Le monde ludique tressaute. Entre les jeux titanesques et les petites révolutions de poche, chaque titre est un être auquel il faut s’adapter et donner sa place. Le monde du jeu est un petit écosystème avec ses règles… C’est pourquoi nous nous efforçons de vous montrer comment ça marche. J’en veux pour preuve l’article de Grovast sur l’ordre du tour.

Les vidéos d’Essen commencent à aparaître sur le site ! On a mis un peu longtemps à le faire, parce qu’on a uniformisé toutes les bannières et tous les graphismes. Fin de la couverture pour moi aussi, je boucle les derniers sous-titres avant d’écrire sur plein de nouveaux jeux ! Cela nous permet également de lier les vidéos aux fiches de jeu. Ah, tant qu’on est dans la parenthèse technique, on migre le site et le forum tout bientôt vers une version plus efficace. Avec un nouvel éditeur de texte, une meilleure intégration des photos dans les articles.

Et on expérimente beaucoup sur les jeux. On teste. On jauge. On soupèse. Pour chaque boîte, on vous propose des avis. On s’enthousiasme, on s’interroge. O.W.A.C.O.N., par exemple, m’a rendu très perplexe avec ses conditions carrément pas équilibrées, mais sans conteste, il apporte un aspect très riche du monde ludique, puisque rien n’est asymétrique dedans ; le Just Played de Sha-man vous en dira de belles. On pourrait aussi parler d’Orléans et du bagbuilding : ce mécanisme déjà existant se retrouve sublimé par ce plateau ! (On vous parlait déjà de bagbuilding ici.) Ou encore ce Deus au contenu riche, jeu 4X sans complexes, mais en une heure montre en main, et sans laisser l’ergonomie de côté.

Kingsport après la partie endiablée de Shanouillette, Sha-man et Dookie

Mais les jeux, ce n’est pas que les casse-tête inextricables, les jeux de comptable avec une profusion de données et de probabilités ou les confrontations musclées. Il y a aussi ces jeux au feeling un peu différent, de par leur format, comme Qui Dort Dîne, qui nous vient tout droit du Québec et qui se joue pendant un repas, ou par leur orientation, comme les jeux Opla avec leur démarche écolo. Sans compter Slavika et sa gestion du mal par les joueurs, sur fond d’héroïsme et de mythologies slaves…

Bon, bien sûr, on peut vous parler de jeux à licence, comme les hobbits du Seigneur des Anneaux ou les X-Wings de Star Wars, ou ce familier Festival de Kingsport, mais tout ça, c’est des bestiasses qu’on connaît. Ont-elles un goût de réchauffé pour autant ? Je ne crois pas tellement. Je sais que pour ma part, la licence a peu d’influence sur le plaisir éprouvé à jouer. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas ce goût à une adaptation ludique réussie, comme Battlestar Galactica. Mais qu’est-ce que je cherche dans un jeu ? Je crois simplement que ce qui m’intéresse le plus, après le côté social, c’est de flirter avec l’étrange. D’adapter mes réponses à un jeu, et à développer une stratégie. Et vous, au fond, vous cherchez quoi ? La baston ? L’évasion ? La simulation ?

Umberling pour l’équipe Ludovox

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