Euphoriens ! On vous ment ! On vous spolie !

pic1895798_mdVoilà un jeu qu’on aurait pu appeler l’arlésienne ! Un grand nombre d’annonces, de rumeurs, de sorties, de retards, de changements, etc…Euphoria a eu bien du mal à sortir sous nos yeux en français. Je l’ai attendu pendant looooongtemps ! J’ai même retrouvé un post sur un forum de décembre 2013 dans lequel je me languissais de pouvoir y jouer ! 

En passant à Essen l’année dernière, j’ai vu le jeu enfin en présentation et après une discussion avec l’éditeur, il en est ressorti que la version française était imminente (une fois de plus) mais surtout que celle-ci se verrait clarifiée par rapport à la version originale. De fait, attendre encore un peu pour jouer à ce jeu semblait naturel. Et puis je n’étais plus à quelques mois près ! 

Aussi, quand la bête est arrivée sur ma table, c’est tout fébrile que j’ai ouvert la boite et découvert le matos !

Nous avons donc attaqué le jeu avec une partie découverte à 4 joueurs, mais le Just played ici présent se fera plutôt sur la partie à 6 joueurs que j’ai faite à mon club. D’une part parce qu’on n’a pas l’occasion de jouer souvent à 6 joueurs à un eurogame et d’autre part, parce que le jeu est bien taillé pour être joué à 6.

 

Ma table de jeu fut donc composé de Jérôme, Fred, Greg, Louïse, Hélène et moi-même. C’était la première fois que Fred jouait à un jeu de société moderne, alors que les autres sont de vieux loups voguant au gré des vents sur la mer de gestion !

Sachez enfin qu’aucun ouvrier n’a été blessé dans cet exercice !

 

 

Chapitre zero : intro

 Alors, Euphoria est un jeu de Alan Stone et Jamey Stegmaier. On leur doit Viticulture, ainsi que le prochain Scythe qui est dans les starting-block. Ce sont également les créateurs de la maison d’édition qui a sorti tout ça : Stonemaier games (ils ne sont pas allés chercher le nom bien loin ^^). 

Le jeu est illustré par Jacqui Davis et il faut dire que l’esprit du jeu est bien rendu par les illustrations. Le plateau manque un peu de lisibilité selon moi mais ce n’est pas du ressort de l’illustrateur. 

Le jeu est pour des joueurs à partir de 13 ans, mais des enfants de 11 ou 12 ans qui ont l’habitude y joueront sans problèmes. Il est pour 2 à 6 joueurs. Je n’ai pas encore essayé la configuration 2 joueurs, mais il tourne très bien à 3, 4 et à 6 joueurs. C’est d’ailleurs un tour de force parce que les sensations sont les mêmes, mais il y a bien plus d’interaction à 6 sans que le jeu ne soit plus lourd pour autant. Le temps de jeu est de 60 minutes, mais je trouve que c’est un peu sous-estimé. Comptez plutôt 90 minutes. Cela dit, la partie à 6 a duré 2 heures 30 explications comprises, ce qui est tout à fait honorable pour ce type de jeu et ce nombre de joueurs.

 

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Alors , qu’est-ce que ça raconte tout ça ? Hé bien pour vous expliquer le thème, je trouve rien de mieux que de vous retranscrire la mise en bouche de la première page des règles :

« Vous étiez encore jeune lorsque vous avez découvert la vérité sur votre monde. Vous étiez convaincu que votre société était une utopie – le mot « dystopie » ne faisant même pas partie de votre vocabulaire, ni même du dictionnaire ! En apprenant la vérité, vous avez dû faire un choix : fuir ou rester pour laisser votre empreinte sur ce monde. Vous avez choisi de rester. »

En gros, vous avez découvert que votre monde est pourri mais que ce n’était pas une raison pour ne pas essayer d’en être le maître en y construisant votre propre dystopie ! 

Je dois avouer que j’ai une pointe de déception sur le thème du jeu. Le background est bien travaillé, les noms des cartes et le pitch donnent méchamment envie. Pour autant, une fois la partie commencée, le thème disparaît un peu et seule la lucidité des ouvriers vient nous le rappeler. Etant selon moi un point fort du jeu, c’est dommage que celui-ci ne l’intègre pas plus dans ses mécanismes. 

Euphoria est principalement un jeu de pose d’ouvriers avec des dés et du placement. Mais en réalité, il s’agit d’une course. Vous avez 10 étoiles (marqueurs d’autorités) à placer et le premier qui met la 10ème étoile a gagné. A vos marques !

 

 

Chapitre 1 : Le Matos 

Il est constitué d’un plateau central, de dés qui représentent vos ouvriers, de cartes spécialistes et artefacts, de tuiles marchés et de différentes pièces en bois représentant les différentes ressources du jeu. Je n’ai vraiment rien à redire sur la qualité du matériel. Les dés sont beaux quoiqu’un peu trompeurs parce qu’on croit au début que c’est des dés particuliers mais il s’agit en fait de dés 6 ordinaires mais plus jolis. Au final, il sont très agréables. Les cartes sont nombreuses et de bonne qualité, les tuiles sont bien épaisses et les pièces en bois de bonne qualité aussi (aucune difforme ou cassée). 

 

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La règle est simple, aérée, reprenant toute l’iconographie du jeu. Elle comporte des exemples et des notes sur chaque lieu pour répondre aux questions qu’on se poserait. Le jeu comporte également une aide de jeu au format A4 qui sera suffisante pour vos futures parties. Vraiment un modèle du genre.

Je ne vois qu’un reproche à faire, et c’est sur l’ergonomie du plateau de jeu. Disons-le franchement, ça fait un peu peur de prime abord. Le plateau est excessivement chargé. Il y en a un peu partout. Il n’est pas évident de s’y retrouver lors de la première partie et il donne un aspect bien plus complexe au jeu de l’extérieur alors que celui-ci est vraiment à mettre dans le familial +. Et encore, le « + » est surtout pour le thème dont la nature décalé ne sera pas facilement appréhendé par les plus jeunes. 

 

 

Chapitre 2 : Ze rules

Alors, comme je disais, les règles sont relativement simples. Votre but est donc de poser votre 10ème étoile le premier. Pour ce faire vous allez poser vos ouvriers pour récupérer des ressources et vous allez utiliser vos ressources pour effectuer des actions qui vous permettront de placer vos étoiles. 

Il y a plusieurs façon de poser des étoiles : 

=> Placer des étoiles dans les territoires d’une des 4 factions du jeu (Euphoria, Souterria, Icarus et Wasteland). Chaque territoire est une étoile comportant 6 cases moins le nombres de joueurs (on met des petits caches sur l’étoile s’il y a moins de 6 joueurs). Pour placer une étoile dans ces territoires, il faut soit aller sur le marché des cartes artefacts, soit aller sur les marchés qui ont été ouvert (à condition d’avoir participé à l’ouverture de ceux-ci). A noter que la faction Icarus n’a pas de marchés à ouvrir mais elle comporte une action supplémentaire permettant de se placer sur son territoire (loft nimbus).

 

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Secteur souterra avec le marché d’artefact à gauche, les 2 emplacements pour les marchés, le territoire en étoile et le générateur de ressource

 

=> Participer à l’ouverture des marchés en plaçant des ouvriers et des ressources avancées (il y a 4 ressources de bases : nourriture, énergie, eau, extase et 3 ressources avancées : or, pierre, argile). Quand toutes les ressources ont été posées par les joueurs, alors on retourne et on découvre la tuile marché et tous ceux qui ont participé à sa construction peuvent mettre une étoile dessus. Pour les autres, non seulement ils ne peuvent pas l’utiliser pour mettre une étoile sur le territoire correspondant mais surtout, ils auront un malus tant qu’ils n’auront pas placés une étoile dessus (en allant sur le marché aux artefacts).

 

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un marché ouvert avec le malus pour ceux qui n’y ont pas participé.

 

C’est l’un des points d’interaction du jeu parce qu’il faut bien surveiller les ressources des autres joueurs. Car si on joue à 6, un marché peut être construit avant même que vous puissiez y participer ! C’est une partie amusante du jeu. Les malus sont embêtants sans être handicapants pour autant, plutôt bien dosés. Le problème vient plutôt du fait que vous avez posé une étoile de moins que ceux qui y ont participés. A noter que les « noms » des marchés sont amusants et participent bien au thème.

 

 => Arriver à l’allégeance maximum de vos spécialistes. Vous allez commencer le jeu avec 2 spécialistes (à choisir parmi 4 en début de partie), l’un sera actif et l’autre en attente (face cachée). Ces spécialistes sont des personnages vous apportant un pouvoir pendant la partie.

Chaque spécialiste a un pouvoir et il est membre d’une faction. Durant la partie, certaines actions permettent d’augmenter l’allégeance aux factions. Au fur et à mesure de la progression sur cette piste d’allégeance, certains bonus seront débloqués. Vous ne pourrez bénéficier de ces bonus que si vous avez un spécialiste actif de la faction correspondante. L’avant-dernier bonus permet à tous ceux qui ont un spécialiste en attente de la faction de le retourner actif et le dernier bonus de chaque faction permet à tous les joueurs de placer une étoile sur chaque spécialiste de cette faction qu’il possède.

 

 

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en bas les 4 pistes d’allégeance

 

Cette partie comporte une part de hasard assez importante parce qu’il y a beaucoup de spécialistes et certaines combinaisons sont vraiment puissantes si on a de la chance de les piocher en début de partie. Cependant, arriver au bout de la piste d’allégeance d’une faction n’est pas une sinécure et demande un peu d’investissement de la part des joueurs pour y arriver.

A noter que dans la faction souterra, il existe 3 tunnels qui permettent de récupérer des ressources avancées, mais permettent également de débloquer les spécialistes d’une faction lorsque le tunnel est presque fini. 

 

=> Enfin, vous aurez également une carte aide de jeu en début de partie et au dos de cette carte, il y a le choix éthique avec 2 actions possibles. Soit vous piochez 2 spécialistes et en gardez un (en attente), soit vous placez directement une étoile sur cette carte. Ce choix ne peut se faire qu’une fois par partie, à la place de votre tour de jeu (attention, c’est une action payante avec des artefacts, je précise parce qu’on peut facilement l’oublier). 

 

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Les 6 choix éthiques, chacun avec un des six artefacts

 

Voilà comment gagner des étoiles. Maintenant pour chaque action il va falloir jouer des ouvriers. Vous commencez la partie avec 2 ouvriers et à « 3 » sur l’échelle de lucidité. Cette échelle est importante parce que si à un moment vous avez 16 ou plus en comptant la valeur de vos ouvriers disponibles (qui ne sont pas sur le plateau) + votre place sur l’échelle des ouvriers, alors vous devez renvoyer l’ouvrier ayant la valeur la plus élevée ! 

Un tour d’Euphoria est assez simple  :

– soit vous placez un de vos ouvriers et vous faites l’action correspondante

– soit vous récupérez tout ou partie de vos ouvriers 

 

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Quand vous placez vos ouvriers, vous en placer un seul, sauf si vous avez des valeurs identiques parmi vos ouvriers disponibles. Auquel cas, vous pouvez placer tous les ouvriers d’une même valeur pendant votre tour. C’est un choix de jeu un peu discutable je trouve parce que pouvoir placer 2 ou 3 ouvriers en une seule fois peut être très intéressant et on ne le doit qu’à la chance. 

En effet, à chaque fois que vous récupérez des ouvriers dans le jeu, vous devez relancer chaque dé récupéré ! Si vous avez de la chance vous faites des doubles et vous pourrez jouer plusieurs fois, si vous avez la scoumoune, alors vous allez faire des gros chiffres et vous risquez de perdre un de vos ouvriers. Je n’en ai pas souffert pour ma part, mais j’avoue que je ne suis pas fan de ce système (j’ai vu sur le site de l’auteur que celui-ci aime le jeu comme il est mais qu’il approuve néanmoins une variante vue sur BGG consistant à perdre 1 en moral pour chaque dé joué au-delà du premier, j’essayerai la prochaine fois). Vous pouvez avoir un maximum de 4 dés donc, mais à vos risques et périls. 

A noter que pour récupérer des ouvriers, soit vous ne payez rien et vous perdez un coeur sur l’échelle de moral, soit vous payez une nourriture ou un extase et alors vous y gagnez 2 coeurs. Votre place sur l’échelle de moral correspond au nombre de cartes artefacts que vous pouvez avoir en main. Attention donc à ne pas trop descendre au risque de devoir se défausser d’artefacts ! 

 

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les pistes de moral et de lucidité

 

Voilà pour les règles. La rejouabilité est assurée par les nombreuses cartes spécialistes et les nombreux marchés possible à construire. Pour autant, les sensations ne sont pas particulièrement différentes d’une partie à l’autre. La nature du jeu sera toujours la même. 

 

 

Chapitre 3 : La partie

pic1846026_mdBon, une partie à 6 joueurs, c’est souvent le boxon, mais pas là. Le fait est que le tour de chaque joueur est très rapide puisqu’en général il suffit soit de placer un (ou plusieurs) dé, soit d’en reprendre. Donc c’est fluide même à 6.

Je commence donc par choisir mes 2 spécialistes. Je prend un souterrain qui me permet d’augmenter la lucidité des autres joueurs lorsque je récupère des ressources de bases (oui, je me disais que ça pouvait être drôle !) et en début de partie je ne me prive pas de l’utiliser et j’amène Louise à 6 en lucidité rapidement. Manque de chance pour elle, elle fera double 6 en récupérant ses dès et en perdra un. 

Fred, Greg et Jérôme quant à eux, maximisent leurs ouvriers qui leurs rapportent des ressources en plus (respectivement ressource de base, ressource avancée et carte artefact pour Jérôme). Hélène et Louise n’ont pas d’ouvrier très intéressant en ce début de partie. 

Jusqu’au milieu de la partie, la plupart des joueurs récupèrent des ressources et les hostilités commencent vraiment lorsqu’on récupère des ressources avancées et qu’on va construire les marchés.

Je ne m’en sors pas trop mal en essayant de garder une ressource de chaque pour essayer d’être sur chaque marché. Mais c’est difficilement faisable à 6 joueurs ! Au final j’en suis à 4 sur 6. C’est à peu près pareil pour tout le monde sauf pour Fred qui veut maximiser son spécialiste (le sien ne peut faire son pouvoir que s’il n’a pas de ressources avancées). 

Les choses s’accélèrent quand la piste d’Icarus arrive au deuxième bonus. Alors Jérôme révèle son deuxième spécialiste qui fera une super combo avec le premier et qui va lui permettre de prendre beaucoup de cartes artefact. Malheureusement on s’en rendra compte trop tard et il a déjà réussi rapidement à mettre 3 étoiles dans le territoire Icarus en 3 ou 4 tours ! 

 

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Louise quant à elle, perd une deuxième fois un ouvrier, mais elle prend ça avec stoïcisme et parvient même à rester au coude à coude avec nous dans la partie. Hélène qui était également avec un spécialiste Icarus s’en sort pas trop mal et rush la piste d’allégeance de celui-ci pour le plus grand bonheur de Jérôme. 

Vers la fin de partie, je rush la piste d’allégeance souterra parce que j’avais pris un deuxième spécialiste souterrain avec ma carte de choix éthique. Mais je suis en retard. Au commencement du jeu, il y avait 3 spécialistes souterrains sur 6 (Jérôme, Greg et moi) et je me suis dit que ça allait avancer rapidement mais mes compères en avaient décidé autrement… et je me retrouve un peu seul sur cette bataille ! 

 

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La fin de partie arrive assez vite en réalité et Jérôme gagne en utilisant son pouvoir spécial pour mettre sa 10ème étoile.  Il termine nettement en avance car il nous reste quasiment à tous 3 étoiles à mettre. 

Nous aurions dû aller placer des étoiles sur le territoire Icarus pour qu’il ne puisse pas utiliser sa combo trop souvent. Moralité, les artefacts, c’est vraiment fort ! ^_^

 

Chapitre 4 : Conclusion

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Euphoria a beaucoup de qualités pour lui :

+ Il est fluide, même avec un grand nombre de joueur.

+ Le thème est original et rafraîchissant.

+ Il y a un grand nombre de spécialistes et marchés pour la rejouabilité.

+ Le système de lucidité est intéressant.  

 

Pourtant, je ne peux m’empêcher d’avoir quelques regrets sur ce jeu :

– Au final, on passe 90% du jeu a accumuler des ressources et à les transformer. La complexité est dans la forme, mais pas sur le fond.

– J’ai de suite adoré le thème de ce jeu et je regrette que les actions n’aient pas été plus intégrées dans celui-ci.

– Le hasard sur les lancés de dés me gênent un peu aux entournures. J’aurais préféré un système à la Praetor ou à la Panthalos avec plus de maîtrise sur la valeur de ses dés. 

 

Au final, Euphoria est un bon jeu familial + au thème original et décalé. Nonobstant n’y allez pas en vous attendant à un jeu pour experts parce qu’alors vous prendriez le risque d’être un peu déçu. 

 

>> La fiche de jeu

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32 Commentaires

  1. Micha 16/02/2015
    Répondre

    après deux parties très agréables, je suis d’accord sur les points négatifs annoncés… dommage

  2. eolean 16/02/2015
    Répondre

    En effet c’est un peu dommage mais le jeu a néanmoins beaucoup de qualités !  Je n’ai pas de doutes qu’il saura trouver son public

  3. 6gale 16/02/2015
    Répondre

    Le jeu est vraiment très bon (25 parties au compteur) dans toutes les configurations (de 2 à 6). D’accord pour le thème pas exploité à fond (le choix du dilemme éthique sans conséquence). Par contre si tu collectes des ressources ou minerais, creuses dans les tunnels ou places-toi sur les marchés. Enfin, le hasard des dés ne gêne pas (tu peux toujours placer ton dé quelque part, pour faire une action intéressante).

    Vous pouvez tester le jeu sur BoardSpace contre un joueur humain ou un bot, pour améliorer vos techniques.

    • eolean 16/02/2015
      Répondre

      C’est pas trop mon truc de jouer sur boardspace 😉

      le hasard n’est pas un problème pour placer son dé, mais il est un peu trop important pour ce qui est de jouer plusieurs fois ou pour le risque d’en perdre un.

      • 6gale 16/02/2015
        Répondre

        Oui, mais c’est le sel du jeu. Tu ne contrôles pas la lucidité de tes ouvriers… Si tu veux jouer plusieurs fois, obtiens plusieurs ouvriers, pour augmenter tes chances de faire des doubles, des triples etc… En contrepartie, si tu as peur de perdre un ouvrier (dans le cas de 4 ouvriers), tu peux en laisser un, de lucidité « 4 », en permanence sur une zone d’exploitation, pour empêcher tes adversaires de faire progresser leur piste d’allégeance par exemple.

  4. tartopom 16/02/2015
    Répondre

    Visuellement, j’adore. Matériellement, j’adore. Thématiquement, j’adore.

    Bon, bah j’ai gagné le droit de me le trouver. J’hésite entre te remercier et te maudire Eolean. ;P

     

  5. acariatre 16/02/2015
    Répondre

    Découvert ce week-end (une seule partie) et même première impression que toi (à confirmer). Matériel et contexte thématique superbes. Les indicateurs de lucidité et de moral, les marchés à construire et les jauges d’allégeance sont de bonnes idées bien appliquées. Mais trop d’action sur le plateau et souvent très similaires.

    A noter (par rapport à ce que tu dis dans l’article), que, sauf à deux joueurs, il est impossible que tous les joueurs participent à la construction d’un même marché. En effet le coût de construction est inférieur au nombre de joueur (2 à 2 et 3 joueurs, 3 à 4 joueurs, 4 à 5 et 6 joueurs). De plus, un même joueur peut participer plusieurs fois.

    • eolean 20/02/2015
      Répondre

      en effet, tu as raison, mais quand on joue à 6, j’ai trouvé plus tendu de faire attention aux ressources et aux dés de tous les autres joueurs pour anticiper la participation à un marché ^^

  6. Zuton 16/02/2015
    Répondre

    Après 1 partie à 4 et 2 parties à 2 joueurs jouées d’affilée, jeu très plaisant et fluide (après assimilation des différents lieux/actions). J’ai quand-même préféré la partie à 4 joueurs qui offre quelques alliances de circonstance entre les joueurs pour faire avancer le curseur de leur piste d’allégeance commune. Même si la re-jouabilité est en effet énorme, je me demande si le jeu ne serait pas à la longue un peu répétitif… à voir l’enthousiasme inaltéré de 6gale après ses 25 parties, cela devrait pourtant me rassurer ! 🙂
    Merci Eolean pour l’article !

    • eolean 20/02/2015
      Répondre

      Hélas, j’ai un peu le même sentiment que toi, j’ai 3 parties au compteur (3,4 et 6) et j’attends d’en faire une à 2 et une autre pour faire le test mais j’ai d’ores et déjà un peu moins envie d’y revenir. Je trouve le jeu un poil trop accès sur la récupération et la transformation de ressources…

  7. 6gale 17/02/2015
    Répondre

    En fait, c’est un jeu de course « à l’autorité » et il faut courir le plus vite possible pour pas se faire rattraper…

    Je dois avouer qu’après 25 parties, mon endurance s’est améliorée 😉

    • eolean 20/02/2015
      Répondre

      25 parties, ça force le respect quand même ^^

  8. TSR 19/02/2015
    Répondre

    Bel article Eolean !

    Personnellement, j’aime beaucoup ce jeu que j’ai suivi depuis ses débuts. Je trouve la part de chance tout à fait gérable. Oui, quand un joueur enchaine les doubles on peut trouver cela un peu frustrant et vu la durée des partie, cela peut avoir un impact certain, mais cela ne m’a pas gêné plus que ça.

    • eolean 20/02/2015
      Répondre

      Merci ! En fait on peut se dire que faire des doubles ou perdre des dés dépend de notre lucidité et du nombre de dés que l’on a. Mais perdre un dé est quand même très handicapant et ça peut arriver juste sur de la malchance. Après, je suis quand même d’accord pour dire que c’est du hasard « gérable ». Du coup ce n’est pas ce qui me dérange le plus dans ce jeu.

      C’est juste que si tu n’as pas de chance et qu’on te fait monter ta lucidité, ça peut être franchement lourd de perdre un dé. Mais ce n’est pas le seul jeu comme ça non plus ^^

  9. 6gale 20/02/2015
    Répondre

    Il faut sans cesse s’adapter. Tenir compte de la force et de la faiblesse des autres joueurs et jouer différemment. S’ils jouent minerais, essayer les cartes… Il y a différentes façons de gagner. Forcément avec un jeu basé sur les dés, il y a du hasard… Il faut faire avec 🙂

    Avoir quatre dés, c’est bien. Vous pouvez bloquer des joueurs en laissant des dés ou attendre que l’on vous éjecte. De plus, pour limiter la prise de risques, vous pouvez ne rapatrier que 2 ou 3 dés sur les 4, etc…

    C’est vraiment un jeu à pratiquer, pour découvrir tout son potentiel et sa subtilité.

     

     

  10. Cormyr 07/03/2015
    Répondre

    J’ai découvert ce jeu à Cannes, et j’en suis à deux parties. Bon la partie de Cannes s’est faite sur des règle bugguées qui ont faussé la partie. C’est souvent le cas sur les salons et c’est bien dommage. En revanche, point positif, ça m’a donné envie d’y revenir. Et cette seconde partie fut vraiment différente de la première et tout aussi intéressante mais malheureusement encore entachée d’une erreur qui a faussé le résultat. Cette fois-ci c’est la traduction qui en cause. La carte Geek l’oracle nous a paru complètement fumée par rapport aux autres spécialistes. Et en vérifiant sur la version anglaise, effectivement la traduction était complètement fausse : au lieu de « gagnez 2 en lucidité, piocher 1 carte et défaussez en 1 de votre main », la carte française dit « gagnez 1 en lucidité, piochez 3 cartes et défaussez en 2 de votre main ».

    Sinon, j’ai beaucoup aimé le jeu. Fluide, rapide et tendu avec de l’interaction (indirecte). Le thème est présent même si il est vrai s’efface un peu. Heureusement la lucidité nous le rappelle continuellement. Perdre un dé ne me gêne pas car c’est gêrable même si ça fait mal quand ça arrive. Le coup des doubles ne me plait pas du tout en revanche. Il n’est pas thématique et c’est juste de la chance pure. Je pense que ça a été introduit pour compenser le risque grandissant de perdre des ouvriers lorsqu’on a beaucoup de dés. En effet, plus dé dés = plus de chance de faire des doubles. Néanmoins, sur si peu de lancer, ça ne fonctionne pas et le joueur qui a fait le plus de double dans la partie, et de loin, n’était pas celui qui en avait le plus. Rajoutons à cela que la variance sur le nombre de dés n’est pas énorme entre les joueurs, la plupart tournant à 3 dés, je ne suis pas du tout fan de cette règle des doubles.

    Pour conclure, un petit coup de coeur pour moi. Un jeu qui permet de jouer à 6 en moins de deux heures c’est pas courant. Certes, on est pas mal dans l’échange de ressources, mais les ajouts des spécialistes et les artefacts permettent de varier un peu les stratégies.

    Une question pour les spécialistes que vous êtes : sur cette seconde partie, un seul marché a été ouvert. Tous les joueurs se sont concentrés sur les artefacts. Nous sommes deux à avoir lancé l’ouverture de marché (différents) et un ouvrier est resté seul tout le long de la partie, l’autre marché a été ouvert parce que j’ai  finalement investi 3 ouvriers dans son ouverture. Après cette partie, je me demande si la voie artefact pure ne rend pas obsolète les marchés, surtout avec des joueurs très compétitifs qui n’ont pas envie d’oeuvrer à un travail de construction collectif ?

     

  11. eolean 09/03/2015
    Répondre

    J’ai également trouvé que les artefact étaient particulièrement puissant. Cependant, il y a la contrainte de la morale qu’il faut gérer. Mais sur 2 de mes parties, des joueurs avaient un spécialiste avantageux pour les artefacts et c’est très fort.

    Ceci dit, je ne suis pas sûr que ce soit déséquilibré pour autant sans les spécialistes qui vont avec. Mais l’avantage c’est qu’on a moins besoin des autres vu qu’on ne joue pas sur les marchés…

  12. Lordsavoy 09/03/2015
    Répondre

    Je trouve que les pouvoirs des personnages sont loins d’etre toujours intéressants ou avantageux  dans le rapport perte/gain ou échange , y a beaucoup de cartes, il aurait peut etre mieux valu qu’il yen ai moins mais avec des pouvoirs + travaillés et plus intéressants.

    La construction des marchés est vraiment fun dans ce jeu. et je trouve qu’y jouer à 4+ apporte + de saveur.

    A deux j’ai trouvé ça poussif.

     

     

     

     

  13. Morning Players 01/04/2015
    Répondre

    Bonjour,

    Je voudrai réagir au test : http://ludovox.fr/test/le-test-de-euphoria-build-a-better-dystopia sur le point du thème.

    En effet, je ne suis pas d’accord avec cette note de 10/20. À de nombreux moment, le thème vient nous rappeler la mécanique et vis-versa. Ci-dessous, quelques exemples :

    Le chiffre sur les dés représente la Lucidité. Plus il est grand plus les ouvriers travaillant pour nous sont lucides et donc comprennent le monde dystopique dans lequel ils vivent. Conclusion, ils partent et le joueur perd un ouvrier. De même, plus ils sont lucides, plus leur travail est productif (donc le joueur gagne plus de ressources) et peut gagner également en lucidité.

    Lorsque l’on fait l’action récupérer 1 ou plusieurs ouvriers, nous avons le choix. Soit nous payons 1 extase ou 1 orange pour faire cette action, ce qui nous procure 2 morals supplémentaire. Soit nous ne faisons rien et nous perdons 1 de moral.

    Là encore, le thème colle à la mécanique, en effet, le moral de nos ouvriers permet au joueur de pouvoir garder en main plus d’artéfacts, ces objets du passé trouvés qui faisait notre bonheur. Il est évident que lorsque je récompense mes ouvriers du travail fourni, ils gagnent en moral et ils sont donc plus aptes à être les gardiens de ces objets. Car il faut du moral lorsque l’on se rend compte du monde dans lequel on vit.

    Les artefacts, objets du passé, nous rappelant le monde d’avant; sont une denrée rare et précieuse dans ce jeu. Nous pouvons les acquérir lorsque nos ouvriers creusent les tunnels reliant les différents mondes. De même, nous pouvons également en faire commerce. Ces objets précieux, assureront notre notoriété et grâce à eux, petit à petit, nous nous souviendrons du monde duquel nous venons.

    Les experts : au départ, chaque joueur démarre avec deux, dont un caché caché. En effet, il n’est pas facile pour tout le monde de partir dans cette aventure de changement. Et l’un des deux experts attend avant de s’engager à vos côtés. Qu’attend il ? Et bien que votre notoriété soit déjà bien implantée dans le monde d’Euphoria. Autrement dit, pour en revenir à la mécanique, que vous soyez assez loin dans le jeu.

    Euphoria offre une mécanique complètement imbriquée dans le thème. Cela se voit également en explication de partie. Chaque action prend son sens dans le thème et l’on ressent au file de la partie (courte en terme de durée) une montée en puissance et une tension entre les joueurs.

    D’autres exemples peuvent être données.

    Je confirme qu’il n’est pas facile d’entré de jeu de remarquer l’importance de l’imbrication thème/mécanique.

    Nicholas

    • eolean 01/04/2015
      Répondre

      Bonjour,

      Il est vrai que cette « note » (c’est plus une appréciation des différentes parties que compose le thème) peut sembler un peu dure pour un jeu au thème si accrocheur et décalé. Alors en premier lieu, je souhaite déjà vous féliciter pour avoir sorti ce jeu qui a un thème original.

      Le thème d’Euphoria est fort à l’accroche. En effet, l’utopie et la dystopie c’est quelque chose assez inhabituel dans les jeux de sociétés. Et je vous accorde qu’il est bien vendu et mis en valeur sur l’acte d’achat. On sait à peu près qu’on sera dans un monde du genre 1984, Equilibrium ou même Matrix. On s’imagine qu’on va devoir lutter contre ou embrasser le pouvoir en place et qu’on va y vivre une histoire.

      Cependant, ce n’est pas du tout l’idée que j’ai ressenti sur les différentes parties qu’on a joué. On se retrouve avec 4 factions mais pendant la partie, on peut en choisir plusieurs à favoriser en fonction de nos experts, mais on ne s’y identifie pas car au final, on ne joue pas pour tel ou tel faction, ni contre. On n’a que la course aux étoiles en tête et tous les moyens sont bons.

      Alors pourquoi fait-on la course à ces étoiles ? Honnêtement, après 4 parties, ce n’est toujours pas clair. On se retrouve un peu perdu avec ces différentes factions et les éléments comme les tunnels, par exemple, ont du mal à trouver leur sens thématique pendant la partie.

      Il en va de même avec les Artefacts. On a du mal à comprendre l’importante thématique de ces objets si ordinaires autrefois alors qu’ils sont très fort mécaniquement parlant. En quoi la recherche et la demande de ces artefacts est-elle si importante pour les différentes faction ? C’est juste parce qu’ils sont rares donc cher ? et c’est donc une sorte de monnaie ? D’ailleurs, on peut s’en servir pour les factions et également pour les marchés. Mais si c’est une monnaie, l’or aurait pu faire l’affaire s’il n’était déjà utilisé par ailleurs.

      Après, on a le choix de éthique à faire une fois dans la partie et j’ai beaucoup aimé la façon dont il était représenté sur les cartes. Mais c’est une fois par partie. Et je ne comprends pas pourquoi, thématiquement, d’un côté on a un spécialiste et de l’autre une étoile. Ou en tout cas, pendant la partie, ce choix n’a thématiquement, aucune importance sur l’histoire de notre partie. On choisit juste si on veut une étoile tout de suite ou si on prend un spécialiste. Ce n’est en aucun cas un choix qui rentre dans une logique thématique qu’on aurait construite du début à la fin.

      Alors, c’est vrai, il y a les mécanismes de lucidité et de morale. Pour ce dernier, autant je comprends que si on leur donne de l’extase ou de la nourriture, alors ça augmente le morale des ouvriers, autant le fait que, du coup, ils gardent mieux les artefacts n’apparaît pas dans la partie. On intègre la donnée et on la joue de manière plus mathématique que thématique.

      Le mécanisme de lucidité me plait beaucoup plus. Et c’est vrai que c’est une composante importante du jeu. Mais je regrette que la partie hasard du jeu ait été porté justement sur ce mécanisme. Parce que ça en fait une variable à gérer plutôt qu’un choix thématique et stratégique dans lequel on se retrouverait. Il aurait mérité un rôle plus stratégique à mon avis.

      L’une des choses que j’ai vraiment aimé par contre, ce sont les titres des différents marchés. Ils sont bien trouvés et on sent qu’on est dans un monde subversif. Un vrai bon point. Mais quel est la justification thématique des marchés ? A quoi servent-ils à part nous rapporter une étoile ou un malus ?

      Et tout le problème du thème d’Euphoria se situe là. Nous savons que nous sommes dans un monde étrange, différent. Mais qu’est-ce qu’on y fait ? Le jeu raconte-t-il une histoire ? Non. Le jeu est une course aux étoiles et au final, on passe à côté du thème qui ne nous embarque pas avec lui. En tout cas, moi, il ne m’a pas embarqué. Et c’est étonnement frustrant parce qu’il est principalement à l’origine de mon intérêt pour ce jeu.

      Alors ce que je dis là, c’est pour le thème. Et n’oublions pas que nous sommes sur un euro game, et c’est généralement le point faible des euro game. A titre de comparaison, sur le test de Trajan, qui est l’un de mes jeux préférés, j’ai également mis 10/20 sur le thème.

      Donc, oui, des efforts ont été fait et les mécanismes collent à peu près à la thématique et l’ensemble est plutôt cohérent. Mais l’histoire racontée par une partie est assez pauvre et, au final, on a une vague idée de quoi ça parle. C’est ce que j’ai mis dans le test.

      Mais, gardons bien à l’esprit qu’il s’agit d’un test d’une personne et je comprends volontiers que d’autres aient un avis différent. Ludovox dispose d’un outils fort complet permettant de donner son avis sur un jeu. J’encourage donc tous ceux qui le souhaitent à y déposer des avis pour marquer leur approbation ou leur désapprobation ^_^

       

       

  14. Morning Players 01/04/2015
    Répondre

    Bonjour eolan,

    Je te confirme qu’effectivement, il y a des choses qui ont du t’échapper dans le thème à la lecture de ta réponse. Et j’en suis navré.

    Je suis conscients que ce n’est u’1 avis, mais le soucis, c’est que cet avis de 10/20 à un thème pourtant fort, plombe la note globale du jeu à 65%, se qui ne représente absolument pas le niveau du jeu.

    Pour le reste de la critique, je ne dis rien, car c’est globalement juste et pertinent.

    Il est très très rare que j’intervienne dans les avis des joueurs, car chacun à le droit de s’exprimer. Sauf, lorsque cela renvois une image fausse du jeu.

    Bien à toi, et je serais heureux de te croiser lors de festivals, ….

    Nicholas

    • eolean 01/04/2015
      Répondre

      Ce sera avec plaisir Nicholas,

      Je vais à Trolls et Legendes ce week-end. Si vous y êtes je passerai vous faire un coucou 😉

      • Morning Players 02/04/2015
        Répondre

        Malheureusement non.

        Nos prochaine sortie sont Toulouse, Geekopolis  et Paris et Ludique et évidement Brussels Games Festival.

  15. atom 01/04/2015
    Répondre

    J’ai enfin pu y jouer, une bonne partie a 4 que j’ai remporté (je gagne très rarement mes premières parties).

    On s’est bien amusé, il est vrai que le théme est bien présent, il y a un gros travail dessus, mais dans le jeu on ne le ressent pas tant que ça.
    Chacun a fait travailler ses ouvriers pour qu’ils récupèrent des ressources nécessaires aux objectifs qu’on vise. il y a toujours une limite au théme et parfois on rentre dedans parfois pas, je suppose que si au lieu de jouer en posant juste un ouvrier, on dit ce que l’on fait, on peut faire rentrer plus dedans. au lieu de dire j’ai pioché une carte artéfact, dire qu’on a fait la découverte d’une carte artéfact.(a l’asso on a Simon pour faire vivre les jeux, un vrai plus)
    Les marchés on l’on va devoir collaborer me semble un gros plus, on se retrouve a discuter, en général dans ce genre de jeux l’interaction se fait parce que l’on pose un ouvrier a tel endroit et que l’on bloque tel joueur. Ici c’est plutôt, bon j’ouvre ce marché, ça t’intéresse ? parce que si personne ne suit on se retrouve a bloquer un ouvrier pour un petit moment et vu qu’on n’a a que 2 (si on en produit pas) . Cette mécanique de collaboration, plus que coopération c’est un peu ce que je recherche dans un jeu a l’avenir, ce truc aussi de discuter, faire des alliances, par contre j’attends quelque chose de beaucoup plus poussé.

    Dans notre partie a 4, celui qui connaissait le mieux le jeu a été plutôt persuasif pour nous proposer de Drafter les cartes spécialistes, je ne sais pas si c’est une bonne idée, moi j’avais l’impression de ne rien comprendre a leur utilité réelle, et donc si je faisais le bon choix. le bon coté c’est que ça limite le coté chance, le mauvais c’est que si on a fait attention on peut savoir ce que peuvent avoir les autres. Toujours dans notre partie on était deux sur Euphoria deux sur Icarus donc forcément il y a eu deux groupes.

    il y a pas mal de matériel beaucoup de cartes spécialistes, beaucoup de marchés différents, je suis incapable de dire si les parties peuvent bien varier, logiquement oui.

    Ma seule « déception », c’est que je ne trouverais jamais de joueurs dans mes amis pour jouer a 4 ou 6 régulièrement, et donc je n’y jouerais qu’a mon association. a deux aucun intérêt je pense.  Son gros point fort c’est sa fluidité, passé le cap du début ou on ne sait pas trop ce que l’on fait, ensuite ça tourne très vite, il faudra que j’y joue a 6 peut être ce soir au Buena ^^.

    • eolean 01/04/2015
      Répondre

      C’est pas bête le coup du draft au démarrage. Ca pourrait permettre d’avoir plus de symbiose entre les 2 spécialistes au départ…

      • atom 01/04/2015
        Répondre

        Alors a la réflexion, ce qu’a engendré le principe du draft c’est que ceux qui s’en sont le mieux sorti, c’est ceux qui ont pris des spécialistes du même univers.
        moi et mes deux Euphoriens, un autre et ses deux Icariens, Alors peut être peut on rajouter comme règle que si on le fait par Draft, il faut voir deux spécialistes de régions différentes. ça donnera plus de variété et surtout plus d’interaction.

    • Morning Players 02/04/2015
      Répondre

      Pour le draft des Experts, c’est une « variante » conseillée.

      Elle permet d’éviter l’effet « carte de communauté ».

      On peut gagner avec des Experts différents ou non. Tout est possible.

  16. Cormyr 02/04/2015
    Répondre

    Sur l’aspect du thème, je suis également partagé. Tout est fait pour intégrer le thème comme l’explique Nicolas, et cela sert d’ailleurs à expliquer le jeu. Néanmoins, il est vrai qu’il est assez facile de l’oublier une fois qu’on joue et j’ai eu plusieurs fois la remarque sur le « thème qu’on ne ressent pas tant que ça ». Évidemment, lorsqu’un joueur narre ses actions en prenant soin de rappeler le thème, ça change beaucoup le ressenti.

    Thème plaqué ? Thème intégré ? Jeux thématique ? Difficile à dire au final. Je crois surtout que ce thème original provoque bien des attentes et que les remarques sont souvent plus dues à une déception en regard d’une espérance peut-être trop forte face à un jeu qui reste un jeu de pose d’ouvriers. Or c’est un système pour lequel il reste très difficile de faire un jeu dit thématique. Si je compare à d’autres jeux, je ne peux m’empêcher de penser à Bruxelles 1893 pour lequel les avis restent partagés sur l’aspect thématique. On remarquera en revanche qu’un Myrmes évite cet écueil, surement grâce à la forte interaction sur le plateau central.

    • Morning Players 02/04/2015
      Répondre

      Je suis d’accord avec toi.

      L’aspect thématique d’un jeu est purement subjectif, en premier lieu.

      Cela dit, combien de jeux peuvent se targuer d’avoir une imbrication thème/mécanique.

      Myrmes, est un autre superbe excellent où l’un sert l’autre, et vis-versa.

      Cela dit, une fois que l’on joue, combien de joueur font attention au thème ? Combien de joueur exprime tout haut, je fais ceci, je fais cela, … en rapport avec le thème ?

      Je ne défends pas plus Euphoria qu’un autre jeu. J’interviens lorsque je trouve trop « sévère ». Une côte à 10/20 est assez explicite.

      N.

      • Cormyr 02/04/2015
        Répondre

        Je comprends ton ressenti sur la note, et je ne me permettrais pas,  ni de juger la note, ni de critiquer ton commentaire. J’intervenais juste pour donner mon point de vue sur le thème. Effectivement comme tu le dis, cela peut être subjectif, en particulier dans les jeux de gestion. Je voulais faire remarquer que ce thème original suscite beaucoup d’attentes, sans doute un peu trop. Néanmoins, je reconnais que la mécanique est bien imbriquée au thème, et d’un autre côté qu’on peut passer à côté en y jouant (et je ne suis pas suisse  😉 )

         

  17. atom 09/04/2015
    Répondre

    Hier grosse partie a 6 avec la variante draft expert, perdue a 1 tour, pas de bol il me reste 1 étoile et le dernier marché ouvert je ne peux pas participer, le malus on ne peut pas remplacer un de ses ouvriers par un autre de ses ouvriers, au moment ou j’avais justement besoin de ça arrghhh !!!! du coup alors que j’avais fini j’ai du attendre un tour de plus mais le joueur avant moi a posé sa derniére étoile. Un de mes jeux préférés, et a 6 c’est vraiment sympa, j’y rejouerais.

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