Charterstone, un jeu à rémanence positive

Un nouveau jeu de pose d’ouvriers typé « Legacy system » a été annoncé par Jamey Stegmaier (game designer sur Viticulture, Euphoria, Tuscany, Scythe : des jeux que l’on trouve en France via le distributeur Morning).

Imaginez que vous développiez une ville avec des bâtiments ajoutés de manière permanente, devenant des cases d’action pour tous les joueurs à la façon d’un Lords of Waterdeep, mais imaginez qu’à la fin de la partie, vous sauvegardiez tout ce qui a été construit pour reprendre à ce point-là la prochaine fois. Vous commencez avec de simples choix et peu d’ouvriers au début, mais au fur et à mesure des parties, vous obtenez un village fourmillant de douzaines d’actions différentes. D’après l’auteur, le niveau de difficulté du jeu évoluerait considérablement au fur et à mesure des sessions : «Je dirais qu’il commence avec un niveau proche de Lords of Waterdeep, atteint Caylus à mi-chemin de la campagne, puis finit avec un niveau autour d’un Ora et Labora. »

ora-et-labora

Avant chaque partie, un progrès est révélé, débloquant une nouvelle règle, un nouveau type de carte ou composant, pour toutes les parties à suivre. Ces progrès sont groupés en périodes chronologiques, mais mélangés pour chaque ère, créant une histoire unique pour chaque boîte de Charterstone. Dans chaque période, des événements aléatoires forceront les joueurs à « prendre des décisions qui les hanteront ou bénéficieront au village ». Une partie de Charterstone se termine quand les joueurs ont placé tous leurs ouvriers. À ce moment-là, les points de victoire sont marqués, et celui qui en détient le plus gagne.

Une boîte de Charterstone permettra ainsi 12 parties organisées en une campagne. « Charterstone est un jeu à rémanence positive, on ne détruit pas de contenu à la manière d’un Risk Legacy ou Pandemic Legacy. » explique Jamey Stegmaier. Quelle différence entre ajouter des stickers qui vont de facto « détruire » le plateau initial et la « rémanence positive » ? C’est tout simplement qu’ici on ne déchirera pas de cartes (ce qui traumatisaient certaines gamers) !

Jamey Stegmaier espère une sortie en 2017 avec une campagne de pré-commande via KS ou leur site web (Stonemaier Games.com). [Mise à jour : le jeu ne passera pas par KS. La préco est déjà ouverte sur le site de l’éditeur. Matagot le traduit, la sortie en France est prévue pour la fin d’année 2017]. 

 

Charterstone,

Un jeu de Jamey Stegmaier
Illustré par Gong Studios
Edité par Stonemaier Games
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : 2017
De 1 à 6 joueurs
A partir de 10 ans
Durée d’une partie entre 20 et 60 minutes

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2 Commentaires

  1. Wraith75 27/06/2016
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    Sinon, on peut construire une ville, puis jouer à Rampage avec, pour ceux à qui ça manquerait la destruction…

  2. TheGoodTheBadAndTheMeeple 28/06/2016
    Répondre

    expliqué ainsi je suis plus ou moins intéressé. Mais dans ce cas, je me demande pourquoi un jeu non destructeur ne pourrait pas etre joué a l’infini avec un systeme de progression associé au set up ? ca permettrait d y jouer avec plusieurs groupes a la fois…

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