi semer un peu de chaos en utilisant un grappin pour vous tracter vers un adversaire, ou en endormant un concurrent avec de la poudre dodo, quand vous ne volerez pas carrément son trésor ! Kingdom Run est léger, malin mais plutôt taquin.
  • Downforce (Iello) : Un jeu de course pur et pur ! Le tour de jeu à beau être simplissime, la gestion de sa main et la réflexion autour du choix de la bonne carte à jouer est retors et engendre une profondeur surprenante. Il n’y a bien sûr pas des tas de stratégies possibles, et il faut accepter une forte dose de chaos, mais le plaisir de jeu est vraiment au rendez-vous, et l’accessibilité au top. 

 

 

bilan-des-copains--2018

Section un peu particulière : eh oui, on a des copains auteurs. Quand on s’entoure de gens créatifs, il est bien rare que ceux-ci se privent de nous gâter ! Un peu hors des clous, on vous propose donc ici trois titres conçus par des personnes proches de nous… Parce qu’il aurait été dommage de punir ces bons jeux par trop de pudeur !

  • Lindisfarne (Runes Éditions) : La vie de viking est simple : on boit de l’hydromel lors des things, on dit oui au jarl, et QUOI ?! Une expédition ? OK, on sort les rames ! Petit jeu de majorité, Lindisfarne nous propose d’allouer nos vikings sur trois plateaux grâce à des dés. Chaque plateau a ses règles, et on collectera, si l’on gagne, des cartes qui, correctement combinées, permettent d’obtenir pouvoirs spéciaux et points de victoire. Bien ficelé et transportable avec son format poche !
  • Cerbère (La boîte de jeu & Origames) : Des aventuriers paumés en enfer. Cerbère qui veut leur niaquer le jambon. Un nombre de places limité (et inconnu) sur la barque de Charon. Ambiance ! Voici un jeu coopératif jusqu’au moment où l’on se découvre un couteau dans le dos. Cerbère a le chic pour créer des atmosphères folles à la table, de véritables moments où les gens se révèlent sous leur meilleur jour… ou leurs pires travers.
  • Trool Park (Ankama Games) : Voici Theme Park dans l’univers de Dofus – pensez à agrandir votre parc en ménageant votre public gourmand, avide de frissons ou de fun. Tout ça pour satisfaire les inspecteurs qui, assurément, voudraient que votre parc soit parfait. Un brin de pression sociale avec la sélection d’actions simultanée, une once de gestion fine, un jeu assez ouvert… et accessible aux familles qui taquinent du jeu !

 

 

bilan-à-deux--2018

  • Hanamikoji (Iello) : Faites les bons choix et bluffez votre adversaire pour obtenir les faveurs des geishas. Qu’on se le dise, le minimalisme asiatique n’a pas dit son dernier mot ! Cette mini boîte réussit l’exploit de nous proposer un jeu de cartes et de majorité pour 2 joueurs avec seulement 4 actions disponibles, mais emplies de dilemmes. L’édition Iello, avec son habillage superbe, s’avère une mignardise surprenante, qui remuera bien vos méninges en moins de 10 minutes. 
  • Renard des bois (Renegade) : Un petit jeu de cartes qui a su séduire notre équipe. Renard sait ajouter ce qu’il faut pour maintenir la tension sans en faire trop tout en proposant un système de scoring particulièrement finaud. Et finalement, un jeu de plis à deux joueurs, c’est pas si courant ! Bref, une petite récréation, insolite et réussie.
  • Onitama (Igiari) est un jeu abstrait pour deux joueurs, avec une belle proposition éditoriale inspirée des arts martiaux. Son point fort : Onitama sait offrir des sensations très échiquéennes avec des règles hyper accessibles et des parties nettement plus courtes. Tendu comme un duel d’aikidō, chacun de vos mouvements sera potentiellement ensuite repris par votre adversaire… alors calculez bien vos coups !
  • Caverna : caverne vs caverne (Funforge) : Une itération pour duo de Caverna de Rosenberg. Chacun notre tour, nous sélectionnons une tuile et réalisons une action (construction d’une salle, production de ressources, etc). Évidemment, chaque salle construite nous offre de nouvelles possibilités ou des points de victoire. Un excellent jeu à deux (et en solo) pour qui veut cramer quelques neurones en 30 minutes sur un coin de table !

 

 

bilan-jeux-de-pirates---2018

  • Memoarrr! (Act in games) : « Memoarrr tente de renouveler le Memory et y parvient haut la main grâce à une idée simple : le chaînage. Ici pas de paire à trouver mais un lien avec la carte précédente : le même animal ou le même décor. » nous expliquait Morlock. « Si un jour on m’avait dit que j’aimerais un Memory ! Et pourtant, celui-là est diablement intelligent. » s’exclamait Atom. Oui, ce petit Memoarrr! est atypique et sait mettre enfants et adultes autour de la même table, bref il met tout le monde d’accord et s’offre même un mode avancé pour les plus coriaces.  
  • TIME Stories : Frères de la Côte (Space Cowboys) TIME Stories, vous connaissez ? Ici, nos agents temporels sont envoyés pour traquer quatre pirates, les quatre frères de la côte, qui se trouvent sur des îles contrôlées par divers pouvoirs. Beaucoup moins linéaire que les autres scénarios de la gamme TS, ce Frères de la côte ressuscite les souvenirs de l’île au trésor, ou des récits de piraterie. Un excellent scénario, peut-être notre préféré à ce jour (attention : nécessitera la boîte de base de TIME Stories).
  • L’île au trésor (Matagot) « Un travail d’édition spectaculaire, un gameplay d’enquête inédit, tout un univers qui vous saute aux yeux » nous dit El Cam. L’île au trésor ne jouit pas d’un livret de règles très bien écrit, malheureusement, mais une fois passé ce cap, le reste de l’aventure, captivante, ludique sous tous rapports (on adore gribouiller le matériel !) et tendue à souhait avec cette chasse au trésor qui va crescendo, surpasse bien ses petits défauts. Un jeu qui sort des clous, sublimement illustré par maître Dutrait. 

bilan-abstrait--2018

  • Niwa (Djeco) : Avec son univers zen et ses jolis pions personnages en bois peint, Niwa s’avère une bonne entrée en matière pour initier vos rejetons (dès 7 ans) aux subtilités des jeux abstraits en strict deux. Mélange de tactique, de blocage et de planification, Niwa oblige ses joueurs à anticiper les coups de l’adversaire tout en offrant un set de règles très épuré. D’ailleurs, le jury du Flip ne s’était pas trompé en lui décernant le trophée créateur en 2012. 
  • Santorini (Asmodee) Santorini, le divin, est infini ou pas loin : vous construirez des étages (jusqu’à quatre) et devrez amener un de vos ouvriers jusqu’au troisième étage d’un bâtiment. Alors, vous gagnerez ! Simple, peut-être, mais un quatrième étage viendra interdire certains choix et embêter l’adversaire. Ensuite, il est possible de jouer des personnages qui ont tous un pouvoir qui pourra ressembler à de la triche. Mais on s’apercevra vite que tous sont excellents, et les parties s’enchaîneront vite – et bien. Le tout jouit d’une édition en 3D qui ne recule devant rien pour nous éblouir. 
  • Azul Les vitraux de Sintra (Next move) : Version plus experte d’Azul premier du nom, le récent Vitraux de Sintra nous séduit décidément mieux : dans celui-ci, les parties seront certes d’un niveau de complexité un cran au-dessus, mais seront aussi plus renouvelées. Cette fois-ci, on remplit des vitraux sous forme d’ogives qui sont double-face, l’ajout du petit meeple nous oblige à faire des choix difficiles. Et quant au scoring… Il s’effectue différemment, en 6 manches, et demande un peu plus de maîtrise de son tempo. Vraiment excellent à tout nombre de joueurs, les Vitraux de Sintra est assurément une jolie réussite.

 

 

bilan-temps-reel---2018

  • Magic Maze Kids (Sit Down) permettra aux plus jeunes (dès 5 ans !) de s’initier en douceur aux folies de Magic Maze, ce coopératif qui nous avait tant tapé dans l’œil. Dans cette version qui évolue étape par étape, les petits pourront progresser à leur rythme, dans des mini-jeux très bien conçus. Nous allons chercher des ingrédients dans la forêt pour les plonger dans la grosse marmite afin de rendre au roi sa forme d’origine. Une fois que vous aurez terminé le jeu, vous pourrez passer au « vrai » Magic Maze !
  • Mission Pas Possible ! (Renegade Games France) : Pour désarmer les bombes qui ont été judicieusement placées par l’IA de notre vaisseau spatial devenue folle, il va falloir collaborer… et vite ! On allouera des dés (“coupera des fils” des bombes) pour remplir nos cartes, devant calculer, empiler, classer nos dés, et ce sans erreur. Frénétique, stressant, pour ne pas dire éreintant, Mission pas possible propose aux joueurs une épreuve sans concession… et ce en dix minutes. Prêts ?
  • Kitchen Rush (Geek Attitude Games) : ça vous dit de gérer la cuisine d’un grand restaurant ? Commandes, préparations, sans oublier les corvées et la gestion des salaires… Dans ce jeu coop’ de pose d’ouvriers en temps réel, vous placerez des pion-sabliers sur le plateau, et il faudra vous bien entendre car le temps s’écoule à vive allure et les tâches s’accumulent. D’une bonne difficulté, vous allez suer sang et eau pour pour relever les challenges de cet Overcooked sur plateau.

 

 

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  • Jurassic Snack (Flying Games) : Dans ce jeu à deux, on incarne une famille de diplodocus qui broute paisiblement l’herbe (et aimerait en avoir le plus possible). Seul souci, des T-Rex rôdent et sont prêts à manger / faire fuir les diplodocus… À votre tour, choisissez un de vos dinosaures ou un T-rex et déplacez-le en ligne droite jusqu’à rencontrer un obstacle. Et si on trouve quelque chose à croquer, miam ! Cependant, gare à ce qui se glisse sous les hautes herbes… cela pourrait bien s’avérer dangereux. Parfait pour les familles et les enfants, Jurassic Snack est en plus très. Très. Mignon, avec ses figurines de dino !
  • Boufbowl (Ankama) : Les fans des figurines Krosmaster seront ravis de pouvoir s’affronter sur un Bloodbowl revisité en plus light. Cette création de Yann & Clem (Devil Pigs) illustrée par Edouard Guiton propose un gameplay pêchu, très interactif et délibérément fun. Avec deux niveaux de règles, normales et avancées (qui malheureusement ne sont pas très bien rédigées dans la V1), ce titre saura sûrement séduire les amateurs de retournements de situation et de touchdowns au fil du rasoir, qu’ils soient experts de foot américain ou simples curieux. 
  • Village attacks (Légion Distribution) : Dans ce tower defense coopératif, nous devons faire face à une invasion de paysans venus faire du mal aux pauvres montres que nous sommes. Mais nous avons des arguments pour leur faire entendre raison et/ou les faire fuir, voire les découper en tranches ! Chaque monstre à ses capacités pour occire ou repousser les villageois et le gameplay, qui joue à fond sur le défensif, s’avère de fait franchement asymétrique. Nous jouissons aussi d’un arsenal de pièges que nous pouvons disposer dans les salles de notre donjon. Village Attacks propose une difficulté ascendante à travers des scénarios toujours plus délirants et touffus. Ce Zombicidelike se base sur un système d’actions qui laisse un peu plus de place au contrôle… même s’il reste axé sur les dés (faut pas déconner !). Sortez votre peinture, avec toutes ses fig, il en aura bien besoin !

 

 

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  • Holding On: The Troubled Life of Billy Kerr (Hub Games) : Dans ce jeu coopératif au thème déroutant, les joueurs sont des infirmiers dans une unité de soins palliatifs et on leur confie un patient : Billy Kerr. Victime d’un AVC, il parle peu, par bribes et pas souvent. De partie en partie, les joueurs tenteront de maintenir Billy en vie tout en lui permettant de s’exprimer, et ils œuvreront en même temps pour trouver ce qui le tracasse. Poignant, Holding On est un jeu au thème et à l’ambiance profondément atypiques. On l’attend en français pour le deuxième trimestre 2019, distribué par Asmodee.

  • Street Masters (Blacklist games) « Le jeu le plus joué de l’année » du maître des coups de poings aka TSR, également très loué par l’ami Zuton, (aka l’homme qui part visiter les châteaux de la Loire en faisant comme si c’était le dernier Feld en Grandeur Nature), Street Masters a su impressionner une partie de la testing team et pas des moindres. Nous nous devions de vous en parler ! Jeu de plateau coopératif pour 1 à 4 joueurs, inspiré des jeux vidéo de combat classiques, conçu par Adam et Brady Sadler et doté de 65 figurines d’excellente qualité, Street Masters c’est la bonne surprise qui frappe fort. Amateurs de Sentinels of the Multiverse, foncez !

  • Root (Leder games) arrive en français chez Matagot l’an prochain et cela nous réjouit. Maître Fouilloux est tombé en amour de Root et a bien su nous en parler dans son Just played : « Je ressors très (très) enthousiaste après ces deux parties. Est-ce que j’ai enfin trouvé mon Graal avec lui ? Pas impossible. » Root, avec son ébouriffante  (mais gérable) asymétrie sait raconter une histoire sur un univers profond, original et bien construit. Vast, en mieux. 
  • Brass (Roxley) ce Wallace a 10 ans déjà et demeure pourtant si moderne ! Érigez votre empire économique dans l’Angleterre de l’ère industrielle, construisez vos réseaux, profitez des entreprises de vos adversaires… Brass est un gros jeu expert, avec une belle dose d’interaction, qui nous demande de constamment nous adapter à nos cartes. Un petit bijou que l’on prendra plaisir à poncer sur nos tables surtout avec cette sublime réédition.
  • Blackout Hong Kong (Eggertspiele) : Alexander Pfister est de retour dans un jeu qui partage une partie de son ADN avec Mombasa et son système de planification. Mais loin de faire doublon, Blackout est un jeu d’optimisation subtil et profond où tout est profondément imbriqué… Tout en restant relativement épuré pour un jeu expert. Du très beau game design, doublé d’un thème moderne (pour une fois !). 

 

 

bilan-extensions---2018

 

  • Seven Wonders : Armada (Repos) : Grâce à Armada, le cultissime 7Wonders connaît un beau renouveau. On jouera huit tours de draft au lieu de sept (grâce aux nouvelles cartes), rallongeant donc un peu la partie, et chaque joueur aura un plateau d’Armada avec quatre pistes sur lesquelles il pourra progresser, chacune liée à un aspect (prestige, guerre, science, commerce). À chaque fois que vous construisez un bâtiment, vous pouvez payer un surcoût pour avancer sur cette piste, gagnant au passage des bonus. Et figurez-vous que cela déclenche plein de nouveaux mécanismes : batailles navales, blocus commerciaux, exploration… Attendez-vous à voir 7Wonders sous un autre jour.
  • Paper Tales : Au-delà des portes (Catch Up) Le jeu de draft Paper Tales était déjà excellent et proposait de construire des combos qui ne persistent pas. Avec Au-delà des portes, vous avez un ensemble de cartes plus complexe, qui permet d’autres combinaisons. Mais en plus, vous pourrez varier vos parties avec d’autres bâtiments, et jouer jusqu’à sept si d’aventure vous étiez nombreux dans vos soirées jeux ! Ou en solo, contre le vilain roi liche avec un challenge corsé, mais ajustable. De quoi donner encore plus de coffre et de longévité à Paper Tales qui, sur le papier comme en vrai, n’en manquait pas.
  • Scythe : le Réveil de Fenris (Matagot) : Scythe connaissait déjà deux petites extensions. Mais le Réveil de Fenris est un mode campagne… legacy. Sur huit parties, vous jouez à Scythe de façon évolutive, les empires émergent et s’affrontent… Et surtout, on murmure, à demi-mot, que l’on a aperçu d’étranges soldats aux yeux luisants. Une nouvelle force dans le conflit qui secoue Europa ? Une fois la campagne finie, vous pourrez utiliser les 11 modules de règles de cette extension, ensemble ou indépendamment, en combinaison avec toutes les autres extensions de Scythe, pour enrichir vos parties. C’est pas beau ça ?

 

 

bilan-mode-solo--2018

L’année 2018 est marquée par l’explosion du succès des modes solo. C’est pourquoi nous avons demandé à notre expert en la matière, Keltys, de nous proposer son best of solo de l’année.
La bonne nouvelle, c’est que l’on retrouve des titres qui brillent déjà par leur qualité en version multijoueurs. On ne va donc pas trop s’étendre dessus puisqu’ils ont déjà été présentés ci-dessus.

Petit coup de projecteur néanmoins sur Arkham Noir, un titre 100% solo, ce qui reste encore relativement rare (review complète du mode solo par ici). Illustré en noir & blanc dans une ambiance « polar », ce titre sympathique fait un peu penser à Onirim avec sa gestion de main.  
Pour le reste, Ketlys détaille : « Village Attacks se détache par son mélange d’action et de réflexion. Aeon’s end a de nombreux atouts, déjà mis en valeur dans la chronique Solo Is Beautiful #2 (à savoir jouable avec un seul mage, le côté épuré du deck-building, du challenge corsé à souhait). Pour un titre plus familial, on pensera à Small Island, car il ne démérite pas avec son Automa et sa difficulté bien présente. Enfin, Welcome ne doit pas être oublié, pour la qualité générale du produit et de l’édition (application de feuille de score comprise). Le solo reste aussi bien ficelé et tout aussi tendu que le multijoueurs en offrant une façon différente de jouer. » 

 

 

bilan-portage-num--2018

  • Onitama (Asmodee Digital) : Oui, on a aimé le jeu physique, mais aussi l’adaptation numérique qui rend bien l’esprit du titre original ! Parfaitement réalisée, cette application (même si l’IA mériterait d’être renforcée, dans une future mise à jour peut-être ?) vous offre des parties très courtes pour un vrai plaisir de jeu. Parfait pour passer le temps en salle d’attente !    
  • 8 Minutes pour un Empire (Acram Digital) : Ce portage est celui d’un jeu de conquête dans les univers (graphiques) du fabuleux Ryan Laukat. Dans ce jeu, on sélectionnera des actions qui coûteront plus ou moins cher, tour à tour, mais les ressources avec lesquelles on achète ces cartes sont à usage unique et il conviendra d’en faire bonne utilisation. Voilà un portage luxueux qui améliore bien l’expérience du (déjà bon) 8 Minutes. (Sur mobile et tablette).
  • Through the Ages (CGE digital) : Adaptation du jeu de civilisation culte de l’auteur (culte, aussi) Vlaada Chvatil, Through the Ages simplifie l’ergonomie et la manipulation, complexes, du jeu de plateau original. Un jeu excellent pour un portage qui l’est tout autant, limpide malgré la profondeur du titre et jouissant d’une IA plus qu’honnête : que demande le peuple ? Amis fans de jeu de civilisation de tout bord, foncez, c’est sur mobile et tablette !

BONUS :  JCC numériques

        Ce ne sont pas des portages de j2s, mais nous avons beaucoup apprécié Gwent & Thronebreaker (CD projekt red), des jeux de cartes en ligne sur lequel Mat revient ici plus en détail (sinon rendez-vous sur son article Gwent) : 
        « Dans le jeu vidéo The Witcher III apparaissait un jeu de cartes, le Gwent (ou Gwynt en VF). Figurez-vous que celui-ci a connu un tel succès qu’il fut adapté en jeu de cartes à collectionner numérique, et qu’il est sorti, après une année d’accès anticipé, cet automne.
Le principe est simple : gagner deux manches sur trois. En jouant une carte tour à tour. Les synergies entre cartes et l’économie de moyens sont donc au coeur du Gwent, en faisant un indispensable de la scène JCC numérique. 

gwent
      Mais ce n’est pas tout : Thronebreaker, une campagne solo indépendante (et payante, elle) est parue en même temps, vous mettant dans la peau de la reine Maeve qui veut reconquérir son trône. Twist agréable sur le jeu originel, Thronebreaker propose exploration, batailles, puzzles et choix cornéliens dans l’univers du Witcher. Le tout disponible sur PC (GOG) et console (PS4, Xbox One). »

 

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téléchargement

 

2018 fut une année riche en découvertes ! Nous avons beau dédier beaucoup de nos vies à la chose ludique, nous n’avons pas joué à tout ce qui est sorti (cela devient mission pas possible) mais voilà déjà un beau panel qui, nous l’espérons, saura vous faire découvrir de jolis titres et passer de beaux moments en famille ou entre amis !  

 


 

 

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6 Commentaires

  1. Paresha NOSSIN 07/12/2018
    Répondre

    Très bonnes recommandations, pouce up pour l’article 🙂

  2. Fritz the Cat 08/12/2018
    Répondre

    Street Masters en français, ce serait énorme!

    • HDgami 12/12/2018
      Répondre

      Malheureusement les frères Sadler ont été très clair a ce sujet, il n y aura qu une version anglaise de street masters et de ses extensions. Il faut espérer que leur prochain jeu « Altar Quest » (qui utilise le système de Street Masters dans un monde fantasy) sera traduit!

  3. bgarz06 09/12/2018
    Répondre

    Merci pour cette très belle sélection !!!

  4. 6gale 09/12/2018
    Répondre

    Excellent 🙂

  5. Flemeth 10/12/2018
    Répondre

    Merci pour cette sélection bien argumentée. Pour ma part, après avoir joué à beaucoup de jeux, je reviens systématiquement (et avec délectation) vers Ganymède et Decrypto ! Bonne fin d’année à tous 🙂

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