Participatif, la sélection naturelle N° 112 du lundi 03 juin 2019

 

 

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N° 112

 

 Salutations ludico-participatives !

► Ô miracle ! Voici une nouvelle chronique ! C’est un truc à finalement vous faire admettre qu’il existe vraiment quelque chose de plus ou moins divin qui régit le monde ça, non ? (Ha, on me glisse dans l’oreillette que non, il en faut plus que ça en fait. Dont acte).

 ► Cette semaine est un peu dans la même veine que la précédente, It’s A Wonderful World en moins. À savoir plutôt morne à mon goût et sans campagne qui soulève l’enthousiasme. Même celles qui financent peinent à convaincre et certaines peinent tout simplement à financer ! Ça commence à sentir les vacances tout ça.

 

 Bonne lecture, et à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 ) !

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 
 
bites-box-articaion-box-artBites par BoardGameTables a passé une jolie semaine, à plus de 50 soutiens par jour. La campagne est en passe d’être financée à plus de 5 fois par 1 500 contributeurs et ce, à 4 jours de la fin, laissant présager un sympathique rappel des 48 heures. (actuellement 59 000/12 000 $ et 1 510 soutiens. Fin le 07 juin).
 
 frIcaion par Tabula Games a quant à lui bien ramé toute la semaine. En fait, je vous le disais semaine dernière, la campagne est amorphe depuis le troisième jour, stagnant à une moyenne d’à peine une vingtaine de soutiens quotidiens. Heureusement que 2 700 d’entre eux sont venus les deux premiers jours, cela lui permet d’afficher crânement  plus de 3 000 contributeurs au compteur. À voir si cela va s’améliorer au cours de la semaine restante, mais j’ai comme un doute… (actuellement 309 00/70 000 € et 3 100 soutiens. Fin le 11 juin).
 
 
 
the-one-hundred-torii-box-artskytear-box-art► frLa semaine n’a pas été top-top pour The One Hundred Torii par Eduardo Baraf, la moyenne quotidienne se traînant largement sous la dizaine de contributeurs (Ndlr – un Just played du jeu vous attend dans ce coin du site]. Rien de catastrophique non plus, la campagne est financée à une fois et demi et il reste une semaine pour éventuellement améliorer tout ça (actuellement 28 700/20 000 € et 780 soutiens. Fin le 11 juin).
 
 ► frSkytear par PvP Games n’est pas non plus particulièrement à la fête, avec son rythme faible et saccadé qui a même vu deux jours en négatif au cours de la semaine passée. Là encore, rien de bien dramatique, la campagne est tout de même financée à plus de 2 fois et demi et le millier de contributeurs vient d’être dépassé ! (actuellement 94 000/35 000 $ et 1 000 soutiens. Fin le 06 juin).
 
 

monstrocity-rampage-box-art► frSi la campagne de  MonstroCity : Rampage par Vesuvius Media Ltd s’est bien tenue la semaine passée, avec une petite quarantaine de soutiens par jour, elle a subitement chuté le week-end dernier pour se retrouver ce dimanche largement sous la dizaine de contributeurs. Est-ce à mettre sur le dos du week-end, ou est-ce une nouvelle dynamique amenée à perdurer ? La semaine qui vient nous apportera la réponse. Quel suspens, n’est-ce pas ? En tout cas, la campagne est financée à une fois et demi par plus de 500 soutiens (actuellement 20 300/20 000 $ et 320 soutiens. Fin le 18 juin).

 

 

 

 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 

 

cuitot-fury-boite► frJ’avais rencontré Mathieu Baiget au salon Octogône de Lyon alors qu’était en cours sur Ulule la campagne de son premier jeu Opération Archéo. Hasard du calendrier [Ndlr : ou pas 😉], Atom vient d’en parler ici. Mathieu Baiget avait réussi à réunir ses deux passions, l’archéologie (c’est un ancien archéologue) et le jeu de plateau dans un titre coopératif qui a encore son petit succès grâce à ses qualités intrinsèques et également à sa diffusion dans les boutiques spécialisées ainsi que via des musées et autres lieux touristiques. Il a même monté sa propre maison d’édition : Ludiconcept.

Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, voici donc actuellement la campagne sur Ulule de son nouveau jeu : Cuistot Fury. Rien qu’au titre, on se doute qu’on n’est pas vraiment dans un truc qui se prend au sérieux. De fait, il s’agit d’un jeu en équipe dans lequel deux ou trois brigades de cuisiniers vont devoir servir au mieux leurs clients respectifs et en un temps limité.

Le principe est simple. Chaque équipe choisi une recette, chacune d’entre elle rapportant des points en rapport avec sa complexité. Chaque membre de l’équipe gère des ingrédients ou des ustensiles et tous doivent se coordonner dans le temps imparti pour empiler sur le plateau qui représente le fourneau les éléments de la recette, et ce dans l’ordre qui va bien. Faire vite va permettre de couper l’herbe sous le pied des autres équipes et chaque partie se transforme donc rapidement en course contre la montre. Amateurs de réflexion et d’optimisation (même aux petits oignons, là ça marche pas) passez votre chemin ! La fureur des cuistots n’est pas compatible avec l’analysis paralysis.

Pour avoir vu les joueurs à la table de démonstration du jeu au salon Octogônes de Lyon, on semble bien être en présence d’un jeu apte à satisfaire une large tranche de la population, joueuse ou pas. D’autant que le prix du pledge est plus que raisonnable : 20 € pour un retrait au prochain Octogônes, 22 € pour un retrait en boutique, 24 € livré chez vous. Prix qui comprend de surcroît une extension exclusive à la campagne, non commercialisée par la suite.

Donc si voulez un petit jeu d’ambiance accessible avec plein de fun dedans pour la rentrée prochaine (le jeu est fabriqué en Europe, moins de délais, moins d’empreinte carbone, backers plus heureux) intéressez vous de près à Cuistot Fury (actuellement 2 400/10 000 € et 75 soutiens. Fin le 28 juin).

 

 

drekki-boite► frDeuxième jeu français de la semaine, également en campagne sur Ulule, Drekki par Lud’act est un « Perudo Like » dans un univers med-fan tout plein de dragons, avec des mécaniques de bluff, de stop ou encore et d’enchères (mais pas nécessairement dans cet ordre).

Chaque joueur incarne un mage qui va devoir deviner la somme des cartes misées par lui et les autres joueurs, parmi 6 cartes numérotées de 0 à 5 et de 3 couleurs différentes. Le jeu se joue en tours décomposés en 4 phases, pour 20 à 30 minutes de jeu. Au début du tour, une carte Dragon est tirée, qui donne des indications sur son déplacement en fonction de la couleur majoritaire en fin de tour. Puis chaque joueur parie une carte, le premier annonce ce qu’il pense être la somme de toutes ces cartes puis à tour de rôle les autres enchérissent ou passent. Quand tout le monde à passé sauf un, on regarde le résultat.

Si le résultat annoncé par ce dernier joueur est supérieur à la somme des cartes, il est brûlé [« Dracarys ! » – Ndlr]. Si non, il gagne une larme de dragon (qui soigne une brûlure) et l’un des autres joueurs est brûlé en fonction du déplacement du dragon. Lorsque tous les dragons de la horde (la pile de cartes dragons) sont passés, on compte les brûlures de chaque joueur moins les larmes de dragon et celui qui en a le moins a gagné.

Drekki est un peu dans le même créneau que Cuistot Fury, même si les deux jeux n’ont strictement rien à voir dans leur concept : C’est un jeu familial, plutôt d’ambiance même s’il peut devenir calculatoire avec certains joueurs. Comme Cuistot Fury le prix est contenu : 20 € + 5 de port. Comme Cuistot Fury, il sera fabriqué en Europe (en Allemagne pour être précis) et comme Cuistot Fury, vous pouvez le prévoir comme cadeau de Noël puisque sa livraison est pour octobre (actuellement 1 510/4 000 € et 40 soutiens. Fin le 21 juin).

 

 

altar-quest-box-artAltar Quest par Blacklist Games, dernier rejeton des frères Sadler, est un jeu coopératif d’aventures dans un univers med-fan jouable en parties uniques comme en campagne. Les joueurs sont des mages qui vont chercher à éloigner les forces du mal d’autels maléfiques avant que le monde ne soit corrompu, et bla bla bla… vous connaissez la musique.

Altar Quest se veut ouvertement un hommage au mythique Heroquest (le vrai, le premier, pas celui qui doit arriver la semaine prochaine). Il utilise le système de decks modulaires cher aux auteurs et qu’on a déjà vu auparavant dans Street Masters et Brook City [Just played de Street Masters pour vous faire une idée – Ndlr]. 
Quand on a un système de jeu qui fonctionne et qui plaît, pourquoi aller chercher à réinventer la roue ?

Or donc, pour entamer une partie, les joueurs doivent tout d’abord choisir un deck de quêtes à entreprendre, un deck de menace, dans lequel vont se trouver tous les dangers « communs » rencontrés lors du périple, et un dernier deck de grands méchants qu’on imagine aisément pas beaux. Chaque héros prendra son propre deck de cartes, on placera le plateau sur la table et zou, c’est parti mon Kiki ! On peut difficilement faire plus simple comme mise en place.

La direction artistique est plus qu’agréable, avec des illustrations plutôt très jolies, des (nombreuses) figurines lesquelles, si elles ne vont pas faire crever de jalousie CMON et autres Awaken Realms, sont plus que propres et un plateau qui (à mon grand étonnement) me semble assez chouette. Le reste est à l’avenant, jetons en carton et dés étant du meilleur aloi.

Et vous aurez tout ceci pour la somme ma foi raisonnable de 109 $, ce qui nous met le morceau à environ 97 €, au cours du jour où j’écris ces lignes. Raisonnable car dans ce prix est offerte une extension exclusive à la campagne dont l’auteur n’est autre qu’Isaac Childres, ci-devant auteur de Gloomhaven. Excusez du peu, chez les Sadler on sait choisir ses potes.

À côté de cela, vous pourrez compléter votre petit panier avec quelques add-ons eux aussi raisonnables, tant en quantité qu’en prix : un pack de dés et un de socles de couleur, chacun d’eux à 5 $, un tapis de jeu néoprène au tarif dérisoire de 20 $ et une autre extension représentant une aventure complète, Ruins Of Arkenspire, pour 35 $. On ne regrettera donc qu’une chose (en tout cas moi), qu’il n’y ait pas de version française.

La campagne a été financée en une paire d’heures et après 24 heures ce sont plus de 1 500 contributeurs qui se sont montrés intéressés. Le week-end de l’Ascension ne lui a guère fait d’ombre puisque le rythme a tourné largement au-dessus de la centaine de soutiens sur les 4 jours. De fait, le financement est désormais quasiment à 3 fois et les 2 700 contributeurs sont atteints (actuellement 282 500/100 000 € et 2 700 soutiens. Fin le 26 juin).

 

 

Egizia_Shifting_Sands_Jeux_de_societe_Ludovox (3)Voici la réédition en « plus-mieux-bien » de la semaine avec Egizia : Shifting Sands par Stronghold Games. Version modernisée de l’originelle sortie en 2009, Shifting Sands propose des règles revisitées et un matériel revu et corrigé.

Ainsi les illustrations à l’allemande de Richard Wohwinkel laissent la place à celles, bien plus claires, détaillées et colorées, de William Bricker. Le plateau de jeu devient double face pour deux fois plus de plaisir et même si les meeples restent les mêmes, le jeu n’a visuellement plus rien à voir avec son aîné. Et à mon avis, c’est tant mieux. Le jeu lui-même ne change bien sûr pas fondamentalement, on est toujours sur un jeu de placement d’ouvriers plutôt accessible.

La nostalgie ne paye pas toujours, mais là ça fonctionne plutôt pas mal. La campagne a été financée au premier jour par un peu plus de 500 soutiens et le rythme est ma foi fort correct, bien qu’en dents de scie, avec environ une moyenne d’une quarantaine de contributeurs par jour. Le jeu n’est malheureusement disponible qu’en anglais (actuellement 48 900/10 000 $ et 1 160 soutiens. Fin le 10 juin).

 

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Ils débarquent cette semaine

 

dare-to-dream-boite► fr Dare To Dream par Ôz Editions – Le 02 juin (Ulule)

Localisation en français par nos petits Suisses préférés du jeu déjà financé sur Kickstarter en anglais en septembre 2017. Tous les stretch goals débloqués lors de cette campagne seront présents dans la VF.

 

 

 

 

the-few-and-cursed-box-art► fr The Few And Cursed par Rock Manor Games – Le 04 juin

Adaptation du Comics éponyme. Deck building d’aventure dans un monde post-apo dépourvu d’eau. La VF sera proposée par Boom Boom Games au cours de la campagne

 

 

 

too-many-bones-splice-and-dice-box-art►  Too Many Bones : Splice And Dice par Chip Theory Games – Le 04 juin

Reprint de Undertow et contenu additionnel : kit de mise à jour, nouvelle boîte permettant de tout stocker (rentre dans une Kallax !), une Gearlock « réversible »…

 

 

 

batman-gotham-city-chronicles-season-2-affiche-ks► fr Batman Gotham City Chronicles – Season 2 : 80th Anniversary par Monolith Edition – Le 04 juin

Comme son nom l’indique, deuxième volet du jeu avec plus de tout : nouveaux personnages avec notamment toute la Suicide Squad, nouveaux scénarios et bien sûr moult nouvelles figurines. L’ensemble de la saison 1 sera aussi disponible.

 

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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11 Commentaires

  1. Karbarz 04/06/2019
    Répondre

    J’attendais impatiemment la réédition d’Egizia mais la laideur repoussante de cette édition, des frais de port hallucinants et quelques mesquineries (le plateau imprimé des deux cotés pour pouvoir jouer à l’ancienne version en exclusivité KS, sérieusement ?…) m’ont fait passer mon tour. Je n’étais déjà pas très KS à la base mais plus ça va, plus je trouve ce système ridicule et toxique pour le jeu de société.

    • Gougou69 05/06/2019
      Répondre

      L’esthétique étant une notion particulièrement subjective, j’ai du mal à voir en quoi celle d’Egizia (que personnellement je trouve infiniment plus agréable que celle d’origine. Les goûts, les couleurs, tout ça…) rend le système du participatif « ridicule et toxique » pour le JdS. Les frais de port, c’est autre chose, c’est la plaie de tous les porteurs de projets, certains savent faire avec et d’autres pas. Mais au vu de la progression annuelle de ce mode de financement, il semble qu’on soit un paquet à se dire que le ridicule ne tue pas et nombre d’éditeurs semblent quant à eux parfaitement immunisés à ses effets toxiques vu qu’ils arrivent même à en vivre. Comme le dit souvent une personne que je connais bien et qui est un genre de philosophe du marketing : « KS, c’est pas pour tout le monde » 😉 .

      • Shanouillette 05/06/2019
        Répondre

        Oui, comme qui dirait une autre philosophe que je connais bien (ma grand-mère) faut peut-être pas jeter bébé avec l’eau du bain !

      • Karbarz 05/06/2019
        Répondre

        Alors OK, les philosophes du marketing pensent le plus grand bien de Kickstarter, mais les philosophes du jeu, ils en pensent quoi ?

        Après je suis bien conscient que les commentaires d’un article ne sont pas l’endroit pour avoir une discussion de fond sur Kickstarter et le jeu de société.

        • Shanouillette 05/06/2019
          Répondre

          Pour ma part, je pledge de temps en temps, surtout quand je vois des jeux qui ne trouveront probablement jamais leur chemin dans la voie classique en France, même s’il y a de plus en plus de bonnes surprises dans les localisations, bien la preuve que KS est un vivier ludique riche.

          Mais globalement, je ne crois pas que ça fasse encore débat aujourd’hui chez les « philosophes du jeu » – si une telle chose existe. Il y a 10 ans peut-être, aujourd’hui non. La liste des bons jeux qui ont commencé leur carrière sur KS est trop longue, avec même des titres nominés au Spiel… C’est aujourd’hui une scène alternative foisonnante avec du (parfois très) bon et du (parfois très) mauvais.

          • Karbarz 05/06/2019

            Attention, je ne dis pas que tout est mauvais, hein. Mais je trouve qu’il y a une tendance à privilégier le tape-à-l’œil au détriment du ludique. Je préfère les pions en bois aux figurines en plastique (je trouve ça laid), je préfère des illustrations plus sobres mais qui facilitent la lecture du jeu (pour revenir à mon premier post, je maintiens que le nouveau plateau d’Egizia est à la limite de l’injouable), je préfère un jeu bien réglé puis une extension deux ans après à un jeu livré avec trois extensions plus ou moins testées auxquelles ont ne jouera de toute façon jamais. Et je ne parle même pas de la foire aux gogoles que sont les stretch goals. Toutes ces « dérives kickstartiennes » conduisent à des jeux dépassant fréquemment les 100 euros pour un plaisir qui n’est pas supérieur, voire moindre, à un jeu que l’on peut vendre à 30 euros. La plupart des Kickstarters, s’ils étaient proposés en boutique aux mêmes conditions (jeu que personne n’a joué, extension(s), tarif élevé uniquement à cause du matériel surproduit), la majorité des joueurs crieraient à l’arnaque. Je ne sais pas pour vous mais mes moyens m’obligent à faire un choix dans mes achats, et si le choix à 100 euros est un jeu dont la seule info est son poids ou deux ou trois jeux que mon vendeur m’a présenté parce qu’il les connait et connait mes gouts, mon choix est vite fait. Encore une fois, je ne dis pas que la totalité des projets Kickstarter est à rejeter (une de mes plus belles découvertes de ces dernières années est Burgle Bros, que j’avais Kickstarté), mais j’y vois une tendance qui pour moi est très déplaisante. Je pourrais aussi dire tout le mal que je pense d’éditeurs installés qui se servent de la plateforme pour éviter de faire leur métier (le choix éditorial est une prise de risque, par définition). Kickstarter est un formidable outil pour des projets atypiques porté par des individus ou de petites structures. Comme souvent, l’outil à été détourné de sa fonction. Alors oui, je continu à jeter un œil sur Kickstarter, et les articles de Gougou69 sont très utile pour ça (J’y ai notamment découvert Unbroken, qui devrait bientôt arriver, il y a quelques mois), mais je me tiens loin des machines de guerre qui inondent le monde ludique.

  2. Fred 04/06/2019
    Répondre

    Too Many Bones avec un drapeau français ?

  3. Gougou69 05/06/2019
    Répondre

    Ben… Je suis un peu embêté là.. Comment dire, c’est pas comme si j’en avais parlé dans cette chronique…

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