Egizia : Non le Nil n’est pas un long fleuve tranquille

Egizia est un jeu de Virginio Gigli, Antonio Tinto, Flaminia Brasini et Stefano Luperto, un groupe d’auteurs italiens surnommé Acchittocca dont Egizia fut le dernier jeu. Il fut édité en 2009 par Hans im Gluck, et traduit en 2011 par Iello, mais pour des raisons inconnues et les rumeurs ne manquent pas, il n’a jamais eu la chance d’être réédité, et aujourd’hui où un jeu de 2015 est déjà dépassé, vous pensez bien que 2009 c’est déjà le siècle dernier !

La boîte bénéficie d’une cote d’amour malheureusement proportionnelle à son coût sur le marché d’occasion du jeu de société. Alors est-ce que le jeu a perdu de sa superbe depuis 2009 ? Est-ce qu’il a bien vieilli tel un vin en fut de chêne, ou a t-il tourné au vinaigre ? Toutes ces questions trouveront leurs réponses à la toute fin de cet article ! 

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Sous le soleil d’Egypte ?

Comme souvent dans les eurogames – ou jeux à l’allemande -, le thème est secondaire, en général on y vient pour griller du neurone pas pour se raconter d’histoire, d’ailleurs ici, la règle du jeu n’essaye même pas ! Je vais tenter de vous plonger dans l’univers d’Egizia malgré tout.

Dans Egizia nous allons nous concurrencer pour être le meilleur architecte du Pharaon, histoire de lui en mettre plein la vue (c’est là que je peux faire ma blague du « phare à On » ?) : on va participer à des chantiers pour construire le Sphinx, un obélisque, la pyramide de Gizeh, le temple, sans oublier quelques tombeaux.

Pour ce faire, les joueurs vont devoir engager des ouvriers, récupérer de la pierre, de la nourriture (vous croyez qu’ils carburent à quoi les ouvriers ?) et tout cela nous allons le trouver en descendant le Nil. Vous voyez donc que finalement les mécaniques sont plutôt cohérentes avec le thème, et c’est un gros plus.

 

Place au jeu

Les tuiles tombeaux sont placées au hasard et face cachées, seules les 4 premières sont visibles.

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Les Carte Sphinx sont mélangées et placées sur la zone du sphinx.

Chaque joueur prend son plateau personnel et ses 3 ouvriers ainsi que son contremaître et ses 8 felouques (ce sont des bateaux) et une carte sphinx (à deux joueurs on en prend deux et on en choisit une des deux, enfin ça c’est ma préconisation).

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Le plateau joueur avec la mise en place de départ, ainsi que sa carte pierre et nourriture.

 

Une partie se joue en 5 tours et chaque tour en 7 phases.

Phase 1 : installation de cartes

On place les cartes Nil sur le Nil, ce sont des actions que l’on peut faire, mais je l’expliciterais plus loin. 

Cela va crescendo, c’est-à-dire qu’on a un tas pour le tour 1 et 2, un autre pour le 3 et 4 et enfin un dernier pour le 5ème tour (d’ailleurs j’en profite pour dire qu’il faut bien montrer à vos joueurs ce à quoi ils doivent s’attendre sous peine de déception et/ou amertume, voire tension désagréable car certaines d’entre elles peuvent donner beaucoup de points). 

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Les cartes du 5ème tour, plutôt puissante selon la physionomie de la partie.

 

Phase 2 : barque sur le Nil tuduuuut ahhh !

Dans l’ordre du tour, chaque joueur place ses bateaux, sur les rives du Nil, afin de réaliser des actions. Attention, petite contrainte importante qui donne tout son sel au jeu : on ne peut pas remonter le Nil, chaque bateau est donc placé en aval des précédents déjà posés. Deuxième contrainte de pose : il n’y a de la place que pour un seul bateau sur chaque emplacement. 

Il y a 3 types de cases le long du Nil :

  • Les cases rondes, celles-ci sont présentes à toutes les parties puisqu’elle sont imprimées sur le plateau. Elles nous permettent d’augmenter notre marqueur sur le marché du blé ou de la pierre, ou d’augmenter la force de deux ouvriers, ou celle du contremaître. On peut aussi déplacer le marqueur de crue mais j’y reviendrais plus tard.

 

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  • Les cartes sur le Nil : quand on place son bateau sur une carte Nil on la met dans notre réserve. Certaines demandent à être activées immédiatement, d’autres quand on le souhaite. D’autres encore nous donnent de la nourriture ou des pierres pour les phases correspondantes et sont donc actives à chaque tour de jeu. Quelques cartes nous offre aussi un bonus : cela peut parfois remettre en question une règle.

 

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Quelques cartes que l’on peut acquérir en descendant le Nil.

 

 

  • Les cases constructions comportent 3 espaces. On résoudra cela à la phase de construction. Si elles n’ont que 3 espace un 4ème bateau peut s’y placer, cependant il ne fera l’action que si un des bateaux placés avant renonce à son action.

 

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Zone de construction pour l’obélisque et les temples.

 

Phase 3 : nourrir ses gars

C’est bien beau de faire travailler nos ouvriers mais il va falloir les nourrir, pour cela on fait le compte de la nourriture que l’on produit par rapport au niveau total de nos ouvriers, pour chaque ouvrier non nourri on perd des points de victoire (mais non ils ne se rebellent pas voyons).

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Point important : Il y a 3 types de champs et si les champs verts produisent toujours (ils sont tout le temps irrigués puisqu’ils sont proches du Nil), en revanche les champs jaunes et les champs rouges dépendent du marqueur crue.

Grâce à votre sagacité, vous remarquez que les champs verts sont plus faibles, mais sans risque, les jaunes plus productifs, et les rouges en zone arides et dite « à risque », en plus d’être productifs ils donnent parfois un bonus (ici je descends de un sur l’échelle de la carrière de pierre).

 

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Le marqueur crue, ici les cartes rouges ne sont pas irriguées et ne produisent pas de nourriture.

 

Si par mégarde (ou pour faire un coup de vice) un joueur a déplacé le marqueur, il est possible qu’un ou plusieurs de vos champs ne produisent plus. Oups c’est ballot vous allez perdre plein de points de victoire ! Désolé, je n’ai pas fait exprès (gniark gniark…).

Dans l’exemple ci-dessous, la force de travail de mes ouvriers est de 14 ( 2 + 3 + 4 + 5), par conséquent je dois avoir au moins 14 de nourriture, ça tombe bien j’ai 14 avec mes cartes productions, et si un petit malin déplaçait le marqueur crue sur le champ vert ma carte nourriture champ jaune ne fournirait plus de nourriture car ce champ ne serait plus irrigué pour ce tour-ci. Ceci dit, je pourrais sauver les meubles en utilisant la dernière carte. Par contre je devrais la défausser. De plus cela ne suffirait pas et pour le dernier ouvrier non nourri je perdrais quelques points de victoire. Mais combien ?

 

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Le marché du blé détermine la perte des points. Plus on aura avancé sur la piste du marché et moins on perdra de points.

Dans ce cas-là, on perd des points de victoire selon où est placé notre marqueur sur le marché (de 3 à 1 PV par ouvrier non nourri, ouch !).
Quand il est tout en bas, et que l’on descend encore, on gagne deux points de victoire. Cela peut tout à fait être une stratégie de descendre le marqueur et de perdre des points, mais pour augmenter quand même la force de vos ouvriers.

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Le marché.

Phase 4 : Production de pierre

On décompte toutes les cartes pierre dans notre réserve et on les rajoute à notre plateau personnel, elles vont servir à construire les monuments.

C’est là que j’en profite pour vous parler du marché de la pierre : certaines actions et certaines cartes permettent de descendre son marqueur sur ce marché. À quoi ça sert ? Et bien, à rien si ce n’est que l’avant dernière case permet de gagner 1 PV pour chaque 2 pierres qu’il nous restera en stock à la fin. Et la dernière case c’est comme pour le marché du blé, à chaque fois que l’on descend le curseur alors que l’on est tout en bas, on gagne 3 pierres de plus immédiatement. Et croyez-moi ça sauve nos plans parfois !

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La carrière de pierre.

 

Phase 5 : Construction, posons nos pierres à l’édifice

Il y a 3 types de construction : le Sphinx d’une part, l’obélisque et les tombeaux d’autre part et enfin le temple et la pyramide.

Chaque lieu de construction ne contient que 3 places. Si un 4ème joueur s’est placé, on dit qu’il est en attente, il pourra réaliser l’action construction que si un des joueurs avant lui ne peut la faire. Là aussi ça peut être intéressant de s’y placer même si on reste en attente, car parfois un des joueurs n’aura pas assez de pierres ou de force de travail pour réaliser une action et du coup il renoncera.

Pour chaque lieu de construction, il peut utiliser un de ses ouvriers + s’il le souhaite son contremaître qui est incapable de travailler seul (ça c’est les chefs, à part crier ça sait rien faire ^^). Par contre, dans ce cas, on décompte les points du contremaître + l’ouvrier. 

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Il ne suffit pas d’avoir la force de travail, il faut aussi avoir les pierres. Dans mon exemple ci-dessus, j’ai une carte que je peux utiliser à tout moment pour avoir 6 pierres de plus.

Le Sphinx

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Chaque joueur (dans l’ordre du tour) peut faire travailler une de ses équipes de construction et piocher autant de cartes Sphinx qui sont des objectifs secrets : il en garde une et remet les autres sous la pioche et pour chaque carte mise sous la pioche, il empoche un PV. 

Ces cartes sont donc des objectifs secrets que l’on révélera à la fin de la partie. Elles sont très importantes et lucratives en points. On veillera à prendre des cartes réalisables, parfois il suffit qu’un monument soit construit (même si on n’a placé aucune pierre), d’autres fois, c’est basé sur la force de nos ouvriers, ou encore sur les pierres placées sur un chantier. Comme toutes cartes objectifs dans n’importe quel jeu, elles peuvent un peu diriger notre partie. Certaines sont quasi infaisable à deux joueurs (essayer de construire la pyramide vous verrez – oui, j’ai essayé ^^ -). En tout cas, les objectifs secrets peuvent faire la différence au comptage final des points alors choisissez bien. 

 

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Les tombeaux et l’obélisque

On utilise un ouvrier et selon sa force on va poser des pierres soit dans l’obélisque, soit sur le tombeau et on marque le nombre de points de victoire. Si on a la force de travail nécessaire ainsi que les pierres, on peut en un tour construire tout l’obélisque. Mais avec des si on met des pyramides en bouteille hein ! 
On peut aussi choisir de construire (mixer) un peu de l’obélisque et un peu quelques tombes. Si l’on a trop ou pas assez, on ne peut pas construire. Cela va de soit, mais on commence par le début, pas par la fin.

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En bonus, on peut descendre son marqueur sur la carrière ou sur le marché du blé.

En ce qui concerne les tombes, en plus de marquer les points qui correspondent aux tuiles que l’on enlève, on les place face cachée devant soi. À la toute fin, selon la valeur que l’on possède, on va marquer encore d’autres points.

Puisque vous me le demandez :

  • De 1 à 10 : 2 PV
  • De 11 à 20 : 5 PV
  • 21 ou plus : 9 PV

 

Comme tout cela est secret, ça peut faire des surprises au décompte, même si en étant attentif, on peut se rappeler de ce qu’on pris les autres joueurs.

 

Pyramide et temples

Pour la pyramide ou le temple, c’est la même chose, à ceci près qu’il y a un bonus de majorité pour la pyramide : quand un étage est terminé on regarde qui est majoritaire et il marque des PV en plus selon le nombre de pierres qu’il a posé dans l’étage.

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Dans l’exemple ci-dessous, pour la première rangée, c’est le joueur vert qui va marquer deux points de plus car il est majoritaire à égalité avec le bleu, mais c’est le joueur qui a placé en premier ses pierres qui l’emporte.

 

Phase 6 : Qui a collaboré aux grandes constructions

On regarde qui a collaboré sur les constructions et on octroie des petits bonus : si on a travaillé sur les 3 zones de constructions (Sphinx, obélisque & tombes et enfin  Pyramide & temple) on gagne 6 PV, si on collaboré sur 2 seulement, ça nous fait 3 PV, et sur un seul, un maigre point de victoire…

Il est donc primordial de participer. Il vaut souvent mieux faire un tour de préparation où l’on va avoir sa force de travail, ses pierres, et le tour suivant aller construire sur les 3 sites de construction, si possible en étant le premier pour ne pas se faire avoir.

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Phase 7 : On détermine l’ordre du tour suivant

Enfin, on regarde si l’ordre du tour a changé, c’est la seule bizarrerie du jeu, car celui qui a le moins de PV se retrouve premier joueur, et on fait pareil pour les autres joueurs. « Bizarrerie » car parfois on pourrait avoir envie de perdre des points pour ne pas être premier… En fait ça permet d’éviter un effet win to win*, car le premier joueur en points va jouer en dernière position. On peut le regretter mais ça permet au moins de revenir dans la course aux points.

*Plus je gagne, plus j’augmente mes chances pour continuer à gagner

 

Egizia Egizia cherche-moi des poux

Ma première constatation : selon le nombre de joueurs le jeu n’est pas le même. À deux joueurs ça manque un peu d’interaction, non pas que l’on ne voudrait pas mettre de bâtons dans les roues de notre adversaire, mais on n’a pas vraiment envie de bouger le marqueur crue car on s’handicape tout autant que l’autre.
On score aussi beaucoup de points puisque l’on se partage le Nil à deux joueurs !
Certaines cartes Sphinx sont quasiment impossibles dans cette configuration, c’est d’ailleurs pour cette raison que je préconise de piocher deux cartes sphinx au début et d’en choisir une.
Par contre à deux joueurs le jeu est tellement rapide (30 mn à 45 mn) que l’on peut en enchaîner une autre. (On en a fait 3 en une soirée).

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À partir de 3 joueurs, le jeu devient plus tendu, car on sait qu’il va y avoir moins de place sur les constructions. Comme on récupère moins de pierres et de nourritures, on monte moins nos ouvriers, on construit moins, et dans les faits on va sélectionner nos constructions. La meilleure configuration pour moi est à trois joueurs.

Le jeu reste très fluide, le joueur actif pose son bateau et on passe au joueur suivant qui fait de même, etc. Pour tout dire, on a un ami qui profite des phases de réflexion et des down time un peu allongés pour tricoter, et bien avec Egizia il n’a jamais eu le temps, le jeu allant trop vite.

Enfin, c’est un jeu où l’on participe à élever ces grands monuments, pour faire des points, mais aussi parce que l’on a la carte objectif (Sphinx) qui va bien. Et même quand on perd, même si c’est à cause de la perfidie de nos voisins, on a cette sensation d’avoir construit quelque chose, d’avoir participé, du coup c’est gratifiant, et moins frustrant.

Le jeu se renouvelle assez bien, surtout grâce au hasard du placement des cartes Nil (en haut ou en bas du fleuve) mais aussi via les cartes objectifs. 

Pour un jeu à l’allemande, il est plutôt joli, les illustrations fourmillent de détails, on voit les ouvriers traîner les pierres dans la carrière, des caravanes de chameaux qui passent (mais pas de chiens qui aboient), des paysans qui triment, un bateau à l’embouchure du Nil (serait-ce un des nôtres ?) : Un vrai plaisir pour les yeux. Franz Vohinkel s’est dépassé je trouve. Il s’est fait plaisir, cela se voit, il est même allé jusqu’à décorer l’arrière du plateau, et l’intérieur de la boîte.


Du haut de ces pyramides, un grand jeu vous contemple

En ce qui me concerne, ce titre de 2009 n’a aucunement perdu de sa superbe. J’ai beau lui chercher des poux je n’en trouve pas, il a toutes les qualités que je recherche dans un jeu de ce genre : des choix tenus, de la fluidité, l’impression d’avoir construit quelque chose, une interaction douce-amère et une forte envie de reviens-y. Je comprends maintenant tout à fait ce qui a fait sa renommée. Dommage qu’il ne soit plus produit ! 

 

Egyzia

Un jeu de Antonio Tinto, Flaminia Brasini, Stefano Luperto, Virginio Gigli
Illustré par Franz Vohwinkel
Edité par Hans im Glück Verlags-GmbH, iello
Langue et traductions : Allemand, Anglais, Français
Date de sortie VF : 09-2011
De 2 à 4 joueurs , Optimisé à 3 joueurs
A partir de 12 ans
Durée moyenne d’une partie : 90 minutes

 

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15 Commentaires

  1. TheGoodTheBadAndTheMeeple 02/01/2017
    Répondre

    Encore un jeu qui fait partie des jeux a tester pour moi et qui est tombé dans l’oubli, un thème trop classique, un attrait moyen, un jour peut-etre.

    • bgarz06 02/01/2017
      Répondre

      Tu peux le trouver à la Ludo ^^

      • atom 02/01/2017
        Répondre

        Alors toi qui aimes les jeux ou on couine je pense qu’il te faut l’essayer surtout s’il est a ton asso, car ça devrait te plaire.

  2. Grovast 02/01/2017
    Répondre

    Je partage totalement sur la config : bof à 2 car bien que rapide, c’est trop mou.

    Un excellent classique à 3 et 4, avec le bémol du tirage des cartes Sphinx un peu random qui fait bien grincer des dents.

    Merci pour lui pour le coup de projo bien mérité.

     

  3. Djinn42 02/01/2017
    Répondre

    Idem, meilleure configuration à trois. Trop long et trop peu de contrôle à quatre.

    Un très bon jeu qui donne envie d’y revenir. Plein de stratégies possibles. Très joli matériel.

  4. 6gale 02/01/2017
    Répondre

    Vous pouvez y jouer sur Yucata, pour vous faire une idée 😉

  5. morlockbob 02/01/2017
    Répondre

    Un de mes rares achat fait après une seule partie. IL est beau, rapide, tactique et hasardeux, on voit très clairement l ‘influence de  » l Age de pierre ». Celui là, je le garde !

    • atom 02/01/2017
      Répondre

      J’en ai fait beaucoup de parties en très peu de temps ce qui fait que je suis en train d’arriver a saturation et  je vais écrire le test et le mettre de coté pour le ressortir dans un moment. Mais ça fait partie de ces jeux qui ne sortiront pas de ma ludothèque, car tellement agréable a jouer.

  6. Alain Rameau 02/01/2017
    Répondre

    Je crois n’y avoir joué qu’une fois, mais j’en garde un bon souvenir. Peut-être une réédition un jour chez SuperMeeple avec des composants plus-plus ?

    • motlockbob 04/01/2017
      Répondre

      Pas assez culte

  7. Zuton 02/01/2017
    Répondre

    Il sortait souvent au club de jeux que je fréquentais lors de la ma découverte du monde ludique (fin 2009) mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y jouer, puis il a disparu des tables avec le déferlement de la vague des nouveautés…

    Cet article me donne bien envie de goûter à ce classique…

    • atom 02/01/2017
      Répondre

      Ce sont quand même les auteurs (moins un) de Lorenzo il magnifico et Austria Hotel je crois qu’il y a pire ^^.

  8. Meeple_Cam 02/01/2017
    Répondre

    Un de mes jeux auquel je ne joue pas souvent mais dont je n’arrive pas à me débarrasser, alors que il faudrait vraiment que je fasse de la place dans ma ludo. A chaque fois, je me dis : « Allez, cette fois, il FAUT que je l’enlève, j’y joue à peine une fois par an. Une dernière partie pour la forme ». Et une fois la partie faite : « Oh non, il est vraiment bien, celui là, je ne peux pas m’en séparer ».

    • atom 02/01/2017
      Répondre

      Justement je pense que c’est qu’il a sa place dans ta ludo, une partie par an d’une vieillerie c’est qu’il a encore de l’attrait. Dans son genre j’ai pas mieux, alors certes le fait d’y avoir pas mal joué a fini par un peu m’en lasser mais plus pour le mettre de coté l’oublier et retrouver sa fraicheur d’antan ^^.

  9. Alain Rameau 05/01/2017
    Répondre

    Si pas de réédition prévue en francais, à noter que le jeu est encore disponible à un prix abordable, sur amazon italia. C’est la version italienne, mais peu de texte sur les cartes, facilement francisable.

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