► E.D.I.T.O : Mission to FIJ, retour du Vox

Aller au FIJ, c’est se jeter dans le grand bain de la vie bouillonnante ludique francophone (et au-delà de la France d’ailleurs, de plus en plus d’acteurs étrangers venant prendre la température et des contrats sur notre pétulant marché).

Alors avant de partir, on fait son sac. Son bonnet, son maillot, son tuba… Oui, un tuba pour respirer sous l’eau, non pas pour parader en fanfare, c’est pas notre genre. Comprenez, on sait que les jours vont défiler si vite et intensément qu’ils donneront le sentiment d’être qu’une seule et même journée de 96 heures avec juste quelques micro-coupures. Un peu comme dans un Unlock!, on voit les secondes filer à une vitesse complètement folle. Heureusement, l’eau est chaude. (Oui, je file la métaphore du bain du début de l’article, faut suivre un peu.) Non, on ne s’est pas vraiment baignés, il faisait un temps digne des Hauts-de-France (Ludinord, c’est les 24-25 mars prochain, notez-le dans vos agendas !).

 

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Pendant ce temps, à Cannes

 

Quand on arrive le premier jour, jeudi, on a le plaisir de naviguer dans les allées du salon avec une facilité, une agilité, une grâce naturelle et souple, digne du léopard traquant majestueusement sa proie dans les forêts pluviales, sans aucune source de dérangement. Comme lui, nous chassons à la vue et à l’ouïe. Notre arme ? La Cthulhu-cam. Tentaculaire, invraisemblable, merveilleux instrument de captation d’interviews made in Sha-Man. Grâce à elle, des dizaines de vidéos vous attendent.

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Les Cthulhu-cam avec papa et maman

 

Autant dire que notre Expédition Perdue s’est vite muée en Banquet Royal de jeux Cultes illustrés par des Coimbra avec bien souvent des jolis Piktos. Selon nos Affinity, nous avons trouvé certains d’entre eux Monumental ou un peu moins Bon(k). Il y a Huns ou deux titres qui sont vraiment sortis du lot. Quoi qu’il en soit et malgré quelques Questions de Merde, nous avons toujours obtenu de beaux entretiens. Oui, c’est un véritable Mad Trip où l’on Trouv-tout qui vous attend, une sorte d’Exposition Universelle ludique, recouvrant pour ainsi dire toute l’histoire du monde, d’Amun Re (cartes) à Jeanne d’Arc – avec également son flot de légendes anciennes dignes de Sheherazade, mettant en jeu des Princess (Jing), des Trolls et des Dragons.    

Amun-Ré le jeu de cartes par Knizia, Coimbra le futur Plan B avec Fayçal, Escape The Room une localisation Ravensburger distribution Iello, Treasure Island grosse hype Matagot 

 

Nous sommes restés sur le salon jusqu’au dimanche, mais nous avons l’impression intime d’avoir parcouru le monde, de Las Vegas à Wendake, en passant par les ombres d’Amsterdam, le tout à bord d’un Zombie Bus, manque de sommeil oblige. Nous sommes même tombés en panne de Kero une fois, mais on s’est fait une bonne Bouf (bowl) entre Brothers et on a pu tracer jusqu’à Puerto Rico (cartes) puis Azul. Il faisait chaud et presque beau. Prenez-nous pour des Tisseurs de rêves si vous voulez (Imhotep ! comme dirait l’autre), mais nous avons vu des (Red) Panda courir dans des galeries de Micropolis. Cannes, c’est une Île au trésor. Mais vous allez voir tout ça et bien plus encore par vous-même.

Girl Power avec Anne Sophie Canel et Julie le Vacon d’Asmodee Digital / votre serviteuseresse pour Magic Maze Kids avec JB / Colombine qui s’essaie à l’escape room sur la lune (et ça lui a bien plu)

 

Notre équipe a écumé les tables à la recherche de petites perles, et nous allons bientôt publier leurs retours via articles, previews, news. Pendant ce temps, on dérushe et on monte avec minutie les vidéos pour vous offrir au mieux les présentations de jeux et les conférences filmées. Stay tuned! Ça prendra un peu de temps car on a eu quelques déboires techniques, mais croyez-le, on ne dort pas la nuit tant que c’est pas réglé. Les 100 000 visiteurs annoncés sont rentrés chez eux, les 30 000 m2 d’exposition sont désormais vidés de leur substance ludique, et le temple du Off a éteint ses lumières. Mais en réalité cette 32e édition fijesque ne fait encore que commencer. Chaque article et vidéo à venir va permettre de réinvoquer le Cannes ancestral !

 

Musclor

 

Un mot sur le palmarès

Côté enfant, c’est Nom d’un renard !, un jeu d’enquête coopératif avec un petit gimmick sympathique (sorte de scanner old-school pour dévoiler progressivement l’identité du coupable) qui l’emporte, au grand bonheur d’Atalia. Un jeu d’enquête à partir de 5 ans, certes inspiré du Cluedo et du Qui est-ce ?, ce n’est pas si courant, aussi apprécions nous qu’il soit mis en avant. Booum ! et Perlatette rentrent bredouille, mais n’ont pas complètement démérité. Le premier, Booum !, est un jeu d’observation-rapidité défoulatoire avec un gimmick de bâton de dynamite qui tape dans le fond de la boîte pour faire “exploser” les éléments à retrouver ; le deuxième, Perlatette, est un jeu d’adresse par équipe dont le gimmick est un plateau mouvant qui permet de déplacer la figurine sorcière telle les billes de nos vieux labyrinthe en bois. Bref, retenez que pour sortir du lot – en tout cas, pour le public enfant – il faut un gimmick.

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C’est peut-être moins vrai pour les autres cibles. Dice Forge avec ses dés customisables ne l’a finalement pas emporté. C’est Azul, un “bon vieux” jeu abstrait dressé sur son 31, qui part avec l’As d’or tant convoité. Nous l’avions pressenti, Azul est depuis Essen un joli carton vu les retours côté public et critique. Malheureusement, le prix arrive en pleine rupture de stock, ce qui n’est pas sans rappeler quelques fâcheux précédents (coucou, Scythe !). On rappelle que l’As d’Or est censé être remis à un jeu disponible en boutique. Or, comme les éditeurs doivent jongler avec un certain nombre de facteurs compliqués (les temps de réimpression, les avances sur trésorerie…) les titres sélectionnés tombent régulièrement en rupture. Peut-être serait-il temps de modifier la règle du jeu ?

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Azul coiffe donc au poteau Flamme Rouge, le jeu des cyclistes (avoir un jeu de sport dans la sélection était déjà une belle bravade !) et Twin it! le jeu d’observation-rapidité qui s’affichait (haha, blague inside pour les connoisseurs) sur la devanture du palais. Matthieu d’Epenoux de Cocktail Games n’a pas manqué de faire part de sa vive déception non sans une petite touche d’ironie douce-amère :

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Matthieu d’Epenoux continue sa contre-cérémonie parodique des Cocktails d’Or, mais elle est délocalisée au FLIP de Parthenay. 

 

Côté Expert, sans réelle surprise là aussi, le très apprécié Terraforming Mars, qui fait beaucoup parler de lui depuis Essen 2016, passe devant Horreur à Arkham JCE et Great Western. Sans vraiment croire qu’il fut jamais un réel challenger, nous fûmes tout de même heureux d’avoir un JCE de cette qualité mis en avant dans la sélection.

Quant à Great Western, son récent changement d’écurie a ému les joueurs qui apprécient le travail de localisation de Gigamic depuis Descendance. L’équipe Gigamic recevait en effet l’annonce de leur sélection à Cannes après avoir perdu la distribution du jeu au profit de Plan B qui avait racheté leur partenaire Eggertspiel, l’éditeur original du titre (il faut suivre, on vous en parlait l’an dernier). Là encore, cela rappelle un peu “l’affaire Scythe” et le petit malaise qui avait surgi sur scène au moment de sa récompense en 2017, puisqu’il passait des mains du distributeur Morning à Matagot au même moment. Les aléas du business n’ont pas l’habitude d’être aussi apparents dans le monde du jeu, alors quand c’est le cas, cela ne passe pas inaperçu, mais il va très certainement falloir s’y habituer. Notons pour conclure sur ce sujet que Gigamic avait une nomination dans chacune des catégories (Flamme Rouge et Perlatette, c’est aussi eux) : déjà une belle victoire en soi.

 

Le jeu de société : objet culturel qui se cherche encore une reconnaissance alors qu’il existe depuis que l’homme érige des pyramides.

 

Les peuples qui vivaient dans la région du Croissant Fertile poussaient des pions et des figurines plus de 3 000 ans avant notre ère. Pourtant, aujourd’hui, en France, celui qui invente un jeu est encore un “cas à part”, sans case administrative, sans fiche métier. Il est parfois moins bien payé que l’illustrateur qui fait la cover de son jeu, c’est dire (quand on en vient à envier la situation économique et sociale des illustrateurs, c’est que le cas est sérieux). Nous avons beaucoup discuté de tout ça, avec les uns et les autres.

Le chemin sera long. Que les éditeurs puissent donner une visibilité au secteur en annonçant des chiffres pertinents (malheureusement, dans nos sociétés, sans chiffre, difficile de se faire entendre – nous vous en parlions dans Le monde ludique français s’organise : l’UEJ -), que les auteurs montent au créneau pour trouver la place qui leur revient (ça, nous vous en parlions dans Le monde ludique français s’organise : la SAJ), que les illustrateurs de jeux de société (car c’est un métier dans le métier) puissent vivre de leur travail sans se brader (et ça, nous en parlions par là notamment), que le jeu continue d’exister en rétribuant tous les maillons de la chaîne de façon juste, voilà les sujets qui sont sur les lèvres des professionnels aujourd’hui.

 

Aujourd’hui, en France, les acteurs ludiques ont conscience que le marché du jeu arrive à un point de basculement. De grands changements se profilent. Certains devront s’en remettre au destin, d’autres survivront à la marée. Mais il y aura de la casse, et du mouvement.
La production explose, les fenêtres d’implantation sont toujours plus petites, plus personne n’arrive à suivre le rythme, du digital au physique, c’est la course en avant. Est-ce que le jeu en valait la chandelle, chacun se posera probablement la question tôt ou tard.  

 

Sans nous oublier nous, les médias spécialisés, qui faisons le lien avec le joueur. Devant la pléthore de boîtes qui sortent, il y a plus que jamais besoin d’un regard construit et étayé sur les choses, sans conflit d’intérêt, sans langue de bois. Mais comment rétribuer justement ces personnes-là également afin qu’elles produisent un travail professionnel, et sans qu’elles ne soient dépendantes de ceux qui produisent les jeux ? Sur Ludovox on a fait le choix du Tipeee (plateforme de financement indépendante où chacun peut donner son denier). Aujourd’hui, cela ne suffit pas, mais cela aide. Aussi avons-nous organisé un petit moment de rencontre avec les tipeurs qui venaient nous saluer. On remercie chaleureusement au passage le Réseau des Cafés Ludiques d’avoir accepté notre présence à leurs côtés et d’avoir abreuvé nos soifs !

À l’apéroVox, on buvait des coups, on papotait beaucoup et on donnait des goodies aux hordes de fan 😉

 

Discuter avec certaines de ces personnes, qui saisissent totalement ce que nous essayons de faire journalistiquement parlant, fut un grand moment de bonheur de mon salon. Parler des jeux et suivre l’actualité du secteur aujourd’hui est un job à part entière. Il sort des boîtes tous les jours et des entreprises naissent, rachètent, changent tous les mois. Affûter son regard sur cette production et avoir des billes pour guider efficacement celui qui cherche à s’y retrouver, trouver l’angle, le mot et le format juste, faire le tri, rester à l’affût et garder notre pertinence sans chercher à faire “du clic à tout prix”, c’est la mission que l’on se donne. Et croyez-nous, c’est du challenge !

Aussi, vos soutiens nous sont précieux ! Et vous rencontrer permet d’expliquer en toute franchise nos choix et nos contraintes depuis 4 ans. Concernant ces questions, la conférence donnée sur le journalisme fut peut-être ma plus grande frustration de ce FIJ. Beaucoup de sujets évoqués (la critique de jeu, les limites des modèles économiques publicitaires…) étaient très pertinents mais, étant personnellement occupée derrière la caméra pour la captation, nos conditions n’étaient pas tellement propres à prendre la parole, alors que ces questions nous touchent au quotidien. Cela dit, l’angle choisi était surtout celui de la presse généraliste et les deux invités étaient tout à fait pertinents.     

 

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Les conférences sur le journalisme / sur le travail d’illustrateur de jds / et sur le jeu éco-conçu bientôt en ligne 

 

À Cannes, je rencontre les personnes dont j’écris ou lis les patronymes toute l’année. On “met des visages” sur des noms qui, à force d’être croisés essentiellement en ligne, paraîtraient presque irréels. Des auteurs, des lecteurs, des acteurs du monde de jeu, tous, à leur manière. Ils sont presque tous réunis là. Et cette incarnation du virtuel relance la circulation, reboote les circuits, ouvre les chakras, raffermit les pores, rend le cheveu souple et soyeux.

Mais ce qui est également beau à FIJ, c’est que le Palais des Festival n’est ouvert gratuitement au public qu’à ce moment-là dans l’année. Autant dire qu’on ne trouve pas que des gamers confirmés aux tables, loin de là. Aussi ai-je eu l’occasion de discuter avec des personnes qui découvraient, parfois un peu par hasard, notre milieu. Recueillir leurs impressions fait partie des choses qui m’a peut-être le plus touché sur ces 4 jours (et entendre un lecteur voxien défendre notre politique éditoriale devant un monomaniaque de BGG 😀 ).

Ces nouveaux venus dans le jeu perçoivent une grande bienveillance, une convivialité rare, une envie d’aller à la rencontre de l’autre, une curiosité, une soif d’échange, une facilité dans le dialogue, dans la mise en relation. “Salut, tu veux jouer à ça ?” et voilà, aussi facilement que ça, c’est parti, comme deux gosses dans une cour de récré. Sauf que l’un est chauffeur de train, l’autre photographe. Le contact s’opère, au-delà des convictions et des croyances de chacun. Au-delà de la vie que l’on s’est choisie, la “vraie vie”, puisqu’on la met entre parenthèses, l’espace d’un jeu.

On se déshabille de nos fonctions pour ériger un monde provisoire et parallèle régi par d’autres règles, avec un but du jeu déclaré, des actions claires, et un objectif – celui, au fond, de passer un bon moment. Car le joueur est un bon vivant, il apprécie les plaisirs de la table après tout ! Et c’est bien cela qui frappe celui qui met un orteil pour la première fois dans notre bain. Qu’on soit de caractère jovial ou non n’est point la question. “Je regardais les gens jouer à côté de moi, ils avaient l’air sérieux, ils jouaient leur vie, c’était drôle de voir leur gueule !” me disait l’une de ces personnes découvreuses. Eh oui, cela n’est peut-être que fiction, mais tant que la partie n’est pas terminée, elle est tout ce qui compte.

Et comme dans ces films japonais où le héros sort de ses songes et semble avoir halluciné toute son aventure, il tient dans sa main un objet, preuve subtil et concrète qu’il n’avait rien rêvé, il nous reste à nous aussi après une partie une substance précieuse bien réelle. Ce besoin humain d’entrer en connexion avec les autres a été assouvi.

 

 

Pub Tipeee grand format copie

 

 

 

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25 Commentaires

  1. Émilie TDJ Trolls 28/02/2018
    Répondre

    Merci pour l’apéro 😉

    • Shanouillette 28/02/2018
      Répondre

      Merci d’ être venue nous voir ! 😀

      • fouilloux 28/02/2018
        Répondre

        J’allais le dire! (c’est toi qui m’a échangé le dernier badge ludovox contre celui de TDJ?)

        • Émilie TDJ Trolls 01/03/2018
          Répondre

          Oui c’est moi 😀

  2. Roulio Lombric 28/02/2018
    Répondre

    Merci pour cette fin d’édito, cette réflexion sur la perception qu’a le reste de la société sur notre loisir, j’ai trouvé ça très éclairant.

    Après, il ne faut pas se le cacher, une partie des joueurs est quand même vachement axée « Objectif : gagner ! » , sans doute un peu trop (ce qui a tendance à abimer l’ambiance autour de la table, que ce soit avec des newbyes ou avec des joueurs habitués mais plus cools) : espérons qu’elle continue de rester minoritaire, afin que notre loisir reste une bonne occasion de convivialité !  (je précise que je suis pourtant un gros joueur)

  3. morlockbob 28/02/2018
    Répondre

    action squad, c est vraiment ça ! quelle vitesse

  4. Bergamote 28/02/2018
    Répondre

    Super article ! J’ai hâte de lire vos retours détaillés 🙂

  5. Djinn42 28/02/2018
    Répondre

    Joli texte.

  6. bgarz06 28/02/2018
    Répondre

    Merci pour ce bel article 😉

    Content d’avoir pu croiser la Team Ludovox dans les allées…

    Bonne continuation à vous et surtout bons montages !!!

  7. Syrinx 01/03/2018
    Répondre

    J’ai adoré lire cet edito, d’une grande qualité. L’intelligence des questions et des horizons abordés, la qualité, la subtilité  et l’ingéniosité de l’écriture, la richesse de l’ensemble sont bluffante. Commencé avec beaucoup d’esprit (avoir aussi habilement et ludiquement placé tant de citations montre une grande vivacité d’esprit et une grande capacité de travail) pour ensuite varier ses ambiances et les réussir toutes, c’est admirable

    • Djinn42 01/03/2018
      Répondre

      Moi qui craignait de prendre un pain avec mon « joli texte » et ‘jolie réponse »… tu y vas franco, c’est beau.

    • Shanouillette 01/03/2018
      Répondre

      Bonjour @Syrinx,

      et wao!

      que dire…

      grand merci pour ce commentaire. Je crois que je vais l’imprimer, comme ça à chaque fois que j’aurais besoin de reprendre des couleurs, je pourrais le lire. :))

       

  8. Pierre_Fitzroy 01/03/2018
    Répondre

    Super article qui donne le vague à l’âme à tous ceux qui n’y étaient pas.

    Merci beaucoup.

     

  9. Corbant 02/03/2018
    Répondre

    Bel édito – et beau FIJ aussi (mon premier, émotion :)). Ce fut un plaisir de vous croiser et d’échanger quelques mots. J’aime beaucoup ces lignes sur les rencontres que permettent les évènements ludiques, le temps d’un jeu. J’en ai moins l’occasion, maintenant que je me déplace généralement en harde de joueurs, mais c’est toujours un plaisir de rameuter des gens « Hey, il reste 2 places, ça vous dit ? », de discuter un peu en jouant, voire de retrouver une même personne d’un festival à un autre.

  10. LudiNord 02/03/2018
    Répondre

    « il faisait un temps digne des Hauts-de-France  »
    hop hop hop!
    On vous rappelle le temps qu’il faisait l’an dernier à LudiNord?
    https://youtu.be/T7x8mpBY-wA

    Merci Shanouillette pour la promo… on a hâte de vous retrouver dans nos lointaines contrées!

    • Shanouillette 05/03/2018
      Répondre

      héhé 🙂 juste ! d’ailleurs LudiNord quelque soit la météo externe, est toujours un grand moment éblouissant ! 😉

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