Le jour où j’ai fait découvrir Dixit…

Dixit (As d’Or en 2009), dont la première boite est sortie en 2008, est un jeu de société qui a depuis parcouru un incroyable chemin. Vendu à plus de 2 millions d’exemplaires et primé à travers le monde, plébiscité par le public et les professionnels, Dixit s’avère d’une simplicité et d’un abord enfantin. Et pourtant… Comme disait la baronne Dudevant « La simplicité est la chose la plus difficile à obtenir dans ce monde, c’est la dernière limite de l’expérience et le dernier effort du génie. »

Toute vérité n’est que perception

Dans Dixit, vous aurez des cartes qui n’ont rien d’habituel, déjà de par leur (grande) taille, mais surtout par les superbes dessins qu’elles véhiculent. Chacune est différente et charrie un décorum qui lui est propre.

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Les cartes font appel à votre imaginaire et évoquent à chaque être des choses différentes. C’est précisément sur la variation des perceptions que le jeu s’appuie.

Un conteur des cartes

Chaque joueur aura dans sa main 6 cartes, qu’il conserve à l’abri des regards indiscrets. L’un des joueurs sera le conteur pour un tour de jeu.

Il examine ses cartes, laisse son imagination vagabonder, et annonce une phrase à voix haute, une phrase qu’une de ses cartes lui a inspirée. Cette phrase est totalement libre, mais elle ne doit pas être trop descriptive, ni trop vague.

Par exemple : Nous sommes quatre joueurs. Le « conteur » observe ses cartes et finit par annoncer : « Petit prince » parce qu’en voyant ce dessin, il pense à l’oeuvre de St Exupéry.

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Quand le conteur énonce ici « Petit prince », les trois autres joueurs regardent dans leurs cartes s’ils ont quelque chose qui leur fait penser à ça. Ils choisissent chacun secrètement une carte qui correspond, selon eux, à la phrase du conteur, et la donne à ce dernier. Il découvrira les choix de ses collègues (c’est souvent un moment très particulier, parfois drôle, parfois cocasse…parfois touchant). Par exemple, ici, cela pourrait être :

ex-repNotre conteur va mélanger les trois cartes que ses amis lui ont données avec sa carte à lui. Puis il les placera toutes ensemble face visibles sur la table.

Cela donnera donc :

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Maintenant, chaque joueur (sauf le conteur) devra voter secrètement pour la carte qu’il croit être celle du conteur.

Si tout le monde a voté pour la bonne carte, cela signifie que le conteur a été trop explicite, et son choix, trop évident, sera sanctionné : les autres marqueront des points, mais lui ne marquera pas. Il faut suggérer, pas décrire !

Mais si personne ne trouve parce que vous êtes parti dans un délire que personne ne comprend, vous ne marquerez pas non plus. Tout est question d’équilibre, de subtilités dans la communication. Vous vous adapterez aux personnes qui sont en face de vous, à leurs référentiels… Sans perdre votre intuition non plus. Pas si simple, l’intersubjectivité. Et pourtant, les enfants y arrivent très bien.

L’OLNI thérapeutique

On se Toolbagsert même de Dixit comme outils pédagogique. À dire vrai, l’auteur du jeu, Jean-Louis Roubira, est pédopsychiatre de profession, et il a longuement testé son jeu dans le cadre de son exercice (notamment dans le contexte d’une recherche sur les troubles du langage chez des adolescents en échec scolaire), et ce, avec un succès remarquable si l’on observe les résultats de son étude.

Au niveau des capacités d’attention des enfants, de leur stabilité, en terme d’implication dans le jeu, de prise de parole, de compréhension des règles, le travail sur la syntaxe et la polysémie de la langue, les liens que l’on peut établir avec les champs artistiques… Les champs pédagogiques et éducatifs sont nombreux et pertinents. Le cadre des règles de jeu instaure un espace transitionnel rassurant, et les enfants même « difficiles » trouvent le plaisir de jouer avec les mots et leur pouvoir évocateur. L’intérêt thérapeutique est ici plus qu’un simple argument de vente, dont Dixit n’a d’ailleurs nullement besoin. Nous avons là une véritable piste de recherche pour les enseignants et les psychologues.

 

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De l’universalité en couleur

On peut donc jouer à Dixit avec des adultes, des ados, des enfants dès 6/8 ans. Mais quand ma petite de 4 ans a vu les cartes, ses yeux se sont mis à briller et il devenait compliqué de lui dire que ce n’était pour elle ! Qu’à cela ne tienne, on lui a expliqué les règles et on a lancé une partie. Bien sûr, il lui a fallu du temps avant de comprendre qu’il ne fallait pas être trop descriptive. Mais chose étonnante, de tour en tour, elle captait de mieux en mieux comment on marquait des points et elle a finit par nous faire deux trois suggestions assez astucieuses. Il est évident qu’on devait surveiller les mots qu’on utilisait afin que tout reste à sa portée, mais finalement, on a passé un très agréable moment en famille. Comme dirait l’autre, une parenthèse inattendue.

url parenthèse

Dixit propose une approche instinctive du jeu de société, qui joue quasiment sur l’inconscient. On laisse nos images mentales émerger et nous dicter des phrases, des chansons, des cris ou pourquoi pas, du mime. C’est un exercice instinctuel, et sa seule limite c’est le nombre de cartes qui sont dans la boîte. C’est vrai, à force d’y jouer, on retombe sur les mêmes, et on a du mal à se renouveler ! Heureusement, l’éditeur Libellud dont c’était le premier jeu, a prévu le coup de ce côté-là, pour peu que votre porte-feuille puisse suivre. Il existe en effet multiples recharges proposant à chaque fois 84 nouvelles cartes.

Les illustrations balaient un grand panel de thèmes qui savent se différencier tout en se recoupant. Leurs symboliques sont toujours fortes, naviguant entre surréalisme et onirisme. Marie Cardouat fut la première a travaillé sur le projet, suivie ensuite par d’autres illustrateurs de renom, Pierô, Xavier Collette, Clément Lefevre, puis Franck Dion en 2014… Chaque recharge vaut le coup, si vous pouvez vous le permettre, elles apporteront vraiment un second souffle à votre boite de base.

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D’ailleurs sachez qu’il existe deux boites de base, personnellement je vous conseillerais la version Odyssey qui permet de jouer de 3 à 12 joueurs, elle contient aussi des variantes à plus de 6 joueurs, un nouveau plateau, de nouveaux pions « lapin » (ceux d’Alice évidemment… – Ils servent à compter les points -), des tablettes de vote (qui sont malheureusement d’une commodité toute relative) et un thermoformage bien pratique pour ranger les cartes des diverses extensions.

Communiquer c’est envoyer une bouteille à la mer…

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Nul doute que Dixit mérite bien son titre d’OLNI (Objet Ludique Non Identifié). J’y joue de temps à autre depuis sa sortie, sans posséder toutes les extensions, sans être une fan acharnée, je suis toujours touchée par ce qu’il se passe autour de la table, en famille, ou entre amis. J’apprécie tout particulièrement le moment où je fais découvrir le jeu. Il y a d’abord cet instant où les visages s’émerveillent devant les illustrations. Puis ces moments de doute quand il faut prendre la parole, les hésitations et les flottements. Et enfin les idées ingénues/spirituelles/débiles qui jaillissent. À chaque fois qu’on le fait découvrir, il sait me surprendre en me montrant de nouveaux horizons.

Non, il ne s’agit pas d’un jeu d’ambiance qui chauffera la salle et assurera les barres de rires. Dixit, c’est définitivement autre chose, de plus mouvant, de plus imprévisible. Certains disent qu’il s’agit plus d’une expérience sociale au sens large que d’un jeu à proprement parler, mais je remarque que peu de joueurs sont vraiment insensibles à la course des petits lapins qui se joue sur la piste de score ! Il y a ici un véritable scoring compétitif, contrairement à Concept, son équivalent cartésien (mon article ici).

Mais finalement dans Dixit, il faut savoir sortir du cadre, tout en restant connecté aux autres : un aller-retour créatif qui a peu d’équivalent encore aujourd’hui dans le monde ludique pourtant si prolifique. Rien que pour ça, il mérite sa place dans toute ludothèque qui se respecte.    

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19 Commentaires

  1. Zuton 17/05/2015
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    Dixit (1) fut l’un des premiers jeux de ma ludothèque et sans conteste celui que j’ai le plus partagé dans mon entourage familial et amical. Il fait « mouche » à chaque sortie avec des joueurs/joueuses de tout âge, les enfants ne sont pas en reste et bien souvent plus observateurs que leur(e)s ainé(e)s. Seul hic pour les plus jeunes : être conteur/conteuse reste pour eux un exercice difficile : Mademoiselle « Sha junior » ne dira pas le contraire !

    Son utilisation thérapeutique n’est guère étonnante tant ce jeu possède des atouts aussi dans ce domaine !

    J’approuve le conseil de Shanouillette pour « Odyssey » : malgré des illustration moins « poétiques », ciblées dans un thème plus fantastique, cette 2ème boite de base demeure bien plus pratique et complète. Les recharges sont indispensables pour renouveler le jeu s’il est beaucoup pratiqué.

    Bref, Dixit est effectivement un OLNI must-have familial multi-générationnel pour toute ludothèque qui se respecte, tout comme Space Alert est un OLNI mais dans un tout autre genre !

    PS : ne possédant pas ce dernier jeu, j’en conclus donc que ma ludothèque n’est pas respectable selon mes propres critères : les OLNI ne feraient-ils pas bon ménage ensemble ??!. Tiens, ça serait un sujet intéressant pour le forum : quels sont selon vous les OLNI de la planisphère ludique ? Allez, je vais lancer la discussion…

    • Shanouillette 18/05/2015
      Répondre

      Les OLNI c’est un sujet transversal intéressant en effet, même si un jeu comme Space alert a perdu un peu de son côté OLNI depuis la multiplicité des jeux avec bande son je trouve. Quoi qu’il en soit je pense que les OLNI font bon ménage, de par leur caractère atypique, ils se marchent rarement sur les pieds !

  2. eolean 18/05/2015
    Répondre

    Je viens de m’offrir daydreams, la dernière extension. Elle est magnifique. Je suis content de voir cet article sur dixit, j’étais sur le point d’en faire un ! Ce jeu est pour moi la quintessence du jeu familial. Il est intelligent, poétique, et les enfants ont autant de chance de gagner que les parents. J’adore voir les idées que les mômes voient derrière les images. C’est vrai qu’on compte les points mais c’est plus pour que la partie ait une fin que pour un réel esprit compétitif. Le seul regret que j’ai c’est que les cartons des joueurs s’abîment facilement. En tout cas c’est vraiment un jeu que j’adore !

    • Shanouillette 18/05/2015
      Répondre

      C’est vrai que tout le monde a ses chances, d’ailleurs j’ai omis de signaler dans notre dernière partie avec MiniShanouille – 4 ans – que c’est elle qui avait gagné !

  3. fouilloux 18/05/2015
    Répondre

    Grand fan de dixit (le seule chose pour moi que j’ai ramené de Cannes cette année était l’extensuion spéciale) j’approuve cette article à deux détails prêts: Je préfère largement la première boite, car je trouve vraiment les cartons de votes d’odyssey pas très pratiques. Je préfère aussi le plateau de score de la boite de base, même si avec quelques extensions cela devient rapidement difficile de ranger les cartes Et en fait on joue finalement rarement à plus de 6.

    Pour ce qui est des extensions d’ailleurs, j’aurais tendance à déconseillé de les mélanger. J’ai l’impresion que chacune d’elle a des thèmes « transversaux » qu’elle ne partage pas forcément avec les autres. A la maison on avait mélangé la boite de base, odyssey et dixit 2, mais on a retrié par extension (c’était un peu long) parce qu’il arrivait trop fréquement que la carte du conteur soit la seule trouvée, du fait du manque de convergence avec les cartes des autres joueurs, ce qui arrive moins quand toutes les cartes viennent de la même extension.

    Cela dit malgré de nombreuses parties, je trouve qu’il y a tellement d’idées dans chaque carte qu’on peut facilement en trouver des nouvelles et vraiment je ne me lasse pas. Le jeu devient en fait plus difficile pour les joueurs habitués, car il faudra trouver quelque chose de nouveau à chaque fois.

    Pour terminer, j’applaudit la démarche de l’éditeur de varier les artistes (même si je reste un fan inconditionel du travail de Marie cardouat). Ca permet de créer plein d’univers différents, et ça en devient presque un exercice de style. A quand un dixit illustré par Naïade?

    • Shanouillette 18/05/2015
      Répondre

      Merci pour vos commentaires ! @Fouilloux  ha c’est drôle que vous ayez ressenti ça parce que c’est ce que nous avons ici, et ces decks se mélangent plutôt bien chez nous ! C’est sur que le jeu devient de plus en plus difficile et c’est pourquoi les extensions apportent un vent de fraicheur vraiment agréable. Le Dixit illustré par Naiade, j’achète !

      • atom 18/05/2015
        Répondre

        Naiade a fait des illustrations d’essai pour Dixit qui ont été refusé pour l’instant. Il les a montré sur son facebook, il est vrai que pour faire une bonne carte dixit il faut des illustrations assez ouverte et je ne suis pas sur que son style soit l’idéal dans ce cas la.

        Je découvre en ce moment Space Alert et il mérite toujours son statut d’OLNI, certes depuis il y a des jeux qui ont une bande son mais la finalité n’est pas la même. Par exemple dans Zombie 15 la bande son sert a rythmer la partie puisque toutes les 60 secondes un cri de Z arrive, mais c’est tout. En revanche dans SA la bande son sert a nous alerter sur les menaces qui elles peuvent arriver n’importe quand. chaque bande son est différente il y a mêmes des gens qui en ont crée. il  y a aussi le bruit, quand on perds la transmission. Dans Z 15 quand on joue on peut dire ce que doit faire l’autre, le fameux effet leader, mais on est pris par le temps, dans Space Alert bon courage, il vaux mieux bien s’atteler chacun a sa tache, personnellement si je devais faire une comparaison (osé j’avoue) je comparerais avec hanabi, dans le sens ou le maitre mot c’est la communication. Dans tout autre coop on peut éventuellement jouer chacun dans son coin, vu que l’on voit les actions des autres ça reste possible et d’ailleurs dans une équipe qui se connait ça donne un peu ça. mais dans SA on communique tout le temps, tu fais quoi en T3 !? moi je vais en haut en zone bleu, reste en bas on coordonne une attaque en 4 ou non envoie une roquette en 3 c’est mieux. Mince y a quelqu’un qui s’est occupé de l’ordinateur ?

        • Shanouillette 18/05/2015
          Répondre

          Merci pour ces précisions concernant Naiade ! j’aimerais bien voir ce que ça a donné… C’est sur que la bande son de space alert apporte quelque chose d’assez richissime en terme de gameplay comparativement aux autres (haa ce chvatil souvent imité jamais égalé ^^) tu as raison même si le fait que les bandes-son se multiplient amoindri un peu son côté extraterrestre aujourd’hui, il aurait toute sa place dans un article OLNI.

          D’autres idées de jeux pour cette chronique ? ^^

        • fouilloux 19/05/2015
          Répondre

          Ah je savais pas pour Naïade, mais effectivement son style est pas forcément facile à adapter au jeu.

          Par contre c’est rigolo pour moi Space Alert est pas du tout un OLNI, parce qu’il emboîte le pas à plein de prédécesseurs. Je pense notamment à Squad Seven et aux vieux jeux à base de cassettes vidéos (ok c’est pas que de l’audio), du genre Atmosphère ou Rap Rat.

          • atom 19/05/2015

            je vais dire ce que je dis en général dans ce cas la. La création pure ça n’existe pas, il faudrait s’enfermer dans une grotte sans aucun contact avec le monde extérieur. Rap Rat je vois pas ce que c’est, Atmosphear en effet prends le même principe, mais sur du temps long et ça me semble plus dirigiste (je sais pas je n’y ai jamais joué, mais récupéré dans le grenier chez mon beau père avec une belle découverte d’ailleurs) Le débat sur l’originalité ressort régulièrement, quand je vois la tonne de produits qui se ressemblent, je me dis que les joueurs sont assez conservateurs. Et en même temps l’originalité pour l’originalité ça peut donner des trucs juste pas intéressants. ça me fait penser au projet Blair witch au cinéma, c’était original un film qui fout la gerbe.

  4. fouilloux 19/05/2015
    Répondre

    @Atom

    Mince il y a un maximum dans l’arborescence des commentaires

    Tout à fait d’accord avec toi concernant l’originalité, je me suis peut être mal exprimé. Je crois qu’on est juste pas d’accord sur ce qu’on met derrière le mot OLNI.

    Sinon Rap Rat c’était un jeu idiot avec une cassette: tu lançais la cassette et de temps en temps une marionnette moche d’un rat dans un fromage qui faisait du (mauvais) rap  (« Rap Rat, le roi du rap ») te demandais te faire des gages  stupides. Le but était… bin je sais plus.  Bref c’était absolument génial.

  5. Antony 20/05/2015
    Répondre

    Pour revenir à Dixit, je suis d’accord avec Fouilloux en ce qui concerne la version Odyssey : je préfère nettement la première boite car le matériel pour les votes ainsi que le plateau des scores sont bien meilleurs que dans la version Odyssey. Nous, on a simplement gardé les cartes de cette seconde version. D’ailleurs, il me semble que les deux premiers deck de cartes ont été fait pas la même illustratrice, c’est pour cette raison qu’on a parfaitement pu jouer avec tout en les mélangeant. En ce qui concerne les extensions suivantes, oui, il faut effectivement les jouer séparément. Pour revenir à l’aspect pratique du rangement des cartes dans la version Odyssey : de toute façon, cette boite ne pas contenir toutes les extensions qui sont sortis depuis… On peut donc largement s’en passer…

    • Shanouillette 20/05/2015
      Répondre

      Hé bhé je fais peut-être mon pitbull mais je ne suis pas convaincue ;p  l’éditeur a travaillé avec les différents illustrateurs précisément de façon à ce que les thèmes soient transversaux afin que tout se mélange sans problème – et chez nous, on n’a pas de souci en les mixant, à force on voit bien celles qui se font écho. Pour sûr, les pattes graphiques sont variées et ça donne des changements agréables visuellement mais ça ne freine pas le gameplay. Après, je le redis : j’ai pas testé toutes les extensions.
      Quant à la 1ere boite nous ne l’avons pas gardé car la version odyssey permet de doubler le nombre de participants en plus de faire tenir les extensions qui étaient sorties jusque là, ce qui permet d’avoir une boite bien pleine déjà bien rejouable. De plus, cette version propose des règles (mode équipe) dont je n’ai pas parlé mais qui sont excellentes. Enfin, de mémoire la piste des petits lapins de la première boite était très mimi mais pas forcément très pratique. Bref, je reste sur mon odyssey 😉

      • fouilloux 20/05/2015
        Répondre

        Et tu as bien raison si c’est celle que tu préfères. Faut reconnaître que pour garder le plateau lapins, j’ai trouvé une solution mais pas hyper pratique.

        Pour les thèmes, j’avais l’impression que les thèmes transversaux étaient propres à chaque extension, typiquement dans odyssey le lapin blanc revient plus souvent il me semble, ainsi que les espèces de cultistes avec leur robe de moine à capuche. Il me semble qeu c’est ce qu’ils disaient sur l’expo à Cannes, mais ma mémoire me joue peut être des tours.

        • Shanouillette 20/05/2015
          Répondre

          Après c’est bien possible qu’elles aient chacune des thèmes qui se recoupent en interne aussi mais il est clair qu’il y a des thèmes transversaux entre les boites, je l’ai lu je ne sais plus où précisément sur le site de l’éditeur pour préparer cet article 😉 et c’est constatable avec ce que j’ai entre les mains.  Tu as vu l’expo ? j’ai raté ça grrrrrrrr…

          • eolean 20/05/2015

            En ce qui nous concerne, on a mélangé toutes les extensions et ça fonctionne plutôt bien. Bon il y a toujours des cartes où on se demande ce qu’on va faire avec mais comme je disais le scoring n’est pas notre priorité en jouant à ce jeu.

            Je préfère pour ma part la boite et la matos d’Odyssé, mais il est vrai qu’avec daydreams que je viens d’acheter, j’ai maintenant besoin d’une autre boite !

          • fouilloux 21/05/2015

            Oui j’ai eu le temps de passer voir l’expo. Elle était pas mal d’ailleurs, mais planquée au deuxième étage, et pas sur le chemin de la sortie, donc peu de chance de tomber dessus « par hasard ».

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