Participatif, la sélection naturelle N° 162 du 22 février 2021

 

 

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N° 162

 

Salutations ludico participatives !

► Nouvelle semaine, nouvelle chronique !
Je tiens à vous prévenir d’emblée : il n’y a absolument rien qui m’ait fait ne serait-ce que vibrouiller un peu cette semaine. Je vous parle de jeux qui ne m’excitent pas spécialement mais je pense que d’autres que moi vont être intéressés.
Deviendrais-je blasé ? Je me suis sérieusement posé la question, mais quand je pense à certaines campagnes à venir très bientôt et à l’excitation qu’elles génèrent chez moi je dois me rendre à l’évidence, c’est juste que cette semaine absolument rien ne me correspond. Bon, ça arrive, mais ça va certainement se sentir dans ma façon de rédiger.
😉

 

Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )

et surtout continuez à faire attention à vous !

 

 

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 

► Celles qui se terminent cette semaine…

 

fr  Le rappel des 48 heures a sonné pour Defcon 1 par Asyncron sans que l’on sente une grosse accélération. Malgré tout, le rythme est correct si l’on veut bien prendre en compte la spécificité de ce style de jeu, plutôt de niche en fait. Le résultat n’est pas si mauvais, avec un financement actuellement à 250 % et près de 700 soutiens, même si le jeu aurait à mon sens mérité mieux (actuellement 46 700/20 000 € et 660 soutiens. Fin le 23 février). Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à retourner sur ma chronique de la semaine dernière, où je dissèque pas mal la chose. 

fr  Plusieurs petites erreurs de début de campagne et peut-être un mauvais « positionnement produit » n’ont pas permis à l’excellent Clash Of Deck par Gramme Editions de trouver son rythme et surtout son public. Léandre Proust, l’auteur et éditeur, a donc pris la sage mais difficile décision d’annuler la campagne pour mieux revenir plus tard, certainement un mal pour un futur bien ! Pour en savoir plus sur le jeu, rendez-vous par ici (annulé à 21 000/25 000 € et 427 soutiens).

 

fr  La campagne de Maquis 2nd Edition par Side Room Games (VF Boom Boom Games) se porte vraiment très bien, merci pour elle. La barre de 5 000 soutiens a été explosée, on approche du financement à 20 fois et le rappel des 48 heures est encore pour dans quelques jours. Bref, tout va bien ! (actuellement 95 600/6 000 $ et 4 740 soutiens. Fin le 26 février).

 

 

 

Et les autres…

 

fr  Son arrivée sur Gamefound en tant que deuxième campagne de cette nouvelle plateforme de financement (à lire : notre article sur Gamefound) n’aura pas franchement réussi à Kingdom Rush : Elemental Uprising par Lucky Duck Games. Sans être catastrophique, le résultat est certainement bien inférieur à ce qu’il aurait pu être sur Kickstarter au vu de l’offre excellente et des très bons retours au sujet de son prédécesseur, Rift in Time. Il faut dire aussi que le laps de temps très court entre la livraison de Rift in Time et cette campagne n’aide sans doute pas. À voir si les derniers jours permettront d’améliorer les chiffres (actuellement 413 800/50 000 $ et 4 100 soutiens. Fin le 04 mars).

 

 

 

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Les projets qui ont attiré mon attention

 

 

Stroganov par Game Brewer est le dernier jeu d’Andreas Steding, auteur entre autres de Hansa Teutonica, Firenze ou  Gugong. Autant vous dire que le Monsieur a quelques fans amateurs de jeux Euros. Ils ne devraient guère être déçus avec celui-ci.

Dans Stroganov, les joueurs sont des commerçants russes au XVIème siècle qui vont chercher à récupérer les plus belles fourrures en parcourant la Sibérie du printemps à l’automne, pour rentrer chez eux en hiver, et ce sur quatre années. Bon, perso ça me fait pas rêver comme thème, mais on a vu pire !

Même s’il n’y a pas de quoi s’extasier devant l’originalité des mécaniques, elles ont l’air bien agencées et surtout efficaces. On peut effectuer des actions de base comme dépenser des chevaux pour voyager, collecter des fourrures ou commercer. Il existe des actions avancées telles que construire une Yourte, visiter des villages, exaucer un souhait du Tsar, etc. Toutes ces actions sont récompensées par des points de gloire.

Quand l’hiver arrive on regagne son chez-soi, on prépare la prochaine expédition du printemps, et c’est reparti mon kiki ! Au bout de 4 ans (4 tours donc, pour ceux qui ne suivent pas) on compte les points de gloire et celui qui en a le plus a gagné. Voilà voilà… Excitant, non ?

Mais trêve d’ironie, il en faut pour tous les goûts et ce genre de jeu n’est pas au mien. Ce qui est à mon goût en revanche, c’est la direction artistique de toute beauté, merci Maciej Janik que l’on a déjà pu croiser sur Detective Saison 1. La magnifique illustration de la boîte donne le ton : c’est bô ! C’est même très beau. Et c’est de plus très clair et lisible.

Le sous-titre du nom de cette campagne est « Deluxe Edition ». Nous trouvons donc un insert imprimé en carton de chez Meeplemaker (je ne connaissais pas cette entreprise belge), des pièces en métal et moult Meeples custom. Et tout cela pour un prix ma foi correct de 59 €, auxquels il faudra ajouter 15 € de frais de port pour la France (actuellement 124 000/40 000 € et 2 200 soutiens. Fin le 12 mars).

 

 

fr  Lawklivya : Vengeance par Filtered Reality Entertainment est un Tower defense un peu particulier puisque coopératif, mais chacun dans son coin. Je m’explique.

Chaque joueur possède un château, son plateau personnel, qu’il doit faire évoluer grâce à des ressources collectées sur un plateau commun, mais tous doivent se défendre en s’entraidant contre les assauts de monstres bien décidés à les éradiquer de la surface de la planète. Sans entraide entre châteaux, point de victoire possible.

L’amélioration de son château passe par le côté matériel, à savoir par l’augmentation de l’épaisseur des murs, mais également du personnel. En effet, il va falloir transformer vos ouvriers et paysans « de base » en de redoutables guerriers et même trouver parmi eux le héros qui saura les guider vers la victoire.

Le petit truc rigolo est que la troupaille est représentée par de bêtes Meeples de bois lambdas, les guerriers le sont eux par de jolis Meeples custom imprimés et les héros par des standees en acrylique. On a échappé au super-méga-héros en figurine plastique de 50 mm.

Le gameplay n’a rien de très révolutionnaire mais il est pensé pour la famille, donc pour être accessible au plus grand nombre. Côté « look », rien à redire. C’est globalement très joli, les illustrations des cartes sont même magnifiques à mon goût,bravo à Mitch Mueller et Radu Paul Mazanec. La matériel est simple, hors les Meeples et standees dont j’ai parlé plus haut, mais semble vouloir être fort correct.

Le prix de l’unique pledge est plus que raisonnable, 49 CA$ soit à peu près 33 €. Les frais de port annoncés pour la France sont de 10 à 12 €. Il est à noter qu’une version PDF en français des règles sera disponible (actuellement 12 000/10 000 CA$ et 170 soutiens. Fin le 04 mars).

 

 

Attention !! Le texte qui suit pourrait ne pas être exempt de quelques petits a priori négatifs, voire possiblement de très légères touches de mauvaise foi ! Car en effet, on va causer de Terraforming Mars : Ares Expedition par Stronghold Game, une version « cartes » du jeu éponyme dont la simple évocation du nom provoque chez moi un rejet quasi physique tant je garde un souvenir indélébile de ma première (unique et dernière) partie. Les fans hardcores du jeu en question feraient bien de passer leur chemin au risque d’avoir mal à leur petit cœur sensible ! Et la Rédaction ne fournit pas de défibrillateur. Vous êtes prévenus, viendez pas vous plaindre.

Alors, de quoi parle-t-on exactement ? Basé sur le gameplay du « vrai » Terraforming Mars, Ares Expédition se présente comme étant la version « jeu de cartes », certainement en prélude au « jeu de dés » (déjà teasée) puis au « roll & write » (il n’y a pas de petits profits ma bonne dame).

Et qu’est-ce que cet Ares Expedition propose par rapport à son illustre aîné ? Il y a naturellement des cartes (comme dans Terraforming Mars donc), chaque joueur a son plateau personnel (tiens… comme dans Terraforming Mars), un plateau central représente Mars et les zones à terraformer (comme… dans Terraforming Mars, c’est bien ça).

Quel est donc l’intérêt de cette version alors ? Ben, déjà remplir les caisses de Stronghold Games, et à cet égard le contrat est parfaitement rempli. Ensuite peut-être proposer une version un peu plus facile à mettre en place, le matériel étant moins volumineux. Après, je vois pas… D’autant qu’il semblerait bien qu’à deux joueurs ce soit plutôt bancal et en tout état de cause infiniment moins fun (tousse tousse… ne pas faire de remarque…) et intéressant que la vraie version full size.

Ha si ! Au temps pour moi ! L’éditeur a aussi voulu démontrer sa capacité à créer quelque chose d’un peu moins nocif pour la vue et le bon goût car le jeu est un poil plus joli. L’intention est louable. Bon, … les mauvaises langues (comme moi) auront beau jeu de venir clamer haut et fort que faire moins laid n’était pas difficile, et on leur répondra fort à propos qu’elles ont totalement raison. 😉

Je passe pudiquement sur les problématiques potentielles de qualité du matériel tant cet aspect est relégué en bas du tableau des priorités chez Stronghold Games. Et ce n’est pas la polémique actuelle sur l’aspect des tuiles 3D officielles pour Terraforming Mars, vendues au cours de la campagne Kickstarter à un prix indexé sur le cours mondial du rhodium, versus le fan made disponible gratos sur les internets du monde qui me fera changer de position.

Si malgré mes efforts (gniark gniark…. :p ) vous êtes tout de même tenté par le jeu, sachez qu’il n’est disponible qu’en anglais (mais ça c’est un détail pour beaucoup de joueurs) et surtout, qu’aux 39 $ du prix du pledge il faut en ajouter 22 pour le port et les taxes. Pas loin de 50% de plus donc (actuellement 669 000/20 000 $ et 9 800 soutiens. Fin le 05 mars).

 

 

Druid City Games est un éditeur qui a gagné le cœur de pas mal de ludistes il y a tout juste quatre ans avec sa deuxième campagne sur Kickstarter, pour le jeu The Grimm Forest (localisé il y a un peu plus d’un an par Lucky Duck Games sous le nom La Forêt des Frères Grimm).

Après deux autres jeux passés un peu plus sous les radars, ils sont revenus sur le devant de la scène avec Tidal Blades: Heroes of the Reef en 2018 et il y a un an tout pile avec Wonderland’s War, qui vient juste d’être livré aux contributeurs.

Ce qui caractérise à peu près tous les jeux de cet éditeur est une direction artistique aux petits oignons associée à une qualité d’édition au-dessus de la moyenne. Il n’en faut pas beaucoup plus pour titiller le joueur amateur du beau et c’est donc sous de bons auspices qu’a été lancée la campagne de Bloodstone.

Bloodstone, c’est un énième jeu de confrontation en arène pour 1 à 8 joueurs, mais coopératif celui-ci. Je passe rapidement sur le thème qui n’est là que pour donner un semblant d’assise au gameplay. Ce qui compte c’est de se mettre sur la tronche, et là on est servi.

Question gameplay justement, on n’est pas dans du brise-neurones, je vous le dis tout de suite. Ce n’est pas pour autant dénué de stratégie à élaborer et de réfléchissements à effectuer. Chaque joueur contrôle l’un des 8 (de base) champions aux capacités toutes différentes. Les actions d’attaque et de mouvement sont déterminées grâce à un système de dés (chaque personnage aura son propre set de dés) et sont précédées d’une phase de désignation de l’initiative basée sur des cartes. Des compétences supplémentaires sont déblocables et sont elles-aussi matérialisées par des cartes.

Le but va être d’aller tataner du monstre en pagaille (28 en tout, et des gros, jusqu’à 10 cm la bête !). Bien entendu, vu que c’est dans l’air du temps, aux traditionnelles parties en one-shot s’ajoute un mode Campagne, qui vous propose une succession de combats à mener selon des règles et modalités qui ne sont pas dévoilées. Faut garder un peu de suspens !

Encore une fois, Druid City Games nous offre une direction artistique juste magnifique grâce au travail de David Kegg et Matt Paquette. Les illustrations des cartes et leur mise en page, les dés, les figurines et même les bêtes jetons et marqueurs en carton, tout donne envie de se mettre autour de la table. Et j’imagine déjà le résultat visuel du jeu une fois toutes les figurines peintes…! Tiens, puisqu’on en parle, ces dernières seront livrées avec un lavis en faisant ressortir les détails. Les gens équipés comme moi de deux mains gauches apprécieront.

Alors certes c’est beau. Et on sait que ce sera très certainement du matériel de qualité. Mais cela se paye. Oh, rien d’abusé dans l’absolu, mais quand même. On commence doucement avec le pledge de base pour un petit 125 $. Pour 35 $ de plus vous obtiendrez en sus une extension et un bouquin. Si vous avez des sous et/ou êtes méga hypé par le jeu, vous pouvez allonger encore 39 $ supplémentaires (pour un total de 199 $ pour les non-matheux) ce qui vous apportera un tapis de jeu en néoprène (apparemment de plus grande taille que celui en carton de la boîte) et un set de dés customs. Avec ces tarifs vous ajoutez 32 à 35 $ de frais de port et vous avez le prix final. Ha, j’oubliais, c’est uniquement en anglais (actuellement 291 600/150 000 $ et 2 660 soutiens. Fin le 13 mars).

 

 

La licence Zombicide est devenue, depuis le premier opus en 2012, une sorte d’assurance vie pour son éditeur CMON, la certitude à chacune de ses campagnes, de faire le plein de soutiens et donc de $. Pas étonnant donc de voir débarquer le neuvième numéro de la série, j’ai nommé Zombicide : Undead Or Alive.

Autant vous le dire tout de suite, je ne vais pas m’étaler longtemps sur le sujet parce qu’on reste grosso-modo sur le même jeu que d’habitude, avec simplement un thème far-west. Bon, on nous annonce tout de même quelques changements dans les règles et des spécificités never seen before, faut bien arriver à justifier d’une nouvelle campagne, surtout auprès de ceux qui ont déjà un ou plusieurs autres opus Zombicide.

À la louche et dans le désordre :

  • des survivants répartis en quatre classes, chacune ayant une arme de prédilection ;
  • les bâtiments n’ont plus de portes (alors qu’il est bien connu que les portes du saloon s’ouvrent d’un coup de botte) ;
  • chaque pièce est une zone de spawn potentielle, désactivable à grands jets d’eau bénite (si 7 zones de spawn sont actives à un instant T, la partie est perdue) ;
  • un seul jeton de bruit, double face : 1 pour les petits bruits (coup de feu), une pour les gros (sulfatage à la Gatling, holocauste de zombards à la dynamite) ;
  • apparition d’une Gatling donc (une mitrailleuse, pour les ignares), qui nécessite moult points d’action pour être déplacée et / ou mise en œuvre ;
  • apparition également d’un train, qui va écarter les zomb’ de la voie à son arrivée et servir de navette de secours pour les survivants qui auraient encore survécu ! 
  • on peut désormais monter sur les balcons des bâtiments et zigouiller du mort-vivant d’en haut.

 

Bien entendu, il y a encore plusieurs petites bricoles qui permettent de dire que ce n’est pas tout à fait le même jeu que le précédent, ni même que le prochain.
Comme d’habitude, la direction artistique est nickel et n’appelle guère de critiques, et les nombreuses figurines sont très bien faites.
Comme d’habitude, pour le petit billet de 100 (en dollars, le billet) que vous allez lâcher vous aurez au final et par la grâce des stretch goals l’équivalent du double en matos.
Comme d’habitude, la campagne a fait un départ genre boulet de canon. On est donc rassurés, CMON n’a pas changé la recette !

L’esprit chagrin relèvera bien qu’aucune version française n’est proposée, mais en réalité qui s’en souci ? Même les frais de port restent dans une moyenne correcte, alors… (actuellement 1 122 000/150 000 $ et 12 000 soutiens. Fin le 11 mars).

 

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

Chamber of Wonders par Ludus Magnus Studio – Le 23 février

Jeu à base de mécanique de collection de set dans un Londres victorien où les joueurs vont devoir réunir les curiosités les plus impressionnantes dans leur petit musée perso.

 

 

 

 

Ragnaroks par Grey Fox Games – Le 23 février

Le concepteur de Santorini et Santorini : New York, Gord !, revient avec un jeu à base de contrôle de zones sur le thème – très original – des Vikings.

 

 

 

► Dawn on Titan par Ion Game Design – Le 23 février

Jeu d’exploration spatiale familial court et léger avec des conditions de victoire asymétriques et un plateau modulaire qui augmente la rejouabilité.

 

 

 

Tiny Epic Dungeons par Gamelyn Games – Le 23 février

Dungeon crawler coopératif, avec des figurines dans la gamme des Tiny de Gamelyn. 

 

 

 

Tiny Turbo Cars par Horrible Games – Le 23 février

Un jeu de course chaotique dans lequel on utilise des puzzles coulissants pour programmer les mouvements de sa voiture jouet « télécommandée ».

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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12 Commentaires

  1. Ytrezius 22/02/2021
    Répondre

    Merci pour cette chronique Gougou!

    Dans la listes des projets débarquant cette semaine, j’aurais ajouté la nouvelle extension de Root (the Marauder Expansion), dont la campagne KS débute demain!

  2. keerka 23/02/2021
    Répondre

    2 campagnes GF sur 2 et 0 KS pour commencer l’année de mon côté :p

  3. master.geo 23/02/2021
    Répondre

    Je suis en totalement en phase pour Terraforming mars, mais j’ai tenté 3 parties 😉

    • Gougou69 23/02/2021
      Répondre

      Ha, quand même..! Respect pour cette persévérance, moi j’ai pas la force…

      • master.geo 24/02/2021
        Répondre

        ben je voulais comprendre pourquoi un jeu qui a tout pour me plaire sur le papier et qui fait lever autant les foules, me laissait autant un goût d’inachevé …

  4. fouilloux 23/02/2021
    Répondre

    Ah tiens y’a ça aussi: https://www.kickstarter.com/projects/cze/the-dark-knight-returns-the-game Batman Return, normalement c’est pour moi mais je crois que je vais passer

    • Gougou69 23/02/2021
      Répondre

      Ha ben ils ont lancé à l’insu de mon plein gré. Bon, en même temps leurs jeux basés sur des licences ont pas spécialement remué les foules alors…

  5. Ytrezius 26/02/2021
    Répondre

    Je me passerais des factions automates perso.

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