Participatif, la sélection naturelle N° 136 du lundi 04 mai 2020

  

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N° 136

 

 Salutations ludico-participatives ! 

► Ca y est, c’est fait ! Frosthaven est devenu le jeu le mieux financé sur Kickstarter depuis que cette plateforme existe, passant ainsi devant les chatons qui pètent (Exploding Kittens) et Kingdom Death Monster 1.5, que l’on a longtemps considéré comme intouchable. Alors certes, pour arriver à ce résultat il a fallu tricher un peu. Isaac Childres, l’auteur et éditeur, a rameuté le ban et l’arrière-ban de tous ses fans, leur demandant de mettre le montant des frais de port dans leur pledge plutôt que d’attendre le pledge manager. Et ça a marché. 13 millions de dollars, à un pouième près, cela ne devrait pas être demain que cela va être battu.

Au-delà des chiffres et du record, ce qu’il faut retenir, c’est le fait que ce qu’il se passe en ce moment défie toutes les prévisions. Je l’ai déjà mentionné, mais nous sommes très loin de la baisse de régime anticipée à cause du COVID. Si vous me lisez régulièrement, vous aurez vous-même constaté une recrudescence de campagnes, grosses comme plus modestes, ces dernières semaines. Et qui financent quasiment toutes, plus ou moins bien. Mais plutôt plus que moins ! Comme si les porteurs se disaient qu’ils n’ont plus rien à perdre à lancer leur campagne maintenant que leur projet est prêt et comme si les backers pledgaient pour se donner une impression de normalité rassurante.

 

 Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )

et surtout, restez chez vous si vous le pouvez et faites attention à vous !

 
 
 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 
 

ankh-gods-of-egypt-boite► frÀ l’approche du rappel des 48 heures, et l’offre s’étant grandement étoffée avec le temps, la campagne de Ankh : Gods of Egypt par CMON a vu une nette augmentation de son rythme lui permettant de franchir la barre des 20 000 contributeurs le week-end dernier. Même si le succès est bien là, il sera impossible à CMON d’égaler le résultat de Rising Sun, avec ses 31 000 soutiens et ses 4 200 000 $ de recette. La faute au thème, au jeu lui-même, ou au contexte actuel… ? Peut-être un peu de tout cela  rush-md-icu-boite(actuellement 3 000 000/300 000 $ et 21 000 soutiens. Fin le 05 mai).

 

► Semaine fort correcte pour Rush M.D.: ICU Expansion par Artipia Games. Les 1 000 contributeurs sont très largement dépassés et la campagne est désormais financée à plus de 4 fois (actuellement 64 500/15 000 $ et 1 300 soutiens. Fin le 11 mai)

 
 

Procyon3boxTrès gros coup de mou pour The Defence Of Procyon III (voir la news) par PSC Games, qui aura vu sa campagne baisser en intensité un peu plus chaque jour de la semaine dernière, jusqu’à tomber sous la dizaine de soutiens quotidiens. Il n’y a pas vraiment péril en la demeure, ça reste tout de même largement financé, mais il ne faudrait pas que cette baisse s’éternise trop. Il reste quand même une the-ratcatcher-boitesemaine à tenir (actuellement 54 800/40 000 £ et 800 soutiens. Fin le 11 mai). 

 
  La campagne de l’original jeu solo The Ratcatcher par Platypus Industries a passé une bonne semaine, avec une grosse cinquantaine de soutiens par jour. Les 1 500 contributeurs sont dans la poche, la campagne est financée à deux fois et demi et il se murmure dans les milieux autorisés qu’un éditeur français envisagerait la possibilité d’éventuellement localiser le jeu par chez nous. À suivre donc (actuellement 84 000/34 105 AU$ et 1 510 soutiens. Fin le 12 mai).
  
 
the-great-race-box-art► coeur bleufr Mon chouchou du moment, The Great Race par Platypus Games, se porte pas mal du tout, et vous m’en voyez fort aise (pour en savoir plus sur le jeu, voir la chronique de la semaine passée). La campagne approche du double de son financement et de nouveaux stretch goal de gameplay particulièrement appétissants on été dévoilés qui devraient, espérons-le, permettre de continuer sur cette lancée, sinon de l’améliorer final-girl-box-art(actuellement 53 200/20 000 $ et 690 soutiens. Fin le 12 mai). 
 
 
  Final Girl par Van Ryder Games assume mieux que bien ses tarifs assez élevés puisque les 3 000 contributeurs sont en passe d’être atteints et que la campagne va être bientôt financée à cinq fois. Sa filiation évidente avec Hostage Negociator aura fortement aidé (actuellement 247 000/50 000 $ et 2 960 soutiens. Fin le 16 mai).
 
 
 

canvas-box-art► Incroyable semaine pour la campagne de Canvas par Road To Infamy qui a tourné tous les jours à quasiment 470 soutiens (news). Les 8 000 sont largement dépassés et c’est financé à vingt-six fois, excusez du peu ! Et comme il reste deux semaines, autant dire que la barre mythique des 10 000 souscripteurs est d’ores et déjà virtuellement franchie (actuellement 373 500/14 000 $ et 8 300 soutiens. Fin curators-box-artle 20 mai).

 
► frÀ l’inverse, Curators : Collection Conundrum par Worldshapers a entamé sa période ventre mou. Mou de chez mou, puisque ce ne sont guère en moyenne qu’une dizaine de contributeurs quotidiens qui ont déposé un pledge. Reste deux semaines pour tenter de relancer la machine (actuellement 207 600/170 000 SEK et 515 soutiens. Fin le 21 mai).
 
 
 clinic-deluxe-box-artfrAV Studios réussit un joli coup avec Clinic Deluxe Edition : The COVID 19, l’extension proposée à l’occasion de la pandémie que nous vivons (news), dans le but de récolter des fonds à destination de l’Institut Pasteur. En effet, l’éditeur lui verse 10 € par pledge. Au-delà de l’offre caritative qui est à saluer comme il se doit, il y a une vraie valeur ajoutée ludique qui a su séduire actuellement 1 700 joueurs (actuellement 74 000/500 $ et 1 700 soutiens. Fin le 31 mai). 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 
 
 
falling-sky-vf-deluxe-boitefrLa série COIN éditée par GMT est réputée dans le petit monde des amateurs de jeux de stratégie historiques plutôt costauds. Asyncron, avec Pixie Games pour la distribution, a noué un partenariat avec GMT pour la francisation de cette gamme. Falling Sky est le premier heureux élu. Il s’agit d’un jeu qui retranscrit les guerres entre les légion de César et les tribus gauloises au temps de l’extension de l’empire romain en Europe. Falling Sky + Ariovistus est donc la campagne (sur Ulule) pour obtenir les fonds nécessaires à cette localisation.
 
Mais Asyncron ne veut pas se contenter de reprendre « bêtement » le jeu tel quel mais à pour ambition de profiter de l’occasion pour l’améliorer. Matériellement d’abord, en le transformant en version Deluxe. Entre autres changement, le plateau de jeu est revu pour être plus lisible et pratique, et accessoirement plus beau. Mais les règles vont elles aussi bénéficier au passage d’une refonte et de précisions, tout cela dans l’optique de rendre le jeu plus accessible au plus grand nombre.
 

Deux pledges sont proposés. Le jeu seul pour 90 € ou accompagné d’un playmat géant de grande qualité pour 130 €. Les frais de port sont très raisonnables pour la boîte de jeu, 11 € quel que soit le pledge, et s’il faut y ajouter 9 € pour le tapis, ce qui monte les frais de port pour le deuxième pledge à 20 €, il est à garder en mémoire que le tarif reste intéressant pour ce genre de produit. Certains seront mieux lotis, le jeu peut-être retiré gratuitement dans l’une de la quinzaine de boutiques avec lesquelles Asyncron et Pixie ont également noué un partenariat (actuellement 14 100/15 000 $ et 127 soutiens. Fin le 11 mai). 

 
 
a-pig-back-from-hell-banniere-ksfr Devil Pig Games est un éditeur français qui a eu son heure de gloire mais qui a subi de terribles revers financiers dus, entre autres, à une gestion un peu légère de la société. Mais il reste un éditeur avec une forte côte de sympathie chez les joueurs, du fait de la personnalité de ses membres fondateurs mais aussi de la qualité de ses jeux et de la belle générosité de ses campagnes. La faillite a été évitée de justesse mais cela n’a été rendu possible que par une diminution drastique (euphémisme) du nombre de salariés.
 
Mais le cochon démoniaque n’a jamais eu l’intention de se laisser mener à l’abattoir sans réagir et tente d’ailleurs de se remettre en selle avec une nouvelle campagne, A Pig Back From Hell. Cette campagne n’a d’autre but, et c’est parfaitement assumé et expliqué, que de réunir des fonds pour remettre la société sur les rails et lui permettre d’aller de l’avant. C’est donc un véritable appel au soutien de Devil Pig à ses fans avec, en échange, du nouveau contenu pour sa grande licence phare, Heroes Of Normandie.
 
En fonction du pledge retenu, entre ceux à 10, 20, 35 ou 45 €, vous obtiendrez de nouveaux scénarios et/ou de nouveaux decks de cartes (en version dite « 2.0 ») et bien entendu en français. Rien d’extraordinaire en somme, mais suffisamment intéressant pour qui veut un peu de nouveauté pour son jeu avec, surtout, en arrière plan la volonté de donner un coup de pouce à un petit éditeur qui le vaut bien (actuellement 36 800/12 000 $ et 740 soutiens. Fin le 12 mai). 
 
 

 

resident-evil-3-the-board-game-boite-ksSteamforged Games s’est fait une spécialité des portages de jeux vidéo à succès en jeux de plateau. Ainsi Devil May Cry, Dark Souls, Horizon Zero Dawn et Resident Evil 2 ont-ils eu droit à leur version « carton + figurines ». La recette fonctionne, alors pourquoi la changer ? Voici donc une nouvelle campagne du même genre, celle de Resident Evil 3 : The Board Game.

Si vous connaissez le jeu vidéo, vous vous doutez de quoi il s’agit. Un survival horror coopératif, jouable en scénarios uniques ou en campagne. Les joueurs incarnent l’un des personnages emblématiques du jeu et leur but est de sortir de la ville de Raccoon City ravagée par une épidémie de COVID-19 virus T.

Plus la partie avance, plus le nombre de vilains-pas-beaux qui ne leur veulent pas-du-bien va augmenter, le suspens dans le jeu étant exacerbé par le deck de tension, mécanique reprise de Resident Evil 2. Ce deck génère aléatoirement des événements et des menaces dont vous imaginez bien qu’elles ne vont pas vraiment dans le sens de la survie des joueurs.

La direction artistique est parfaite pour le genre, bien sombre et glauque. Jolie, ça c’est une autre histoire. Certains trouveront l’ensemble superbe, d’autres plutôt pauvre. Personnellement, je pencherais pour la mochitude mais je pense que le côté « dark » du jeu joue en sa défaveur dans mon appréciation. Les (nombreuses) figurines sont un peu au diapason. Si elles sont indéniablement réussies, chacun les jugera selon sa sensibilité personnelle. Surtout les monstres et autres abominations, les figurines de héros n’appelant guère de critiques autres qu’un manque de dynamisme dans les poses.

Question pledge, cette campagne a le mérite de la simplicité. Il n’y en a qu’un à 65 £, auxquelles il faudra en ajouter entre 16 et 36 de frais de port pour l’Union Européenne en fonction du pays. Comme la liste des dits pays et le tarif qui leur est associé n’est pas précisée, les frais de port se transforment en loterie. Et comme le jeu n’est qu’en anglais, ce sera une raison de plus pour certains d’aller voir ailleurs. Quoi qu’il en soit, les licences fortes de jeux vidéos continuent de générer du succès, puisqu’il na fallu que 3 jours pour dépasser la barre des 5 000 contributeurs (actuellement 461 000/150 000 £ et 5 650 soutiens. Fin le 13 mai). 

 

 
steampunk-rally-fusion-box-artSteampunk Rally est un jeu qui a été correctement financé sur Kickstarter il y a bien des lustres, fin 2014 pour être plus précis. Premier projet présenté par Roxley Games, éditeur qui a depuis marqué le petit monde du participatif par la qualité matérielle de ses jeux, et pas que par des arguments matériels en fait. Le jeu est introuvable depuis bien longtemps et un reprint était régulièrement demandé. Roxley reste Roxley et il ne s’est donc pas contenté d’une bête réédition avec Steampunk Rally Fusion.
 
En effet, si Steampunk Rally Fusion est un jeu en lui-même à part entière, il est totalement mixable avec Steampunk Rally, premier du nom. C’est une sorte de grosse extension stand-alone quoi. J’en parle plus loin, mais une offre spécifique incluant les deux versions est proposée.
 
Alors, qu’apporte Steampunk Rally Fusion par rapport à son illustre prédécesseur ? Il s’agit toujours d’un jeu de course dans lequel chaque joueur va construire son véhicule et en activer les éléments grâce à des dés. Les différences ne sont pas non plus à aller chercher du côté de la direction artistique, strictement la même dans les deux cas. Et c’est tant mieux ! D’une part parce qu’elle est magnifique, et d’autre part parce que des différences dans ce domaine auraient été préjudiciables dans le cas de parties utilisant les deux opus.
 
On ne trouvera pas plus de différences du côté du matériel, toujours aussi somptueux. Non, les seuls changements sont « uniquement » à chercher du côté du gameplay et tiennent en cinq nouvelles mécaniques principales : Les cartes d’événement, le concept de surcharge des éléments du véhicule, le système d’entraînement par engrenage, les dés de fusion (qui donnent son titre au jeu) et enfin les projets secrets qui peuvent être développés en douce.
 
Seulement deux pledges sont proposés à la concupiscence des joueurs. Le premier nommé Fusion Deluxe propose logiquement le jeu dont nous causons actuellement, a un prix plus que correct de 77 CA$, soit à la louche une cinquantaine de nos Euros. Le deuxième pledge, nommé Atomic Deluxe, regroupe la version originelle du jeu et sa nouvelle itération Fusion en une seule et même grosse boîte, au tarif d’ami (vraiment) de 105 CA$, soit gros doigts 70 €. Comme en outre les frais de port sont eux aussi contenus, à savoir respectivement pour les deux pledges 10 et 13 US$, les anglophobes comme moi ne peuvent guère que pleurer des larmes de sang devant une offre aussi alléchante qui leur échappe… Snif… (actuellement 294 000/80 000 CA$ et 3 200 soutiens. Fin le 15 mai). 
 
 
 
rise-of-tribes-beasts-&-bronze-box-artRise Of Tribes : Beasts & Bronze par Breaking Games est une extension stand alone pour le jeu éponyme. Est également proposé au cours de cette campagne un mode solo, nommé The Vul’Keth Invasion. Mais je reviens sur son cas plus loin.
 
Beasts & Bronze propose à votre tribu d’évoluer vers l’âge de bronze en proposant une nouvelle façon d’accéder à la victoire. Mais l’accent est surtout mis sur l’interaction avec la faune locale, laquelle peut s’avérer être utile tout autant que létale. Beast & Bronze peut-être joué seul, avec le jeu de base complet ou avec juste quelques éléments.
 
Concernant la version solo, nommée comme je l’ai déjà dit plus haut The Vul’Keth Invasion, nous ne sommes pas là face à du solo marketing mais bien à un vrai mode de jeu alternatif. Le but est pour le joueur d’opposer sa tribu à celle des Vul’Keth qui eux cherchent à s’étendre et à invoquer cinq seigneurs de guerre. Si ces seigneurs de guerres apparaissent tous, la partie est perdue. Pour gagner, le joueur devra compléter trois technologies de l’âge de Bronze ou cumuler quinze points en restant à l’âge de Pierre. Bonus de cette version solo : les Vul’Keth sont jouables en tant que neuvième tribu « normale » du jeu.
 
L’extension seule est proposée à 24 $, en bundle avec la version solo à 32 $ et pour 89 $ vous pouvez obtenir en sus le jeu de base en version Mammoth, c’est à dire avec les bonus de la première campagne. Les frais de port sont de 9 $ pour les deux premiers pledges et de 13 $ pour le dernier. Ha, et c’est uniquement en anglais (actuellement 74 500/12 000 $ et 1 900 soutiens. Fin le 20 mai). 
 
 
 
guards(of-atlantis-II-box-artPsst… Tu fais partie de ces joueurs allergiques au moindre début de commencement de hasard dans un jeu ? J’ai un truc pour toi : Guards Of Atlantis II par Wolff Designa. Ainsi que son nom le laisse deviner, il s’agit de la nouvelle version du jeu éponyme modestement financé au tout début 2016. Ce qui ne nous rajeunit pas.
 
Il s’agit donc toujours d’un jeu d’affrontement par équipe de type MOBA. Type de jeu que, au passage, j’exècre cordialement. Mais on s’en fiche. Enfin, vous surtout. La notion de « en équipe » n’est pas usurpée puisque le jeu se joue à quatre joueurs minimum et jusqu’à 10 avec l’un des 3 packs de héros additionnels.
 
Les changements par rapport à la première itération du jeu sont à la fois minimes et conséquents. Minimes en nombre, conséquent dans l’importance des modifications apportées. Le nombre de personnage est le même, mais ils ont tous été revus et corrigés. Les figurines ont également été toutes refaites. Le plateau de jeu a également été entièrement revu. Mais c’est le gameplay lui-même qui a été corrigé en profondeur en réévaluant de nombreux aspects, pour rendre le jeu à la fois plus court et plus stratégique. Au final, sauf le nom et le type, c’est un tout nouveau jeu qui est proposé là.
 
Le prix des pledges est étonnamment à peu près équivalent à ceux de la campagne de 2016. celui de base est à 59 $, pour 99 $ on vous y ajoute un pack de 5 héros, pour 129 $ vous avez droit à 2 packs et pour 149 $, c’est la totale avec les 3 packs de héros. Les frais de port s’étalent de 21 à 24 $ (actuellement 120 000/50 000 $ et 1 020 soutiens. Fin le 21 mai). 
 
 
 
 
 dodos-riding-dinos-bos-artDodos Riding Dinos est le nouveau jeu du petit éditeur mexicain Detestable Games. Nouveau j2s ouvertement inspiré de Mario Kart, il s’agit d’un jeu de course dans lequel des dodos se tirent la bourre en chevauchant des dinosaures. Vous aurez compris qu’on est à des années-lumières d’un jeu sérieux, d’autant plus que les petites crasses que les joueurs vont se faire se résolvent par des pichenettes.
 
Le gameplay est simplissime, la direction artistique très colorée parfaitement dans le ton délirant du thème avec des illustrations rigolotes. Les cinq figurines du jeu sont à l’unisson et plutôt jolies dans leur genre. Il en est de même pour les meeples custom. Bref, visuellement le jeu est fort sympathique et devrait plaire au public visé : les familles avec enfants. Le jeu pourrait être localisé en français si 100 soutiens francophones se laissent tenter. À l’heure où j’écris ces lignes, ce n’est pas gagné.
 
Le pledge de base est à 49 $ et pour 10 $ de plus vous aurez deux personnages exclusifs à la campagne. Le port de situera entre 12 et 17 $ (actuellement 99 000/22 000 $ et 1 630 soutiens. Fin le 21 mai). 
 
 
 
 adventures-in-neverland-box-artfrBlack Box Adventures est un petit éditeur hollandais qui en est tout de même à son quatrième projet sur Kickstarter avec Adventures In Neverland. Si les trois premiers sont aisément oubliables, il est assez difficile de passer outre le quatrième.
 
Adventures In Neverland est, comme son titre le laisse supposer, un jeu qui prend place dans l’univers de Peter Pan, mais dans la version originelle de l’auteur écossais James Matthew Barrie et pas dans celle de Disney. Il s’agit d’un jeu narratif, jouable de 2 à 4 joueurs et annoncé à partir de 12 ans, en compétitif comme en coopératif. La page de campagne est plutôt avare en informations sur le gameplay, vous renvoyant au visionnage de vidéos en anglais. Vous ne m’en voudrez pas de tenter de vous l’expliquer avec un certain flou artistique.
 
Chaque joueur va incarner l’un des six personnages emblématiques du roman, chacun avec des caractéristiques, des compétences et un deck d’histoire qui lui sont propres, et va vivre moult aventures sur l’île de Neverland. Les joueurs vont devoir accumuler des points d’aventure pour remporter la partie (les conditions diffèrent pour les histoires en coopératif), partie qui s’achève lorsque chaque joueur a terminé son histoire ou lorsque toutes les quêtes annexes ont été effectuées.
 
Pour ce faire, il va falloir explorer, interagir avec l’environnement, les PNJ rencontrés au gré des pérégrinations et les autres joueurs. Les aventures sont racontées à l’aide de cartes d’événements et de quêtes secondaires, chacune proposant de multiples options. Comme le deck histoire de chaque joueur présente également des résultats multiples, chaque partie sera forcément différente des autres du fait de la multitude de possibilités d’évolution de l’histoire.
 
adventures-in-neverland-personnagesLa direction artistique est l’un des points forts du jeu. Fort éloignée de la mièvrerie des productions Disney, elle colle parfaitement au thème. Les illustrations ont leur caractère propre, le plateau de jeu (double face grâce aux stretch goals) est très beau en plus de sembler pratique, les quelques figurines sont joliment réalisées… Bref, esthétiquement il n’y a pas grand chose à redire. Peut-être peut-on pinailler sur les cartes, au format tarot, qui n’ont rien de très sexy. Mais comme leur finalité est de contenir un maximum de texte et pas de faire joli sur la table, on sera facilement magnanime envers elles. Quantité de texte laquelle, au passage, permet d’apprécier à sa juste valeur la disponibilité du jeu en version française.
 
Au-delà de l’esthétique pure, le jeu se fait remarquer également par son matériel en version Deluxe, surtout avec l’apport des stretch goals débloqués. La plupart des marqueurs en carton sont remplacés par leur équivalent en meeples custom, pour la plupart gravés au laser, les dés sont translucides et de petites tuckboxes permettent de ranger individuellement les decks des héros. Bien d’autres stretch goal sont en attente et au vu du succès de la campagne, nul doute que la version Deluxe va l’être encore plus, de luxe.
 
Quatre pledges sont proposés : version de base à 55 €, la même en version Deluxe à 75 €, la version de base avec 6 boosters (1 nouvelle histoire par personnage) pour 85 € et son équivalent Deluxe pour 99 €. Les frais de port plombent un peu l’ambiance, ils sont respectivement de 18, 20, 20 et 22 €. À noter que le plateau de jeu sur tapis néoprène de grande taille est proposé en add-on au petit prix de 35 € (actuellement 239 000/60 000 € et 2 700 soutiens. Fin le 27 mai).  
 
 
 
tiny-ninjas-heroes-box-artTiny Ninjas: Heroes est le deuxième jeu, après Tiny Ninjas, du tout petit éditeur canadien 2niverse Games. Tout petit car il s’agit seulement de l’auteur et de son épouse.
 
Tiny Ninjas, premier du nom, a été financé sur Kickstarter il y a tout juste deux ans. J’avais participé à la campagne car j’avais été séduit par ce qui me paraissait – et s’est finalement avéré – être un très bon petit jeu à deux, pour qui aime le hasard des cartes et des dés contrebalancé par les décisions des joueurs (dans le cas contraire, fuyez). Surtout, j’ai été épaté par la gestion de l’après-campagne et par la qualité du matériel du jeu qui m’a été livré. Livraison effectuée en temps et en heure, c’est à souligner.
 
C’est donc avec une attention mâtinée d’une certaine bienveillance que j’ai regardé la campagne de son successeur Tiny Ninjas: Heroes. Le thème est similaire, il s’agit toujours d’affrontement en arène entre deux clans de Ninjas. Bien entendu, de grosses différences font jour. En premier lieu, chaque clan sera mené à la bataille par un héros, à choisir parmi 6 (plus un exclusif à la campagne débloqué par les stretch goals), chacun ayant bien entendu des capacités uniques. S’il y a toujours des dés et des cartes, les dés ne servent désormais plus uniquement à la résolution des combats, et il y en a beaucoup plus. En effet, 60 d’entre eux représentent chacun un ninja (24 différents) ou l’un des héros, chaque face indiquant son état. Les cartes sont également utilisées différemment, certaines sont les cartes des personnages et héros et les autres des cartes équipement lesquelles devront être jouées au moment propice pour créer des combos.
 
tiny-ninjas-heroes-archerLe jeu est simple dans son déroulement mais va s’avérer assez stratégique, modulo la présence du hasard des dés de combat bien sûr. Un tour de jeu comporte 5 phases : gain de points d’énergie et d’objets ; mouvement des ninjas dans l’arène ; Utilisation de bouclier ou d’objet et activation des capacités de support ; attaque (une seule) ; défense (pour le défenseur) avec utilisation de boucliers et activation de capacité de défense. Les tours s’enchaînent jusqu’à ce que l’un des deux héros soit éliminé. Nous avons donc là un jeu d’affrontement tactique simple et fun, non dépourvu de ce hasard que certains adorent et que d’autres abhorrent.
 
Une version solo a été développée, qui va faire combattre le clan du joueur contre des vagues infinies et de plus en plus fortes de ninjas zombies. Le but étant d’en défaire le plus possible avant de succomber inévitablement sous le nombre. Cette version solo nécessitant du matériel supplémentaire spécifique, elle est présentée en tant qu’extension affublée du charmant nom de « Apocalypse ». À première vue, il ne s’agit pas là d’une version solo  purement marketing, mais d’un vrai mode de jeu alternatif.
 
tiny-ninjas-heroes-matérielLa direction artistique est la même que celle de Tiny Ninjas, c’est-à-dire magnifique. L’ensemble est traité dans un style chibi qui lui sied à merveille et autorise quelques pointes d’humour bienvenues. Quant au matériel, Heroes semble vouloir rester dans la même lignée quasiment Deluxe que son prédécesseur. La boîte à fermeture magnétique sert toujours de plateau de jeu (comme celle de Set A Watch, mais de dimensions un peu plus réduites) et permet donc d’être emportée facilement, les dés sont traités avec une finition « Pearl », c’est-à-dire qu’ils sont de couleur et translucides. En revanche, il n’est indiqué nulle part si les symboles sont gravés ou imprimés à chaud. Les stretch goals ont apportés une finition « Black Core » aux cartes et une épaisseur plus importante du carton de la boîte.
 
L’éditeur a agit curieusement en proposant en early birds de 24 heures un pack booster de 12 cartes, vendu 3 $ en add-on ensuite, pour… Tiny Ninjas premier du nom ! Je ne sais pas s’il a espéré faire ainsi basculer certains soutiens vers le pledge bundle des deux titres, mais c’est un peu curieux comme démarche.
 
Plusieurs pledges sont proposés, le premier, affiché à 41 CA$ (environ 28 €) étant composé de Tiny Ninjas : Heroes, de l’extension Apocalypse et d’un pack de goodies de la précédente campagne (musiques, livre d’activités pour enfants en PDF et version PnP de Tiny Ninjas). Un deuxième pledge à 65 $ (environ 44 €) y ajoute le reprint de Tiny Ninjas, l’occasion donc de se procurer cet excellent petit jeu à un prix abordable.
 
Le PnP fourni lors de la campagne de Tiny Ninjas était traduit en français, règle et cartes (ce qui m’a permis de franciser facilement mon jeu) et il semble bien qu’il en sera de même pour Heroes. En tout état de cause, une traduction fan-made mais officielle du jeu est en cours, et pas qu’en français (actuellement 49 000/20 000 CA$ et 1 000 soutiens. Fin le 29 mai). 
 
 
 
 
dale-of-merchants-3-box-artDale Of Merchants 3 par Snowdale Design est la deuxième extension stand alone pour le jeu éponyme. Elle n’apporte strictement rien d’autre que 6 nouvelles factions, lesquelles peuvent donc être jouées avec celles de la boite de base ou de la première extension. Totalement dispensable pour les uns, obligatoire pour les autres.
 
La boîte de base et la première extension étant disponibles (ou bientôt disponible pour l’extension) en français grâce à Bragelonne et seul l’anglais étant proposé, le principal intérêt de cette campagne pourrait donc se limiter aux playmats à 9 € pièces, et disponibles en pas moins de 27 modèles différents. Mais comme ces derniers sont également proposés sur la boutique en ligne de l’éditeur… (actuellement 36 90/20 000 $ et 1 315 soutiens. Fin le 31 mai). 

 
 

 
 
 
 
 
 
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Ils débarquent cette semaine

 

euthia-torment-of-resurrection-box-art► Euthia : Torment Of Resurrection par DIEA Games – le 05 mai

RPG compétitif qui se déroule dans un monde de fantasy. Entre quêtes, recherche de ressources, découverte de trésors et affrontement d’ennemis, les héros gagnent de l’expérience, des compétences et de nouveaux équipements afin d’affronter un des trois dragons du jeu (chacun représente un scénario différent).

 

  Sea Of Legends► Sea Of Legends par Guildhall Studios – le 05 mai

 
Après les 4 ou 5 annonces précédentes, nous allons peut-être enfin vois débuter la campagne pour ce jeu d’aventure narratif dans l’univers des pirates, annoncé comme très ouvert et assisté d’une application. Ou pas.
 
 
 
 
 
  pulp-invasion-box-art► Pulp Invasion par AV Studios – le 05 mai
 
Le retour de Todd Sanders chez Alban Viard. Un jeu en solo qui nous emmène cette fois dans la frange extérieure de la galaxie en quête de fortune (ou d’informations vu que vous serez en réalité un agent sous couverture). Ambiance pulp comme le précédent Pulp Detective mais SF cette fois.
 
 
 
 

 

 
 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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16 Commentaires

  1. Matga 04/05/2020
    Répondre

    Rise Of Tribes : Beasts & Bronze par Breaking Games est une extension stand alone pour le jeu éponyme : le jeu  de base est requis^^

    • Gougou69 04/05/2020
      Répondre

      Effectivement, après vérification j’ai compris de travers la description que j’en ai lu. Je vais demander à ce que ce soit corrigé.

  2. Bagheera 04/05/2020
    Répondre

    La direction artistique de Steampunk Rally Fusion est vraiment incroyable. Je crois que de ma courte expérience, je n’avais jamais vu de page KS aussi belle…!

  3. Kyojin 04/05/2020
    Répondre

    des articles qui tirent en longueur pour notre plus grand plaisir de lecteur, merci 🙂

    • Gougou69 04/05/2020
      Répondre

      Merci. Mais profites, ça va pas durer autant que les impôts, on commence à voir la fin du confinement 😉

  4. Logod 05/05/2020
    Répondre

    Merci Gougou d’avoir fait un bel encart pour https://www.kickstarter.com/projects/detestablegames/dodos-riding-dinos. Grâce à ça, le projet a gagné quelques contributeurs français. Il n’en manque plus que 24 pour avoir le jeu en VF :). Pour le nombre de backers « français », l’éditeur ajoute aussi un % de Canadien et de Belge.

    • Gougou69 05/05/2020
      Répondre

      Cool, tant mieux si ça peut aider à gratter quelques soutiens.

  5. Philippe Durand 05/05/2020
    Répondre

    Falling Sky + Ariovistus et The Great Race , je crains bien d’avoir finalement été pris au jeu du financement participatif. J’essaie de me limiter aux jeux que je connais déjà, qui vont sortir  en version upgradée pour FS+A, voire Successors, ou à ceux que j’ai testé , comme TGR…sinon bonjour le budget.

    • Gougou69 11/05/2020
      Répondre

      Le budget, c’est un faux problème. On a tous un rein, un poumon ou autre truc du genre en trop… 😉

  6. Seb-O 05/05/2020
    Répondre

    Bonjour,

    Vous indiquez pour la campagne Falling Skye « que le tarif reste intéressant pour ce genre de produit. » 

    J’ai déjà acheté et pledgé plusieurs produits Asyncron mais je ne vois pas en quoi ce tarif de 90€ reste intéressant sachant que le matériel bien que de qualité reste classique (jetons en bois, cartes, plateau, belle couverture certes).  J’ai regardé les vidéos du début de partie pour m’en faire une meilleure idée mais je ne vois pas l’explication de ce tarif.

    Ou est-ce le système COIN qui « coûte cher à l’achat » donc se retrouve dans le prix de vente afin de l’avoir en France?

    Merci,

     

    Seb

    • Gougou69 05/05/2020
      Répondre

      Quand je parle d’un tarif intéressant pour ce genre de produit, je parle du tapis de jeu frais de port inclus. Un tapis de cette taille et de cette qualité coûte facilement une cinquantaine d’euros en ligne, sans parler des frais de port. Mais quand bien même, les 90 € du jeu sont eux-aussi un tarif très correct. Pour ce genre de jeu, il ne faut juger le prix à l’aune de la quantité ou de la qualité du matériel, mais au nombre d’exemplaire que peux faire fabriquer l’éditeur. Il s’agit d’un jeu de niche et je ne serais pas étonné qu’il n’en soit pas fabriqué plus de 500, ce qui augmente mécaniquement le prix d’un exemplaire. De plus, Asyncron en réalise la localisation et l’amélioration, ce qui a un coût. Il doit en outre verser des royalties à GMT. Bref, autant de raison de penser que 90 € est un prix juste.

    • Gougou69 11/05/2020
      Répondre

      Le budget, c’est un faux problème. On a tous un rein, un poumon ou autre truc du genre en trop… 😉

  7. Seb-O 05/05/2020
    Répondre

    Merci je comprends mieux, je comparais avec SuccessorS où sur les contreparties venant de France (donc Asyncron) il n’y avait eu à peine 300.

    J’ai déjà Hannibal & Hamilcar à tester donc j’ai de quoi faire avec déjà =)

    Seb

    • Tilouboy 09/05/2020
      Répondre

      Si mes calculs sont bons, le tapis revient à 49 €. Donc par rapport à une cinquantaine d’euros en ligne, la différence est euh légère 😉

      • SebO 09/05/2020
        Répondre

        En fait si on prend le pledge jeu + tapis c’est 130€ au lieu de 90€ le jeu seul soit 40€ le tapis de jeu. A cela se rajoute le frais de port, ou alors retrait en magasin (liste de plus en plus fournie).

        En revanche Asyncron vient de mettre il y a quelques minutes suite à la demande de certains ayant la version VO le tapis seul à 50€ avec descriptif de ce dernier rendant l’expérience encore plus intéressante.

        Donc ça reste une belle campagne à laquelle je vais souscrire finalement (comme ça je pourrais dire que j’ai un jeu type COIN dans ma ludothèque :p )

        J’espère que nous arriverons aux 26.000€ pour obtenir de nouvelles illustrations. https://fr.ulule.com/falling-sky/news/

         

  8. Seb-O 11/05/2020
    Répondre

    Pas faux… d’ailleurs j’ai finalement contribué à Sky Fall en retrait boutique. Je pourrais dire que j’ai au moins un système COIN dans ma ludothèque 😉

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