► E.D.I.T.O. Am Stram Gamme, pic et pic et on s’colle au game !

Les gammes n’ont jamais épargné le monde ludique dans son ensemble. Des armées de figurines Warhammer assorties de leurs livrets à la gamme de jeux de rôle White Wolf (Vampire, Loup-Garou, Mage, Changelin et consorts), les exemples sont légion. Mais quid du jeu de société ?

 

On pourrait évidemment parler des gammes à la structure marketing, comme par exemple, la gamme MINI de Iello : un ensemble de jeux qui partagent un prix, une cible, une typologie, un format de boîte fixe.  

On pourrait aussi parler des extensions qui étendent un jeu, comme par exemple 7 Wonders + Cities + Leaders + Babel… Pourquoi pas les jeux “tirés de” aussi , comme la version “deux joueurs” (mais ça pourrait tout aussi bien être la version dés d’un jeu de cartes). Ça peut être aussi tout simplement des nouvelles éditions a tire-larigot, façon Munchkin. Si on s’amuse à ajouter les goodies, les produits dérivés ou autres exclusivités du financement participatif, on a devant soi de formidable ensemble pour collectionneur !

 

Mais dans cet édito, nous allons plutôt nous pencher sur ses gammes 2.0, ces nouvelles formes d’ensemble de jeux qui partagent un ADN de produit commun mais qui s’articulent surtout ludiquement et narrativement entre eux comme les parties d’un même univers. On va essayer de défricher un peu le paysage. 

Lorsqu’on l’a interrogé Ian Parovel, qui travaille à la direction de Legends of Luma des Ludonautes (notre article), sur le nom que pouvait porter ce nouveau système de gamme, il a pris le temps de réfléchir avec le reste de l’équipe des Ludonautes pour finalement décider ensemble de le baptiser « serial game ». Aujourd’hui, ce qui est en train d’être créé n’a pas vraiment de nom, mais acceptons ce terme, ou, à défaut, on appellera ça ensemble de jeux.

 

2017, Luma et Seeders : les nouveaux arrivants

Deux de ces ensembles de jeux viennent donc de faire leur apparition sur le marché francophone, pour une sortie printanière de leur premier opus.

Leurs jeux seront indépendants, mais porteront le même univers.
L’une, plutôt axée famille, s’intitule donc Legends of Luma (avec pour sobre sobriquet Luma). Son premier jeu, Ôh Captaine ! sortira ce printemps et le second, Nomades, sera pour la fin d’année. Chaque jeu aura un système tout à fait différent du précédent (des précédents, en fait !), mais comportera une accroche pour faire avancer l’histoire globale vers le jeu suivant. On vous parlera très bientôt de ces deux jeux, puisque nous les avons couverts à Cannes, mais la promesse m’a semblé respectée : Ôh Capitaine ! est un petit jeu de bluff à base de cartes quand Nomades nous verra collecter les fragments de légendes pour narrer des contes épiques (une gestion toute légère). Avec Florian Sirieix pour le premier volet et Gary Kim pour le second, excusez du peu.

 

Seeders from sereis episode 1 : Exodus (que j’appellerai Seeders par praticité) vise un public plus joueur, plus aguerri. Exodus, son premier chapitre, est un mélange de draft, de pose d’ouvriers avec majorité, et de développement avec des combos de cartes. Sha-Man et moi avons eu le loisir de jouer avec l’auteur (Serge Macasdar) au second volet de Seeders, qui s’intitule pour l’instant Karman Swap.
Il s’agit d’un jeu de cartes faisant vaguement penser à la belote, dans lequel les joueurs explorent les planètes, réveillant faunes et flores hostiles. Contrairement à Luma, Seeders garde le même auteur à la barre (pour l’instant) et fait grandement varier son format.

 

Ces ensembles cohérents viennent rafraîchir l’univers du jeu de société en proposant une création originale.
La licence n’est pas là de manière à bénéficier à un univers existant (comme World of Warcraft ou le Seigneur des Anneaux, dont les itérations dans le jeu peuvent parfois être très plaquées), mais se mêle au système de jeu pour proposer des narrations un tant soit peu novatrices, avec une prémisse très forte : la construction d’une faction dans une arche stellaire pour Exodus (Seeders 1), la découverte d’un univers et de ses habitants après un naufrage (Luma). 

seeders

 

Abordons un peu le cas de Five Tribes, avec un autre son de cloche. L’univers de Naqala semble assez riche et vaste pour accueillir d’autres jeux en son sein, et c’est une réflexion qu’a entretenue Adrien Martinot, des éditions Days of Wonder, à propos du dernier jeu en date, Yamatai, qui aurait facilement pu s’accommoder d’une autre thématique. Mais l’idée a été rejetée, « par respect pour Marc Paquien, co-auteur de Bruno Cathala sur Yamatai. On ne voulait pas lui imposer le travail de Bruno (sur Five Tribes). Ensuite, placer Yamatai dans l’ombre de Five Tribes aurait peut-être été au détriment du nouveau jeu. On voulait que le produit ait son existence propre. »

Voilà les propos confiés par monsieur Days of Wonder. Fait intéressant, certes, et qui met en lumière « l’effet de série ». À savoir qu’une œuvre fait en général moins de ventes lorsqu’elle est la suite d’une autre, la première ayant souvent la primeur du succès, de l’appel d’air. Si le deuxième jeu de Legends of Luma ou de Seeders from Sereis gagnait l’As d’Or ou le Spiel des Jahres, serait-ce à la faveur du premier ? C’est envisageable, mais pas certain : l’indépendance des jeux peut créer des disparités dans les gammes.

C’est un fait, les liens entre les boîtes, qu’ils soient ou non intégrés aux jeux, peuvent certes fidéliser le chaland, ou appeler une clientèle déjà preneuse de ce genre d’univers étendu (on avait évoqué le sujet dans cet édito d’ailleurs Licence et création) mais c’est aussi prendre le risque de détourner le joueur qui n’a pas été touché jusque là. S’il n’a pas accroché au prologue, peu de chance qu’il aille se pencher sur la suite. 

 

 

Malgré ses risques, le pouvoir de la licence demeure, se renforce toujours plus. Car en sus de l’appel aux fans, il existe également la perspective pour l’éditeur de développer l’identité graphique d’un projet, sa narration, et ce de façon plus extensive. Ainsi, si la tâche est colossale au début, elle peut être vue comme une pré-production pour trois ou quatre jeux. Investissement pour l’avenir ? Clairement, avec la réutilisation des ressources graphiques et narratives, il n’y aura besoin que de rajouter des pièces à l’édifice pour produire de nouveaux titres (du moins, sans compter le système de jeu lui-même bien sûr).

En termes mécaniques d’ailleurs, on peut sans doute s’attendre à de petites innovations. Un même composant qui servirait différemment dans deux jeux ? Pourquoi pas ? Un petit air de Stonehenge passe par là. (Stonehenge est un jeu d’anthologie, possédant 5 règles différentes pour le même matériel, avec 5 auteurs différents.)

 

Faites vos gammes, faites vos jeux

Comme on l’a dit, il existe des gammes basées sur des licences, préexistantes ou non. Je pense notamment à l’univers Android. Créé par une équipe créative de chez Fantasy Flight Games (avec Kevin Wilson et Lukas Litzsinger, excusez du peu), l’univers reprend les codes du cyberpunk pour l’actualiser, le rendre plus acceptable aujourd’hui. Il suffit d’un coup d’œil à une carte du vieux Netrunner et de sa version Android pour se rendre compte de la nécessité d’un tel revamp. Mais il y a plus.

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Même carte, différentes époques.

 

Android ne se cantonne pas à Android: Netrunner. Il y a Infiltration, qui a moyennement marché. New Angeles qui a pointé le bout de son nez, racé, complexe avec ses parties de trois heures de moyenne et son système de jeu tentaculaire. Et puis il y a Mainframe, un jeu rapide, d’une demi-heure, avec trois règles qui se courent après. De la grande simplicité. Pourquoi ce grand écart de la part du ténor FFG, me demanderez-vous ? Je ne puis que supputer : la gamme a besoin d’un produit d’appel, d’une entrée facile. Netrunner s’adresse aux joueurs compétitifs et aux carteux, Infiltration et New Angeles aux chevronnés du plateau. Mais Mainframe se jouerait presque en famille, avec des Moldus du jeu de société. C’est clairement là un produit pour présenter l’univers en douceur, donner quelques bases et peut-être guider les joueurs vers les jeux plus complexes ?

 

New Angeles s’étale devant vous.

 

De la même manière, Edge qui lance Cthulhu Dice n’est-ce pas là dans l’espoir que des nouveaux arrivants débarquent en terrain lovecraftien et découvrent ensuite Cthulhu Realms, De Profundis, Gloom Cthulhu, puis le Signe des Anciens ?  Tout cela ne vous préparerait-il pas psychologiquement à affronter les Grands Anciens d’Horreur à Arkham ou Les Demeures de l’Epouvante ?

 

ensemble

 

Pour les amateurs de Fantasy, l’univers de Terrinoth, toujours chez Fantasy Flight, est assez remarquable. Exploitant divers genres chers au médiéval-fantastique ludique avec de l’aventure compétitive dans Runebound, de la coopération contre un overlord dans Descent, de la conquête dans Runewars, de la bataille via figurines avec Battlelore, du deckbuilding dans Rune Age… la gamme a vu naître son univers original depuis 2004. Celui-ci s’est développé depuis toutes ces années à force d’extensions et de ré-éditions, devenant peu à peu une licence phare de FFG autour de laquelle une communauté d’amateurs s’est créée. Encore une fois preuve que la création originale peut emballer le joueur pour peu qu’elle soit soutenue par de bons jeux !

 

Héritage dans l’avenir

Aujourd’hui, le concept de Legacy fait mouche : il n’y a qu’à constater l’engouement pour Pandemic Legacy 1, l’effervescence autour de la saison 2. À l’heure de la consommation de « jeux Kleenex », on a tout de même envie de se plonger dans un monde, un univers construit. On a envie de s’échapper, comme on s’échapperait dans une série pour la binge-watcher saison par saison en un week-end pluvieux. Alors le concept Legacy arrive et donne cette persistance, et cette envie de revenir à un jeu et un univers qu’on connaît déjà. Il y a ce goût de familier, mais cette saveur de nouveauté. Le meilleur des deux mondes.

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Dans les jeux Legacy, on met des autocollants partout : cartes, plateaux, livre de règles, belle-mère. Un jeu qui évolue avec ses joueurs, en somme.

 

Notons que si la saison 2 de Pandemic Legacy se fonde sur les acquis de la première, elle se joue de façon totalement indépendante (news de Shan par ici). Pour ne pas laisser sur le carreau ceux qui auraient raté la première. Malin. T.I.M.E Stories, qui joue également sur la persistance, est plus exigeant, nécessitant un investissement fort de la part des joueurs, avec une boîte de base puis des ajouts scénarisés ponctuels par la suite. Un peu comme un magnétoscope et ses cassettes, ou une console et ses jeux. De l’autre côté du spectre, on a Fable fruit (il arrive chez nous en ce moment) de Friese qui prend le contre-pied total de l’engagement, avec un suivi possible entre les parties, mais un nouveau départ toujours à portée également. Ici, l’aspect narratif est plutôt laissé de côté pour créer une filature mécanique novatrice. 

À ne pas oublier pour conclure, Chronicle. Enfant du cerveau génial de Rob Daviau (Risk Legacy, Pandemic Legacy, Seafall, et de bien d’autres titres), Chronicle va se dérouler sur plusieurs boîtes, changeant le système mais réemployant certains éléments, à la manière d’un jeu Legacy fusionné avec Luma ou Seeders. Si ça ne vous allèche pas, je ne sais pas ce qu’il vous faut. En tout cas, ici, on a hâte (news ici). 

Chronicles Origins box_md

 

Le nombre de sorties croissant entraîne une certaine confusion : que jouer, qu’acheter, qu’essayer ? Le joueur, les boutiques comme les associations doivent faire des choix, se spécialiser un tantinet pour surnager dans l’océan de productions. Connaître et cibler leur public. Alors si vous connaissez un produit d’une gamme, que vous l’avez apprécié, qu’il a fait mouche, il y a de grandes chances pour que vous vous arrêtiez par curiosité devant sa suite. Qu’il soit taillé pour vous. 

Alors, gamme, licence, serial game, collection :  Un outil pour les rassembler tous ?

 

 

– Umberling & Shan

 

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18 Commentaires

  1. Djinn42 08/03/2017
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    C’était effectivement marquant cette année. Au passage, Maze Games annonce son envie de suivre ce chemin avec un jeu plus poussé mais toujours avec des Orcs. Et d’autres éditeurs s’y intéressent. D’une certaine manière Libellud avec le lien graphique fort entre Lord of Xidit et Seasons.

    Après l’année Legacy, l’année Serial Game. C’est marrant de voir évoluer le jeu de société et d’être encore surpris. La créativité ne manque pas, c’est passionnant.

    • Sha-Man 08/03/2017
      Répondre

      Ils en parlent d’ailleurs un peu dans l’interview sur Orcquest.

      Je pense cependant que ça a déjà pas mal existé dans le passé sous d’autres formes, variantes d’édition, refonte avec dés / cartes…etc.

      Ce qui change un peu dans la démarche c’est l’aspect univers, narration et direction artistique je trouve surtout.

    • fouilloux 09/03/2017
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      C’est même plus qu’un lien graphique pour Lord of Xidit et Seasons: les deux jeux sont censés se passer dans le même monde.

  2. motlockbob 09/03/2017
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    La bonne dernière petite phrase au bon moment…bien joué !

  3. Jeffyciacos 09/03/2017
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    C’est quoi un jeu Kleenex? Un jeu tellement beau qu’il fait chialer?

     

    C’est super intéressant tout ça, en tout cas! Personnellement (tu en parles un petit peu sous l’image de Five Tribes), je pense que ces « suites » de jeu peuvent être vraiment intéressantes et appréciables! Mais que les éditeurs devront faire attention, à un moment précis, de se dire « Ok, on arrête là! » (ou bien de réduire grandement la cadence). D’arrêter sur un sentiment de réussite et d’achevé, plutôt que de succomber à la tentation de continuer… (pour le fric, en partie, on ne va pas se mentir!) et de juste en faire de la pompe à fric au dégoût grandissant… On y est pas encore, certes, mais je suis persuadé que le débat aura lieu un jour… Mais j’aimerais avoir tort!

     

    Un peu comme au cinéma (parce que c’est un domaine culturel, aussi). Le premier film Marvel était sympa (exemple au pif!), on découvrait l’univers au cinéma… Un univers très cool et très bien fait… Maintenant, il y en a tellement qu’on ne les calculs plus… (l’appel du fric au détriment de la réelle qualité! Ni plus ni moins!). Ce ne sont plus les réalisateurs qui se disent « Je vais faire un film sur cet univers », mais les majors / licences qui disent « On va commander un film sur cet univers ». Alors la motivation de départ est très différente… Et le résultat l’est forcément aussi.

     

    Et pour l’exemple inverse, certains réalisateurs ont su dire « Stop » (la série Breaking Bad, par exemple), pour tout quitter sur ce goût d’une série réellement achevée, et dans la réussite. Parce qu’ils savaient que continuer, c’était détruire ce qui avaient été aimé, en plantant cette petite graine qu’on appelle dégoût.

     

    Dans le jeu, je pense que certains éditeurs feront l’erreur d’aller trop loin. Et d’autres géreront ça très bien.

     

    Mais c’est intéressant, parce que j’ai l’impression que Time Stories c’est tout l’inverse de ces nouveaux jeux que tu cites, si j’ai bien compris… Time Stories c’est à chaque fois une même mécanique pour un nouvel univers… Et ces nouveaux jeux, c’est une nouvelle mécanique pour un même univers (évolutif)! Il y a donc peut-être déjà deux nouveaux genre de « Serial game »? ^^

    Mais je pense que ces deux genres se valent dans les risques de lassitude, et les non-risque de kiffage!

    • Umberling 09/03/2017
      Répondre

      Jeu Kleenex : un jeu qu’on joue une fois 🙂

    • Shanouillette 09/03/2017
      Répondre

       

      Merci pour ton commentaire ! j’aime beaucoup ta déf de jeu kleenex ^^

      En effet partir du thème avec l’envie de raconter quelque chose, en jeu comme au cinéma, donne généralement quelque chose avec une direction artistique forte, racée, significative, tandis que le jeu « au thème plaqué » lui, peut être sympa, efficace, mais on continue de voir qu’il est un peu désincarné malgré son bel abord visuel. Les serial game ont cette ambition de partir d’une histoire, qui est créée en amont, exprès pour le jeu. D’autres supports sont tout à fait envisageables pour cette histoire d’ailleurs (si le succès est au rd-vs) – l’idée, c’est bien d’amener un jeu en littérature (comme Seeders), mais ça peut aller beaucoup plus loin, pour toucher beaucoup plus de monde (séries, DA, jdr, BD, cinéma, …) suffit que le public réponde présent !

      • Jeffyciacos 09/03/2017
        Répondre

        Pas fait exprès pour la définition… 😀 Merci pour la précision! Ceci dit, j’aurais mieux compris avec le terme jeu « capote », que « kleenex »! Je ne me mouche jamais plusieurs fois dans une capote… ^^

         

        Ah oui l’ambition est vraiment d’aller très loin alors..! ça doit être excitant pour eux de travailler sur quelque chose comme ça! Pourvu que ça fonctionne comme ils l’espèrent! Et c’est vraiment bien qu’ils aient le cran d’exposer clairement leurs ambitions. Parce que dit comme ça, ça aurais pu en faire rire certains..!

        Bon, perso, je sais déjà que je ne serais pas la cible de cet univers rien qu’en voyant la couverture… (trop vieux, sûrement…) Je trouve que, visuellement, ça ne sort pas vraiment du lot, c’est vraiment très dommage… Mais ça ne m’empêchera sûrement pas d’aimer les jeux, s’ils me plaisent (ouais, logique!). Mais je m’arrêterais certainement avant les produits dérivés s’il faut vraiment aimer l’univers…

      • fouilloux 10/03/2017
        Répondre

        Pour le coup, j’avais cette attente là aussi sur Luma, et j’ai été un peu déçu à Cannes. j’ai un peu eu le sentiment du « thème plaqué ». Ok il y avait des personnages, et un nomade qui vient vous chercher à la fin pour vous emmener je en sais où. Mais pourquoi devons nous collecter des objets? Pourquoi y a t’il un capitaine alors qu’on est visiblement échoué sur une plage à attendre? Le monstre que vient il faire dans l’histoire? Bref je ne me suis pas du tout senti immergé, alors que j’étais plutôt intrigué par le projet. Comme tu le dis Shan, pas sur que j’ai envie de rattraper le train plus tard. Mais bon, on verra.

        • Shanouillette 10/03/2017
          Répondre

          Merci pour ton retour sur le jeu ! j’ai pas encore eu l’occasion de voir la bête de près ou de loin donc je peux pas trop te répondre .. Mais peut-être que les « réponses viendront » comme dans Matrix 😉

  4. atom 09/03/2017
    Répondre

    Le cas de Seeders est un peu particulier car le principe c’est d’aller au dela du jeu lui même. Ok oui il y a un nouveau jeu, mais il y a aussi des nouvelles dans l’univers du jeu, et d’autres projets et on peut extrapoler et imaginer un livre, un jeu de rôle , un court métrage, un jeu vidéo une application, un film. C’est un univers continué qui nous est proposé. Même chose avec Luma, même si on reste dans le jeu de société.

    • Umberling 09/03/2017
      Répondre

      Mythic Battles: Pantheon a aussi son jeu de rôle !

    • Shanouillette 09/03/2017
      Répondre

      c’est tout à fait l’ambition de Luma & Seeders oui (voir mon commentaire ci-dessus !)

  5. TheGoodTheBadAndTheMeeple 09/03/2017
    Répondre

    moi, tous ces liens, ça ne me fait ni chaud ni froid. Ce qui compte c’est l’adéquation mécanique/theme, et la qualité des 2, dans l’alchimie de CE jeu.

    On peut aussi parler de la gamme dans l univers des pillards de la mer du nord (le plus connu)

    Les gammes marchent dans les licences supra mediatiques a la Star Wars / super héros. De nombreux univers se sont lamentablement planté avec les gammes en induisant un besoin de connaitre les précédents épisodes pour aller vers un nouveau titre. Limitant ainsi le public cible…

    Excellent édito.

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