Jeu de société et bande dessinée – le strip tease

Le jeu de société est souvent décrit comme étant proche de la bande dessinée. En effet, on a parlé hier pour l’un comme on parle de l’autre aujourd’hui, avec des termes tels que “croissance à deux chiffres”, “secteur de passionnés”, “saturation de marché”. Un milieu où la reconnaissance des créatifs est loin d’être gagnée, notamment la reconnaissance salariale… Même dans le processus de création, des passerelles se tendent naturellement entre la démarche de certains auteurs de jeux de société et celle des auteurs de bande dessinée. Tandis que bon nombre d’auteurs de j2s partent du matériel ou d’un mécanisme pour imaginer leur jeu, une bonne partie d’entre eux ont d’abord envie de raconter une histoire. Ils conçoivent alors un jeu comme une séquence découpée en éléments que le joueur doit lier ensemble, à l’instar du lecteur qui crée du sens entre les cases d’un strip. Ils imaginent une partie comme un schéma narratif avec son sujet, ses obstacles, ses péripéties et son dénouement, ses décors, ses personnages, qu’ils soient héros ou figurants. L’illustration est bien entendu au coeur du développement du produit, dans les deux cas. Le visuel sert les rouages d’un jeu comme il déploie les apparences concrètes d’un roman graphique. Ine fine, le travail de l’illustrateur est toujours essentiel au succès public et critique.

planche d'explication

The Omega Virus est un jeu de M. Gray qui utilise la BD pour expliquer ses règles – 1992.

 


D’ailleurs, on observe régulièrement que le livre-jeu, et plus globalement le jeu comme support narratif, sont à l’heure actuelle explorés de bien des façons plus ou moins innovantes. On note qu’il arrive même que des planches de BD s’invitent au coeur du jeu, en tant que sujet ou comme biais d’explications de règles (Takenoko, Pix, Omega Virus, Corto, Okko, Shadows of Brimstone, Isaribi, Monsters…). C’est vrai, ça : quoi de mieux qu’une petite suite de vignettes illustrées pour se mettre en jambe de façon ludique ? Et tiens, si on imaginait carrément un jeu où le but est de créer un comic ? Oui, oui, ça s’appelle Co-mix (notre ludochrono).

planche

Isaribi – l’explication par la BD, c’est plus fun ?

 

Mais aujourd’hui, pour fêter la Semaine de l’Illustration sur le Vox, nous avions envie de rendre hommage à quelques illustrateurs BD que l’on aime retrouver dans nos jeux, sans prétendre être exhaustifs bien sûr, et d’en profiter pour faire un petit appel du pied à ceux qu’on adorerait voir débarquer sur nos boîtes… Épluchons le sujet avec cet article « strip » tease !

 

BD <-> J2S 

Beaucoup de jeux sont issus directement d’oeuvres du 9e art. Bien sûr, on pense déjà à tous ceux qui nous parlenwatchment de super héros : les Legendary Marvel, Munchkin Marvel autre DC Comics deckbuilding, ou le futur Batman.

On oublie pas non plus le riche pan japonais avec tous les jeux de société inspirés de mangas célèbres : Naruto, One piece, Attack on Titan, Tokyo Ghoul, Dreamland, Terra Formars prochainement One Punch Man. On parle même d’un jeu Dragon Ball Z, dites vous ! À quand le jeu Ghost in the Shell ?

Ghost in the Shell

 

On pense aussi au phénomène The Walking Dead : la saga a connu des adaptations ludiques assez peu convaincantes dans l’ensemble jusqu’ici, exceptée All-out War, et peut-être No Sanctuary, que nous attendons toujours. Cela dit, Dead of Winter est sans aucun doute un jeu « Walking Dead » sans la licence (cf l’autopsie de cover pour vous convaincre)…

 

 

Le drôle de Witness, dans l’univers de Black & Mortimer, nous vient aussi à l’esprit, ou encore le magnifique Corto. Dans ce jeu Black & Mortimer (chez Ystari), vous avez 64 enquêtes à résoudre coopérativement, mais le tout est complexifié par une contrainte de communication, puisqu’il faudra se comprendre en se parlant façon téléphone arabe. Une mécanique amusante même si elle ne sert pas forcément son propos. Le jeu Corto, lui, donne réellement envie de ressortir nos BD d’Hugo Pratt. Au fond, c’est un jeu de majorité/placement un peu vachard où les cartes que l’on joue deviendront les cases d’une BD placées sur des plateaux en forme de planche contenant des strips, sur lequel on va se positionner. L’édition est bourrée de charme et de respect pour son sujet (pour en savoir plus, le Just played).     

 

corto

Corto, ça bulle ?

 

Bien sûr, comme on pouvait s’y attendre, nombreux jeux Astérix ont déjà vu le jour, mais aucun n’a vraiment marqué l’histoire du jeu de société moderne tel que nous aimons le pratiquer…Pourtant Astérix a passé le cap du cinéma et du parc d’attraction avec succès. Alors un bon jeu, ça serait possible, non ? Quelqu’un pour réparer cette lacune ?  

asterix

Ces dessinateurs qui s’illustrent dans les deux domaines

Il y a deux ans déjà, Morning Players avait fait appel aux talents de Frédéric Genêt, célèbre pour sa série Samuraï, pour travailler sur Kumo Hogosha de Patrick Gere & Nico Pirard. Une cover musclée pour un jeu abstrait de combat de sumo :

13-kumo-hogosha


On pourrait également rappeler que plus récemment, Daniel Lieske, avec La forêt mysterieuse (Iello), n’est pas passé inaperçu dans le monde ludique (nomination au Kinderspiel des Jahres 2017) avec son jeu inspiré de son univers lumineux de
Wormworld Saga, une BD allemande numérique qui a commencé par être diffusée gratuitement sur la toile.  

wormworld-saga-tome-1

 

Citons aussi le cas particulier du joli Bois des Couadsous : Jonathan Munoz, scénariste et dessinateur sur Les Dormants et Le Dessein, a assuré les illustrations du jeu de Blaise Muller édité par Opla. Le truc rigolo, c’est que le succès du jeu amène désormais ses créateurs à concevoir… une BD tirée du jeu. Soulignons que les Jeux Opla sont habitués aux passerelles avec l’art séquentiel : on avait déjà pu apprécier Lincoln se met au vert (illustré par Jérôme et Anne-Claire Jouvray) tiré de l’excellente BD Lincoln, et maintenant débarque le nouveau Apocalypse au zoo de Carson City, inspiré de la bande dessinée éponyme du Roannais Guillaume Griffon.

 

Le jeu comme point de départ à la BD ?

Un certain nombre de jeux ont des univers si fort ou bien amené qu’on les imagine aisément trouver scénariste pour se muer en BD. On pense par exemple à 51e Etat, Sentinels of the Multiverse, Defenders of the Last Stand, pourquoi pas Scythe, Gloomhaven, Time Stories, Andor, Arcadia Quest, Runebound, Small World, Cry Havoc, Mage Knight, Colt Express, Earth Reborn, Above and Below, BattleCON

 

 

Mice and Mystics semblait inspiré des Légendes de la Garde mais d’après l’auteur Jerry Hawthorne, il n’en n’est rien. Alors pourrait-on imaginer la BD tirée des aventures de nos petites souris ? De la même manière, comment ne pas penser à de Cape et de Crocs quand on regarde le travail de Jérémie Fleury sur Fourberies ?

 

 

Le célèbre récit initiatique de Hub, Okko, qui a déjà connu une belle saga ludique avec les jeux d’escarmouche de L. Pouchain, revient très bientôt sur KS. Aux manettes, Fred Condette, lui-même passionné du neuvième art évidemment puisqu’il avait déjà mis les super-héros sauce comic au coeur de l’action avec son premier opus très BD, Guardians Chronicles (avec une mention spéciale au classy système de majorité des missions remplissant la Une du journal, encart après encart, comme on façonnerait une BD façon puzzle). 

 

 

Ne terminons pas ce petit tour d’horizon sans évoquer Bernard Verlhac, dit Tignous, caricaturiste, dessinateur de presse, et bien sûr collaborateur satirique chez Charlie Hebdo jusqu’aux fameux attentats de 2015. Tignous était également actif dans le milieu du jeu de rôle (Rêve de dragon, illustrations dans Casus Belli) mais les joueurs ont surtout pu admirer son travail sur Les Poilus de Sweet November.

 

 

Dans un autre registre, rappelons que Cocktail Games avait publié un jeu illustré par Wolinski (Salut les Filles) en 2006. Et comment parler des dessinateurs de presse sans évoquer l’ami Martin Vidberg, éminemment actif dans le milieu ludique ? Bien sûr illustrateur chez Cocktail Games (comme Casse toi Pov’ Con), mais aussi passionné-vulgarisateur de la chose ludique, juré (CNJ, As d’or…), blogueur avec Un monde de jeux…  

 

explodingKitten

 

Concluons avec les chats qui explosent. 

Exploding Kittens est un jeu de cartes américain créé par Elan Lee, Shane Small, et Matthew Inman du site humoristique de bande dessinée The Oatmeal. En 2015 le jeu a soulevé pas loin de 9 millions de dollars. Une bonne blague qui a tourné au méga succès surprise, grâce à ce thème délirant, cette communauté de fans déjà bien active sur Internet et un buzz implacable comme une contagion dans Pandemic.
C’est le moment où je peux demander un jeu tiré 
Calvin et Hobbes ? Siouplé ?

 

On aimerait bien…

Dans la catégorie “on aimerait bien les voir illustrer des jeux de société”, certains noms du 9e art nous sautent au visage.

À bon entendeur…

bilal

 

Enki Bilal et sa peinture poétique reconnaissable entre toutes, froide et viscérale, ses grandes images et ses cadrages cinématographiques mettant en valeur des personnages souvent à la dérive dans de vastes décors glacés, son blanc-gris unique travaillé avec la cendre de son cigare. Qui ne rêve pas de voir une cover de boîte signée Bilal ?  

bilal casterman

 

Denis Bajram est un touche à tout qui explore les plus grands mystères de l’univers dans une démarche captivante et ambitieuse baptisée Universal War. Chaque case est léchée, chaque planche constitue une cohérence visuelle à part entière. Certaines images restent en tête pendant longtemps. Un illustrateur qui aurait certainement des idées remarquables pour un jeu à l’univers adapté.

bajram_universalwar3

 

On l’avoue, on rêve de voir le dessinateur de la sublime saga Blacksad, Juanjo Guarnido, nous saluer sur un jeu de société (tiré de son oeuvre ou pas, d’ailleurs on notera qu’il existe déjà un jeu de rôle Blacksad). Blacksad évoque l’âge d’or des films noirs américains avec ses magnifiques personnages d’animaux anthropomorphiques, ses références multiples, ses mouvements de cadre hallucinants, son pinceau souple rehaussé de couleurs travaillées à l’aquarelle… Une BD culte.
Nul doute que lorsque Pauline Detraz (qui bosse actuellement sur le prochain Bankiiiz « Gravity stones ») dessine ses inspecteurs mi-homme mi-animaux dans 10’ to Kill, elle avait pour mission de s’inspirer de l’oeuvre de Guarnido. « On voulait une ambiance Blacksad mais plus cartoon plus fun, plus famille. » nous explique-t-elle. On pense aussi bien sûr à Mafiozoo, illustré avec chien par Damien Colboc. 

blacksad

Emmanuel Lepage, qui s’est longtemps consacré à la BD de reportage (Voyages aux îles de la désolation, La lune est blanche…), est reconnu aujourd’hui également pour son travail de fiction avec Muchacho ou Les voyages d’Ulysse. Ses oeuvres sont synonymes de traits puissants et d’histoires prenantes. Le dessinateur travaille sur des feuilles colorées et réalise parfois ses planches au lavis avec une seule couleur plus ou moins diluée. Encres, fusain, pastel, aquarelle, crayon, Lepage multiplie les recherches esthétiques pour un traitement graphique sans cesse renouvelé. Un style riche et une inspiration qui pourrait certainement engendrer des partis pris graphiques originaux chez nos éditeurs.  

lepage ulyss

 

Et un jeu de société Lanfeust de Troy (autre que le jeu de rôle j’entends), ou au moins Didier Tarquin aux pinceaux, ça donnerait quoi ?

 

Christophe Arleston

 

Et les dessinateurs les plus sympathiques du web francophone, Boulet et Pénélope Bagieu, ça ne serait pas la chose la plus excitante du monde que de retrouver leur griffe sur un prochain jeu ? 

À gauche une planche signée Pénélope Bagieu dans les Culottées – à droite une illustration signée du génial Boulet bien sûr !

 

Pourquoi pas voir la plume douce-amère et onirique de Shaun Tan (Là où vont nos pères) se mêler aux mécanismes gentils d’un Ryan Laukat pour développer des jeux uniques aux univers singuliers ? Un David Mack (Kabuki) ou un Frank Miller (Sin City) pour secouer le style graphique un peu trop uniforme des jeux de société ? L’inventivité du trio Ayroles-Maïorana-Leprévost (Garulfo, De Cape et de Crocs) au service d’un opus ludique loufoque ? Et les dessins élégants et innocents d’un Olivier Pont (où le regard ne porte pas…) n’emmèneraient-ils pas magnifiquement un jeu familial ? …

kabuki

Kabuki – de véritables tableaux dans une BD où tous les types de dessins se côtoient avec bonheur

 

 

 Et vous, qui aimeriez-vous voir sur nos boîtes ?

 

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18 Commentaires

  1. Pierô Lalune 06/10/2017
    Répondre

    Hey Shanouillette !

    Un jeu sur Troy avec Christophe Arleston aux pinceaux, ça serait Rigolo vu que c’est le scénariste :))) Tu pensais à Didier Tarquin je pense, le dessinateur.

    Aussi, il y a eu un Time’s up de Troy parce qu’il faut savoir que la bande du studio Gottferdom (là où se fait le « Lanfeust Mag' » et où travaillent (ou ont travaillé) les auteurs de Lanfeust ou des trolls ou encore d’Opale sont des joueurs ! Avant même que j’y travaille entre 2010 et 2015, ils étaient déjà des gros accros de petits jeux comme Time’s up, Perudo et surtout, le gang of four (qui est une institution là bas.)

    Aussi, il faut savoir que Florence Mangin (illustratrice de BD) et Jean-Louis Mourier (dessinateur des Trolls de Troy et des feux d’Askel) ont travaillé sur Citadelles 🙂

    Sinon, chouette article 🙂

    Biz

    • Shanouillette 06/10/2017
      Répondre

      Ha bha oui bien sûr ! my bad. Eh j’ignorais qu’ils étaient de grands gamers ! trop cool ! 😀 Merci pour ton précieux commentaire.

  2. -Nem- 06/10/2017
    Répondre

    Super article, perso j’ai toujours été un peu frustré de pas retrouvé mes dessinateurs BD favoris dans le JDS.

    Dans la catégorie « on aimerait bien… » je rajouterai toute la nouvelle (plus très nouvelle) vague américaine : Daniel Clowes, Chris Ware, Charles Burns… Ou même un bon vieux Robert Crumb (un peu plus d’auteurs undeground dans le jds ça serait tellement chouette !!).

    Plus proche de chez nous j’adore aussi le boulot de Mattoti, Gipi, Blain, Blutch, Debeurme, Pianina… Bon je vais m’arrêter car j’en aime beaucoup 🙂

    • Shanouillette 06/10/2017
      Répondre

      Et oui, pareil, c’est comme ça que l’idée de l’article est né 😀 en effet impossible de faire le tour de tous ceux qu’on aimerait citer, choisir c’est renoncer… Merci pour tes ajouts !

  3. Pouillotin 06/10/2017
    Répondre

    Merci pour l’article !

    Et Baston, le jeu qui craint, illustré par Margerin !

    Et Pepper and Carrott, BD utilisée pour jeu éponyme sur KS cette année.

    Un jeu illustré par David B serait bienvenu aussi (avec le même thème que les chercheurs de trésors par exemple)! 🙂
    J’aurais bien vu Schuitten sur un jeu comme Anachrony.

     

    • atom 06/10/2017
      Répondre

      Bien vu pour Baston. Schuitten aussi, par contre les illustrations de Anachrony (et Trickerion) je suis trop fan.

  4. Virgile De Rais 07/10/2017
    Répondre

    Schuitten n’était pas loin de faire Ginkopolis il me semble et  François Marcela-Froideval l’auteur entre autres des Chroniques de la Lune noire fut aussi auteur de jeux de sociétés début et milieu 80 ( Fiefs et Empires ) mais aussi d’un bon paquet de jeux dans  » jeux et stratégie »

    • Wraith75 08/10/2017
      Répondre

      Si je me souviens bien, Schuiten fut à deux doigts d’illustrer Bruxelles 1893

  5. Pouillotin 07/10/2017
    Répondre

    Côté jdr, forte collusion avec des auteurs de bd. Segur, Sorel, donjon (la bd) avec son jdr attitré.

    • Pierô Lalune 07/10/2017
      Répondre

      Le jeu de rôle a vu passé beaucoup de gribouilleux qui sont devenus des auteurs de BD très connus par la suite. Olivier Vatine (Aquablue)  et Alberto Varanda pour ne citer qu’eux.

      • Pouillotin 07/10/2017
        Répondre

        Caza, l’appel de Cthulhu (certes, il était déjà connu). 🙂

  6. morlockbob 07/10/2017
    Répondre

    une riche idée que ce feuilleton sur l’illustration, on aimerait que ce soir une saga …

    et puisque tout le monde y va de son ajout , « terrain vague » illustré par Tardi chez Ludodelire (le jeu est moyen)

  7. shiperu 07/10/2017
    Répondre

    Super article.

    J’espère que ça va donner des idées aux éditeurs ainsi qu’aux dessinateurs cités.

    Mon petit rêve perso : un jeu dessiné par Mike Mignola

  8. Meeple_Cam 07/10/2017
    Répondre

    Et dans une toute petite mesure, les chroniqueurs de Ludovox apporte leur pierre à l’édifice avec quelques tentatives de crossover BD-jds :

    une chronique sur 10’to kill avec Blacksad evidemment  : http://ludovox.fr/10-to-kill-journal-dun-tueur-a-gage-ks/

    Mais aussi entre Blackfleet et Peter Pan (Loisel) : http://ludovox.fr/la-malediction-de-meeplnoir-blackfleet-par-meeple-toi-meme/

    Ou encore Sapiens et Rahan : http://ludovox.fr/sapiens-lage-dominolithique/

  9. Remi 09/10/2017
    Répondre

    Emmanuel Civiello est aussi auteur de bande dessinée et a illustré Harald.

    • Pouillotin 09/10/2017
      Répondre

      Oui, des illustrations très réussies !

      D ailleurs, elles semblent avoir disparues dans la version vidéo du jeu. C’est dommage.

      • Remi 13/10/2017
        Répondre

        Dans la version numérique, les illustrations oroginales peuvent être débloquées avec des succès.

  10. Dr. Jacoby 15/10/2017
    Répondre

    Cool article !
    Personnellement je serais curieux de voir ce que pourrait donner un jeu avec Larcenet aux illustrations (celui de Blast / Brodeck pas celui « gros nez »), après chez les plus « underground » , il y a un peu à boire et à manger , mais dans la série des Doggybags chez  619 (genre Mathieu Bablet, Guilaume Singelin … ) il y a vraiment des trucs optimisés pour le jds !!

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