Participatif, la sélection naturelle du 2 janvier 2017
C’est avec une émotion particulière que j’écris cette chronique. D’abord, parce que c’est ma première chronique de l’année 2017, mais surtout, parce que j’ai toujours le loisir de l’écrire.
En effet, juste après Noël (chouette cadeau, merci petit Papa Noyel !) Ludovox a reçu un rude coup et a soudainement disparu des radars. J’ai bien cru, comme beaucoup d’entre vous, que s’en était peut-être fini et que, dans le meilleur des cas, il allait falloir à l’équipe trouver le courage de tout reprendre à zéro. Je ne chercherai pas qui est responsable de quoi dans cette histoire, parce que cela ne me concerne pas directement et parce que je n’ai pas les informations qui me permettraient de le faire. Ce que je veux retenir, c’est ce formidable élan de solidarité venu des tréfonds du Web qui a permis de rétablir une situation qui semblait, à juste titre, fort compromise ! Ludovox est aimé car il a sa place dans le petit monde du ludique francophone, cela s’est vu et désormais cela se sait ! Si la formidable petite équipe de passionnés qui est derrière en attendait un jour la preuve, ils l’ont eu, et de belle manière !
Nous pouvons donc attaquer cette nouvelle année le cœur léger et l’âme joyeuse : Ludovox is alive !
Personnellement, cela va m’obliger à me motiver pour continuer à vous offrir ce petit tour d’horizon hebdomadaire du participatif, ma fainéantise naturelle étant réapparue sans délai, profitant lâchement de ces 2 semaines de relâche. Afin de faire la transition entre 2016 et 2017, je me suis orienté vers une chronique passerelle entre ces deux années. Je vais donc vous toucher deux mots de ce qui était à retenir de 2016, puis sur ce qui nous attend en 2017. Sans oublier au passage de mentionner les quelques campagnes qui ont affronté les fêtes de fin d’année.
Mais avant toute chose, je tiens à vous présenter à tous mes meilleurs vœux de bonheur et, surtout, de santé pour cette nouvelle année 2017 qui s’annonce riche en choses ludiques !!
Comme l’année dernière, vous trouverez en fin de chronique le lexique qui vous permettra de mieux comprendre les termes un peu techniques employés parfois et dont la plupart sont en orange.
Chronique N°14
Que retenir de 2016 ?
A de multiples égards, l’année 2016 peut être considérée comme charnière dans le petit monde du financement participatif ludique. Le crowdfunding est entré dans les mœurs et de plus en plus de joueurs, anciens comme nouveaux, qui n’ont plus d’appréhension à participer à une campagne sur Kickstarter ou Ulule.
Tout comme de nombreuses petites sociétés éditrices, souvent composées d’une ou deux personnes seulement, qui n’hésitent plus à plonger dans le grand bain, souvent avec des méthodes impressionnantes de maturité.
Si l’on trouve encore des campagnes lancées sans grande compréhension de “l’esprit KS” (comme dernièrement Qodd de Ryan Iler), il en est d’autres dont les grosses boîtes déjà bien implantées feraient parfois bien de s’inspirer. Ainsi, des petits nouveaux comme Lucky Duck Games (Vikings Gone Wild), Awaken Realms (This War of Mine ; The Edge : Downfall), Certifiable Studios (Endangered Orphans of Condyle Cove), Diemensions Games (Deep Madness) nous ont proposé des campagnes étonnantes de “professionnalisme” pour des jeux dont on sent bien qu’ils ne sont pas qu’un prétexte à faire du fric comme on le voit encore trop souvent.
Ce faisant, le résultat pour chacun d’entre eux à été une franche réussite de leur campagne et incidemment, la création d’une fanbase qui ne manquera pas d’être un atout pour d’éventuels futurs projets.
Parallèlement à cet engouement, ou grâce à lui, on voit de plus en plus de jeux issus du participatif se retrouver avec plus ou moins de bonheur sur les étals de nos boutiques préférées. Ce qui n’était guère les années précédentes que l’apanage de Edge (avec les jeux de CMoN) et dans une moindre mesure de Stonemaier Games, est devenu un vrai marché pour certains éditeurs malins ayant flairé le (plus ou moins) bon filon. Citons Atalia, qui va éditer Vikings Gone Wild, Matagot qui à gagné le gros lot avec Scythe, Morning qui va nous proposer l’excellent V-Commandos, Pixie Games qui va localiser les tout aussi bons Valeria Card Kingdoms et Raiders of the North Sea. C’est donc acté, les jeux stars de KS débarquent chez votre crémier, et en Français !
Un changement notable pour une certaine catégorie de joueurs, à savoir les amateurs de kiloplastique, s’est affirmé de façon beaucoup plus prégnante en 2016. Je veux parler de la qualité des figurines en plastique.
Les techniques de moulages ont évoluées, les matières plastiques également, et peu de jeux sortent désormais avec des figurines passables. Elles sont de plus en plus détaillées, et également de plus en plus grosses. Cthulhu Wars en propose même (le Grand Cthulhu) de 18 centimètres de haut ! Je ne sais pas si cette tendance va perdurer, notamment en raison des coûts induits par de telles tailles, mais en tous cas elle n’a pas l’air de vouloir faiblir en 2017.
Au chapitre des faits marquants de l’année passée, mais ne s’inscrivant pas dans une tendance de fond comme ce dont je vous ai parlé jusqu’ici, on peut noter l’extraordinaire et inédit embouteillage de fin d’année concernant les gros jeux à figurines, ceux dans lesquels le backer va investir largement plus de 100$. En l’espace de quelques semaines, se sont succédés et/ou chevauchés Deep Madness ; The Edge : Downfall, Mythic Battles : Pantheon ; Shadows of Brimstone : Forbidden Fortress. Affolant, au point même que CMoN, pourtant certain de bénéficier d’une fanbase en béton armé, à préféré reculer la campagne de The World of Smog : Ride of Moloch prévue pile-poil au cours de cette période.
Un autre événement marquant, parce qu’attendu depuis longtemps, est la livraison de la première vague de Conan de Monolith, juste avant le lancement de l’un des cartons de l’année Mythic Battles : Pantheon, toujours de Monolith. Je ne m’étendrai pas ici sur les diverses polémiques accompagnant cette livraison, mais la campagne de Conan restera longtemps dans les mémoires, c’est certain.
Autre campagne que l’on ne va pas oublier de si tôt : Kingdom Death : Monster 1.5. J’en parle plus en détail un peu plus loin dans cette chronique, mais on peut d’ores et déjà être sûrs que le score (non définitif, puisque la campagne est toujours en cours) de ce jeu n’est pas prêt de tomber.
Pour terminer, mentionnons le coup de tonnerre qui a été provoqué par l’annonce juste avant les fêtes de la décision de Jamey Stonemaier de cesser de présenter ses jeux sur Kickstarter. On ne sait pas si cette décision va tenir dans le temps, mais en tous cas elle n’est pas passée inaperçue, venant de celui qui était considéré comme le chantre du participatif, au point d’en écrire un livre devenu une bible pour certains.
Les Tops et les Flops de 2016 selon Cwowd
La rédaction de Cwowd s’est livrée individuellement à la rédaction des tops et des flops de 2016. En voici une synthèse résultant des classements totalement subjectifs qui ont été émis et qui prend en compte les jeux issus du participatif reçus en 2016 (les jeux, et non pas les campagnes).
La présence de plusieurs d’entre eux pourra vous sembler curieuse car il ont été livrés en 2015. Mais certains de nos estimés membres habitent dans des zones fort éloignées de notre bonne vieille France métropolitaine et reçoivent leurs jeux avec, parfois, plusieurs mois de retard.
Voici donc la liste des ces jeux plébiscités par la rédaction de Cwowd, par nombre de citations (entre parenthèses) et par ordre alphabétique :
- Les Tops
- Mare Nostrum (3)
- Raiders of the North Sea (3)
- Evolution Climate (3)
- The Others (2)
- Sans Alliés (2)
- Sbires (2)
- Scythe (2)
- La Vallée des Rois (2)
- Blood Rage
- The Butterfly Garden
- Cthulhu Wars
- Dale of Merchants 2
- Dreamwell
- Explorers of the North Sea
- Mistfall : Heart of the Mists
- Saloon Tycoon
- Santorini
- Secret Hitler
- Snowblind
- Terrible Monster
- Thief’s Market
- Valeria Card Kingdoms
- Vanuatu
- V-Commandos
- Les Flops
Et 2017 alors ?
Rassurez-vous (ou pas), ce n’est pas cette année que vous allez manquer de tentations. Il y a une liste déjà conséquente de projets annoncés, et quand on sait qu’un pourcentage assez faible d’éditeurs annoncent leurs campagne en avance….
Sont annoncés en Janvier :
- 4 janvier : Hexpanse de Budapest 1956, un jeu d’affrontement futuriste.
- 5 janvier : Myth : Dark Frontier de Megacon Games, un tower defense dans le monde de Myth (vidéo officielle de présentation)
- 9 janvier : Alchemical Crystal Quest de MysticalGames, reboot d’un jeu “narratif” coopératif (lien vers l’ancienne campagne KS)
- 10 janvier : Battle for the Universe : Slab City Beatdown, un jeu de cartes pour 2 d’affrontement entre super-héros et super-vilains.
- 10 janvier : Pinball Showdown de Shoot Again Games, un petit jeu d’enchères au thème original.
- 10 janvier : Sub Terra de Inside The Box, un coopératif où des spéléologues doivent rejoindre la surface avant de manquer d’oxygène.
- 10 janvier : Vanguard of War de Archon (Prodos), le premier jeu avec figs de l’année ? En tous cas, celles-ci sont juste sublimes (voir Load, leur précédent jeu, pour avoir une idée de la qualité)
- 11 janvier : Day Night Z, de Creating Games, un coop post-apo très sombre.
- 13 janvier : Medioevo Universalis, de Giochix, commerce, diplomatie et conquête dans l’Europe du XIIIème siècle. Un jeu hors norme par son prix, sa durée annoncée et la taille de la table nécessaire pour l’accueillir.
- 13 janvier : The Pirate Republic, de Green Feet Games, un jeu de… pirates, jouable en coop, semi-coop ou compétitif.
- 16 janvier : Age of Towers, de Devil Pigs Games, un vrai tower defense qui sera certainement mon premier gros pledge de l’année.
J’arrête ici la liste détaillée des projets annoncés pour janvier, mais vont aussi pointer leur nez au cours du même mois : Railways of Nippon ; Defense Grid : The Boardgame ; The Manhattan Project 2 : Minutes to Midnight ; The World of Smog : Ride of Moloch ; Land of Zion ; Wrathborne Champions ; Heroes of Land, Air and Sea.
Vous pouvez constater que rien qu’en janvier, il y a de quoi faire. Plus de 45 projets sont annoncés en 2017 sans date précise, et vous pouvez d’ores et déjà a minima doubler ce chiffre pour prendre en compte ceux qui vont débarquer sans crier gare. Juste pour dire que vous n’allez pas être débarrassés de moi de si tôt !
Ça s’est passé il y a vachement longtemps (et on nous a rien dit…)
Et bien oui, malgré les fêtes certaines campagnes ont continué, envers et contre tout.
Commençons par Qodd Heroes, jeu que j’avais élu star de la semaine de ma dernière chronique. Ryan Iler, l’auteur du jeu et porteur du projet, semble ne pas avoir effectué le reboot tant demandé par peur que ce soit mal perçu. Il donc lancé un sondage afin de connaître l’opinion des soutiens à ce sujet. Les résultats étant sans appel (85% en faveur du reboot), la campagne à été annulée ce dimanche, à l’orée du reminder des 48 heures.
Elle sera relancée en fin de mois, après remaniement. Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, il est tout de même beaucoup plus bénéfique pour un porteur de projet d’annuler sa campagne bien plus tôt, afin de profiter d’un effet « OK, je me suis planté, je vous écoute, on efface tout et on recommence en bien plus mieux pour vous ». Malgré tout, la nouvelle campagne de Qodd devrait bénéficier d’un beau départ, pour peu que l’offre soit correctement ajustée.
Passons ensuite au phénomène de 2016 (et même de toutes les autres années depuis la naissance de Kickstarter) : Kingdom Death Monster1.5.
Lorsque je vous ai laissé il y a 2 semaines, la barre des 7 millions de dollars et 15.000 contributeurs venait d’être franchie. A ce jour, à 5 jours de la fin de la campagne, nous approchons les 9 millions de dollars et les 16.000 soutiens sont dépassés. Ce sont, en moyenne et en toute tranquillité, une cinquantaine de soutiens journaliers qui amènent également par jour une cinquantaine de milliers de dollars à la cagnotte. Autant dire que, sauf événement aussi improbable qu’imprévu, les 10 millions devraient tomber d’ici la fin.
Je vous avais dit, il y a deux semaines, que lancer sa campagne durant une période aussi creuse que celle des fêtes de fin d’année pouvait être bénéfique. Pour preuve, la campagne de Sector 6 des Espagnols de Draco Ideas. À moins de 2 semaines de son terme, elle est déjà très largement financée à près de 44.000$ (pour 9000 demandés) par plus de 1600 soutiens. Comme quoi, les p’tits gars du 6ème RPIMA ont bien raison en disant que “qui ose gagne” !
Reste à vous parler d’un jeu dont la campagne à été lancée après que nous nous soyons quittés : Twilight of the Gods, de Victory Point Games, un jeu de cartes où des divinités s’affrontent, avec un système de ressources qui semble assez sympa. A plus de 20 jours de la fin, c’est déjà très bien financé à 2 fois la somme demandée par un peu plus de 750 contributeurs. Visiblement pas la campagne du siècle, mais si vous êtes amateur du genre, pourquoi pas ?
Le lexique du participatif
À l’attention du lecteur : Un peu d’humour rigolo à visée amusatoire à été discrètement et subtilement ajouté aux définitions. Le lecteur avisé trouvera de lui-même le sérieux caché derrière le drôlatique et saura en tirer la substantifique moelle. Quant aux autres…
- Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
- CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US).
- Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
- Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
- CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
- DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
- Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
- FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
- KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
- KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
- Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
- Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
- Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
- Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
- PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
- Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
- Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
- Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
- ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
- SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
- Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
- UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.
LUDOVOX est un site indépendant !
Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :
Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :
atom 02/01/2017
Belle chronique indispensable pour se faire une idée circulaire de ce qui sort sur ks sans se faire avoir. Beau retour aussi sur l’année 2016 ainsi que les attentes de 2017.
Gougou69 02/01/2017
Merci bien ! L’année 2017 va être intéressante, pour sûr.
Fredovox 02/01/2017
Moi je dis merci pour l’intro qui fait plaisir !
Gougou69 02/01/2017
Pas de quoi, c’est sincère. Shanouillette m’a foutu un coup au moral avec son post FB le lendemain de Noël ! A mon âge, c’est pas cool des frayeurs pareilles.
Meeple_Cam 02/01/2017
Oui, on a tous eu le blues le lundi en se disant « Quoi ? mais c’est pas possible ». Mais on est une communauté et on se sert les coudes en cas de coups durs. Ca a payé et ludovox est vivant plus que jamais.
Dr. Jacoby 02/01/2017
Sans tomber dans le fan-boy de base, je reste toujours « agréablement » surpris de la transparence (et de ce qui ressemble aussi à de l’honnêteté) des actions et des discours de Jamey Stonemaier, il a son côté 1er de la classe qui m’agace un peu mais je trouve son propos toujours cohérent !
Perso, je vais jeter un oeil avec curiosité aux extensions de Raiders Of The North Sea
Meeple_Cam 02/01/2017
Extensions de raiders of the north sea ? Etant un de mes coups de cœur de cette fin d’année, où as-tu vu ça, ça m’intéresse.
Dr. Jacoby 02/01/2017
Sur la fiche BGG du jeu et apparement Pixie Games en profiterait pour en faire la trad/localisation en même temps que le KS US
atom 02/01/2017
En parlant de Stonemaier, c’est quoi sa justification pour abandonner les Ks ?
Gougou69 02/01/2017
Jamey est certainement un gars très bien, mais il à un énorme défaut à mes yeux : il n’écrit pas ses articles et livres en Français. Et moi, déjà que quand c’est en Français c’est pas évident tous les jours… 😉
Ceci pour dire que je ne connais pas la raison profonde de cet abandon.
Dr. Jacoby 02/01/2017
Grosso modo, beaucoup trop de ratages au niveau de la distribution,, trop de temps à faire de la com’ et du management au lieu de faire du développement, une overdose de “backers – chouineurs – on veut la blinde de SG”, la hype basée sur du vent et une envie de revoir le rapport entre éditeur et distributeur … voilà en TRES gros ce qu’il en dit !
Dr. Jacoby 02/01/2017
http://stonemaiergames.com/lessons-learned-from-quitting-kickstarter-as-a-creator-part-1/
http://stonemaiergames.com/insights-from-fulfilling-scythe-part-2/
TheGoodTheBadAndTheMeeple 04/01/2017
j’en avais parlé longuement dans plusieurs podcast, tres intéressant, bien qu’en anglais et particulierement centré sur Jamey et son expérience.
Ca montre une nouvelle fois qu’on ne s’improvise pas tout seul porteur de projet et que les metiers de l’édition et de la promotion distributions ne sont pas si simples que ça.
KS c’est la hype, c’est un peu le code d’honneur, il faut s’y conformer et en jouer pour vaincre. CF les campagne surhype qui blindent de SG, qui font du buzz a gogo, qui donnent un jeu avant le jeu quoi.
Damien Andre 02/01/2017
Un super article.
Shanouillette 03/01/2017
Merci pour cet article et en particulier pour cette intro 🙂
Yann LE BARZE 03/01/2017
BONNE Ludo-ANNEE à Tous chez LUDOVOX.
Ca fait du bien de vous retrouver !
Yoldork 03/01/2017
BONNE Ludo-ANNEE à Tous chez LUDOVOX.
Ca fait du bien de vous retrouver !
Shanouillette 03/01/2017
Merciii bonne année 🙂 !!
Cesare Mainardi 04/01/2017
Petite précision : Atalia n’édite pas mais distribue seulement, c’est le cas de Vikings Gone Wild aussi…
Jen profite pour signale 2 autres KS qui arriveront bientôt et que j’espère obtiendront le succès qu’ils méritent : Tiki (https://www.facebook.com/TikiOzEditions/?fref=ts) de Nicolas Sato et finaliste au concours de Boulogne l’année où Ekö avait gagné et Ephyran (https://www.facebook.com/Ephyran.game/?fref=ts) de Cédric Duwelz à qui on doit des jeux plus accessibles comme Sam La Pagaille ou Zig Zag Pocket.
Bonne année à toute l’équipe de Ludovox et à ses lecteurs !
Gougou69 04/01/2017
Précision importante, effectivement.
Fredovox 04/01/2017
J’en ai donc profité pour créer la fiche ludovox d’Ephyran. Malheureusement sur la page facebook, aucun nom d’auteur n’est cité. Domage…
Grovast 04/01/2017
C’est http://ludovox.fr/cp_ludopeople/cedric-duwelz/
Gougou69 04/01/2017
En même temps, le nom de l’auteur est un peu dans le post de Cesare. 😉
Cesare Mainardi 05/01/2017
Merci.
Fredovox 04/01/2017
Cédric étant l’éditeur, je voulais être sur qu’il soit aussi l’auteur du jeu, ce qui ne me semblait pas certain. Dans tous les cas, son nom mériterai d’être cité sur la page facebook du jeu ^^
hatt 13/01/2017
Le flop de l’année qui est 3e au tric trac d’or, cherchez l’erreur :p