Participatif, la sélection naturelle N° 177 du 05 octobre 2021

 

Oyez les zamibes ! Cinquième semaine de la rentrée et c’est aujourd’hui le grand retour de monsieur Gougou à la tête de la chronique après plusieurs mois d’absence. Il fait peut-être gris dehors, mais il y a du soleil dans nos cœurs ! Sans plus attendre je lui laisse la parole…

 

 

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N° 177

 

Salutations ludico-participatives !

Hé non !! Je n’ai pas quitté le navire, à peine suis-je allé me balader sur le quai au cours de ces quatre mois d’absence. Quatre mois au cours desquels la vie m’a mené sur un autre chemin et m’a forcé à cette parenthèse dans la publication de votre chronique. Je remercie au passage Shanouillette d’avoir pris le relais, je sais le surplus de travail que cela a engendré pour elle.

Me voici donc de retour pour essayer à nouveau de vous fournir des informations sur les campagnes de financement participatif en cours les plus remarquables. Je vais essayer comme à l’accoutumée de vous faire ça chaque semaine mais les vieux briscards de la chronique savent bien qu’il n’en sera rien 😉

Que s’est-il donc passé dans le petit monde du participatif ludique depuis ma dernière chronique, fin mai ? L’été et les vacances sont passés par là, avec un nombre bien moins important de projets au cours de cette période que les deux années précédentes. Le COVID a joué à fond semble-t-il, avec les augmentations des prix des matières premières et du transport qui ont rendu les éditeurs plus méfiants qu’auparavant.

Mais pour moi, l’élément le plus important apparu cet été est la prise en compte par les éditeurs étrangers, contraints et forcés, de la TVA européenne. Certains d’entre eux, notamment les plus gros, jouaient déjà le jeu sans le dire et intégraient d’emblée cette TVA au prix de leurs pledges. Mais la très grande majorité s’est retrouvée fort dépourvue quand la taxe fut venue et les éditeurs concernés n’ont actuellement pour seul réflexe de défense que de répercuter intégralement cette taxe sur les pauvres pledgeurs européens.

Dans l’absolu, c’est normal, serait-on tenté de dire. Sauf que cette façon de procéder fait que plus que jamais il faut prendre en compte le prix global d’un projet, c’est-à-dire frais de port et TVA inclus. Et là, c’est une toute autre chanson, et moult campagnes voient dès lors leur intérêt fondre comme neige au soleil.

Un exemple récent ? La campagne de City of the Great Machine par CrowD Games, attendue par beaucoup car le jeu semble hyper abouti et le matériel magnifique. Un éminent Cwowdien (Yoyo si tu me lis, la bisette) l’a même entièrement traduit en français avec le soutien de l’éditeur, tout hypé qu’il était. Et la campagne commença, hélas. Tarif de 102 € tout compris pour la version de base, 186 € pour la Deluxe et grosse douche froide à la clé. Et ceci pour un éditeur connu pour ne pas se gaver sur le dos des backers.

Mais voilà, proposer un jeu aujourd’hui basé sur le contexte d’il y a un an est risqué car un matériel pléthorique se paye désormais infiniment plus cher, sans parler du poids supérieur et donc des frais de port qui gonflent d’autant. Bref, résultat des courses : annulation de la campagne dès le lendemain pour un reboot dans un futur plus ou moins proche, le temps de voir comment recalibrer l’offre pour être plus en phase avec le contexte actuel.

Et le résultat est déjà visible, avec des backers qui passent leur chemin sur des projets pour lesquels ils étaient pourtant à la base chauds comme la braise. Et à l’évidence ce phénomène ne va aller qu’en s’amplifiant.

Je vais bien entendu intégrer cette nouvelle problématique dans mes commentaires, et l’intérêt, au sens large du terme, que je porterai à un jeu en sera obligatoirement impacté. Il y aura malheureusement encore des campagnes qu’il ne servira à rien de regarder de près malgré l’attrait que peut susciter le jeu concerné tellement le tarif final sera rédhibitoire de ce côté-ci de l’Atlantique.

Mais peut-être tout cela est-il un mal pour un bien. Peut-être est-ce enfin l’occasion de faire baisser cette pile de la honte laquelle, jusqu’ici, ne faisait que croître 😉 ?

 

Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )

et surtout continuez à faire attention à vous !

 

Notes : Les analyses concernant la TVA dans cet article sont essentiellement valables pour la France Métropolitaine. Merci de votre compréhension. 

 

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Évolution des campagnes en cours sur la semaine passée

Pour cette partie de la chronique, je me base sur certaines des campagnes mises en avant précédemment par Shanouillette.

 

Bientôt 1 500 contributeurs pour Artisans of Splendent Vale par Renegade Games Studio. Ce n’est certes pas Byzance mais pour ce genre de jeu très narratif, c’est un très bon score. Il faut dire que la direction artistique de toute beauté a dû en aider certains à franchir le pas. C’est du Renegade, on a donc de bonnes chances de le voir localisé par chez nous un jour. En espérant que la VF fasse l’impasse sur l’écriture inclusive mais cela n’engage que moi (actuellement 148 000/10 000 $ et 1 490 soutiens. Fin le 09 octobre).

Eastern Empires, le giga-game de 999 Games Renegade, se porte mieux que bien pour un jeu de ce gabarit (jusqu’à 18 joueurs, rappelons-le). Le prix de 120 € n’est pas exagéré en ces temps d’augmentations quasi générales et, surtout, si l’on se souvient que les frais de port (pour une boîte de 5 Kg quand même) sont inclus « auleuraoundezeweurlde » (actuellement 116 500/30 000 € et 820 soutiens. Fin le 10 octobre).

frLes Contes des 1001 Tuiles, le nouveau jeu de Holy Grail Games, semble peiner à convaincre même s’il est largement financé, et ce malgré une direction artistique de toute beauté et un prix plus que correct. Bon, il faut dire aussi que Gamefound n’est pas encore Kickstarter et qu’il faut une bonne dose de confiance pour passer outre les retards (le mot est faible) chroniques de l’éditeur (actuellement 24 300/15 000 € et 625 soutiens. Fin le 13 octobre).

Ce que l’on pourrait appeler la Saison 1 de Chronica Universalis par Chronica Universalis ayant été financée correctement au printemps 2020 (350 contributeurs, financement à 3 fois), voici la Saison 2 de ce JCC français dont le sujet est l’Histoire, avec un « H » majuscule. Le jeu ayant gagné en notoriété entre temps, cette campagne devrait a minima faire aussi bien que la précédente (actuellement 8 300/3 000 € et 133 soutiens. Fin le 31 octobre).

 

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Les projets qui ont attiré mon attention

 

fr  Chez les Canards Chanceux, on aime bien Ryan Laukat, ont été déjà localisés deux de ses jeux : Near & Far et Above & Below. Sleeping Gods était attendu par les fans francophones et le voici donc sur Game on Tabletop pour encore 6 jours.

Je ne vous ferai pas l’insulte de vous présenter ce jeu d’exploration coopératif en campagne qui a cartonné sur Kickstarter lors de la campagne en anglais et qui, depuis, collectionne les avis positifs et les notes de même. Au cas où cela soit tout de même nécessaire, je vous invite à aller visionner le Ludochrono qui va bien. La campagne pour la version française est, à son échelle, un succès (qui en doutait ?) puisque financée en 20 minutes.

Comme de bien entendu, le jeu est entièrement francisé et le tarif des pledges reste contenu malgré les frais de localisation et le contexte actuel. Et il n’y a aucun risque de TVA pour plomber la note finale. Si vous attendiez ce jeu, je vous conseille de ne pas le rater sur cette campagne, surtout que les frais de port sont anecdotiques (5 € quel que soit le pledge). Même les cousins québécois peuvent profiter d’un tarif correct grâce au partenariat avec la chaîne Randolf de Martin Montreuil (actuellement 103 200/10 000 € et 790 soutiens. Fin le 31 octobre).

 

fr  Le 4X spatial avec une durée de partie contenue est une sorte de serpent de mer auquel plusieurs éditeurs se sont déjà attaqué, rarement avec grand succès. Mindclash se lance dans l’arène avec Voidfall. Avec une durée de jeu annoncée de 60 à 180 minutes, il faut avoir une idée assez large de la notion de « contenue » mais vu le type de jeu dont il s’agit, on va dire que ça fait l’affaire.

Voidfall part avec deux gros atouts : David Turczi (et Nigel Buckle… connais pas) à la réalisation, et Ian O’Toole pour les décors. Alors c’est clair, c’est du O’Toole. Il est très en vogue. Perso, je ne suis pas fan mais j’avoue que son style colle très bien au thème et de toutes les façons, les goûts ne se discutent pas. Alors ce que je peux en penser, hein…

Turczi oblige, on est plus dans un Euro que dans un Ameritrash. La connotation gestion est assez marquée ici, ce qui satisfait certains tout en déplaisant à d’autres. Ça se joue en compétitif, coopératif et même en solo. Sur la page de campagne, on insiste sur le fait que le hasard n’a que peu de place. Et n’en a pas du tout au cours des combats. Là encore, on aime – ou pas.

Le matériel est somptueux et pléthorique, en plus d’être semble-t-il bien pensé et pratique. Il y a même, au milieu des nombreux stretch goals débloqués grâce au succès de la campagne, des tuiles triple-couche. Si si, mais pour le gros pledge hein… Et une application pour smartphone et tablette. Optionnelle l’appli, vous barrez pas tout de suite. C’est une application compagnon, un petit plus pour aider, mais dont on peut fort bien se passer.

Question pépettes, on reste dans du raisonnable, vu le matériel. 75 € pour la version de base, qui est quand même le all-in gameplay. On n’a pas l’impression d’avoir une version au rabais, et ça c’est cool. Si on veut deluxifier son jeu et qu’on a les moyens de sa politique, le pledge à 135 € est là pour vous, avec ses miniatures de vaisseaux, ses tuiles triple-couche, ses jetons métal, etc. Chacun se fera son opinion propre sur ce qui devrait être la vraie version du jeu, mais à mon avis la proposition à 75€ n’est qu’une version d’appel 🙂

Les frais de port sont dans la norme, 16 ou 20 € en fonction du pledge. Et pas de risque de TVA en sus, ni de taxe d’importation vu que la boîte est allemande. Malgré tous ces points plutôt positifs, si vous êtes amateurs de 4X dans les étoiles, je serais vous j’irai jeter un oeil sur Kickstarter. Un certain Fractal va venir vous titiller (voir les projets de la semaine en fin de chronique, j’y reviens) avec assez d’arguments pour vous faire potentiellement changer de crèmerie (actuellement 900 000/150 000 € et 7 320 soutiens. Fin le 18 octobre).

 

Beast par Studio Midhall est le type même du projet intéressant plombé dans nos contrées par son tarif final. S’il n’est pas pour tout le monde du fait de son système de jeu en « 1 Vs All », le thème et le système de jeu sont assez sympathiques pour qu’on s’y intéresse.

Dans un grand Nord mystique, des tribus envoient des chasseurs traquer des bêtes monstrueuses envoyées par la Nature pour contrer les velléités d’expansion des hommes. Chaque partie est une confrontation contre une bête unique, laquelle se déplace en secret et dont la position n’est révélée que si elle attaque ou si un chasseur fouille au bon endroit. Dit comme ça, cela semble être un Scotland Yard dans les forêts enneigées mais la mécanique n’est pas du tout la même puisqu’elle tourne autour d’un système de cartes draftées qui me semble pas mal foutu du tout.

Esthétiquement, le parti-pris un peu « rough » des illustrations est à mon avis assez clivant et le plateau est un peu chargé, mais globalement c’est plutôt agréable à l’œil.

Comme je l’ai dit plus haut, là où le bât blesse, c’est au niveau du tarif. 85 € tout compris pour la boîte de base pour 50 € de prix de pledge, ça commence à chiffrer. Car bien qu’européen (suédois très précisément) l’éditeur facturera la TVA lors du pledge manager. Malgré tout, la campagne fonctionne très bien (actuellement 2 025 000/130 000 SEK et 3 380 soutiens. Fin le 18 octobre).

 

fr  On voit arriver régulièrement des jeux reprenant le principe du tower defense à l’envers, c’est-à-dire mettant le joueur dans la peau des monstres. En voici un nouveau, Keep The Heroes Out ! par Luis Brueh.

Les joueurs sont donc des monstres qui doivent protéger leur trésor de l’avidité de soi-disant héros, en fait de vulgaires pillards sans foi ni loi de la pire espèce. Concrètement, il s’agit d’un « petit » jeu coopératif et asymétrique qui mélange deck-building et dungeon crawler.

Le plateau de jeu est constitué de tuiles dont les effets dépendent de cartes scénarios. Il va falloir survivre aux trois niveaux de menace des envahisseurs et protéger le trésor principal pour gagner. Deck-building oblige, la mécanique est à base de cartes et les règles semblent très accessibles. Elles seront d’ailleurs disponibles en français en PDF, le matériel étant sans texte.

La direction artistique est très sympa et ne se prend pas au sérieux, un peu comme le jeu quoi… Les illustrations sont vraiment très belles (à mon goût à moi que j’ai hein…) et les Meeples custom des monstres sont tout choupinounets. Le tout semble bien être un sympathique jeu coopératif plutôt familial (non ce n’est pas sale) apte à satisfaire le plus grand nombre.

Le prix de l’unique pledge est à 50 $, ce qui me semble correct en considération des circonstances actuelles. En vrai, pour nous petits français, cela nous met le jeu FdPIn à 70 $, et bien sûr il va falloir allonger la sauce avec la TVA. Je vous laisse faire le calcul, moi ça me flingue le moral à force ! (actuellement 295 200/10 000 $ et 4 480 soutiens. Fin le 19 octobre).

 

Il est difficile de réellement innover en matière de jeux de plateau et Dugeon Drop par Phase Shift Games avait donc logiquement marqué les esprits lors de sa campagne sur Kickstarter il y a deux ans. La mécanique se prêtant bien à d’autres déclinaisons, c’est sans surprise que débarque désormais Drop Drive, qui est un peu plus qu’un Dugeon Drop dans l’espace.

On reprend bien sûr la mécanique de base qui consiste à lancer des éléments du jeu (des cubes en bois dans Dungeon Drop, des gemmes en plastique pour Drop Drive) sur la surface de jeu pour la mise en place. Point de donjon à explorer, mais une galaxie à parcourir pour récupérer des trucs et des machins ici et là puis aller les revendre ailleurs, dans la plus pure tradition du Pick & Delivery.

On se balade donc sur le plateau de planète en planète avec des vaisseaux ayant deux capacités, le Rocket Drive et le Drop Drive. Le Rocket Drive conditionne le nombre de lien disponibles pour créer une sorte de chaîne représentant le déplacement du vaisseau. Le Drop Drive est plus rigolo car il consiste à lâcher le vaisseau au-dessus de la surface de jeu pour se rapprocher au plus près de la destination désirée. Le truc c’est que plus la valeur de Dop Drive est élevée, plus grande est la hauteur de laquelle est lâché le vaisseau, ce qui induit qu’il puisse potentiellement rebondir bêtement jusque dans la litière du chat.

Drop Drive semble plus accessible, plus fun et bien moins prise de tête que son aîné. Une version aboutie en quelque sorte. Il y a un peu plus de matériel, aussi est-ce normal que les pledges soient plus chers, surtout en ce moment. Enfin, les pledges… Celui de base uniquement en fait, à 27 $ (ce qui nous amène quand même à un peu plus de 40 €, une fois les frais de port et la TVA inclus). Il y a d’autres pledges Luxe et Ultra Luxe à des tarifs exorbitants pour ce genre de jeu, qui n’est jamais qu’un sympathique filler. Mais bon, il en faut pour tous les goûts et toutes les bourses et vous faites bien ce que vous voulez de vos pépètes ! (actuellement 100 000/39 000 $ et 1 065 soutiens. Fin le 28 octobre).

 

One Deck Galaxy par Asmadi Games est, comme on peut s’en douter, la version SF de One Deck Dungeon. Comme de bien entendu la mécanique est la même sauf qu’au lieu de visiter les pièces d’un sombre sous-terrain, vous allez créer une fédération galactique pour aller mettre sur le museau d’aliens bien évidemment très très méchants. Lesquels curieusement doivent penser la même chose de l’humanité.

Petit plus tout de même par rapport à la version dongeonnesque, les possibilités d’action grâce aux lancers de dés sont un peu plus nombreuses. Graphiquement, on est dans la même veine, c’est-à-dire juste moyenne si vous me demandez mon avis. Ce n’est certainement pas par son style graphique que la série a conquis les joueurs.

Bien évidemment, Nuts! Publishing est sur le coup pour nous localiser tout ça. Et c’est tant mieux. D’abord parce que j’aime bien Nuts, ensuite parce que j’aime bien les jeux en français, et aussi parce que le tarif final du jeu sur cette campagne tient de la (mauvaise) blague : jeu à 25 $, port entre 14 et 18 $ et TVA lors du pledge manager. Je vous laisse calculer si l’envie vous chante, mais personnellement je vais attendre la VF bien tranquillement au chaud, d’autant qu’elle ne devrait guère tarder après la livraison des boîtes aux backers (actuellement 168 000/50 000 $ et 3 720 soutiens. Fin le 15 octobre).

 

Un wargame coopératif ça vous dit ? Et avec un thème never seen before ? Alors voici The Red Burnoose : Algeria 1857 par Hit Em With a Shoe, un wargame coopératif donc, sur le thème de la conquête de ce qui est désormais l’Algérie par l’armée française en 1857. Autant vous dire que mon étonnement fût grand lorsque je vis que l’auteur du jeu est… américain. Qu’un américain s’intéresse à cet épisode de l’histoire au point d’en faire un jeu me surprend un peu. Mais soit, c’est très bien ainsi.

Le jeu retrace la confrontation des français et des tribus kabyles, ces dernières étant dirigées par les joueurs. Le but est de défendre les villages contre l’assaut des troupes françaises et de les empêcher de s’en emparer. La partie est perdue si un trop grand nombre de villages tombe. Concrètement, on est sur du « warteau card driven », les dites cartes ayant plusieurs utilités. Les troupes françaises sont représentées par un Automa, lui aussi bien évidemment à base de cartes. Du coup, le jeu est parfaitement jouable en solo.

Je trouve personnellement la direction artistique originale et magnifique, les très belles illustrations reprenant le style des peintures de l’époque sont très bien mises en valeur par une mise en page sobre et de bon aloi. Et elles sont d’un illustrateur kabyle, Ahcène Blibik, ce qui ajoute à l’authenticité du projet.

Si le jeu est bien sûr en anglais, la règle sera disponible en français en PDF. Un seul pledge est proposé, à 65 $. Mais comme il va falloir en prendre l’habitude, aux 20 $ de frais de port vont s’ajouter les 20% de TVA, rendant le jeu bien trop cher pour nous (actuellement 13 300/7 000 $ et 260 soutiens. Fin le 07 octobre).

 

The Stuff of Legend par Th3rd World Studios est un jeu de Kevin Wilson (Descent, Doom, Elder Sign, Horreur à Arkham… Que du jeu avec de l’angoisse dedans !) tiré de la nouvelle graphique éponyme publiée dans le New York Times. Dans un monde horrifico-onirique des jouets (les joueurs) partent à la recherche de leur propriétaire, un petit garçon emmené par le Croquemitaine dans le monde des ténèbres. Pas du tout pour les enfants donc.

Jouable en coopératif ou en semi-coop (un joueur pourrait bien être du côté du Mal et tenter de vous la faire à l’envers) la mécanique principale tourne autour de l’effet de groupe. C’est tout le groupe qui se déplace et lorsque, à son tour de jeu, un joueur veut aller ici ou là, les autres votent, et si son plan est rejeté, l’action est perdue. Autant dire qu’il va falloir éviter tant que faire se peut les chicaneries et les pinaillages à deux sous. Car le temps est limité pour sauver le gône.

Graphiquement c’est plutôt sympa (si on est pas rebuté par le marron), en tout cas c’est raccord avec le thème pas vraiment « fun ». Les standees de la version de base sont très jolis et les figurines du « gros » pledge ne le sont pas moins. Gros point noir du jeu à mon sens : le nombre de joueurs minimum est de 3, configuration dont on sait qu’elle rebute pas mal de monde. Et c’est tout en anglais de surcroît.

Les tarifs ne sont pas des plus bas, mais par les temps qui courent, qui s’attend vraiment à un jeu de ce genre à 40 € ? 70 $ donc pour la version de base et 99 $ pour la Deluxe, ça reste cohérent. Les frais de port viennent bien entendu plomber la note (29 et 31 $) et la TVA enfonce bien le clou, le gros pledge revenant à environ 155 € tout compris (actuellement 178 700/50 000 $ et 1 725 soutiens. Fin le 21 octobre).

 

Un jeu sans violence, plein de zénitude reposante, ça vous dit ? Voici Verdant par Flatout Games, un jeu de construction de tableau à base de cartes. Les joueurs endossent le rôle de passionnés de plantes qui cherchent à constituer la plus belle collection pour embellir leur intérieur.

Il va falloir en prendre soin de ces plantes, les positionner pour qu’elles bénéficient d’un ensoleillement optimum et leur apporter toute l’attention nécessaire pour qu’elles soient verdoyantes à souhait. Bien entendu, créer sa collection doit se faire en respectant quelques règles et, si possible, en remplissant des objectifs. Faut bien qu’il y ait un gagnant quand même (les autres seront de corvée de rempotage pour la peine).

Derrière Verdant se cache à peu près la même équipe à l’origine de Calico et de Cascadia, deux jeux dans la même veine écolo-zen. Deux jeux également superbement illustrés par dame Beth Sobel (que l’on a pu voir aussi sur Wingspan, Viticulture…), tout comme Verdant. Parce que oui, Verdant est beau. Zen et beau. Et pas cher.

Enfin, pas cher… Avant les frais de port et la TVA bien sûr, à l’instar de presque tous les projets non européens. Là on reste encore dans du raisonnable question prix final. Des 23 $ originels on arrive à 44 € une fois inclus les pénibles et inévitables ajouts. Cela reste accessible à qui voudrait vraiment le jeu, malheureusement uniquement en anglais (actuellement 224 600/8 000 $ et 7 540 soutiens. Fin le 28 octobre).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

fr  Fractal : Beyond The Void par Board Game Ink et Boar Games Studio – le 05 octobre

4X spatial pour 2 à 4 joueurs, jouable en one-shot ou en campagne.

 

 

 

fr Federation (VF) par Explor8 – sur KS le 05 octobre 

Vous avez un Eurogame exigeant made in France avec le Just played de Ludovox pour vous faire une idée sur la bête !

 

 

 

fr  Summoners Wars VF par Matagot – sur Game On Tabletop le 05 octobre

Précommande pour la version française de la deuxième version de ce jeu d’affrontement avec des cartes. Un tarif plus que correct est annoncé.

 

 

 

Mythwind par Brendan McCaskell – le 05 octobre

Jeu plutôt contemplatif dans lequel les joueurs sont des artisans appelés par des esprits pour redonner vie à une région à l’abandon.
Dans l’esprit d’Animal Crossing. Pour en découvrir plus, la vidéo de Nixx.

 

 

 

fr  Goldenstar : The galactic Tournament par Gindie – sur GameFound le 05 octobre

Jeu de type « King of the Hill » asymétrique à base de deck-building.

 

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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24 Commentaires

  1. Ytrezius 05/10/2021
    Répondre

    Salut Gougou! Ca fait plaisir de te lire à nouveau!

    Attention, pour Voidfall l’editeur (MindclashGames) est hongrois (et non allemand)… et il y aura malheureusement bien la TVA à payer sur le montant du (pledge FdP)…

    Sinon, toujours aussi cool à lire!

  2. Doc.Fusion 05/10/2021
    Répondre

    Hello, pour information, David Turczi et Nigel Buckle ont commis ensemble Imperium : Antique & Imperium : Légendes devant arriver en novembre (si tout va bien) via Origames.

  3. ReiXou 05/10/2021
    Répondre

    « En espérant que la VF fasse l’impasse sur cette ignominie intellectuelle issue d’un cerveau malade qu’est l’écriture inclusive mais cela n’engage que moi »
    Y a que moi que ca choque , cet aparté dans l’article ?

    • Gougou69 05/10/2021
      Répondre

      Je vois que cette phrase produit une petite shitstorm sur les rézosossios, alors je vais clarifier ma position vis-à-vis de l’écriture inclusive.

      De mon opinion, cette merde va totalement à l’encontre de l’objectif visé en rendant les textes indigestes et illisibles. Cela donne du grain à moudre aux misogynes de tous poils, et tout ce qui va dans le sens de leurs idées rétrogrades me débecte.

      L’écriture inclusive est une escroquerie intellectuelle inventée pour faire croire qu’on vit dans une société idéale où les femmes sont sur un même pied d’égalité que les hommes, ce qui est évidemment entièrement faux (même s’il y a bien pire ailleurs). Il y a déjà bien assez de tarés qui veulent reléguer la femme au rang d’animal de compagnie pour accepter ce genre de « chose » qui ne fait que les conforter dans leurs délires.

      Donc oui, l’écriture inclusive est pour moi une invention qui enfonce les femmes plus que cela ne les aide. Et pour cela, jamais je ne l’accepterai ! Non seulement je ne suis pas contre l’égalité homme-femme, mais je suis intimement persuadé que la nature a créé les mâles et les femelles dans le but qu’ils (elles) se complètent et non pas que l’un domine l’autre.

      • LePionfesseur 06/10/2021
        Répondre

        Et tu pars du principe qu’on va comprendre tout ton raisonnement implicitement alors que la majorité de la fachosphère utilise le même genre de langage ?

        • Scylite 07/10/2021
          Répondre

          De 1, l’écriture inclusive c’est bien plus vaste que les points médians et les pronoms mixtes, et vous vous en  servez toutes et tous chaque jour ;

          De 2, à aucun moment ses défenseurs pensant que la société est égalitaire sur les questions de genre, c’est l’exact inverse puisque c’est un outil pour essayer de se réapproprier un secteur (la grammaire, on va dire) où la norme est sexiste ;

          De 3, l’argument « la nature a fait que », quel que soit le sens dans lequel on s’en sert, il est complètement pété et dangereux et discrédite tout le message.

          Et mon tout : on a tous droit à un avis, mais le caler dans un revue de jeu, aussi abruptement et de façon insultante, bah ça craint.

          • Habemus 08/10/2021

            L’écriture inclusive c’est moche, pas français et n’a absolument aucun sens.

            C’est pas pour rien qu’elle a été officiellement interdite, car ça en devient illisible et incompréhensible. Elle se dit « inclusive » mais en réalité, elle exclue immédiatement toutes les personnes ayant des handicaps ou des difficultés. Je me doute que les personnes utilisant l’écriture inclusive font passer leur idéologie avant les personnes en difficultés, mais je trouve regrettable de penser qu’une écriture puisse changer quoi que ce soit au sexisme que certains dénoncent (alors que la langue française est suffisamment riche de base pour se passer de ça et contourner ce soit-disant sexisme).

          • fouilloux 08/10/2021

            Bon M. Habemus.

            1: comme dit juste au dessus, j’ai découvert il y a peu que l’écriture inclusive ne se résume pas au point médian. Le point médian c’est une forme d’écriture inclusive, il y en a plein d’autres. Par exemple, dire Mesdames et Messieurs et pas justes Messieurs, c’est une forme d’écriture inclusive. Je ne suis pas très fan non plus du point médian, mais ça tombe bien, il existe plein d’autres façon de rendre ce qu’on écrit plus inclusif de ce point de vue. Le point médian est pour moi une solution bancale (pour les raisons que vous citez) à un vrai problème:

            Ce qui me permet une transition vers mon point 2. Moi non plus je n’y croyais pas trop, mais en fait si, l’écriture a une vraie conséquence sur nos façons de penser. C’est difficile à démontrer, parce que c’est quelque chose de diffus, et que, moi en tant qu’homme, je ne voyais pas forcément. Mais si je passe mon temps à lire « un chef, un président, un joueur » et bien je n’ai aucun doute qu’on parle de moi, là ou pour une femme, c’est moins clair. La preuve, si une règle du jeu disait « la joueuse fait ceci », on aurait tout de suite l’impression que c’est forcément une femme et pas un homme. Je sais bien qu’en français le neutre est censé être le masculin, mais d’une part c’est bien cette ambiguïté entre les deux qui pose problème, d’autres part cette situation est voulue!

            3 Là aussi, j’ai découvert il y a peu que si la langue française était si difficile et que « le masculin l’emporte sur le féminin » c’est une évolution récente (1 ou 2 siècle) et surtout délibéré. La grammaire a été ré-imaginée d’une part pour être compliqué, de façon à bien séparé les gens vraiment éduqués des autres mais également pour invisibiliser les femmes dans l’espace public! On est pas du tout sur une évolution naturelle de la langue mais bien une volonté idéologique de discrimination. Plus de détails ici: https://www.liberation.fr/debats/2018/10/17/rendons-le-feminin-a-la-langue-francaise_1686078/

            Enfin, Orwell nous a déjà bien enseigné que oui, le langage est vecteur d’idéologie et qu’il n’est pas neutre. J’avoue que moi aussi, j’étais au début très très critique de cette tendance, mais en fait en y regardant d’un peu plus prêt, je me suis rendu compte que le sujet n’était pas du tout si anodin que ça. J’ai d’ailleurs au passage lu un bouquin qui utilise un neutre pour tout les personnages, ce qui fait qu’on a aucune idée de leur sexe pendant (presque) toute l’histoire. Je recommande très chaudement l’expérience, c’est vraiment surprenant.

          • fouilloux 08/10/2021

            *Bonjour voualis-je dire.

    • Matthieu Verdier 05/10/2021
      Répondre

      en effet, ça en discute sur Twitter, les commentaires devraient arriver sous peu 🙂

      On peut ne pas aimer l’écriture inclusive mais « cerveau malade » est en trop et ultra borderline !

      • Shanouillette 05/10/2021
        Répondre

        Je n’ai pas aimé la phrase moi non plus, je pratique régulièrement l’écriture inclusive et j’ai déjà essayé de convaincre Gougou sur le sujet personnellement.
        Malgré nos divergences, je ne voulais pas le censurer, mais vu les réactions, je prends la responsabilité de le faire après coup.
        Victoire ?
        En tout cas, désolée pour celles et ceux qui ont été heurté·e·s par cet épisode.

  4. Elodie Clément 05/10/2021
    Répondre

    Je n’irais pas jusqu’à parler de « victoire » car le mot est un peu fort,  mais je pense néanmoins que c’est une bonne chose pour encourager au respect de l’ensemble de vos lecteurs que d’interdire non pas les avis de vos auteurs mais plutôt les insultes rédigés par ceux-ci dans vos articles.

    • Shanouillette 05/10/2021
      Répondre

      Je l’ai vu comme une provoc, et à mes yeux, une provoc c’est une autre façon de communiquer (certes, qui bouscule, qui n’est pas celle que je pratique, mais c’est une façon quand même…).

      Mais c’était trop violent pour que la discussion puisse naître sereinement, la phrase est donc retirée du texte, censurée après coup.

      Merci pour vos retours, et sincèrement désolée pour celles et ceux qui ont été heurté·e·s par cet épisode.

       

  5. Youri 05/10/2021
    Répondre

    A propos de Sleeping Gods :
    « Mais sur GameFound, solidarité polonaise oblige. »
    Ce n’est pas sur Gamefound, mais sur Gameontabletop

    • Shanouillette 05/10/2021
      Répondre

      Bien vu. J’ai modifié, merci !

    • Scylite 06/10/2021
      Répondre

      Je débarque de cwowd car le ton méprisant me soule là bas, et je cherchais une review plus bienveillante. J’avoue que je tombe de haut en voyant ce qu’on peut lire aussi ici… je venais dans les commentaires pour justement dire que ce serait dommage d’exclure l’inclusif de la trad vu que c’est une spécificité du jeu et qu’on a suffisamment d’alternatives sans, et je découvre la version originale de la phrase. Yerk. Je vois pas de provoc’ là, juste de l’insulte gratuite.

  6. Zonzon 05/10/2021
    Répondre

    Cwowd et ses sbires nous rappellent tous les jours que le monde ludique n’est pas fait que de gens bienveillants/tolérants.

     

    • LeGrub 07/10/2021
      Répondre

      Cwowd et ses sbires …
      Merci pour votre chaleureuse bienveillance et votre tolérance …

      Franchement, opposer et dénigrer ainsi une communauté dont je soupçonne une grande partie des membres d’être les mêmes qu’ici, comme moi, c’est pas plus fin que le texte qui pose problème …

  7. Bobby Lapointe 06/10/2021
    Répondre

    Merci pour la petite mise en lumière de Chronica Universalis !
    Un jeu qui qui a du sens et qui vaut la peine d’être soutenu.

    https://fr.ulule.com/chronica-universalis-explorez-l-histoire-/

  8. Vi 06/10/2021
    Répondre

    Je ne comprends pas comment on peut souhaiter que la VF d’un jeu ne comporte pas d’écriture inclusive alors même que l’expérience est celle de personnes trans/genderfluid/non binaire,… (ayant comme pronoms ze/zir et they/them, voir la page KS).

    Ça n’a pas de sens dans le jeu, nie des catégories de personnes entières et va contre l’expérience proposée. À quoi bon donc s’intéresser à ce jeu si c’est pour souhaiter qu’il soit dénaturé lors de son passage en VF, par idéologie ?

     

  9. Yann DENTIL 06/10/2021
    Répondre

    Hey, ben voilà qui fait plaisir ! Tu vois quand tu te forces un peux lol Toujours aussi intéressant même si perso, vu le contexte, j’ai laissé tomber les KS, ça commence à être risqué, limite placement bancaire à risque.

  10. LeGrub 07/10/2021
    Répondre

    Je n’interviens pas souvent dans les commentaires mais là je fais un effort.

    Personnellement, je suis contre toute censure : j’aurai préféré un débat dans les commentaires : j’espère juste que Gougou ne va pas arrêter sa chronique pour autant, chronique que j’apprécie tout particulièrement.

    Le passage ne m’avait pas spécifiquement choqué car je suis contre l’utilisation de cette écriture inclusive également donc je pense que j’avais plus saisi l’idée générale que pointé le texte « cerveau … » en particulier.

    Je considère que Gougou rédige un article avec son ressenti : s’il n’aime pas l’écriture inclusive, il a le droit de le spécifier dans son appréciation du jeu. Mais une formule du genre : « à noter, pour ceux que cela rebuterait, l’utilisation de l’écriture inclusive … » aurait effectivement peut-être été préférable.

    Car, personnellement, si j’avais été intéressé par ce jeu, j’aurai clairement passé mon chemin avec l’information comme quoi l’écriture inclusive était utilisée dans le jeu.

  11. Yann DENTIL 07/10/2021
    Répondre

    Et à part ça, ça vous arrive de venir sur ludovox pour parler jeux ? Sans blague, j’étouffe en lisant ces quelques posts hors  hors jeux au sens propre et figuré. Parlons des sorties et rien que des sorties et ouvrez un autre sujet au non de la sacrosainte bien pensance (vaste escroquerie, 100% d’ac avec toi Gougou !)

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