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Tous les Tests

Aujourd’hui c’est le tour du prince Eolean de passer par la case biographie ! Vous le connaissez forcément si vous nous suivez : Eolean, c’est le gamer open-minded fan d’optimisation dans toute sa magnificence. « Bien sûr, dans nos familles ou avec nos autres amis, nous jouons à du familial, voire même du party game (non je ne suis pas un hérétique !). Mais le vrai trip, c’est le bon gros jeu de gestion à l’allemande, avec de la pose d’ouvriers, des tuiles, des cartes, des combos, de l’optimisation… » Sur Ludovox, il concocte toutes sortes de Just Played bien musclés (à vous de juger, le dernier en date s’appelle Iki) et nous passe tout ça au tamis du test quand il a réussi à en faire plus de deux-trois parties. « Notre groupe est composé de joueurs Kleenex [Eolean nous avait expliqué le principe du joueur kleenex dans une auto-itw pleine d’humour], aimant particulièrement la découverte d’un nouveau jeu et de son univers. De ce fait, nous jouons pratiquement à un nouveau jeu toutes les semaines. Les meilleurs d’entre eux sont sorti 3 ou 4 fois ! ». Et oui, chez Eolean ça joue aux j2s sans faire semblant, depuis maintenant pas loin de 10 ans. Mais en réalité, il joue de façon intense, depuis 30 ans… Comment ?

Il a commencé à jouer aux jeux de rôle à l’âge de 8 ans. L’Auberge de L’Oeil Noir, Chtulhu, et un grand nombre de med-fan, puis, ça a continué avec du Berlin XVIII, Shadowrun, Nephelim, Vampire, Loup-garou… Il a ensuite plongé, core & âme, dans Magic en 93 pour basculer sur le JCC L5R de façon plus assidue encore quelques années après. « Après un bref séjour du côté de Warhammer 40K pendant un an ou deux, j’ai bifurqué vers les jeux de plateau en 2007 par l’intermédiaire de mon pote Arfie qui nous en a amené un toutes les semaines sans qu’on s’en rende compte ! ». Le basculement s’est presque opéré inconsciemment pourrait-on dire.

Et aujourd’hui ses jeux fétiches alors, c’est quoi ? 

1) Trajan => « Une sensation énorme de liberté stratégique, un jeu bac à sable où on peut tester pleins de stratégies différentes. »
2) Russian Railroads => « L’exemple même de tout ce que j’aime dans un jeu de société. Une intégration parfaite des différents mécanismes et des choix stratégiques forts ! »
3) Bruxelles => « Idem, un jeu édité et équilibré parfaitement avec beaucoup de possibilités stratégiques différentes. »
4) Zhanguo => « Mon top Essen de l’année dernière. Moins complexe que Madeira (excellent aussi, comme presque tous les WYG? !), Zhanguo est mieux intégré et offre plus de possibilités selon moi. »
5) Clash of Culture => « Mon jeu de civilisation préféré. Pas trop violent, et tellement riche d’un point de vue développement ! ».

Oui car si Antoine (de son vrai prénom), prêche passionnément la bonne parole Feldienne et n’affectionne pas particulièrement l’améritrash (« Je n’adhère pas beaucoup à la confrontation directe »), il est aussi attiré comme une abeille par du miel par tout ce qui ressemble à du gros jeu de civilisation. Clash of Culture, TTA ou Civilization… Mais bon, ça se case pas si facilement en soirée vous en conviendrez, du coup c’est plus sporadique. « On essaie de se faire ça pendant les vacances ». 

Bilan, niveau diagramme on ressort avec un profil de stratège-comptable-comboteur assez prononcé :

Et qu’est-ce qu’il recherche en partie ? « J’aime essayer des choses dans les jeux, je ne joue quasiment jamais la même stratégie deux fois (peut-être pour ça que j’aime pas les compétitions, les tournois). J’aime bien partir dans une voie (simple ou complexe), l’optimiser à fond et voir ce que ça donne. » L’important pour lui c’est de s’amuser à tester des voies stratégiques, découvrir, explorer et… surtout être ensemble, partager un moment convivial : « Si je devais résumer mon plaisir quand je joue à un jeu ce serait : 50% être avec mes amis ou ma famille, 30% découverte d’un nouvel univers, 10% bien jouer et 10% pour gagner ».

Pour plaire à Antoine, un jeu doit avoir une profondeur avérée – sinon impossible de tester plusieurs chemins vers la victoire – mais il faut aussi qu’il offre un abord engageant. « Quand j’achète un jeu, c’est un mélange de coup de coeur et de feeling, agrémenter par un aspect esthétique poussé la plupart du temps. Heureusement que mes potes ne sont pas tous comme ça. Sans Arfie je n’aurai jamais joué à Trajan que je trouvais plutôt moche et sans âme extérieurement. Pourtant, c’est devenu mon jeu préféré par la suite. Et je sais que je passe à côté de plusieurs perles ludiques comme ça. Ships, le dernier Wallace ou encore Food chain magnate, le dernier Splotter n’ont pas été plus loin que l’étape visuelle, mais que voulez-vous, je n’arrive pas à m’intéresser à un jeu que je trouve moche. » Que les choses soient dites, il faudra plus d’un argument pour le séduire !

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