FIJ 2018 – les retours de la Testing Team – Episode 1

Pendant que la rédac se baladait caméra à l’épaule et micro au poing, quelques membres de la Testing Team creusaient le sol des allées cannoises en quête du jeu ultime. Et du pion, du dé, de la carte, ils en ont tâté ! Ici, c’est El Cam, Fouilloux, MeepleCam et Atom qui vous livrent des impressions à chaud.

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Photo par Hervé Fabre

 

Puerto Rico, le jeu de cartes

« Pendant que nous attendions que la table de Rise of Queensdale se libère (voir la preview), nous avons joué à Puerto Rico version cartes. En fait, c’est la réédition de San Juan. Si vous avez déjà joué à Puerto Rico, vous ne serez pas perdu.

Le joueur qui possède la carte du Gouverneur choisit une action parmi 5 et l’accomplit avec un privilège, puis ses adversaires peuvent à leur tour réaliser cette action également mais sans le privilège. Ensuite, nous passons la carte Gouverneur et un autre joueur pourra réaliser une autre action. Les cartes Bâtiment se jouent en dépensant des cartes, comme dans Race For The Galaxy qui avait repris l’idée de la carte multi-fonction à San Juan. Construire des Bâtiments nous donnera des bonus pendant la partie, réduira par exemple le coût de nos futures constructions, avec tout un tas de combos possibles. Certaines nous donneront des points de victoire. Dans cette version cartes, la partie se termine quand on un joueur a construit 12 bâtiments. 

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Bilan : agréable, ultra fluide ! Toute la difficulté du jeu est de devoir défausser les cartes et changer notre stratégie pour avancer. En quelques tours de jeu, on voit défiler pas mal de cartes dans notre main, mais elles ne font que passer, et on se prend à imaginer les stratégies potentielles. Un jeu plus léger que son grand frère au demeurant. On peut jouer avec presque tout le monde, sur une petite table comme dans un train. Il est dans la même gamme que les versions Châteaux de Bourgogne de voyage ou encore Broom Service chez Ravensburger. Je pourrais me laisser tenter. Le jeu devrait sortir en mai en français, pour un prix approchant les 12€.

À lire pour en savoir plus sur San Juan, la chronique de monsieur Damien sur le sujet. »

Un jeu d’Andreas Seyfarth, édité par Ravensburger. Mai 2018.

– Atom

Ça date de 2004. On attend le lifting avec impatience.

 

Princesse Jing

« La créativité de Roberto Fraga a encore frappé. Cet auteur n’aura de cesse de me surprendre. Son dernier petit bijou publié est un jeu pour deux joueurs. Ce qui frappe et donne envie de s’asseoir pour essayer est d’abord son esthétique. Juste “Waouh”. On se retrouve devant un plateau de jeu avec des paravents en 3D qu’il nous faudra déplacer. En regardant les personnages, on pense tout de suite au film Disney Mulan, et ça y est, on est transporté dans l’Empire du Milieu. Le tout superbement illustré par Naïade. Un jeu simplement magnifique.

En prenant place, on comprend vite que les deux joueurs vont se faire face et qu’ils auront des personnages cachés derrière les colonnes, visibles d’eux uniquement. Le but sera d’emmener sa propre princesse de son bord de plateau à celui d’en face afin de retrouver le garde dont la jeune fille est éprise, tout cela sans se faire découvrir. Le thème est posé, il est clair, on tombe tout de suite sur le charme de ce conte chinois. Bien vu, pour un jeu qui a connu moult thèmes au cours de sa vie de proto !

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À chaque tour, le joueur doit intervertir deux colonnes adjacentes, en déplaçant ses personnages ou pas, et ainsi bluffer son adversaire. Pour cela, le joueur disposera d’une princesse leurre (une servante visuellement identique à la princesse, à l’exception de la coiffe) et un vieux sage avec… un miroir. Là est toute la subtilité de jeu car, en déplaçant son personnage au miroir, on va pouvoir voir le dos de la colonne derrière lui et tenter de trouver où se positionnent les personnages adverses ! Mais on ne verra que le bas du standee, donc on ne pourra pas distinguer la princesse de la servante. Lors de son tour, on pourra désigner un paravent derrière lequel se cacherait la princesse adverse. Si on trouve, celle-ci revient sur sa ligne de départ et on dispose de 2 coups de suite. En cas d’erreur, c’est l’adversaire qui dispose de deux coups.

On oubliera vite ces règles simplistes pour la version “expert” où, avant d’emmener sa princesse, il faudra trouver son amoureux parmi 3 gardes physiquement distincts. Il faudra alors trouver préalablement une combinaison de deux animaux, contrôlés et visibles du coté de l’adversaire, qui indiquera qui est l’heureux élu.

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Ce jeu, qui pourrait presque être dans la catégorie “abstrait” sans le thème, est une de mes meilleures découvertes de ce FIJ 2018. Le thème est là, la mécanique de bluff est prenante, le matériel est au top. Bravo Roberto, cela valait la peine d’attendre 20 ans pour arriver à ce beau résultat. »

Pour deux princesses en mal de sensations pour des parties de 20 minutes environ. Un jeu de Roberto Fraga, édité par Matagot, disponible en mars 2018. News Ludovox

– MeepleCam

Zombie Bus

« Autant, en essayant des jeux un peu au hasard, on peut trouver des jeux attirants auxquels on n’accroche finalement pas du tout, autant il y en a d’autres où on se force un peu et qui donnent envie d’y revenir. Zombie Bus fait partie de cette seconde catégorie.

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Première impression : “Pfff, encore des zombies”. Deuxième impression : “Pfff des cheerleaders contre des zombies, c’est pas du déjà vu ?” Bon, allez, on s’arrête quand même parce que les illustrations sont quand même rigolotes, et que l’auteur, Christophe Lauras (auteur de Trol) est d’un contact fort sympathique.

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Et le fun commence. Direct, on plonge dans une ambiance de série B humoristique où il faut sauver un bus scolaire des affreux zombies avant de s’enfuir dans le camion de la journaliste de Fox News. On est dans du petit jeu de lancer de dés à la King Of Tokyo ou autre Bang dice, et de prise de risque, où on va faire des combinaisons pour taper des zombies divers et variés. Du zombie le plus classique au zombie vendeur de hot-dogs, ou encore l’écureuil zombie (une vraie saleté, cette créature. Je pensais les écureuils si mignons).

On pourra sauver de la cheerleader, toujours via des combinaisons de dés et surtout… on pourra s’enfuir ! Car ce n’est pas un coopératif où on s’entraide pour tous s’en sortir. Non, il faut réussir à s’enfuir avec le plus de points. Plus on s’enfuit tôt, plus c’est facile, mais on a peu de points.

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Mais si on attend, il sera peut-être trop difficile de faire la bonne combinaison pour partir, d’autant que plus il y a de zombies, moins on a de lancers de dés possibles. La lâcheté où l’appât du gain. Au 4e zombie autour du bus à la fin d’un tour, c’est la faim des zombies qui l’emporte pour les joueurs restants.

 

C’est fun, on passe un bon moment, on se pourrit entre nous (malgré nos vies en péril). Un bon petit jeu, encore sur sa phase d’équilibrage sur certains points, qui pointera le bout de son nez à l’été 2018. »

Pour 2 à 4 lycéens tueurs de zombies et des parties de 30 minutes environ. Un jeu de Christophe Lauras, édité par Sweet November, disponible à l’été 2018.

 – MeepleCam

 

Lindisfarne

« Le samedi est toujours une journée assez chargée au FIJ et il n’est pas facile de trouver une table de jeu. Fort heureusement, il restait une petite place au stand de Runes Éditions, et il me semblait qu’un proto y était disponible. L’occasion idéale.

Lindisfarne est un petit jeu de majorité. Le parti pris graphique frappe d’emblée : assez adulte, voire historique, stylé bandes dessinées. Nous allons participer aux premiers raids vikings. Autant dire qu’on oublie les licornes et les étoiles.

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Le plateau, positionné de manière assez curieuse, se sépare en 3 zones où les joueurs vont tenter d’être majoritaires en y plaçant des jetons en fonction de dés lancés. Une zone dispose de cartes à récupérer, appartenant à 6 différentes familles, constituant chacune une fresque.

Lors de son tour, le joueur actif va lancer 6 dés moins les jetons déjà placés sur un tour précédent jusqu’à ce qu’il n’ait plus de dés ou qu’il décide de passer (moyennant un petit bonus si il lui restait des dés).

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Chaque zone a sa condition : soit il faut avoir la somme de dés la plus importante, soit il faut avoir la suite de dés la plus grande, soit il faut avoir la pile de dés de même valeur la plus haute. Les égalités étant partagées par l’ordre de placement dans une zone.

La finalité est d’être le premier à choisir une des cartes de chaque zone, afin de gagner des points, appliquer un pouvoir ou constituer une fresque continue. Ou alors récupérer un objectif qui demandera une combinaison de cartes de familles différentes. Tout cela sur 6 tours de jeu.

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L’interaction est très forte. Très très forte. On va vouloir se positionner en premier, contrer un autre joueur, voire discuter pour la répartition des cartes finales, sans garantie de tenir parole. On prend des risques ou on temporise. Pour passer un très bon moment.

Graphiquement, le jeu ne plaira pas à tout le monde, mais c’est assumé par l’éditeur. Il permet tout de même de poser un thème qui tient la route. D’un autre côté, avec des licornes et des étoiles, ce jeu se perdrait dans la masses des petits jeux d’un genre équivalent. Un jeu qui trouvera probablement son public et qui sera facile à sortir. »

Pour 2 à 4 vikings avides de conquête, et des parties de 30 minutes environ.

 – MeepleCam

 

Huby Woky

« Un jeu de cartes à collectionner des plus curieux. Déjà, parce que les cartes sont triangulaires. Ensuite, parce qu’il a la volonté de devenir la nouvelle mode dans les cours de récré, marchant dans les traces des Yu-Gi-Oh et des Pokémon. Les auteurs sont sympathiques, alors on leur souhaite tout le succès du monde.

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Le jeu lui-même peut s’avérer d’une complexité variable. Le premier niveau de jeu est une sorte de bataille. Chaque joueur empile au hasard des cartes représentant des petits monstres rigolos avec des forces dans 3 couleurs représentées dans les 3 coins de la carte. Ils forment un nombre de piles de 4 cartes dépendant du nombre de joueurs et on définit une couleur de départ. Pendant son tour, le joueur désigne une de ses piles qui va attaquer le monstre d’en face. Le monstre avec la plus haute force dans la couleur en cour gagne, l’autre est retiré du jeu, ce qui révèle le monstre d’en dessous et déclenche parfois un effet spécial (comme par exemple changer la couleur de l’affrontement). Le perdant prend la main, attaque à nouveau, et on continue ainsi jusqu’à ce que les piles se vident. C’est très chaotique, mais très simple et ça a l’avantage de ne pas tourner en rond.

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Le niveau suivant permet aux joueurs de drafter leurs monstres pour constituer leurs piles en préparation de la bataille. Je doute un peu de la possibilité de pouvoir calculer à l’aveugle le déroulement de la partie au point de construire ses piles de manière vraiment pertinente, mais un joueur qui se rappelle où il a caché quel bonus peut mieux contrôler le déroulement du jeu en choisissant dans quel ordre il lance ses assauts et sacrifie ses monstre.

Le niveau d’encore après revient à préparer ses decks à l’avance avec tout l’amour dont les plus gros joueurs de cartes savent le faire. Le jeu possède-t-il la profondeur suffisante pour que cet aspect-là prenne corps ? À voir. En attendant, c’est joli, rapide, et rigolo ! »

Un jeu pour 2 à 3 joueurs, de Cédric Sanchez et Mathieu Perréard, édité par Hubvious, distribution Oika oika. Disponible depuis janvier 2018. Ludochrono du jeu ici

– El Cam

Yutaka

« Dans la famille des petits jeux à deux, avec un mécanisme de majorité épuré, je demande Yutaka de chez Ferti.

YUTAKA

Attention, ici, on fait dans le simple, hein ! Les joueurs se disputent la possession de jetons Trésor de différentes couleurs et de différentes valeurs. Ces jetons sont assemblées en cinq petits tas de 5 jetons (des “îles” à explorer). À chaque tour, les joueurs jouent une carte d’une certaines couleur avec une valeur allant de 1 à 4 sur une des îles, ou parfois une bombe qui vient occuper une place dans la colonne adverse pour l’empêcher de mettre trop de chiffres de son côté. Les bombes, et certaines cartes, permettent aussi de retourner des jetons trésors afin de mieux savoir où on met les pieds. À la fin de la partie, quand tous les jetons ont été révélés, on résout les majorités par couleur et par îles, et le vainqueur remporte tous les trésors correspondant. On compte les points que ça rapporte, et voilà !

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Avouons-le, Yutaka ne nous raconte pas grand chose. Le thème des îles à explorer est complètement transparent. Mais il est limpide, fluide, il faut jouer aux devinettes et prendre des risques, et parfois on se prend bien la tête à savoir où placer une carte. Au final, c’est un bon petit jeu si on aime se regarder entre quatre yeux pour savoir qui est le plus malin. »

Un jeu d’Alexandre Droit édité par Ferti.

– El Cam

Raids

« La prochaine grosse sortie de chez Iello est un jeu étrange, un jeu de prudence maquillé en jeu de pillage. Les joueurs jouent des équipages vikings en goguette sur leur drakkar. Ils suivent un circuit faisant le tour du plateau, pillant les rivages sur lesquels ils décident de s’arrêter (un peu à la Tokaido), ramassant à chaque fois une petite tuile. Si deux joueurs veulent la même tuile, ils se mettent sur la gueule et le gagnant l’emporte. Une manche se termine lorsque tous les joueurs ont fait un tour complet. À ce moment, le plateau est vide, ce qui permet de le remplir à nouveau avec des tuiles plus intéressantes pour la manche suivante. Au bout de 4 manches la partie est finie, les joueurs comptent leurs tuiles et s’aperçoivent qu’elles se combinent pour donner tout plein de points de victoire. Pour l’instant, tout va bien.

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Ce qui va vous mettre la tête à l’envers, c’est le système de combat. Qui est très simple d’ailleurs : un joueur qui veut en attaquer un autre doit dépenser un viking de son équipage (c’est le nerf de la guerre, le viking). Ce dernier peut fuir (bouuuuh !), ou dépenser deux vikings pour tenir bon. Auquel cas l’attaquant peut fuir (bouuuuuh !!) ou dépenser 3 viking pour insister, etc. Limpide. Mais vu qu’il n’y a aucune incertitude dans la résolution et qu’il est moins cher d’attaquer que d’être attaqué, on assiste à un jeu de voiture balai, où les plus faibles fuient systématiquement devant les plus forts, qui se sentent obligés d’attaquer afin de ne pas devenir des proies à leur tour. Cet aspect systématique est d’autant plus pénible lorsque les joueurs ont peu de viking, fermant d’autant plus les possibilités. Pour bien jouer, pour atteindre de part et d’autre des équipages bien fournis qui donnent un espace de négociation significatif, il faut se montrer économe et prudent. Attaquer uniquement lorsque c’est indispensable, et ne pas hésiter à fuir le combat pour préserver ses hommes. En bref : ne pas jouer comme un viking. En tout cas pas la version viking pleine de cornes et de haches qu’on voit caracoler dans les BD.

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C’est un jeu où l’on veut crier “Par Odin” et rentrer dans le lard de tout ce qui bouge, mais il ne faut pas. Le thème suggère tellement l’opposée de l’esprit de la mécanique qu’il est difficile de ne pas s’y tromper et de tomber dans la spirale infernale du “je t’attaque, tu m’attaques”. Pour mes deux compères, le verdict était sans appel : mauvaise partie, mauvais jeu, ils n’y reviendront plus. J’ai aussi passé une mauvaise partie, mais je suis pour ma part convaincu que le jeu est excellent.

Parce qu’il a tout pour réussir, ce jeu. Matériel superbe, illustré par Biboun, avec des drakkars et des petits vikings de bois stylisées, et des tuiles qui s’alignent judicieusement sur le plateau de chacun pour former un drakkar classieux. Un système de jeu fluide et élégant. Des moteurs à points efficaces qui permettent aux joueurs de se spécialiser dans des stratégies différentes. Une approche de l’agressivité nouvelle, qui demande de bien peser le pour et le contre avant d’entrer en conflit avec un autre joueur. Il serait si dommage de passer à côté de tout ça à cause d’un quiproquo induit par le thème. »

– El Cam

Un jeu de Brett. J. Gilbert et Matthew Dunstan, chez Iello, sortie prévue pour Juin 2018

 

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Baiam

« La fameuse BD dont vous êtes les héros, attendue par beaucoup d’entre nous. J’ai essayé sur quelques cases, jusqu’à trouver une énigme pour voir ce que ça donne. C’est plaisant, mais il faut aimer les BD dont vous êtes le héros (évidemment me direz-vous). Il manque peut-être d’un plateau commun pour se représenter les choses, car on a un peu l’impression de lire dans son coin.

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Je ne suis pas allé très loin pour voir si des énigmes sont vraiment intéressantes à plusieurs (je ne voulais pas me spoiler sur le salon), et je réserve donc mon jugement. Mais nul doute que si vous aimez les BD dont vous êtes le héros de la gamme et que vos amis aussi, celle-ci devrait sans aucun doute vous séduire. »

Une bande dessinée à jouer de 1 à 4, de Shuky Gorobei, édité par Makaka. Sortie prévue à l’été 2018.

– Fouilloux

Débrouille-toi

« Voilà, moi, j’adore Le Droit de Perdre. On est là pour s’amuser, pas pour gagner et ça marche toujours. Débrouille-toi tape encore juste : les joueurs incarnent une équipe qui a une mission à accomplir. Mais un des joueurs a manqué la réunion et ne sait plus quelle est la mission. Mais il n’ose pas le dire, et va essayer de le deviner. Devant lui, deux ou plusieurs missions, par exemple, enfouir des déchets nucléaires ou aller chercher un chaton dans un arbre. Et une pile d’objets. À chaque tour, il en choisit un, mettons une poêle, et les autres joueurs lui disent si oui ou non cet objet peut servir pour accomplir la mission. Au bout d’un moment, il lui faudra deviner quelle est la mission. Puis les joueurs devront tous ensemble expliquer comment les objets sont utilisés pour remplir la mission.

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Il y a des actions qui font gagner des points, d’autres qui en font perdre, mais très franchement, les points, on s’en tamponne : le but est de se marrer et de raconter des carabistouilles.

Comme toujours, on se marre et ça moi, ça me plaît ! »

Un jeu de Hilko Drude chez Le Droit de Perdre, disponible depuis août 2017

– Fouilloux

Mission pas possible !

« Il s’agit d’un jeu de dés coopératif (on en parlait ici et ) dans lequel il nous faudra faire des combinaisons pour valider des cartes objectif. L’idée, c’est que l’on lance autant de dés que de joueurs, et chacun doit en prendre un. Mais si un joueur ne peut pas placer le dé récupéré, il en fait perdre un qui a une caractéristique commune avec lui à tous les autres joueurs. Je vous ai dit que c’était en temps limité ? Ben voilà c’est dit.

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“Pourquoi diable avoir choisi ce nom? Fuse c’était très bien,” est probablement la phrase que j’aurais le plus entendu sur ce salon, et pas forcément en ces termes, assez polis on en conviendra. Bon, c’est vrai, c’est discutable, mais le jeu, alors ? Et bien il est fun, frénétique, et on aura souvent envie de taper nos partenaires (ahhhh mais laisse-moi ce dé, enfin), mais c’est marrant. Il y a plein de choix à faire, et clairement on s’améliorera d’une partie à l’autre. J’y rejouerai avec plaisir, et j’en ai même fait deux parties sur le salon. »

Un jeu de Kane Klenko, disponible chez Renegade France depuis février 2018.

– Fouilloux

 

Voilà pour ce premier tour de reviews ! Et à tout bientôt pour la suite 🙂

 

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1 Commentaire

  1. morlockbob 05/03/2018
    Répondre

    Les auteurs de Raids sont aussi ceux de Pyramids (iello), alors quelque part ça doit pas être si mal

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