Participatif, la sélection naturelle N° 108 du lundi 8 avril 2019

 

 

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N° 108

 

 Salutations ludico-participatives !

► Un petit creux dans mon emploi du temps de ministre m’a enfin permis de vous concocter une chronique correcte. Je me suis cantonné aux projets en réussite (il y en a beaucoup), délaissant de fait ceux qui ne financeront peut-être pas, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont sans intérêt. Mais choix, renoncement, tout ça… vous connaissez la musique désormais.

► Vous remarquerez que plusieurs campagnes sont lancées pour la réédition améliorée de jeux ayant déjà eu leur petite carrière. Je ne sais pas si c’est un hasard du moment ou une tendance sur la durée, l’avenir nous le dira !

 

Bonne lecture, et à je ne sais pas quand !

 

 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 

pocket-landship-boite► Pocket Landship par Word Forge Games est la version « physique » d’un Print’n Play disponible sur BGG et qui a son petit cercle de fans. À la base jeu solo pur et dur dans une première guerre mondiale uchronique à tendance Steampunk, le gameplay se voit légèrement revu pour, notamment, devenir coopératif à deux joueurs.

Il s’agit donc d’un jeu de dés dans lequel vous prenez le commandement d’un char d’assaut et votre but est, on s’en doute un peu, d’aller poutrer les méchants d’en face. On assigne une valeur de dé à une partie du char, on attaque les ennemis représentés par deux lignes de trois cartes ayant chacune leur propre barre de vie et on gagne en les éliminant toutes. La réplique adverse se fait également par des jets de dés dont les résultats sont les dégâts infligés à certaines parties du char. Rien de bien compliqué donc.

Le pledge de base est d’environ une quinzaine d’euros, ce qui s’avère cohérent, reste que le jeu est uniquement disponible en anglais. Tout comme le PnP d’ailleurs, mais lui au moins est gratuit !(actuellement 16 9/1 200 £ et 1 105 soutiens. Fin le 9 avril).

 

 

glen-more-2-chronicles-box-art► Glen More 2 : Chronicles par Funtails n’est pas à proprement parler un nouveau jeu, mais plutôt une version revue et corrigée, en mieux je vous rassure, de son illustre aîné de 2010. Revue dans son matériel tout d’abord, avec des tuiles plus grandes et plus jolies. Dans ses mécaniques également, les conditions de fin de parties ont été améliorées et les stratégies pour les petits territoires affinées (dixit l’éditeur). Il y a des vraies nouveautés aussi, de nouveaux types de tuiles et le Clanboard, qui ne sont pas que des ajouts d’ordre esthétique mais qui apportent un peu plus de profondeur stratégique.

Autre nouveauté, qui donne d’ailleurs son nom à la campagne, les Chroniques. Chacune de ces Chroniques est une mini-extension qui ajoute un petit twist de gameplay et elles sont toutes librement combinables à l’envi, entre elles, et avec la boîte de base bien évidemment.

Le premier opus du nom a une belle aura, on ne s’étonnera guère que la campagne de la version dite améliorée en profite pleinement. Le jeu est ainsi très largement financé depuis le premier jour et même si les stretch goals ne sont pas légion (6 débloqués à ce jour), au moins ne retarderont-ils pas la fabrication d’un jeu qui semble bien se suffire à lui-même. Seul vrai point noir, celui-ci reste obstinément en anglais. Si vous désirez en savoir plus avant la fin (proche) de la campagne, vous trouverez ici des détails par Umberling. Notez que Glen More II sera localisé en français (c’est signé chez Super Meeple) et dispo en préco chez certains revendeurs en ligne très connus après la campagne en cours, avec tous les SG du KS. (actuellement 156 600/35 000 € et 2 910 soutiens. Fin le 11 avril).

 
 

tsukuyumi-full-moon-down-box-art fr Les jeux japonisants ont toujours la côte et en voici donc un de plus. Tsukuyumi : Full Moon Down par Grey Fox Games est la deuxième édition d’un jeu d’affrontement au thème plutôt exotique. En même temps, vu que c’est japonisant hein…

Alors, je vous la fais (relativement) courte. La lune s’est écrasée sur la terre et vous imaginez bien que les humains ont difficilement encaissé le truc. Surtout que la lune s’est avérée être en fait le dragon blanc Tsukuyumi, pas vraiment connu pour son sens de l’humour depuis que les anciens l’avaient envoyé se faire voir au fin fond des cieux il y a une paire de centaine de siècles.

Si l’humanité est au plus mal, certaines espèces animales ont elles bien profité puisqu’elles ont muté et sont devenues plus grosses et plus fortes (bigger, stronger, better). Résultat des courses, tout le monde va se mettre sur le museau, histoire d’assurer sa survie. Et non, le créateur du jeu (Ndlr : Felix Mertikat) n’avait pas fumé, c’est directement inspiré de la mythologie japonaise !

Qui dit jeu d’affrontement dit souvent figurines. Et là c’est le cas. Il y en a. Plein. Et des belles. 136 dans la boîte de base à 99 $, en comptant les stretch goals. 35 de plus dans le pledge à 149 $ (dont un clan exclusif à la campagne), pledge qui inclus également l’extension « After The Moonfall« , et encore 16 de plus dans le pledge all-in à 249 $, lequel comprend une autre extension, « Rise of the Moon Princess« , ainsi qu’un tapis de jeu double-face. Pléthore de matériel donc, à la direction artistique plutôt très sympathique, hormis peut-être les cartes dont le design est à mon goût un ou deux crans en dessous du reste. Cette nouvelle édition apporte deux trois autres petites choses au passage comme le mode coopératif.

Concrètement, dans le jeu, vous allez produire des unités, conquérir des zones et accomplir des missions afin de dominer le monde. Cela signifie combattre les autres, bien sûr, mais aussi tenir à distance l’armée du dragon Tsukuyumi afin de ne pas perdre de territoires.

La première version du jeu avait reçu un très bon accueil des joueurs (avec excusez du peu, une note de 8.4 sur BGG) et cette campagne partait donc sous de bons auspices, confirmés par son bon démarrage avec un financement au deuxième jour et ses plus de 2 600 soutiens. Sachez que le jeu est proposé en français (dingue non ?) grâce à l’association entre Don’t Panic Games et King Racoon et Grey Fox Games, le distributeur US.   (actuellement 416 000/150 000 $ et 2 710 soutiens. Fin le 13 avril)

 

 

crave-box-art► Crave par Black Forest Studio est un jeu de deck-building pour deux joueurs sur le thème des vampires, mais modernes et branchés les vampires hein ! Oubliez Van Helsing et consort. L’un des joueurs dirige les vampires, et l’autre, on s’en doute un peu, les chasseurs de vampires. Hors son thème qui fait preuve d’un peu d’originalité, il essaie de se démarquer de la concurrence de la masse des jeux de deck-building par quelques petites idées moins courantes dans le gameplay.

Ainsi, les cartes à acquérir pourront l’être classiquement au sein d’un marché commun aux deux joueurs, mais également au sein d’un deuxième, propre à chacun d’entre eux. D’ailleurs, certaines cartes acquises peuvent être mises dans le deck adverse, pas à son avantage peut-on supputer. Notez surtout que chaque joueur débute avec son deck personnel de cartes (jeu asymétrique). Vous affronterez votre adversaire pour lui faire perdre ses points de vie, et utiliserez votre influence pour rendre votre deck plus efficace. Vous irez chercher de nouveaux personnages, y compris de nouvelles créatures fantastiques comme des loups-garous ou même des plantes venimeuses que vous laisserez tomber directement dans le jeu de votre adversaire.

L’autre façon de se faire remarquer vient de la direction artistique. Les cartes sont au format Tarot, histoire de bien mettre en valeur les plutôt jolies illustrations provenant de 11 artistes différents, de nationalités diverses et variées (dont deux français, Chloé Veillard et Jérôme Comentale. Cocorico !).

Le jeu est financé et les stretch goals tombent régulièrement, surtout de l’amélioration de matériel mais il y a tout de même quelques personnages supplémentaires. Le seul vrai point noir est que le jeu n’est disponible qu’en anglais ! (actuellement 20 000/7 000 $ et 625 soutiens. Fin le 17 avril).

 

 

valley-of-the-kings-premium-edition-box-art On reste dans les rééditions en version ++ avec Valley of the Kings : Premium Edition par Alderac Entertainment Group, qui est donc le pendant « luxe » du jeu sorti en 2014. (Pour en savoir plus, Ludochrono, Just played sont en ligne).

Les améliorations sont déjà visibles au niveau du matériel et notamment des cartes, qui passent au format Tarot et qui peuvent désormais être rangées au mieux grâce aux diviseurs. Le gameplay n’est pas en reste, loin de là. Sont incluses les 3 extensions sorties à ce jour (Valley of the Kings, Afterlife, Last Rites), les composants pour un cinquième et sixième joueur, les désormais quasi incontournables règles solo et de nouvelles cartes Pharaons et Artefacts.

Le jeu est uniquement disponible en anglais, à mon grand désarroi puisqu’il s’avère qu’ il est un très bon deck-building dans un univers que j’adore, à savoir l’Egypte antique. Je me console en me disant que mon compte en banque ne s’en portera que mieux ! (actuellement 60 300/10 000 $ et 1 250 soutiens. Fin le 17 avril).

 

 

carnival-zombie-second-edition-box-art Encore une petite réédition ? Allez, zou, c’est parti ! Carnival Zombie fait partie de ces jeux méconnus en France mais qui bénéficient d’une fan-base en béton. Il faut dire qu’il s’agit d’un jeu avec des zombies, thème cher au geek qui sommeil en beaucoup de joueurs, et que de surcroît son univers est pour le moins original : l’Italie de la Renaissance et plus précisément Venise, ses canaux et sa lagune. Introuvable depuis des années et véritable Arlésienne de la réédition, il est enfin reviendu et voici donc Carnival Zombie – Second Edition par Albe Pavo.

On reste toujours sur un jeu coopératif jouable de 1 à 6 joueurs qui devront essayer d’échapper aux zombies la nuit et se refaire la cerise le jour. Outre une direction artistique remaniée, plus épurée et plus lisible (et accessoirement plus jolie), moult modifications ont été apportées. Je vous pose la description de l’éditeur : « La deuxième édition inclut de nouveaux scénarios qui vous permettront de faire face à des défis totalement nouveaux ! Certaines des caractéristiques que vous trouverez dans les scénarios sont le tutoriel, des parties plus courtes et plus difficiles, la mécanique de traîtrise, l’évolutivité (nombre variable de personnages, un personnage pour chaque joueur), le jeu en compétitif, plus de dextérité et des scénarios se déroulant uniquement la nuit ! Les finales peuvent également être jouées en tant que scénarios autonomes ! ».

Le jeu est disponible en version normale à 65 € et en version Luxe à 85 €, cette dernière se différenciant essentiellement par du jeu supplémentaire, en l’occurrence une sorte d’extension qui est presque un deuxième jeu (plateau double face, nouveaux monstres, nouvelles cartes…). La différence de prix semble bien justifiée. Malgré le fait que l’éditeur soit italien, seul l’anglais est disponible. La campagne quant à elle se déroule au mieux puisqu’elle a été financée à plus de deux fois au premier jour et que les 3 000 soutiens viennent d’être dépassés (actuellement 285 000/35 000 € et 3 010 soutiens. Fin le 18 avril).

 
 
 

age-of-civilization-box-art► frLa campagne de Age Of Civilization par Ice Makes, dont je vous causais ici en détail il y a deux semaines, continue à très (trèès) bien se porter, avec environ 150 soutiens quotidiens en moyenne, et ce depuis plus d’un mois, soit plus de 5 000 contributeurs malgré l’animation quasi inexistante de la part du porteur. C’est dire si les joueurs croient au potentiel du jeu !

La localisation en français n’a toujours pas été officiellement annoncée, même si elle est fort probable si l’on s’en tient aux critères annoncés en début de campagne, et elle ne le sera qu’après un sondage qui ne devrait d’ailleurs pas tarder à arriver. Reste un dernier stretch goal à débloquer, ce qui ne saurait tarder non plus… (actuellement 242 600/2 200 CA$ et 5 520 soutiens. Fin le 19 avril).

 

 

 

fuji-koro-box-art► fr  Fuji Koro Deluxe par Game Brewer, l’éditeur belge de Gugong qui buzze bien depuis sa livraison il y a peu, est revenu avec, encore une fois, une thématique japonisante. En l’an de grâce 1707, le mont Fuji menace d’entrer en éruption et le Shogun est bien déterminé à sauver le plus possible d’objets sacrés contenus dans les trois temples qui se trouvent dans les entrailles du volcan lesquels, du coup, sont menacés de destruction. Vous vous doutez bien qu’il ne va pas y aller lui-même hein, et un petit je-ne-sais-quoi vous incite à penser que c’est vous qui allez vous y coller. Et bien, c’est gagné !

Le jeu se joue en mode coopératif de 1 à 6 joueurs, ou en compétitif de 2 à 4 joueurs. Il va donc falloir aller explorer le volcan à la recherche des reliques, des manuscrits et de ces crétins de moines qui se sont laissés piégés, puis ramener tout ça et de préférence sains et sauf. Mais s’il ne s’agissait que de se mesurer à la colère du Fuji, ce serait trop facile. Des dragons qui ont élu domicile dans le volcan ne voient pas d’un très bon œil votre intrusion et sauront vous le faire comprendre à leur manière. Et ces bestioles ne sont pas précisément réputées pour leurs qualités de diplomates…

Là où Fuji Koro fait fort, c’est avec sa direction artistique. Comment dire..? Vains Dieux, ça claque !! Tout, des tuiles de terrain aux figurines en passant par les cartes et les plateaux individuels, tout est vraiment magnifique – et c’est quelqu’un qui n’est d’habitude pas spécialement attiré par le look japonais qui vous cause. On pourra quand même chipoter un peu sur le côté banal des cubes et marqueurs en bois, mais c’est pour chipoter justement. Et honnêtement, au vu de tout ce qui est annoncé dans cette « Deluxe » en termes de qualité de matériel, les 98 € demandés sont très largement justifiés.

Même si la campagne de Fuji Koro ne casse pas vraiment la baraque actuellement, le jeu a tout de même été financé à presque deux fois le premier jour et les 1 500 soutiens sont là. Reste un peu moins de deux semaines pour faire mieux. Précision importante : la règle du jeu est aussi en français et le jeu est indépendant de la langue (actuellement 167 000/40 000 € et 1 550 soutiens. Fin le 19 avril).

 

 

folklore-the-affliction-fall-of-the-spire-box-artFolklore The Affliction est un jeu d’aventure horrifique à tendance RPG paru en 2017 qui a depuis su trouver son public grâce à son ambiance et sa direction artistique léchée (avec une jolie note de 8.1 sur BGG). Il a même déjà bénéficié avec succès d’un reprint avec campagne KS à la clé. Folklore : The Affliction – Fall Of The Spire par Greenbrier Games en est la deuxième extension après Dark Tales.
Pour en savoir plus sur le jeu, vous avez la vidéo tournée à Essen sur le stand de Greenbrier Games. What else?

Fall of the Spire ajoute 6 nouvelles aventures dans un monde très « contes des mille-et-une-nuits », mais très adulte, 4 nouveaux personnage à incarner, de nouveaux mécanismes de jeu et de nouvelles capacités.

Bien sûr, la boîte de base du jeu est disponible pour ceux qui auraient raté les deux campagnes qui la proposaient, ce au travers de deux pledges. Le premier à 189 $ qui comprend la dite boîte avec les deux extensions et un à 369 $ qui n’est rien d’autre qu’un all-in, c’est-à-dire avec tous les add-ons en sus du reste.

Résultat traditionnel pour l’extension d’un jeu avec une jolie fan-base : financement à plus de quatre fois au premier jour et la barre des 3 000 soutiens en approche. Ha oui, j’oubliais : le jeu est uniquement en anglais (actuellement 351 000/30 000 $ et 2 870 soutiens. Fin le 19 avril).

 

 

freshwater-fly-box-artUn petit jeu sorti de nulle part au thème vraiment très très… original (au point que si ce paragraphe parle à 3 personnes ce sera un bel exploit), ça vous tenterait ? Voici donc Freshwater fly par Bellweather Games. Si vous n’avez jamais entendu parler de cet éditeur texan, rassurez-vous, moi non plus. Mais il s’agit tout de même là de sa neuvième campagne sur Kickstarter, les huit précédentes ayant toutes été des réussites. C’est toujours rassurant.

Alors, de quoi parle-t-on ? Tout simplement d’un simulateur de pêche à la ligne avec des cartes et surtout des dés, jouable de 1 à 4. Oui monsieur ! Les mécaniques sont précisément du draft de dés et de la collection de cartes, représentant de la poiscaille en l’occurrence. Alors je vous passe les détails hein, parce que chaque action correspond à un geste technique de la pêche à la mouche et que c’est un domaine qui m’est aussi familier que la mécanique quantique. C’est dire si je m’y connais… Mais vous pourrez en savoir plus sur la fiche dédiée. En tout cas force est de reconnaître qu’il y a un vrai jeu derrière ce thème original. Ça a même l’air très bien fichu. 

Si vous aimez aller taquiner le goujon lors de vos week-ends de repos et que l’anglais ne vous rebute pas, jetez donc un œil là-dessus ! Surtout que le matériel est franchement très sympathique, surtout en version Deluxe (il vaut quand même mieux…) (actuellement 52 400/24 000 $ et 720 soutiens. Fin le 26 avril).

 
 
 

oceans-box-art►  frEvolution et son extension Climate est un jeu qui a très bonne presse depuis sa sortie. Tant son thème, son gameplay que sa direction artistique bien à lui ont su attirer nombre de joueurs. Presque naturellement, voici arriver Oceans par North Star Games. Ludovox vous présentait déjà tout ça par ici

On s’en doute, plutôt que de faire évoluer des créatures terrestres, c’est cette fois sous les eaux que cela va se passer. N’ayant jamais joué à Evolution, je vais avoir du mal à vous donner des informations précises sur les différences entre les deux jeux, mais disons que c’est la même chose, mais en pas pareil. Vous allez toujours devoir créer une nouvelle race de créature en vous adaptant aux aléas qui vont venir pimenter votre petit train-train, votre bestiole va toujours pouvoir devenir carnivore, mais les règles d’Ocean ne sont pas un copié-collé légèrement arrangé de celles d’Evolution, c’est l’éditeur qui le promet. [Ndlr : Pour en savoir plus sur Evolution : Ludochrono et Just played.] 

La direction artistique est elle-aussi dans le même trip que celle d’Evolution, c’est-à-dire colorée à l’extrême tendance flashy mais avec un touché d’aquarelle. Deux pledges sont proposés : un normal à 45 $ et un Luxe à 70 $. Pour ce dernier prix vous aurez, en plus des petits poissons de couleur en acrylique transparent en lieu et place des bêtes jetons en carton, de jolis sacs en tissus pour remplacer les paravents et des sleeves pour toutes les cartes. L’intérêt des 25 $ supplémentaires est encore à prouver car il va être uniquement dépendant de la qualité des poissons en plastique, et ceux montrés (pas top à tendance bof) ne sont pas ceux qui seront livrés. À vous de voir donc.

À noter que le jeu est disponible en français grâce à Funforge (actuellement 303 000/20 000 € et 4 520 soutiens. Fin le 27 avril).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 
 

space-race-box-art► Space Race par Boardcubator – Le 8 avril

À la tête d’une agence spatiale en pleine guerre froide, mettez votre pays à la pointe de la conquête de l’espace. Après Space Race: The Card Game, dont elle partage pitch et illustrations, la version « plateau » avec un gameplay qui semble dans l’esprit de Race for the Galaxy.

 

 

maquis-box-art► Maquis par Side Room Games – Le 8 avril

Version « en dur » d’un Print’n Play solo qui a son petit cercle de fans depuis sa présentation en 2013. Du placement d’ouvriers dans l’univers de la Résistance à l’occupation allemande.

 
 
 
 
 

dungeonology-the-expedition-boite► Dungeonology, The Expedition par Ludus Magnus Studio – Le 9 avril

Vous souhaitez devenir le prochain prof de donjonologie ? Il vous faudra donc explorer ce donjon, découvrir ses secrets mais surtout éviter les coups bas des autres prétendants. Un Dungeon Crawler atypique où le but n’est pas de foncer dans le tas pour éliminer mais de s’infiltrer pour observer. Attention ! Carton potentiel spotted!!

 
 
 
 

paradise-lost-box-art► Paradise Lost par Green Feet Games – Le 9 avril

Dixit l’éditeur : « Paradise Lost est un jeu de stratégie-déduction léger et semi-compétitif, combiné avec des éléments de gestion de ressources et de pose d’ouvriers dans un monde vaste et fantastique ». Ça fait envie hein ?

 
 
 
 

kingdom_Rush_Jeux_De_Societe_Ludovox► Kingdom Rush : Time Rift par Luck Duck Games – Le 9 avril

Tower Defense coopératif adapté du jeu mobile éponyme. Entre la licence, le jeu lui-même et son traitement par un éditeur aujourd’hui reconnu, le résultat est un gros carton potentiel. On vous en cause déjà dans cette news, et ici, et le Ludochrono est dispo, joie ! 

 
 
 
 
 
 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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17 Commentaires

  1. morlockbob 08/04/2019
    Répondre

    Pour fêter l’arrivée du printemps je propose de lancer un KS pour financer des cours d’anglais à mr Gougou

    • Gougou69 08/04/2019
      Répondre

      Et pourquoi faire ? Il est très suffisant pour vivre en France mon anglais ! 😉

  2. Shanouillette 08/04/2019
    Répondre

    Crave me fait vaguement penser à Nightfall. Bon et sinon, on a déjà Tsukuyumi, et on a pledgé le Carnival Z et le FujiKoro mais le jeu de pêche à la ligne me fait presque envie en fait.

  3. dimicatio 08/04/2019
    Répondre

    Il est où le meilleur jeu en KS en ce moment ? Freedom! par Phalanx??

    • Mahg 08/04/2019
      Répondre

      Je propose l’intronisation du « Point Gougoudwin », offert au premier commentaire qui vient se plaindre de l’absence d’un KS dans la SELECTION de Gougou (je propose aussi d’écrire ce mot à l’avenir en lettres capitales, pour être sûr).

      • fouilloux 08/04/2019
        Répondre

        Ahahaha, mais tellement!

      • Gougou69 08/04/2019
        Répondre

        Je crois qu’on peut l’écrire en capitales gras souligné clignotant rouge, ça ne changera pas grand chose… 😀

  4. Shanouillette 08/04/2019
    Répondre

    Non mais y a que moi qui se tâte devant le jeu de pêche ?

    • fouilloux 08/04/2019
      Répondre

      oui

      • Shanouillette 08/04/2019
        Répondre

        Non mais t’as regardé de près ? Le matos est chouette. ça me donne envie d’aller chercher mes bottes tiens.

        • -Nem- 09/04/2019
          Répondre

          Moi il m’intéresse aussi bigrement ! Mais l’anglais me rebute… Et j’économise pour anachrony 🙂

          Si tu pledge et que tu cherches un jour des  ̶p̶ê̶c̶h̶e̶u̶r̶s̶  joueurs, n’hésite pas à me dire !

          • atom 09/04/2019

            Intéressé aussi par Anachrony ^^

    • morlockbob 09/04/2019
      Répondre

      tâter les pêches c’est comme renifler les melons, c’est judicieux

  5. Julien Bourdin 08/04/2019
    Répondre

    Concernant la V2 de Glen More, il y a une VF de prévu par Super Meeple avec précommande qui ouvre prochainement (voir déjà ouverte)

  6. Fred 09/04/2019
    Répondre

    Space Race a été annoncé hier soir 🙂 pour le 6 mai

  7. Kyojin 09/04/2019
    Répondre

    merci pour le coup de projecteur sur Freshwater Fly, fallait oser 🙂

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