Participatif, la sélection naturelle N° 165 du 22 mars 2021

 

 

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N° 165

 

Salutations ludico participatives !

► Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas, les chroniques non plus. Après le gros morceau de la semaine passée, place à la diète ! Que voulez-vous, je surveille votre santé et je ne voudrais pas que vous fassiez une overdose de pledges. Mais pas d’inquiétude, normalement la prochaine chronique devrait être plus consistante. 😉

 

Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )

et surtout continuez à faire attention à vous !

 

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 

► Celles qui se terminent cette semaine…

 

fr  Joli score pour la grosse boîboîte de Dice Throne Saison 1 Remastérisée par Lucky Duck Games. Le jeu en français était visiblement attendu et même si les plus gros fans ont déjà craqué pour la VO, ce sont quand même plus de 1 300 francophones qui se sont laissé tentés, dont la très grande majorité pour les gros pledges. Ce succès laisse augurer le meilleur pour la suite en boutique et de fait, la saison 2 a été annoncée pour après la livraison de la saison 1, donc à la louche pour l’automne prochain. Pour Adventures, il faudra encore patienter un peu (actuellement 164 200/10 000 € et 1 430 soutiens. Fin le 23 mars).

Que dire d’une campagne dont la moyenne sur la semaine écoulée tourne autour de 775 soutiens, sinon que c’est un mega carton ? C’est le cas d’Everdell : Complete Collection par Starling Games, et toutes les polémiques autour de la façon d’agir de l’éditeur n’y ont rien changé. Le carton est d’autant plus énorme si l’on souligne que sur 15 000 soutiens, 5 000 ont pris les extensions seules et le reste (les deux tiers donc) ont tout simplement choisi la totale, le all-in de la mort (actuellement 3 476 000/50 000 $ et 22 920 soutiens. Fin le 25 mars).


fr
  Althing par Studio Twin Games a enfin été financé, et c’est mérité tant ce modeste jeu de cartes en propose bien plus qu’il n’en a l’air. Espérons que le premier strech goal puisse être débloqué avant la fin (actuellement 7 165/7 000 € et 244 soutiens. Fin le 26 mars).

 

 

 

 

► Et les autres

 

Tout se passe bien également pour So, You’ve Been Eaten par LudiCreations dont la campagne vient de passer les 6 000 souscripteurs. Elle est déjà, et de très loin, la plus grande réussite de ce petit éditeur finlandais (la précédente était à un peu plus de 3 000 soutiens) alors qu’il reste encore 8 jours avant la fin, et je ne serais pas vraiment étonné qu’un quelconque éditeur francophone se penche bientôt sur son cas (si ce n’est déjà fait) (actuellement 264 500/10 000 $ et 6 210 soutiens. Fin le 31 mars).

fr  Résultat correct mais sans plus pour la campagne de Valeria Card Kingdoms: Darksworn par Daily Magic Games. Mais on commence à être habitués aux campagnes sans grand intérêt de l’éditeur, qui privilégie ouvertement les boutiques et ne se sert guère de Kickstarter que pour financer le projet. Il n’est donc pas idiot d’attendre que le jeu arrive en français sur la boutique de Lucky Duck Games ou chez votre crémier préféré, sauf si vous voulez être certains d’avoir certains add-ons qui vous intéressent, ces derniers n’étant pas garantis d’être disponibles après cette campagne (actuellement 127 800/65 000 $ et 1 980 soutiens. Fin le 31 mars).

frÀ son échelle et compte tenu du caractère plutôt de niche du jeu, la campagne pour Heroes of Normandie : Big Red One Edition par Devil Pig Games se passe plutôt pas mal. Les 1 300 soutiens sont dépassés, les stretch goals enrichissent petit à petit le jeu et un mode solo en add-on à 40 € sera disponible si les 100 000 € sont atteints, ce qui est jouable sur les 8 jours restants (actuellement 91 400/50 000 € et 1 360 soutiens. Fin le 31 mars).

fr  Un autre projet français qui s’en sort mieux que bien, surtout sur Ulule, c’est Ephios par Disto Studio. Certes, à peine plus de 330 contributeurs cela peut paraître peu, surtout au regarde de certaines campagnes sur Kickstarter, mais cela représente tout de même un financement qui approche les 250 %. Et sur Ulule, ce n’est pas si courant (actuellement 17 760/7 500 € et 340 soutiens. Fin le 02 avril).

Clash of the Ardennes par Elwin Klappe a sévèrement marqué le pas en cours de semaine dernière, passant ainsi d’une quinzaine de backers quotidiens à deux ou trois, et avec même un jour en négatif. Je n’ai réussi à trouver la raison de cette chute aussi soudaine que brutale. L’auteur a annoncé une version française des règles en PDF (actuellement 16 100/6 000 € et 534 soutiens. Fin le 03 avril).

fr  Malheureusement, la campagne de l’original (peut-être trop ?) Aös, Capitale du Vice par Dorian n’est toujours pas financée. À ce stade sur Kickstarter je vous aurai dit que c’est mort, mais seulement voilà, on est sur Ulule. Et comme vous le savez sur cette plateforme, les règles ne sont pas les mêmes. Tous les espoirs sont donc permis, surtout avec encore 11 jours de campagne (actuellement 172 ventes sur 300 et 95 soutiens. Fin le 15 avril).

 

 

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Les projets qui ont attiré mon attention

 

 

Je l’avais zappé volontairement la semaine passée (par manque de temps), voici donc la campagne de Stellaris: Infinite Legacy par Academy Games et Paradox Interactive. Tiré de la licence d’un jeu vidéo dont je n’avais jamais entendu parler et que l’on m’a décrit comme plutôt exigeant, il s’agit d’un 4x spatial qui se targue de parties relativement courtes.

Sans surprise, vous êtes le boss d’une race qui cherche à étendre sa domination sur la galaxie, et à grands coups de lasers si nécessaire. Première particularité du jeu, la race que vous allez incarner va être conçue par vous-même via le biais de moult cartes de caractéristiques, et personnalisée par le choix de cartes Éthique et Gouvernement qui vont définir vos interactions avec la galaxie.

Ne vous laissez pas berner par la durée de partie annoncée, car si on lit un peu plus attentivement, on découvre que le développement de votre race va se faire sur plusieurs sessions d’environ deux heures. On est donc plus sur un jeu en campagne que sur un 4x « léger » qui va connaître un vainqueur au bout de chaque partie.

En fait, c’est même un jeu qui potentiellement ne se termine jamais. Un peu dans l’esprit Smallworld, un empire décadent sera, après avoir été remplacé par un tout neuf, laissé tel quel dans la galaxie en tant que personnage non-joueur, en quelque sorte. Le jeu se veut même très souple puisque des joueurs peuvent venir se greffer en cours « d’aventure », disparaître, revenir, etc. Les évènements et les conditions de victoire s’adaptent en fonction du niveau des empires, et les nouveaux joueurs ne devraient donc pas (trop) être lésés.

Stellaris est un 4x, et comme dans tout bon jeu de ce type, il va vous falloir effectuer quatre sortes de tâches. Et là je vous donne la traduction de la description officielle :

  • Explorez : Découvrez de nouveaux systèmes solaires à explorer, enquêtez sur d’étranges anomalies spatiales, rencontrez des aliens de toutes sortes et traquez les merveilles de l’univers.
  • Développez : Étendez votre empire sur plusieurs mondes, améliorez vos technologies grâce à un arbre technologique variable, gérez vos populations planétaires et développez votre économie en utilisant les différentes ressources du jeu.
  • Exploitez : Interagissez avec les autres empires et les extraterrestres non joueurs grâce à un système de diplomatie robuste, influencé par les cartes d’éthique de votre empire. Formez des fédérations, soumettez des états vassaux, assassinez des dirigeants, provoquez des troubles civils, créez des pactes commerciaux, lâchez des pirates, et plus encore…
  • Exterminez : Débloquez des classes de vaisseaux toujours plus grandes, en les personnalisant avec les technologies dans lesquelles vous avez investi. Lancez des campagnes militaires massives contre vos ennemis et occupez leurs planètes ou anéantissez leurs mondes.

 

Bref, un gros 4x quoi ! Je ne vous dirai pas grand chose de plus sur le gameplay, les informations à son sujet sont pour le moins spartiates. Pour ne pas dire quasi inexistantes eût égard à l’ambition du jeu.

Là où il se rattrape, c’est sur le matériel et la direction artistique. Encore que certains aspects soient discutables. Les cartes par exemple, sont fades et sans âme, qui plus est avec une mise en page sans génie. Je trouve le verso plus joli que le recto, c’est vous dire. Et des cartes, il y en a. Plein. Par centaines.

Heureusement, les magnifiques tuiles qui constituent le galaxie et le matériel lui-même remontent le niveau. Les figurines des vaisseaux notamment (enfin, figurines… des pions de luxe plutôt) qui donnent un aspect bien sympathique au jeu. Les différents petits plateaux, stands pour cartes, paravents et boîtes de cartes individuelles semblent bien pensés. À voir ce qu’il en sera en réalité.

J’imagine que le jeu vidéo doit avoir son public de fans au vu du résultat de la campagne. En effet, celle-ci a été quasi instantanément financée et ce sont plus de 13 400 soutiens qui ont amené 2 300 000 $ au moment où j’écris ces lignes. Et j’ai un peu de mal à imaginer des habitués de Kickstarter se ruer comme un seul homme sur un jeu à 170 $ (143 €) alors qu’on ne connaît quasiment rien de la façon dont cela se joue. La force commerciale d’une licence bien choisie ne se dément toujours pas.

Outre ce fameux pledge à 170 $ qui a bénéficié d’un early-bird et qui concerne la version Deluxe du jeu (la bonne version quoi), un pledge de base est aussi proposé à destination des mous du porte-monnaie, pour 110 $ (93 $). Vu que seulement 182 personnes l’ont choisie (sur 13 400, je le rappelle), l’éditeur doit bien se mordre les doigts de l’avoir proposée.

Les frais de port sont dans la fourchette haute de ce qui se pratique actuellement, pour l’Union Européenne. Ils sont de 25 à 35 $ pour le pledge de base et de 30 à 40 $ pour la version Deluxe. Et c’est uniquement en anglais, bien entendu (actuellement 2 300 000/50 000 $ et 13 370 soutiens. Fin le 05 avril).

 

 

Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu un jeu de stratégie basé sur les conquêtes de notre Empereur à nous qu’on a, Napoléon Bonaparte. Tristan Hall, auteur par ailleurs et entre autres de Gloom of Killforth et de 1066 : Dans la Fureur et Dans le Sang, corrige cela avec la campagne pour 1815, Scum of the Earth par Hall or Nothing.

Si les deux jeux précédemment cités ont été localisés en français par Nuts! Publishing, il est à craindre que cela ne soit pas le cas de 1815, tant le triste Tristan s’est avéré être un partenaire disons compliqué pour les localisateurs. 

Les férus d’histoire auront déjà compris que l’on va parler de la bataille de Waterloo (vous n’attendiez quand même pas celle d’Austerlitz de la part d’un anglais ?), bataille qui va être retranscrite au travers d’un jeu d’affrontement tactique (qui l’eut crû ?) pour deux joueurs (mais avec un mode solo) à base de cartes. Il est également possible monter jusqu’à 4 joueurs avec une deuxième boîte.

1815 reprend le système asymétrique nommé Historic Epic Battle System déjà vu dans 1066 : Dans la Fureur et Dans le Sang et dans 1565, St. Elmo’s Pay. 

Les illustrations des très verbeuses cartes sont magnifiques et la mise en page arrive à leur laisser tout de même la moitié de la surface disponible. Au final le jeu est très beau et très coloré. Il faut dire que les uniformes de l’époque aident beaucoup, le même jeu avec des personnages en treillis cam’ serait nettement moins sexy.

Les tarifs sont corrects, à défaut d’être intéressants. 32 £ (37 €) pour le jeu seul, 59 £ (68 €) avec un tapis de jeu plutôt très joli et grand. Une petite extension météo est proposée pour 7 £ (8 €). Composée de 20 cartes, elle est compatible avec tous les jeux utilisant le système HEBS.

Les frais de port ne sont pas indiqués et sont payables lors du pledge manager, comme ça on peut les adapter comme on veut sans risquer d’être accusé de mensonge. Il y a des porteurs qui savent soigner leurs soutiens (actuellement 42 320/16 000 £ et 750 soutiens. Fin le 17 avril).

 

 

fr  A l’instar d’Ephios, dont je vous cause de l’avancée de la campagne un peu plus haut, Mage Noir est un jeu d’un nouvel éditeur français, dont le nom suit une certaine logique : Mage Noir. Il s’agit également d’un jeu de cartes, mais la ressemblance avec Ephios s’arrête là.

Il s’avère que le jeu est déjà passé par une campagne sur Kickstarter il y a pile un an, campagne qui a été annulée faute de soutiens. Il faut dire aussi que l’éditeur avait choisi une des voies les plus casse-gueules pour son jeu, le Jeu de Cartes à Collectionner (ou TCG en anglois). Vous savez, cet appeau à mougeons qui joue éhontément sur le complétionnisme du joueur. ;p

Les retours ont bien fait comprendre où était le problème et l’éditeur a revu sa copie de fond en comble. Le jeu est désormais bien plus traditionnel et rassurant pour le portefeuille.

Mais qu’est-ce donc exactement ? Mage Noir est un jeu d’affrontement pour deux joueurs, à base de cartes donc. On construit son deck avant la partie, à la Magic, ou on utilise un de ceux déjà prêts et c’est parti pour des batailles de magie endiablées. Le but étant bien entendu de faire mordre la poussière à votre adversaire en lui retirant ses 40 points de vie. En cours de partie, il sera intéressant d’accéder au rang de Mage Noir, ce qui va singulièrement augmenter votre puissance.

Les sorts peuvent être lancés grâce à 6 éléments de mana (4 dans la boîte de base) : eau, feu, nature, vent, minéral et arcane. Certains de ces sorts peuvent même être craftés en amont de leur utilisation. La gestion de cette mana est l’originalité principale de Mage Noir. Après avoir pioché des cartes de mana, le joueur les dispose en deux piles au milieu de la table, puis prend l’une d’elle. Il utilise la mana dont il a besoin, et les cartes utilisées sont à nouveau placées en deux piles au milieu de la table.

Les piles de mana augmentent donc mécaniquement au fur et à mesure de la partie, et avec elles les possibilités de lancer des sorts puissants. La gestion de cette mana est donc le cœur du jeu. Vous en saurez beaucoup plus en visionnant le Ludochrono qui va bien.

Mage Noir est un jeu composé uniquement de cartes, ce qui n’est pas si courant quand on regarde bien. Quoique ce ne soit pas tout à fait vrai, un des stretch goals amène des cartes accompagnées de deux dés à 20 faces. Peu importe, ces cartes bénéficient de très belles illustrations, oeuvres de sept différents artistes français. Les stretch goals débloqués ont amélioré la qualité en passant en Black Core 315 grammes (le top, pour les non connaisseurs).

Les tarifs des différents pledges sont plutôt bien équilibrés. Une boîte de base avec 4 éléments de mana et 4 decks préconstruits (suffisant pour découvrir le jeu à deux joueurs) est proposée à 35 €. Pour 50 €, vous pouvez y adjoindre l’une des deux extensions disponibles, Minéral ou Arcane, chacune d’elle ajoutant un élément de mana et 40 nouvelles cartes de sort. Si vous désirez la totale, core box plus les deux extensions, ce sera 63 € et si vous la voulez en double, vous l’aurez pour 119 €.

Les frais de port sont de 9 €, quel que soit le pledge. Et il semblerait bien que les amateurs de ce genre de jeu se soient rapidement laissés séduires par l’originalité de Mage Noir puisque les 1 000 contributeurs sont déjà dépassés, et en général c’est plutôt bon signe (actuellement 68 400/16 000 € et 1 040 soutiens. Fin le 17 avril).

 

 

fr  Avec Ephios et Mage Noir, vous n’en avez pas encore assez des « petits » jeux de cartes français ? Soit ! Vous l’aurez voulu. Voici donc la campagne de Mythology GO par Ioani, sur Ulule.

Il s’agit encore une fois d’un jeu d’affrontement, de 2 à potentiellement 8 joueurs, sur le thème des mythologies oleuraoundzeweurld. Le gameplay est très simple, mais visiblement induit des parties d’une profondeur stratégique inversement proportionnelle à cette simplicité. Et faire simple et profond ce n’est pas du tout évident.

L’objectif du jeu est de réunir 7 cartes en adéquation avec l’identité secrète (celle d’un dieu) que l’on aura pioché en début de partie et qui va orienter la façon de jouer. Ces cartes vont alors avoir une valeur en points qui va dépendre de leur valeur initiale et des combos que l’on aura réussi à mettre en place. Les cartes jouées le sont face visible ou cachée histoire de bluffer, avec la contrainte de ne pas avoir plus de face cachées que visibles, car si votre identité secrète est découverte par un autre joueur vous subissez un malus de points.

Bien sûr, des cartes viennent pimenter un peu tout ça et il s’agit de sorts qui vont permettre d’aller ennuyer un peu un adversaire et de retourner une situation à son avantage. Lorsque tous les joueurs ont réuni 7 cartes devant eux, on fait de décompte des points et bien évidemment celui qui en a le plus a gagné.

Voilà, vous savez comment ça se joue. On fait difficilement plus simple, sauf à jouer à la Bataille, mais clairement on tient là un jeu où le bluff et la fourberie ont une place prépondérante.


Pour être honnête, au premier abord j’ai trouvé la direction artistique plutôt froide mais finalement je pense que cela vient de l’aspect très épuré des illustrations et de la mise en page des cartes (style pas vraiment à mon goût en général) mais aussi et surtout de la page de campagne noyée sous des aplats de jaune vif du plus mauvais effet (à mon goût toujours, mais mes yeux sont parfaitement d’accord).

Cela dit, si comme moi vous n’êtes pas un adepte du minimalisme dans les illustrations, faites l’effort de passer outre pour découvrir un jeu à la mécanique ma foi fort originale et qui semble en avoir sous le pied. D’autant plus que cette direction artistique aura le mérite de rendre les cartes très lisibles.

Le jeu mérite cet effort car de surcroît, il n’est vraiment pas cher. Je passe sur les pledges serrariens pour ne retenir que les deux principaux. Le premier à 15 € vous propose une version « light » du jeu, mais sincèrement passez directement à la version dite Deluxe. Si elle n’a de luxe que le nom, elle propose en revanche la vraie version du jeu, avec toutes les cartes et donc toute la profondeur de jeu possible. Et franchement, pour 22 € le choix est juste évident. Car en plus, les frais de port sont inclus dans le prix.

Alors, original et pas cher, c’est qui qu’on préfère ? 😉 (actuellement 2 160/2 000 € et 63 soutiens. Fin le 03 avril).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

 

Factory Funner, Bear Raid, + Ghosts of Christmas – par BoardGameTables.com – le 23 mars

 

V-Commando : Ghost par Triton Noir – Le 23 mars

Nouvelle version revisitée avec de nouveaux modes de gameplay, avec des figurines en option. 

 

 

 

Buru par Crafty Games – Le 23 mars

Il va vous falloir gagner l’estime des habitants de l’île de Buru en accomplissant des tâches.

 

 

 

Fjords par Grail Games – Le 23 mars

Jeu d’exploration à base de placements de tuiles par Franz-Benno Delonge et Phil Walker-Harding.

 

 

 

 

Sefirot par Causa Creations – Le 24 mars

Jeu de cartes jouable seul ou à deux

 

 

 

Solani, + The Girl Who Made The Stars par Final Frontier Games – Le 24 mars

Solani est un jeu abstrait de draft et de pose de tuiles, The Girl… est un jeu de placement d’ouvriers et de pose de tuiles.

 

 

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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9 Commentaires

  1. JM 22/03/2021
    Répondre

    « Vu que seulement 182 personnes l’ont choisie (sur 13 400, je le rappelle), l’éditeur doit bien se mordre les doigts de l’avoir proposée »

    C’est la version retail a priori… donc il s’en fiche et ca lui permet d’avoir un bon prix d’appel (nécessaire vu le prix de la version conseillé… ca permet de se dire que c’est « juste cher », et après que c’est « juste 30 balles de plus »… c’est con mais je pense que ca fait bien le taff)

    • Gougou69 22/03/2021
      Répondre

      Je n’ai vu nulle part que c’est la version retail justement, d’où ma remarque. Sinon effectivement, elle est pertinente.

  2. Salmanazar 22/03/2021
    Répondre

    Fjords par Franz-Benno Delonge
    C’est une refonte d’un jeu ancien. L’auteur est malheureusement décédé depuis qq années déjà. Il était l’auteur du génial Manilla.

    • Reed 22/03/2021
      Répondre

      C’est une réédition d’un jeu de 2005.

      • Salmanazar 22/03/2021
        Répondre

        Yes, je l’ai compris entre temps !

  3. znokiss 23/03/2021
    Répondre

    « Le triste Tristan »..

    C’est si joliment dit, j’adore.

  4. dortmunder 23/03/2021
    Répondre

    Je suis bien moubourré par « so, you’ve been eaten », mais en attente d’une localisation vf. Malheureusement j’ai bien peur qu’elle n’arrive pas avant la fin de la campagne

  5. Achéron Hades 24/03/2021
    Répondre

    Pledgé Mythologie go, j’aime bien l’aspect épuré des cartes et le petit coté fairy tales sans le draft. Par contre c’est vrai que le jaune du site pique les yeux 🙂

  6. master.geo 26/03/2021
    Répondre

    Bref, un gros 4x quoi ! Je ne vous dirai pas grand chose de plus sur le gameplay, les informations à son sujet sont pour le moins spartiates. Pour ne pas dire quasi inexistantes eût égard à l’ambition du jeu.

    Perso, j’ajouterais inquiétant, tant le jeu PC est complexe … S’il est si bon que cela, il sera peut-être localisé … mais pour le moment, je reste sur mon bon vieux Eclipse …

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