Participatif, la sélection naturelle N° 130 du mardi 10 mars 2020

  

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N° 130

 

 Salutations ludico-participatives !

► Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Si celle passée fut à nouveau prolixe en campagnes, celle-ci va faire figure de pause tant les projets annoncés sont peu nombreux (euphémisme !). Malgré le nombre et l’intérêt potentiel des projets présentés la semaine dernière, l’ambiance est en demi-teinte car les deux grosses campagnes françaises sont à la peine. La faute à la disparition des stretch goals ? Mais voyons cela de plus près !

 Bonne lecture, et à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 ) !

 
 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

hades-trap-boite fr Semaine mitigée pour Hades Trap par Débâcle Jeux. On est dans le ventre très très mou de la campagne, qui peine à attirer de nouveaux soutiens. Il apparaît que les illustrations style 8 bits engagent certains comme elles font fuir d’autres. Reste à savoir laquelle des deux tendances est la principale. Il reste une petite semaine pour faire mieux (actuellement 12 000/4 500 € et 385 soutiens. Fin le 17 thelastbottleof Rhummars).
 
 coeur bleu frA contrario, la campagne de The Last Bottle Of Rum par Lord Racoon Games continue d’étonner par son dynamisme. Dynamisme tout relatif bien sûr, mais à plus de 30 soutiens quotidiens tout au long de la semaine pour un jeu familial, c’est un beau résultat sur lequel je n’aurais pas nécessairement parié. Et pourtant, c’est financé à plus de 2 fois et la barre des 1 000 contributeurs est franchie (actuellement 42 500/15 000 € et 1 040 soutiens. Fin le 19 mars).
         

erune-bandeau► fr Si la semaine a été peu régulière, au final Erune par Arkada Studio, aura eu un résultat comparable à celui de The Last Botte Of Rum, soit une trentaine de soutiens par jour. Les ambitions n’étant pas les mêmes, on peut dire que c’est assez peu, l’éditeur payant là le manque de communication à l’international. Le jeu est toutefois financé à klimato-box-artplus de deux fois (actuellement 109 000/45 000 € et 890 soutiens. Fin le 19 mars).

  ► frKlimato par Yoann Brogol a bien profité de sa semaine en voyant arriver une soixantaine de nouveaux soutiens, ce qui est un joli score pour une petite campagne sur Ulule. Le jeu est du coup financé à deux fois et demi et il reste deux semaines pour convaincre plus de monde (actuellement 5 400/2 020 € et 260 soutiens. Fin le 20 mars).
 
 
 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 
 
 
chronicles-of-crime-1400-box-artfrLa campagne de Chronicles of Crime par Lucky Duck Games avait surpris à l’époque (début 2018, une éternité !). Surpris parce que l’éditeur sortait de sa gamme habituelle (des jeux de plateau tirés de jeux vidéo) ; parce qu’il osait le mélange du jeu de plateau traditionnel et de la technologie moderne, honnie par beaucoup ; et enfin parce qu’au final, la campagne a plutôt très bien marché (plus de 9 000 contributeurs) ce qui, compte tenu des éléments cités précédemment, n’était absolument pas gagné d’avance.
 
Les retour des joueurs sont très positifs, au point que de nombreux scénarios fanmade de qualité ont été conçus par des amateurs, et il aurait été dommage de ne pas continuer de faire vivre ce qui sera désormais une gamme. Ainsi en est-il grâce à l’arrivée non pas de un, mais bien de trois jeux basés sur le même principe. De quoi s’agit-il ? D’une résolution d’enquête en coopératif en cherchant des indices et des preuves en flashant des QRCodes présents sur des cartes grâce au système judicieusement nommé « Scan & Play ». Vous en apprendrez plus s’il en est besoin en consultant l’excellent article de Groule sur l’une des extensions du jeu de base qui, en passant, en détaille le gameplay. Et pour en savoir plus sur 1400, faites un tour sur le JP de dame Shan
 
chronicles-of-crime-1900-box-artChronicles Of Crime : The Millenium Series débarque donc en nous proposant d’enquêter à Paris sur trois époques bien distinctes. Je précise bien que ce ne sont pas des extensions au jeu de base, mais bien trois jeux à part entière, indépendants les uns des autres même si un arc narratif permet de les relier. Chacun porte le nom de l’année au cours de laquelle l’histoire se déroule : 1400 ; 1900 et 2400.
 
Dans 1400 vous êtes le Chevalier Abélard Lavel, doté d’un certain pouvoir de voyance, qui va devoir naviguer au sein de luttes d’influence dans l’Église aidé par votre fidèle chien qui va vous permettre, grâce à son flair, de traquer les suspects.
1900 vous met dans la peau de Victor Lavel (tiens, ce nom me parle…), journaliste d’un grand quotidien et détective à ses heures perdues. Cet opus intègre un aspect escape game qui permet de varier les plaisirs.
Le dernier, 2400, vous fait endosser le rôle de Katia lavel, digne descendante de ses ancêtres, qui pourra user d’implants cybernétiques pour augmenter encore ses capacités naturelles de déduction. Elle aussi est aidée par une sorte de robot de compagnie qui va effectuer pour elle nombre de tâches annexes mais pas pour autant secondaires.
 
chronicles-of-crime-2400-box-artLa mécanique qui a fait le succès de Chronicles Of Crime premier du nom ne change pas du tout, seules quelques petites micro règles viennent modifier les habitudes. Les quelques twists apportés par chacun des trois volets permettent ce petit regain d’intérêt qui vous évite d’avoir l’impression de jouer 4 fois au même jeu avec seulement un habillage différent. Les possesseurs du jeu de base et de ses deux extensions peuvent donc plonger dans cette campagne sans grand risque d’être déçus. 
 
Chacun de ces nouveaux jeux vient avec 4 scénarios spécifiques. Tout comme pour la première campagne, les différents stretch goals composent au final une extension appelée Chronicles of Time, qui apporte un scénario pour chaque boîte avec le matériel nécessaire. Ce qui signifie que même si vous ne choisissez qu’un seul des trois jeux, vous aurez les stretch goals des trois.
 
Concernant la direction artistique, pas de surprise, elle est similaire à celle de la boîte de base et de ses deux extensions et est parfaitement adaptée au thème de chacun des trois jeux de cette campagne. Quant au matériel, on sait avec Lucky Duck qu’on aura de la qualité.
 
Quatre pledges sont proposés vous permettant de prendre un ou deux des trois jeux au choix, les trois ensemble et 4 fois les trois pour le quatrième pledge aux tarifs respectifs de 30, 60, 79 et 296 $. Les frais de port sont quant à eux de 8 à 12 €, très raisonnables donc (actuellement 539 000/100 000 $ et 7 510 soutiens. Fin le 26 mars).
 
 
 
steam-watchers-box-art► frSteamwatchers est le dernier projet en date présenté par Mythic Games. Il est l’image de la nouvelle orientation de la société suite à ses déboires avec la série de projets par trop ambitieux, déboires dont ils ont du mal à sortir notamment pour Solomon Kane. Des projets plus modestes, donc plus faciles à produire et surtout limitant de fait les problèmes potentiels, mais des projets pas moins intéressants pour autant.
 
Mais qu’est-ce donc que ce Steamwatchers ? Le thème est post-apo, dans une Europe revenue à l’ère glaciaire à cause des effets de la montée des eaux. Des clans sont à la recherche de la seule source d’énergie existante, des colonnes de vapeur qui surgissent aléatoirement du sol et qui rendent ce dernier cultivable pour un temps. Puis la colonne disparaît. Mais ces colonnes de vapeur ont une particularité : si elle permettent à la vie de perdurer, elle rendent malade et tuent celles et ceux qui restent trop longtemps à leur proximité.
 
Sur ce pitch, nous avons un jeu d’affrontement et de conquête de territoires dans lequel le twist principal est que plus vous contrôlez de colonnes de vapeur, plus vous perdez d’unités et donc moins vous avez de capacité d’aller chercher de nouvelles colonnes, etc. Et comme les deux conditions de victoire sont basées sur la possession de ces colonnes, vous imaginez le dilemme. Pour vous faire une idée, rendez-vous sur cette vidéo
 
Bien sûr, le gameplay est un peu moins simpliste que ça, et heureusement d’ailleurs. La direction artistique est, comme toujours chez Mythic Games, un des points forts du jeu. Le plateau de jeu évite l’écueil de la carte trop blanche et le rendu « glaciaire » est parfait. C’est l’Europe de l’après catastrophe qui est représentée et clairement, la France et l’Italie ont mangé grave !
 
Qui dit Mythic Games dit aussi figurines. Depuis Joan Of Arc, on sait que qualité des sculptures ne rime plus nécessairement avec grande taille, aussi celles de Steamwatchers sont-elles à la fois très belles et petites, de 15 à 22 mm si je ne dis pas de bêtises. Le reste du matériel se compose de plateaux individuels double-couche pour les clans, de cartes et de marqueurs en carton.
 
Nouveauté, pas de stretch goals à proprement parler, ceux-ci sont remplacés par des « gifts », des cadeaux quotidiens. Ont été ainsi dévoilés des boîtes permettant le rangement individuel de tous les éléments nécessaires à chaque faction, des figurines des fermes, et du fluff distillé au gré des updates. Pas sûr que ce soit une bonne idée, la campagne est de fait monotone et n’incite pas à faire revenir les hésitants. Par contre on trouve en add-on trois extensions rajoutant du gameplay, ces dernières étant proposées à 15, 25 ou 35 $ en fonction des figurines qu’elles apportent. Un tapis néoprène XXL est aussi de la partie pour 35 $.
 
Puisque l’on parle des sous, trois pledges sont proposés : un de base à 89 $, un deuxième ajoutant les trois extensions à 149 $ et un dernier, le all-in, à 169 $ qui ajoute en plus le tapis néoprène. Les frais de port sont de 24 $ pour l’Europe (actuellement 187 300/80 000 $ et 1 570 soutiens. Fin le 13 mars).
 
 
 
viscounts-of-the-west-kingdom-box-art► frViscounts Of The West Kingdoms par Garphill Games est le troisième et dernier volet de la trilogie des « Of The West Kingdoms », après Architects Of The West Kingdoms et Paladins Of The West Kingdoms. On est toujours dans de la pose d’ouvriers thématisé Moyen-Age, mais là avec un plateau de jeu circulaire dont le mode de fonctionnement me fait furieusement penser à Sbires.

Le gameplay intègre un peu de deck et de tableau building et on nous promet d’intéressantes interactions entre les joueurs, ainsi qu’un vrai mode solo intégrant 4 intelligences artificielles différentes. Je sais que cela va en décider quelques-uns.
 
Mais la campagne n’est pas conçue autour du dernier jeu de la trilogie uniquement. Elle propose également une boîte appelée The West Kingdom Tomesaga, laquelle permet de jouer la trilogie en mode campagne ou en mode coopératif, avec tout le matériel nécessaire pour ce faire.
 
La direction artistique est strictement la même que dans les opus précédents, et c’est tant mieux pour la cohérence de la trilogie. Les illustrations sont donc toujours de The Mico, que certains adorent et d’autres ne supportent plus. Le matériel en lui-même est vraiment sympa, avec son château fort central et ses jolis meeples custom.
 
Afin de satisfaire toutes les envies, trois pledges sont proposés, chacun décliné en deux versions, anglaise ou non-anglaise (française donc pour nous, grâce à Pixie Games), dont les tarifs respectifs sont de 82 NZ$ (environ 47 €) pour le jeu seul, 128 NZ$ (environ 73 €) pour le jeu, Tomesaga et un set de pièces métal, et enfin 196 NZ$ (environ 168 €) pour le all-in de la trilogie, extension Artisans incluse. Un pledge groupé est en préparation sur Cwowd, initié par HarryLittle, la spécialiste (oui, c’est une dame) des PG hors normes (actuellement 900 000/230 000 NZ$ et 5 950 soutiens. Fin le 20 mars).
 
 
 
museum-pictura-box-art► frMuseum est le jeu phare de Holy Grail Games, en tout cas leur plus grande réussite sur Kickstarter. Les retours des joueurs étant de surcroît très bons (hors polémiques sur la qualité du matériel) il n’est pas étonnant que l’éditeur cherche à capitaliser et voici que débarque Museum : Pictura. Le jeu est donc dans le même univers que Museum et vous allez endosser le rôle d’un conservateur de musée chargé de réunir la plus belle collection de tableaux de Maître.
 
Vous collectionnerez des œuvres en fonction de leur époque (de la Renaissance au 19ème siècle), et de leur sujet (portrait, paysage, nature morte, etc). Ces collections seront montrées au public et devront être améliorées en permanence pour ne pas le lasser. Chacune de ces expositions vous rapportera des points de prestige, AKA points de victoire. Je ne vous surprendrai pas en vous disant que celui qui en a le plus à la fin de la partie l’emporte.
 
Le gameplay se rapproche quand même pas mal de celui de Museum. Pour schématiser on peut dire qu’il s’agit d’une version allégée mais avec beaucoup plus d’interaction entre les joueurs. Malgré tout, les possesseurs de Museum auront peut-être bien l’impression que Pictura fait doublon. Tout comme pour Steamwatchers, le choix de remplacer les stretch goals par des des cadeaux quotidiens (ici des « daily unlock ») ne rend pas service à la campagne, celle-ci manquant un peu de dynamisme.
 
Dutrait n’est plus aux pinceaux, il a été remplacé par Loïc Muzy et Ekaterina Varlamova. Certes, le style est différent, mais le jeu est tout aussi joli que Museum et a même son charme propre. Quant à la qualité du matériel, on jugera à réception mais il se murmure que les cartes devraient être un peu plus épaisses que celles du premier opus (qui a dit « c’est pas difficile » ?!) (actuellement 41 400/35 000 € et 690 soutiens. Fin le 24 mars).
 
 
 
 
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Et s’il vous reste des sous…

 
 
mint-control-boiteMint Control par Five24 Labs est le quatrième jeu de ce qui est désormais une gamme à part entière. Cette fois, vous l’aurez certainement deviné au nom du jeu, c’est la mécanique de contrôle de zone qui se retrouve enfermée dans une petite boîte en métal. Matériel minimal donc, aisément transportable, prix mini, ce qui en fait à l’instar de ses prédécesseurs un jeu idéal pour initier des gens ou tout simplement pour passer le temps dans des endroits où il est difficile de sortir un jeu plus conséquent. Pas de VF au cours de cette campagne, Lucky Duck Games est sur le coup mais a préféré attendre la livraison effective des 3 premiers jeux localisés par eux avant de s’occuper de celui-ci. Ce ne devrait donc être qu’une question de temps (actuellement 57 900/10 000 $ et 3 600 soutiens. Fin le 27 mars).
 
 
 
matchbox-collection-banniere-ks► frDepuis le succès de la série des Mint, l’idée du jeu minimaliste dans un emballage de produit de consommation courante a été reprise maintes fois. On a même droit à des jeux dans des paquets de chewing-gum, et voici le dernier avatar du genre : les jeux dans des (grosses) boîtes d’allumettes ! The Matchbox Collection par Thundergryph Games est donc un lot indissociable de 5 jeux aux thèmes différents, tous créés par des auteurs italiens, et dont la finalité est la même que pour les Mint : jeux simples à appréhender pour des parties rapides, avec un matériel minimal. Minimal mais vraiment très très sympa, chaque jeu a sa propre identité et tous sont infiniment plus jolis que les Mint.
 
Les 5 jeux sont jouables en solo et le tout est disponible en français. Un pledge de base est à 35 €, un deluxe à 60 € qui comprend des playmats, lesquels s’ils sont jolis et pratiques enlèvent tout de même l’aspect facilement transportable du concept des (relativement) petites boîtes. Bien sûr, les frais de port viennent plomber la facture : 14 € pour le premier pledge, 16 pour le deluxe. Malgré tout, le prix de revient final est plus avantageux que pour la série des Mint (actuellement 201 500/30 000 € et 4 290 soutiens. Fin le 13 mars).
 
 
 
who-goes-there-box-artWho Goes There ? 2nd Edition par Certifiable Studios est la nouvelle version (si si !) du jeu éponyme déjà financé sur Kickstarter à l’été 2017 et qui bénéficie depuis de bons retours. Le thème du jeu est basé sur la nouvelle de John W. Campbell qui a inspiré le film « The Thing » de John Carpenter, et je ne vous ferai donc pas l’insulte de vous l’expliquer.
 
Il s’agit d’un jeu coopératif au début, qui se transforme en jeu de survie pour certains joueurs à la fin, avec de gros morceaux d’identité cachée dedans, et les retours des joueurs sont plutôt très positifs. Ce reprint a été l’occasion de revoir les mécaniques du jeu et de corriger certains aspects, notamment l’élimination parfois trop rapide de certains joueurs. Pour le reste, le jeu est toujours le même et c’est tant mieux. Un kit d’upgrade à 20 $ est proposé aux possesseurs de la première version, pour les autres le prix du jeu est entre 75 et 180 $ en fonction des options choisies. Le prix du port est correct : 10 à 20 $. Le tout reste désespérément en anglais (actuellement 208 250/34 097 $ et 3 240 soutiens. Fin le 02 avril).
 
 
 
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Ils débarquent cette semaine

 

ruination-box-art► Ruination par Kolossal Games – le 12 mars

Un jeu avec une mécanique de contrôle de zone dans une Eurasie post-apocalyptique.

 

 
 
 
 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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2 Commentaires

  1. elniamor 10/03/2020
    Répondre

    Mint Control c’est le 4eme  ? J’ai en tête Mint Works (que j’ai beaucoup aimé) Mint Delivery (que je n’ai pas apprécié du tout) et….  ?

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