Le Monde Ludique Français S’Organise : La société des auteurs de jeux

Le jeu de société, ce n’est pas seulement des joueurs autour d’une table, ce sont aussi des auteurs, des éditeurs, des illustrateurs. La réalité, aujourd’hui, c’est que les auteurs, sans qui les jeux n’existeraient pas au départ, ne peuvent pas vivre de leur activité ludique, la plupart d’entre eux ont un autre travail à côté (Ludovox vous en parlait récemment dans ce récent édito). Il y a quelques rares exceptions, mais c’est la dure réalité pour beaucoup d’entre eux. Au-delà de ça, ils n’ont même pas de véritable statut reconnu en France. 

Mais le monde du jeu s’organise.
L’année dernière, les éditeurs de jeux ont créé l’UEJS pour « Union des éditeurs de jeux » (Shan vous en avait parlé dans le premier épisode du Monde Ludique Français S’Organise), Les Boutiques Ludiques se sont elles aussi rassemblées (ça c’était dans cet édito) et les Cafés Ludiques également sont en train de travailler à un réseau (Ludovox en parlera très bientôt).

S’il n’y avait pas d’association nationale, les auteurs étaient quant à eux jusqu’ici organisés en collectifs régionaux, comme le MALT par exemple dans la région toulousaine, ou la CAL dans la région Lyonnaise, les précurseurs du mouvement.

Cette année, après avoir lancé une consultation des auteurs sur un groupe (fermé) facebook, pour échanger, débattre, ils ont franchi une autre étape en se réunissant à Cannes pendant le FIJ pour écrire la constituante de leur association. Ainsi est née la SAJ : société des auteurs de jeux

Cette consultation était ouverte, j’ai donc pu suivre pour Ludovox quelques-uns de ces débats.

SAJ Logo ludovox société des auteurs de jeux

Etat des lieux

Les auteurs avaient décidé d’inviter à cette assemblée générale :

  • l’UEJS (Unions des éditeurs de jeux de sociétés).
  • La Maison des auteurs de jeux
  • L’ALF (Association des ludothèques française).

 

L’UEJS est comme son nom l’indique, une union des éditeurs, ils se sont structurés et mis en place l’an dernier. 25 éditeurs sont à ce jour adhérents. Ils emploient une salariée et s’organisent en commission, et se réunissent une fois par semaine. La cotisation est variable selon le poids économique de chaque éditeur. Le président de l’UEJS est Régis Bonnessée qui est à la fois éditeur et auteur (Seasons, Lords of Xidit ou encore le futur Dice Forge).

La Maison des auteurs de jeux est une structure qui existe depuis 25 ans, ils sont basés à Nice et représentent une première tentative de se structurer.

L’ALF est une association bien connue et plus ancienne (40 ans) qui réunit les ludothèques de France. Ils sont aujourd’hui plutôt en phase avec les aspirations des auteurs. Ils représentent le lien avec le public.

 

Quels smodele-societe-des-auteurs-de-jeu--articleont les buts de la SAJ 

  • Regrouper et organiser les auteurs de jeu
  • Défendre les droits et intérêts des auteurs de jeu
  • Faire reconnaitre l’activité d’auteur de jeu
  • Etablir un statut
  • Promouvoir la dimension culturelle du jeu de société.

 

Election

Après avoir entériné le nom de l’association, l’assemblée générale a élu ses représentants : Ils sont au nombre de 7 et sont pour la plupart déjà des membres de ces divers collectifs régionaux évoqués plus haut. L’idée est ainsi de pouvoir relayer l’information sur le terrain. Théo Rivière ne fait partie d’aucun collectif, mais s’avère très impliqué dans les actions de l’association (étant sur Bruxelles il pourra également amener « une autre vision » d’après ce que j’ai aussi entendu dans les discussions). 

Le conseil d’administration est donc composé de :

  • Laurent Escoffier (Paris)
  • Charlotte Fillonneau (GRAL, Rennes)
  • Wilfried Fort (CAJO, Ouest)
  • Romaric Galonnier (MALT, Toulouse)
  • Henri Kermarrec (GRAL, Rennes)
  • Julien Prothière (CAL, Lyon)
  • Théo Rivière (Bruxelles et Valence)

 

Le conseil d’administration a été élu à l’unanimité et un président a été désigné (Laurent Escoffier) ainsi qu’un trésorier (Romaric Galonnier). La fonction de secrétaire est partagée de manière collégiale entre les membres du CA. Dans les statuts, il est précisé qu’une élection a lieu tous les ans, mais les membres peuvent se représenter.

La grande question, comme toujours, c’est celle de l’argent, le fameux « nerf de la guerre ». La SAJ s’est mis d’accord sur une cotisation faible, mais rien n’empêche les auteurs qui le peuvent de faire des dons s’ils le souhaitent. La SAJ ne ferme pas la porte aux auteurs non édités, la vraie porte d’entrée c’est l’adhésion. 

La SAJ ne s’interdit pas de chercher d’autres moyens de financements comme les dons, les subventions ou de la publicité, car à terme il lui faudra des revenus pour mener à bien ses missions.

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Les actions

Créer du lien et des synergies

La réunion cannoise était animée par Théo Rivière et Romaric Galonnier, j’ai laissé traîner une oreille discrète (un micro en fait) pour vous délivrer ce compte-rendu commenté.

Un des premiers objectifs de l’association, c’est de créer du lien entre les auteurs. Ceux-ci sont dispersés dans toute la France et la SAJ aimerait fixer au moins un rendez-vous annuel (et si possible deux) où les auteurs pourraient exprimer leurs attentes. Se retrouver leur permettra aussi de profiter des différentes compétences de chacun car les auteurs ont souvent plusieurs casquettes (informaticien, professeur, graphiste, juriste, etc).

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Défendre les droits et intérêts des auteurs de jeux

Pour avoir discuté avec pas mal d’auteurs, force est de constater que la situation est complexe car il n’existe pas de statut juridique en France, chacun se débrouille un peu comme il peut. En Allemagne c’est un peu différent, comme nous allons le voir.

En France, les contrats qui lient les auteurs de jeux et les éditeurs sont nombreux et complexes. La très grande partie des contrats se fait au pourcentage mais le nombre de clauses et de conditions possibles est important. Certains éditeurs par exemple donnent une avance sur les droits d’auteurs quand ils signent un projet et si le jeu n’est finalement pas édité pour une raison X ou Y, cette avance est conservé par l’auteur (c’est la contrepartie pour avoir bloqué un jeu qui n’a pendant ce temps pas été présenté à d’autres éditeurs). La SAJ aimerait donc établir un contrat type pour qu’il y ait un certain nombre de points de base couverts par tous les contrats. 

La SAJ aimerait aussi produire un document à l’adresse des primo auteurs pour les informer des différentes possibilités contractuelles. Ce document permettrait aussi d’expliquer comment on peut déclarer ses droits d’auteurs. Il serait sous la forme d’un wiki ou autre.

Un autre point est souligné : Pour faire reconnaître les droits et intérêts des auteurs, il faudra passer par la reconnaissance publique. Il  y a quelques années des auteurs avaient interpellé les politiques pour qu’ils établissent un statut d’auteur et pour faire reconnaître la dimension culturelle du jeu. Cet essai resta malheureusement lettre morte. Peut-être que le monde du jeu n’était pas encore prêt, que l’industrie ne pesait pas encore assez. Aujourd’hui elle constitue un de ces rares secteurs économiques qui montre une croissance forte et continue. N’oublions pas que l’industrie du jeu vidéo a obtenu cette reconnaissance après de longues batailles. En tout cas, maintenant, le but de la SAJ et de l’UEJS est bien de pouvoir peser dans les débats politiques pour faire avancer ces questions.

La reconnaissance de l’activité d’auteur, ça passe aussi par l’information auprès du public, par l’organisation de réunions ouvertes, dans les festivals ou les salons… Il est souligné que les ludothèques ont un rôle à jouer pour promouvoir la dimension culturelle car elles font partie de ceux qui créent le lien avec le public.

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Ils font comment nos voisins ?

Un des objectifs de la SAJ est aussi de créer du lien avec les auteurs du monde entier, même s’il faut commencer par voir plus petit, à l’échelle de l’Europe par exemple.
En Allemagne, les auteurs se sont organisés depuis 25 ans, à travers la SAZ (Spiele Autoren Zunft ou Game designer Association), ils se réunissent tous les ans à Essen et ont pour acquis l’établissement d’une charte qui impose aux éditeurs un certain nombre de points sur les contrats (comme souhaite faire la SAJ).
C’est cette structure allemande qui a réussi à faire mentionner le nom de l’auteur sur le devant des boîtes, et non l’arrière comme c’était le cas avant. Une belle avancée pour la reconnaissance de la place de l’auteur. 

Ils sont tellement bien organisés qu’ils ont même un site web avec plusieurs pages écrites en plusieurs langues dont le français.
Leur cotisation annuelle est de 100€, avec une cotisation sociale à 60€ pour ceux qui en font la demande. Les auteurs peuvent bénéficier de formations agrées. Ils peuvent bénéficier d’un conseil juridique gratuit pour la première demande avec un avocat spécialiste du droit d’auteur et des contrats.

Comme je disais plus haut, la SAZ s’est battue pour que les contrats soient encadrés et comportent certains points obligatoires, que l’on peut retrouver dans ce document.  

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Les 11 points de la SAZ

Il est intéressant de souligner que l’article 1 évoque la responsabilité des auteurs, dans un souci de protection des oeuvres. L’éditeur a pour obligation avant la publication de vérifier si les droits d’un tiers ne sont pas violés. Dans le cas d’un procès avec une tierce partie, c’est à l’éditeur d’assurer la défense juridique. L’article 3 souligne que l’éditeur est libre de décider du titre et de la réalisation de l’œuvre, cependant l’auteur doit être consulté en ce qui concerne les modifications de son jeu. L’article 4 précise que le nom de l’auteur doit être visible sur la boîte et les règles.

L’article 5 est intéressant car il engage l’éditeur à promouvoir activement le jeu pendant la période contractuelle. (J’ai en tête quelques noms de jeux qui n’ont pas eu la carrière qu’ils méritaient faute de soutien de leurs éditeurs). L’article 8 évoque la question des extensions d’une œuvre, ou des adaptations digitales : celles-ci doivent se faire en collaboration avec l’auteur ou au moins son consentement. 

 

À suivre 

Maintenant que l’AG est terminée, la suite reste à écrire, et le prochain rendez-vous est déjà fixé à Paris est Ludique prochain. Le comité d’administration a prévu de se contacter toutes les deux semaines pour faire avancer les différents sujets. Des groupes se sont organisés en commissions et le CA aura à charge de valider chaque point. Charlotte Fillonneau planche sur la réalisation d’un badge « Tu t’es vu sans statut ? » (ci-dessous, travail en cours).

L’UEJS a par ailleurs décidé qu’un membre permanent de la SAJ serait invité à prendre part à leurs réunions pour pouvoir rendre compte des avancements aux autres membres.

Comme dit le proverbe : « Rome ne s’est pas faite en un jour » mais nous nous réjouissons d’ores et déjà de cette mise en marche concrète et de cette alliance des volontés politiques. On ne peut qu’espérer le meilleur pour toutes ces personnes qui créent pour que nous puissions passer de bons moments autour d’une table. Nul doute que Ludovox vous tiendra informés de la suite de leurs aventures !

badge non definitif

Pour aller plus loin …

  • Pour en savoir plus sur la question juridique des droits d’auteur, je vous conseille le visionnage de la conférence Forgenext Ludovox (à venir !)
  • Le site de la SAZ, l’association allemande avec une page française
  • Le programme en 11 points de la SAZ.
  • Une question a été posée aux ministères de l’économie et des finances au sujet du Régime fiscal applicable aux auteurs de jeux, je vous laisse découvrir la réponse ubuesque du ministère  

 

Les sites des collectifs :

 

Mise à jour juin 2017  Le site de la SAJ est en ligne à cette adresse : http://www.societedesauteursdejeux.fr/?p=142 

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19 Commentaires

  1. ReiXou 16/03/2017
    Répondre

    Merci pour le compte-rendu

  2. Djinn42 16/03/2017
    Répondre

    C’est pas drôle mais très intéressant.

  3. betinet 16/03/2017
    Répondre

    En tant que joueuse, je suis choquée que le nom des auteurs (sauf les plus connus) n’apparaissent pas sur le devant de la boîte; imaginez un bouquin sans le nom de l’écrivain! D’autre part quand je tombe sur un jeu méconnu mais excellent (ex: super motherload), je me renseigne sur d’éventuels autres jeux de cet auteur. Il y a bien sûr d’autres points que je ne suis pas à même de juger, mais certainement très importants.

    • Djinn42 17/03/2017
      Répondre

      C’est justement tout le sujet, faire des gens qui créent des jeux des auteurs. Il faudrait que les politiques soient aussi choqués que vous. C’est en bonne voie.

  4. atom 16/03/2017
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    Et oui en 2017 ça arrive encore. Et oui en effet c’est la base, je crois qu’en France c’est quand même respecté sauf cas exceptionnel et particulier comme Abyss.  Moi ce qui me fait halluciner c’est la réponse du ministère sur la question du Régime Fiscal. J’ai eu besoin de lire plusieurs fois pour être sur de bien comprendre. (Je vous laisse chercher qui était ministre a cette époque ^^).

    • fouilloux 16/03/2017
      Répondre

      Alors pour le coup je la trouve pas ubuesque du tout la réponse. Elle va pas dans le sens qu’on aimerait, mais elle répond par contre parfaitement à la question qui est posée. « les auteurs de ces jeux soient considérés comme des auteurs, au même titre que les auteurs d’ouvrages, même si le mode de diffusion de leurs textes est différent ». La question faisait valoir que les auteurs de jeux écrivant des textes parfois comparables avec ce que font des auteurs littéraires, ils soient traités pareils. Ce à quoi la réponse est tout à fait logique : « vous avez raison, quand il y a écriture de texte complexe on les traite pareil. » C’est la façon d’aborder le problème qui est à mon avis raté, même si elle a le mérite de déjà permettre aux auteurs de JDR ou de jeux très scénarisé/avec un thème fort, de pouvoir clarifier leur situation fiscale.
      On est tous d’accord que ce n’est néanmoins pas satisfaisant.
      (Je précise que j’ai une aversion particulière pour le dit Ministre, mais pour le coup la réponse me semble tout à fit logique. Et je pense aussi que le Ministre n’a rien eu à y dire, mais que c’est plutôt des conseillers qui l’ont fait)

    • Agnès Largeaud 17/03/2017
      Répondre

      Entièrement d’accord avec Fouilloux : la réponse est parfaitement adaptée à la question.
      Ce qu’il faudrait, c’est arriver à faire reconnaître que, même si une règle de jeu est une « simple » succession d’instructions, elle est le résultat d’un travail créatif réfléchi qui a permis d’élaborer un système cohérent (non, les instructions ne sont pas mises les unes à la suite des autres, au petit bonheur la chance…), générateur de plaisir. De plus, ce travail créatif peut être combiné à de multiples autres éléments (tels que des éléments psychologiques, cognitifs, culturels, en plus des études historiques ou de l’écriture d’un scénario évoquées dans la réponse du ministère).

      • Djinn42 17/03/2017
        Répondre

        Oui, restreindre un jeu aux instructions données par les règles est très réducteur. Mais une fois la part artistique des illustrations et l’ergonomie des éléments concrètements manipulés (jetons, plateaux, pions, etc) le travail de l’auteur est pas facile à circonscrire. D’un jeu à l’autre on peut discuter des heures de l’apport de celui qui veut se faire appeler « auteur ».

  5. Virgile De Rais 16/03/2017
    Répondre

    Il y’a aussi le Collectif d’auteurs de jeux de sociétés hauts normands Hot fuzz pour la Normandie.

    • atom 16/03/2017
      Répondre

      Merci, j’ai cherché et vu, du coup si tu les connais tu peux les informer, ça peut les intéresser.

      • Virgile De Rais 17/03/2017
        Répondre

        C’est moi qui m’occupe du truc donc oui ca nous intéresse forcément 🙂 on commence a voir ca avec Romaric.

  6. atom 17/03/2017
    Répondre

    pour le dit ministre, j’en suis bien conscient, mais si on n’a plus le droit d’être un peu de mauvaise foi hein ^^ (ceci étant oui ce sont ces conseillers mais ça ne l’exonère pas). Pour le texte je considère que c’est ubuesque parce que si je lis bien et comprend, ils considèrent que la création c’est uniquement par le texte, et c’est d’ailleurs comme cela que les auteurs avec du texte arrivent a rentrer dans un statut. Si on suit leur logique ils pourraient tout a fait créer un statut d’écrivain de règle de jeux (ceci étant c’est un vrai boulot).

  7. Rom1 17/03/2017
    Répondre

    Les auteurs de jeu de rôle sont-ils les bienvenus ?

    • atom 17/03/2017
      Répondre

      Il faudrait leur demander, mais pour moi oui car les auteurs de jeux de rôles sont des auteurs de jeux. Le mieux c’est de prendre contact avec l’association des auteurs de jeux.

    • Fredovox 17/03/2017
      Répondre

      L’idée initiale concernant surtout les auteurs de jeux de sociétés, afin de les regrouper sous une même bannière puisqu’ils sont confrontés aux même contraintes et difficultés. Je ne connais pas assez les auteurs de JDR pour voir si ils ont les même besoins. Par exemple le contrat type qui serait mis en place pour les éditeurs ne fonctionnerait pas pareil entre JDS et JDR.
      Mais c’est un point à discuter en tout cas

  8. TheGoodTheBadAndTheMeeple 17/03/2017
    Répondre

    Bel article pour une progression notable. L’énergie fait plaisir a voir et devrait bénéficier a tous.

  9. Thot 21/03/2017
    Répondre

    Bonjour à tous,

    Juste une remarque rapide même s’il y en a gros à dire sur le sujet.

    Les auteurs de jeux de rôle ne sont pas concernés puisqu’ils sont avant tout auteurs d’œuvres écrites, à savoir du livre de règles, de suppléments, de scénarios.

    La difficulté principale attachée au statut de l’auteur de jeu de société est que le jeu de société est une œuvre composite, soit un assemblage de différents types d’œuvres de l’esprit : des textes, des images, des éléments de jeu (pions, marqueurs, figurines …), à l’instar de l’œuvre multimédia. C’est la piste que je préconisais à l’époque à différents interlocuteurs, pour sortir de la situation actuelle de flou artistique. Ce n’est pas tant que le statut d’auteur de jeux de société n’est pas juridiquement reconnu (le Code la Propriété Intellectuelle ne l’exclut pas), c’est que les organismes sociaux et fiscaux ne le reconnaissent pas (en raison notamment et avant tout d’une rédaction très limitante du Code de la Sécurité Sociale).

    Quant à la réponse ministérielle, elle répond à côté de la plaque par incompréhension du sens et de la portée de la question posée. C’est malheureusement habituel.

    • Fredovox 27/03/2017
      Répondre

      Merci Thot pour ces compléments d’informations (et ravi de te voir ici). Est ce que tu t’es rapproché de la SAJ pour leur faire par du travail que tu as fait depuis plusieurs années sur ce sujet ?

  10. Shanouillette 15/06/2017
    Répondre

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