Participatif, la sélection naturelle N° 125 du lundi 20 janvier 2020

 

 

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N° 125

 

 Salutations ludico-participatives !

► Le rythme de présentation des nouvelles campagnes commence à gentiment s’accélérer mais cette semaine a été assez avare en projets intéressants (en tout cas, pour moi). Ne vous étonnez  donc pas si seulement trois campagnes sont chroniquées cette semaine. Ce prochains jours et surtout les semaines suivantes vont être bien plus fournies et la tentation va aller crescendo. Attention aux comptes en banque !

 

 Bonne lecture, et à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 ) !

 

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Évolution des campagnes en cours la semaine passée

 
 
 
 apex-theropod-box-artLe gros coup d’arrêt de la semaine dernière se confirme pour Apex : Collected Edition, par Outland Entertainment. Le rythme tourne actuellement entre 20 et 30 soutiens quotidiens. C’est certes peu, mais cela permet au moins de maintenir la dynamique en positif. La campagne étant financée à plus de cinq fois, il n’y a donc pas péril en la AlderQuest jeudemeure (actuellement 221 000/42 000 $ et 2 520 soutiens. Fin le 06 février).
 
  Toujours pas de financement pour AlderQuest par Rock Manor Games et ce à deux jours de la fin. Autant dire que les carottes sont cuites. Un deuxième reboot à venir peut-être ? (actuellement 14 000/18 000 $ et 345 soutiens. Fin le 30 janvier).
 
 
 

oath-chronicles-of-empire-and-exile-bannierereturn-to-dark-tower-box-artLe plus petit score de la semaine passée pour Oath : Chronicles of Empire and Exile par Leder Games a été de 166 soutiens. C’est dire si cette campagne marche fort. Les 10 000 contributeurs viennent d’ailleurs d’être dépassés et le jeu est en passe d’être financé à dix sept fois. Et il reste une grosse semaine de campagne (actuellement 859 000/50 000 $ et 10 245 soutiens. Fin le 04 février)

Return To Dark Tower par Restoration Games confirme qu’il est LE gros carton du moment, avec une moyenne de soutiens par jour qui tourne autour des 300, 16 000 contributeurs et 3 000 000 $ atteints. Illustration parfaite du dicton : « c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes » ! (actuellement 3 000 000/850 000 $ et 17 400 soutiens. Fin le 04 février)

 

foundations-of-rome-banniereBelle réussite aussi pour Foundations of Rome par Arcane Wonders malgré des pledges pas vraiment donnés. Le rythme est très soutenu (plus de 130 contributeurs en moyenne), le financement à 10 fois est atteint et on a passé le cap des 3 star-realms-deluxe-nova-collection-boite500 soutiens (actuellement 529 000/50 000 $ et 3 900 soutiens. Fin le 07 février)

Des cartes foil et une grosse boîte pour un jeu éprouvé, et hop, carton plein pour Star Realms Deluxe Nova Collection par White Wizard Games malgré des tarifs pas vraiment « friendly ». Bien que le rythme se soit écroulé après 4 jours de campagne, il tourne encore tout de même autour de la soixantaines de soutiens quotidiens. Grâce à quoi la campagne va bientôt être financée à dix fois, forte qu’elle est de ses quasiment 5 000 soutiens (actuellement 496 500/50 000 $ et 5 021 soutiens. Fin le 31 janvier)
 
 
to-the-moon-artfr  To the Moon par Wisdom of Peanut est en passe d’être financé. On est sur Ulule, c’est presque normal qu’il ne le soit pas déjà. Ce petit jeu de cartes familial avec des coups fourrés dedans sur un thème spatial ne fait guère parler de lui, mais il mérite au moins le détour ! (actuellement 47 exemplaires sur 50. Fin le 15 février).
 
 
 
 
 
 

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Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)

 

 

tortuga-2199-box-artfrTortuga 2199 par Grey Fox Games est un jeu dans lequel 2 à 4 joueurs endossent le rôle de capitaines de vaisseaux pirates de l’espace qui vont chercher à unir tous les clans de pirates pour en devenir le leader. Pour cela il va falloir augmenter son influence en conquérant et explorant les différents secteurs de la planète, en combattant des bestioles ou en montant à l’abordage des vaisseaux des pirates réticents. Ce faisant, il sera possible d’embaucher de nouveaux membres d’équipage et d’améliorer son vaisseau.

Tout ceci se fait à travers de mécaniques qui mélangent le deck-building, le contrôle de zones et l’exploration. D’aucuns lui trouvent un sérieux arrière-goût de Tyrants of the Underdark qui est considéré comme l’un des meilleurs deck-builders de la création par les amateurs du genre. C’est dire qu’on part sur un a priori plutôt positif.

Cet a priori ne va pas s’atténuer à la vue du matériel et de la direction artistique. À titre personnel, je trouve cette dernière juste magnifique. Certains lui reprocheront peut-être d’être peu inspirée ou un tantinet trop colorée, mais en tout cas le moins que l’on puisse dire c’est que l’ensemble fait son petit effet. Le matériel n’est pas en reste, avec ces grosses tuiles hexagonales doubles couches, les belles figurines de vaisseaux, les pions 3D et le très beau (et très optionnel) playmat. On est clairement sur une édition de luxe qui ne dit pas son nom.

Le prix des pledges s’en ressent, avec un premier « de base » à 59 $ (+ 20 de frais de port pour l’Europe) et un autre incluant le playmat à 79 $ (+ 24 de frais de port). Ce qui nous fait le dit playmat à 24 $ FdPIn, tarif fort raisonnable. Personnellement, je suis très très ennuyé car grâce à (ou à cause de) Origames une version française est proposée. Ce qui ne promet rien de bon pour mon compte en banque ! (actuellement 79 300/35 000 $ et 1 270 soutiens. Fin le 14 février).

 

glorantha-the-gods-war-box-artfrLe gars Sandy Petersen n’a pas fait que Cthulhu Wars et ses dérivés dans la vie, il a aussi créé Glorantha, The Gods War, fort correctement financé pour l’époque à l’été 2016. Il s’agit d’un jeu d’affrontement asymétrique avec, comme souvent dans les jeux de Sandy, moult conséquentes figurines puisque d’une taille pouvant aller jusqu’à 130 mm. Le jeu semble avoir eu de bons retours (noté 8.2 sur BGG) et face à (soi-disant) la demande conséquente et répétée des joueurs, voici arriver le reprint + extension : Glorantha, The Gods War (Reprint & New Expansion) par Sandy Pertersen Games .

Sauf erreur de ma part, le jeu lui-même ne change pas d’un iota. Trois nouveaux sets de bestioles diverses et variées sont proposés en plus sur cette campagne : War Gods, Magic Gods et Secret Gods. Un système de rangement made in GameTrayz fait son apparition, disponible en add-on pour les possesseurs de la version initiale du jeu.

Une tripotée de pledges sont proposés, selon que vous avez participé à la première campagne ou non. Les prix montent jusqu’à 699 $ pour le « full all-in y’a tout ». Oui, ça fait cher. Mais c’est à la démesure du jeu, digne représentant de la tendance kiloplastique de l’époque. Et je passe pudiquement sous silence les frais de port, qui entrent facilement pour l’Europe dans la catégorie « attaque à main armée » vu qu’ils intègrent la TVA (pour le all-in, rien moins que 199 $).

Ces chiffres ne sont que détails sans importance pour un nombre conséquent de joueurs puisque la campagne est financée à plus de 4 fois par plus de 1 603 soutiens. Un pack de traduction en français est disponible pour 20 $ (actuellement 226 600/50 000 $ et 1 610 soutiens. Fin le 05 février).

 

this-war-without-an-ennemy-box-artfrOn l’oublie trop souvent, mais Nuts! Publishing est un éditeur qui a commencé dans le wargame et ne s’est lancé dans le jeu de plateau que relativement récemment. C’est donc un peu un retour aux sources que l’édition de This War Without An Enemy.

Nous parlons donc d’un wargame stratégique, basé sur un thème historique que je vous livre en copiant la description de l’éditeur : « Le jeu est centré sur la première guerre civile anglaise, lorsque les forces royalistes combattant pour le roi Charles Ier se sont heurtées à l’opposition des troupes parlementaires anglaises et de leurs alliés écossais, les Covenanters, dans une lutte pour le contrôle politique, économique et religieux de l’Angleterre. »

Alors je vous rassure tout de suite, derrière l’appellation « wargame » ne se cache pas un de ces jeux d’une autre époque, avec moult petits carrés de carton plus ou moins colorés aux inscriptions absconses pour le néophyte, posés sur une grande carte magnifiquement décorées d’aplats de couleurs marronnasses et verdâtres sur lesquelles on a greffé une grille hexagonales du plus bel effet. Que nenni ! On est en 2020 que diable !

La mécanique du jeu est basée sur des cartes. Chaque faction à son propre deck composé de deux tiers de cartes événement, dont la constitution varie en fonction de l’année au cours de laquelle se passe l’action. Chaque deck évolue donc au fur et à mesure de l’avancée de la partie. Les armées en présence sont matérialisées par des blocs sur une face desquels sont représentées les unités, que l’on gardera face à soit à la manière du Stratego de notre enfance (enfin, du moins de la mienne !).

Les règles sont adaptées à la nature du conflit. Ainsi le recrutement est dépendant de la région dans laquelle il est effectué, l’artillerie et la cavalerie sont traitées de manière spécifique et un système annoncé comme entièrement nouveau gère les assauts et les sièges.

Le vainqueur sera celui qui aura engrangé le plus e points de victoire, points dépendants de la capture des villes. Le parti des Parlementaires prendra une belle option sur la victoire en capturant le Roi, représenté par son propre bloc.

Les wargames n’ont jamais été réputé pour leur direction artistique, mais celle de This War Without An Ennemy est plutôt agréable (pour un wargame), et elle est sobre et lisible. Ce qui est tout de même important dans ce genre de jeu.

Les wargames, même modernes, sont des jeux de niches et le prix du pledge unique à 53 € (pour des frais de port de 9 € pour la France) est plus que raisonnable. Le jeu est désormais financé et si au moins 20 contributeurs français se montrent intéressés, la règle sera traduite et fournie a minima en PDF. Il n’en manque plus que 5 à l’heure où j’écris ces lignes (actuellement 16 300/10 000 $ et 230 soutiens. Fin le 04 février).

 

 
 

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Ils débarquent cette semaine

 
 

rocketmen-box-artfr Rocketmen par Phalanx – le 27 janvier

Martin Wallace se lance dans le deck-building avec un titre fort prometteur signé chez Phallanx qui nous a plutôt habitué jusque là à des jeux… disons… souvent d’inspiration historique.

Le jeu sera localisé en français par Asyncron, habitué à travaillé avec cet éditeur (U-BootHannibal & HamilcarNanty Narking).

 

D.E.I. (Divide E Impera)► D.E.I. – Divide Et Impera (reboot) par Ludus Magnus Studio – le 28 janvier

Affrontement entre clans sur fond d’exploration et survie dans un monde dévasté par un nouvel âge glacière (l’univers que les héros de Sine Tempore quittent ?). Stylé, comme à leur habitude.

Pour 2-4 joueurs, solo en option.

 

gorinto-box-art► Gorinto par Grand Gamers Guild – le 28 janvier

Un jeu de pose de tuiles sur un thème japonais.

 

 

 

the-rival-networks-banniere-ks► The Rival Networks par Formal Ferret Games – le 28 janvier

Version « pour deux joueurs » de The Networks. Pour rappel, il s’agit de créer la meilleure grille de programmes d’une chaîne de TV.

 

 

it's-a-wonderful-world-ascension-box-artfr It’s A Wonderful World : Ascension par La Boîte De Jeu – le 28 janvier

Extension et possibilité d’obtenir les exclus KS de la première campagne si vous avez acheté le jeu en boutique. News pour aller plus loin. 

 

 

 

frutticola-box-art► Frutticola par Giochix – Sur Giochistarter le 21 janvier

Une petite ville américaine des années 50 où les habitants (de 2 à 4) s’affrontent (en 60 minutes) pour être celui qui produit la meilleure confiture. Ça sent le thème méchamment plaqué mais la version deluxe, avec jetons fruits réalistes devrait faire son effet. Un mélange d’action selection et de pose d’ouvriers signé d’un inconnu (Giovanni Fiore) que seconde l’inévitable Virginio Gigli (Coimbra, Egizia, Grand Austria Hotel, Lorenzo il Magnifico, Terramara…).

 
► Grey Eminence par Dragon Dawn Productions – le 02 février
 
De 3 à 6 joueurs adoptent le rôle d’éminences grises travaillant à leurs propres conditions de victoire. Argent, pouvoir, influence : à vous de les utiliser pour manipuler ceux qui serviront le mieux vos objectifs.
 
 
 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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2 Commentaires

  1. maxime78 27/01/2020
    Répondre

    Ce week-end lors d’un festival, j’ai pu tester le jeu Fingers, actuellement sur kickstarter. Je ne serais que conseiller ce petit jeu d’un auteur français. J’ai adoré.

  2. Coyote90 28/01/2020
    Répondre

    Avez-vous vu le projet Fingers, lancé sur KS
    un jeu qui se joue avec des doigts.

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