[Les petits joueurs #4] : Little Panic Island, Sherlock Express, Le roi sommeil, La danse des vampires, Pandai, Dog Rush, Princess Jing, Speed colors

Cette rubrique « enfant » vous est présentée aujourd’hui grâce au concours de Tim, 9 ans, et Clem, 6 ans et Mini-Sha 8 ans. Disons que ce sont nos petits cobayes (joyeux et consentants) toujours prêts à essayer de nouveaux jeux ! 


- Profil psychologique des petits joueurs -

Tim baigne dans le jeu de société depuis qu’il est tout petit. Il a une nette préférence pour le jeu vidéo, mais ne rechigne pas à jouer à des jeux de plateau, principalement avec sa sœur (surtout quand il peut l’écraser, disons-le). Il aime bien de temps en temps faire ses règles « maison » et a même tenté des prototypes qui mélangent des jeux qu’il nous a vu jouer. Il aime bien fanfaronner quand il écrase sa sœur pour la faire rager. S’il aime jouer avec elle ou d’autres enfants plus jeunes, il apprécie aussi de jouer avec ses parents à des jeux un peu plus costauds, comme L’âge De Pierre, Solenia, Istanbul et d’autres encore.

Clem est peu joueuse, et une très mauvaise perdante, surtout quand son frère ne sait pas gagner avec élégance. Mais quand elle gagne, au lieu de profiter de sa victoire elle va considérer qu’il y a égalité, probablement pour ne pas frustrer le perdant. Le calcul n’est pas son truc, ce qui lui plaît c’est de ressentir des émotions, de vibrer, il est plaisant de la voir frissonner quand elle pose un élément en équilibre sur Rhino Hero, ou quand elle bluffe sur Argh ! et nous mystifie totalement.

Mini-Sha est totalement immergée dans le jeu depuis sa naissance, il faut dire que sa maison est envahie de jeux, papa-maman étant les fondateurs de Ludovox, ceci explique cela. 😉 Du haut de ses 8 ans, elle commence à avoir une jolie petite culture ludique (pour ce qui est de la section enfant en tout cas !) Elle préfère gagner évidemment, mais accepte de mieux en mieux la défaite en grandissant. Elle aime autant les jeux abstraits comme Aquatika (qu’elle emmène partout) que les univers immersifs à la Mice & Mystics « tant qu’on s’amuse ! ». Son dernier coup de coeur : Sherlock Express ! 

 

 

Little Panic Island (Oldchap)

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Cet opus n’est autre que la version « enfant » d’un jeu coopératif frénétique déjà existant : Panic Island (Ludochrono) qui était accessible à partir de 8 ans. Le jeu original mélangeait une mécanique de mémory avec un temps très limité (un sablier de deux minutes) et un petit côté party game puisque selon les cartes retournées on aura par exemple à changer de place, tourner sur soi-même ou échanger deux cartes et bien d’autres choses encore.
Pour gagner il fallait sauver la population de l’île (Cro-magnons et dodos). En cas de succès, on pouvait ajouter des cartes qui allaient complexifier les parties suivantes et on avait ainsi 10 niveaux de plus en plus diaboliques.

Cette version « enfant » propose la même chose en plus léger puisqu’elle est destinée aux petits dès 4 ans. Au lieu d’avoir des cartes on a des tuiles bien costaudes (Ludochrono).

Panic Island kids

 

Évidemment, le défi est ici plus simple, il s’agira de trouver les dodos ou les humains de couleur identique et quand on tombe sur la crotte du Mammouth on devra se pincer le nez, quand c’est le tigre que l’on retourne on doit poser le doigt sur sa bouche pour intimer le silence (chuuut il ne faut pas réveiller le félin voyons !). Et bien entendu comme avec son grand frère, on va ajouter de nouvelles tuiles en jeu pour rendre la partie plus ardue (et aussi plus fun), ainsi la tornade nous fait tourner sur nous-même, le champignon sauter sur place, et les singes, ces petits vicelards, intervertissent les tuiles pour mieux nous tromper.

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Si vous voulez occuper une batterie d’enfants (bon pas trop quand même, mais jusqu’à 8 c’est déjà bien) c’est un peu le jeu idéal, c’est simple, c’est amusant, et avec les cartes Crotte ou Tigre vous avez leur attention, c’est certain.
De plus thématiquement c’est attractif : on prépare une fête et plus on gagne et plus la fête est réussie. Forcément ils ont envie de rejouer pour faire la grosse teuf ! On peut jouer avec un sablier ou bien avec une bande-son composée pour l’occasion.

Les enfants ont vraiment adoré. Il a d’abord fallu les convaincre, mais ensuite ils sont rentrés à fond dans la partie, comptant les points, s’améliorant et passant les niveaux. Les niveaux ? Oui, mais juste 3 niveaux (passés en moins d’une heure de jeu). Et c’est là où le bât blesse, le tout manque de challenge à long terme, d’évolution, de mécanique supplémentaire. Du coup passée la belle surprise et le grand moment de joie, on range le jeu pour probablement ne plus le ressortir.

Je pense que quelques tuiles de plus n’auraient pas été de trop. Est-ce qu’il faudrait désormais leur proposer la version « Panic Island » ? Probablement, mais celle-ci est plus complexe et quand j’avais essayé avec le grand, ça l’avait plus stressé qu’autre chose…

 

 

Princesse Jing (Matagot)

Dans ce jeu de Mr Fraga nous incarnons des princesses amourachées qui veulent traverser le palais pour retrouver leur amoureux de l’autre côté… Nous sommes surtout dans un jeu de placement abstrait avec du bluff.

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Pour traverser le palais, nous nous tenons cachés derrière nos paravents. Nous ? Oui, la princesse, sa servante et deux porteurs de miroir.

À notre tour, nous devons échanger la position de deux paravents de manière adjacente (la diagonale compte).
Quand on suspecte que la princesse adverse se cache derrière un paravent, on peut désigner le paravent en question, et si on a raison, celui-ci repart au début du plateau, et on rejoue, sinon c’est l’adversaire qui rejoue.

Le truc en plus : Nos porteurs de miroir permettent de voir qui se cache derrière les paravents adverses, par le jeu de vrais miroirs. La princesse et la servante sont identiques à un détail près : la princesse porte la couronne. Et il faudra se pencher légèrement pour déceler ce léger détail… Ce qui peut révéler ce que vous êtes en train de faire !

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Une mécanique ultra simple, mais instillant beaucoup de bluff. C’est vrai que se pencher pour voir le haut de la tête de la reine nous grille un peu, mais on peut aussi en jouer en faisant croire que l’on a déplacé son porteur de miroir, etc. 

Un excellent jeu abstrait, joliment édité, qui fonctionne très bien avec ma cadette (6 ans). Elle se prend au jeu, bluffe, joue aussi en usant et abusant de subterfuges, ne manque pas d’annoncer pleine d’aplomb qu’elle déplace sa princesse pour nous tromper, ou pas ^^. Et elle en redemande !
On devrait essayer la version expert avec les animaux, mais cela demande à franchir une marche un peu haute pour une enfant de 6 ans.

 

Pandaï (Origames)

pandai-ludovox-jeu-de-societe-art-boxPandaï est un jeu de placement sur plateau avec deux conditions de victoire : soit on attrape tous les pandas adverses soit on trouve les 4 pandas différents pour se reproduire avec eux (oui oui ^^). Concrètement on déplace un de nos pandas sur une case vide et on tire une carte et on applique le résultat : si c’est un panda de couleur, il suffira d’y amener notre Maman panda (le panda avec un chapeau) pour pouvoir poser un nouveau petit panda. Si c’est un fruit, on pourra rejouer et déplacer un autre de nos pandas. Un porc-épic ? On doit déplacer à nouveau ce panda (aie ouille ça pique !). Un tigre, gloups pauvre petit panda, adios ! Mais c’est la dure loi de la jungle.

On a un tout petit peu de contrôle ici car on tire une carte parmi deux pioches : soit la Plaine qui est moins dangereuse, mais avec aussi moins de chance de trouver tous les pandas différents, soit la Forêt mais un tigre se cache dans celle-ci ! Petit à petit le terrain se dévoile et on peut utiliser l’environnement à notre avantage pour aller éliminer les pandas adverses ou pour courtiser les pandas de couleur.

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Je me souviens avoir joué avec mon fils (quand il était plus petit) à Croa! Un jeu de placement avec des grenouilles très semblable. En effet, on remplace les pandas par des grenouilles, les tigres par des brochets et on a peu ou prou le même jeu. Pandaï est moins punitif, car si on tombe sur un tigre avec son panda à chapeau (notre femelle) on perd un de nos petits pandas, et notre femelle repart dans son domaine. 

Les deux jeux partagent indiscutablement le même ADN avec de légères différences, mais les deux sont toujours aussi hasardeux, on est soumis dans l’un au tirage des cartes dans l’autre au tirage des tuiles. Dans Pandaï on est tombé sur des boucles qui ont beaucoup fait rire les enfants (c’est au moins ça !) où l’on saute de porc-épic en porc-épic.

Passé le fou rire, on a un jeu mignon, mais qui peine à nous convaincre sur la durée. Le hasard peut amener à des situations un peu étranges et surtout l’ensemble reste très répétitif. J’aurais bien aimé l’éprouver un peu plus, mais les enfants n’ont pas eu envie de remettre ça… et je crois que là tout est dit.

 

Sherlock Express (Blue orange)

Dernier petit coup de coeur de Mini-Sha, Sherlock Express de Henri Kermarrec (MeepleCam vous en avait parlé au retour de FIJ). La petite Lana y jouait déjà avec son papa il y a quelques jours. C’est peut-être ce qui a donné envie à la mienne d’y jouer d’ailleurs ! À moins que ce ne soit tout simplement le thème et les illustrations : MiniSha est fan des jeux d’enquêtes et l’atmosphère Sherlock animalier l’attire comme un aimant… Nous avons en effet ici de bien jolies illustrations de la main de Bénédicte Ammar.

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Nous nous retrouvons mécaniquement face à un jeu de rapidité et d’observation comme il en existe beaucoup, petits fils de Dobble et Jungle Speed. C’est pas la révolution, certes, mais le défi s’avère encore différent. Et ça marche. 

Plusieurs cartes Suspects (un tigre moustachu dans la bibliothèque, un tigre avec monocle dans le parc, un koala avec un chapeau dans la maison, etc) sont présentés aux joueurs. Sur chaque carte se lira trois informations combinées : lieu, animal, accessoire. Chaque joueur est muni de sa pile de cartes Alibi (avec une seule information cette fois). À son tour, la joueuse  révèle un Alibi qui viendra innocenter un ou plusieurs suspect (ou pas). Petit à petit (et parfois très vite !) les informations des Alibis permettent de déduire qui est le coupable. C’est alors le plus rapide qui tape la carte qui gagne le point. Dès qu’une joueuse a 5 points, elle gagne. (D’ailleurs, c’est ce qui se passe généralement chez moi, elle gagne ^^). 

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MiniSha réclame d’enchaîner les parties, faut dire que c’est une durée courte (top pour jouer juste avant d’aller dodo). Dans Sherlock Express, faudra être bien attentif car l’information cruciale peut sortir n’importe quand ! Parfois une tension se fait réellement palpable au moment de retourner un nouvel Alibi. Les enquêteurs doivent retenir dans leur tête qui est déjà innocenté, qui est encore potentiellement coupable et rester en alerte. Au lieu de devoir trouver des paires ou faire correspondre des éléments identiques comme c’est souvent le cas, on doit ici déduire celui qui ne correspond à aucune information (déduction par élimination), c’est une gymnastique originale. 

Une chouette édition, des cartes suffisamment grandes, des règles bien écrites (MiniSha les a lu seule et m’a expliquée le jeu ensuite en toute autonomie), rien ne dépasse, ça tourne ! Kermarrec et Blue Orange ont fait du bon boulot.  

 

La danse des Vampires (Lifestyle)

Après l’épure et le coup de coeur de Sherlock Express, voici la complexité inutile de la Danse des Vampires qui n’a définitivement pas été adopté chez nous… 

Nous allons installer un grand plateau sur lequel il faudra placer une cinquantaine de tuiles dans les emplacements prévus, puis distribuer 60 tuiles Vampires aux joueurs, ainsi que des chapelets d’ail et placer des Pieux au centre du plateau. Vous avez devant vous une longue ligne de tuiles Vampires, avec les deux Vampires de chaque extrémité de la ligne face visible.
Le matériel est somme toute de belle qualité mais ça fait beaucoup pour un simple mémory. 

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À votre tour, choisissez une tombe du plateau et retournez la tuile. Vous avez de la chance, c’est la même couleur que l’un des deux Vampires à l’extrémité de votre ligne ? Vous pouvez l’y mettre et refermer la tombe. Un de moins ! Tâchez de vous souvenir maintenant que cette tombe est occupée pour éviter d’y retourner.
Pour le reste, trouver la bonne couleur n’est qu’une question de chance. Soit le joueur d’avant est tombé sur une pierre d’une couleur qui ne lui correspond pas mais qui vous intéresse, soit vous tombez dessus par pur coup de veine. Mémory on vous dit.  

Alors, quel est le twist dans tout ça ? Vous avez trois tuiles chapelets d’ail que vous pouvez placer quand vous dévoilez une tombe vide. Si un joueur tombe dessus ensuite, vous pourrez lui refiler directement un vampire à vous. Oui, c’est méchant. D’autant qu’il y a 60 tuiles sur le plateau, rien que ça. Si vous avez une excellente mémoire photographique, ça ira pour vous. Sinon, vous allez souffrir ! Et plus la partie avance, plus ça se corse. Contrairement à la plupart des jeux de mémoire où soit on réduit le champ des possibles (Le jeu aux mille titres) soit on se sent de plus en plus à l’aise avec la mémorisation (Memoarrr) à force de procéder, dans La danse des vampires rien ne nous encourage, au contraire le jeu vous poussera à commettre de plus en plus d’erreurs, à révéler des tombes déjà prises ou pleines d’ail.
Du coup, deuxième effet kisscool, si un fossé se creuse rapidement au début, il sera très difficile pour le joueur en retard de revenir dans la course. À chaque fois qu’un joueur dévoile une tombe déjà prise, il récupère un Pieu, et au bout de trois d’entre eux, tous les autres joueurs lui refilent un vampire. Et allez ! Vous avez dit punitif ? 
Bref, un mémory-like sorti il y a 15 ans et ça se voit. Malgré un matériel soigné et un thème original, ça ne passe pas…

 

Le roi sommeil (Gigamic)

Le roi sommeil propose lui aussi un gameplay basé sur la mémoire… mais avec une expérience vraiment différente de ce que l’on a l’habitude de voir. Pas d’inspiration memory pour une fois ! Aaah, enfin ! 

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La petite famille va se coucher mais n’est manifestement pas bien décidée et n’arrête pas de se relever ! Voilà un thème qui parlera bien aux nombreux enfants pour qui aller au lit est un véritable sacerdoce !

Les petits lits en 3D sont positionnés : on en met plus ou moins selon l’âge des joueuses, cela va de 3 à 5 lits pour des enfants de 3 à 6 ans. On prépare une pile de cartes où les personnages de la famille royale apparaissent dans diverses couleurs (roi habillé en bleu, princesse habillée en rouge, reine en blanc, etc). C’est parti !

C’est votre tour, vous révélez une carte de la pioche et placez le personnage dans le lit le plus à droite. Si vous piochez un perso qui est déjà présent, la nouvelle carte viendra recouvrir l’ancienne, changeant ainsi la couleur du pyjama du personnage. Ces têtes couronnées qui n’arrivent pas à décider de leur tenue même pour aller au lit, je vous jure !

Dès qu’un nouveau personnage arrive, on le met dans un lit vide et on déplace son lit pour le mettre tout à droite (pour les plus jeunes, on ignore cette règle de déplacement), histoire d’embrouiller un peu tout le monde. Oui car l’idée va être de devoir mémoriser qui dort où et dans quel pyjama !

 

Dès que la carte Fantôme est tirée, on recouvre aussitôt tous les lits avec la petite couverture en feutrine, et chacun à leur tour, les joueurs devront être capable de dire où se trouve tel ou tel personnage, ou telle ou telle couleur.  
Un joueur qui réussit gagne une pièce en guise de récompense. Et si vous souhaitez vous la jouez encore plus gamer, ajoutez le jeton « joker » qui permet de doubler votre mise.  
On continue la partie jusqu’à ce que 7 fantômes soient passés et le joueur qui a le plus de pièces l’emporte (et à gagner le droit… d’aller au lit).

Pour ajouter un peu de piment à cette recette, la carte Bouffon oblige tous les membres de la famille royale à sauter du lit (bha oui, évidemment, ils vont voir son spectacle) : on vide les lits et on repart à zéro, ce qui signifie que tout ce que vous aurez si ardemment mémorisé jusque là doit être oublié !

Un jeu de mémoire original où on reste tous concentré tout le temps, yeux grands ouverts, sur les éléments qui changent en permanence devant nous, couleur, personnage et emplacement, en ne sachant jamais à quel moment l’interro va tomber ! Ce système entraîne une implication totale des bambins (et des grands !) aucun temps mort, on reste attentif en permanence pour retenir tout ce qu’il se passe. C’est hyper malin, rythmiquement, d’un pur point de vue game design. L’inconvénient, c’est que ça peut donner un ressenti un peu scolaire. La couverture qui cache les personnages c’est un peu le moment où la maîtresse vous prend en flag « Hey ! Qu’est-ce que je viens de dire ? ».

Reste que le principe est original et rafraîchissant, le jeu est très paramétrable pour parler aux enfants entre 3 – 6 ans, et le matériel est extrêmement soigné avec une mention particulière aux petits lits 3D. Bref, à découvrir !

 

 

Speed Colors (Lifestyle)

Des feutres, des cartes. Speed Colors n’a besoin de rien de plus. Les cartes sont bifaces, d’un côté un dessin avec des couleurs et de l’autre le même dessin, mais en noir et blanc. On observe bien sa carte colorée, et 3, 2, 1 c’est parti ! (Cf le Ludochrono).

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Pour remporter la manche il faut être le premier à avoir colorié son dessin (côté vierge donc) et sans dépasser s’il vous plait, car il y a une note artistique ! Une zone correctement coloriée et de la bonne couleur signifie 2 points, si la tâche est bien exécutée mais que ce n’est pas la bonne couleur c’est 1 point. Et on réalise 4 manches comme ça, ou plus si le coeur vous en dit. 

 

Speed Colors

 

Si vous voulez occuper vos enfants à l’intérieur car le soleil cogne dur c’est parfait, surtout qu’ils peuvent jouer entre eux, niveau règle on ne peut pas faire plus simple ! Pour Clem, c’est devenu un passe temps qu’elle pratique en solo (méfie-toi Keltys, la relève est assurée ^^). Elle se pose sur son petit bureau, prends son temps et s’applique pour ne pas déborder. Top. 

 

Dog rush (Blue orange)

Petites règles, petit format, MiniSha a lu le livret de Dog Rush et me l’a expliquée dans la foulée. Le fait de devoir promener des petits chiens en laisse est un sujet porteur par ici ! Et dans Dog Rush, il s’agit un peu de cela : en effet, pour matériel nous avons essentiellement une poignée de fils noir, avec un meeple-toutou coloré à un bout, et une boule (couleur neutre) à l’autre extrémité. Prenez toutes les laisses en main, annoncer une couleur (le chien qui s’est échappé) et lâchez. Les fils tombent dans un méli-mélo et c’est à vous, sans rien toucher, de retrouver le bout de la laisse le plus vite possible. Vous faites travailler vos yeux pour qu’ils trouvent le fil et le remontent jusqu’à la boule et quand vous pensez avoir déniché le chien, vous l’attrapez ! C’est tout 🙂 

 

Jeu d’observation et de rapidité, le principe fait penser à A la bouffe (Scorpion Masqué) qui proposait un défi similaire avec des cartes. L’avantage des fils c’est que l’ensemble se renouvelle par lui-même selon la façon dont ils tombent, et ensemble, ils constituent un défi visuel en « 3D ». Malin ! Par contre, faudra toujours un peu les démêler 😉 

 

 

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5 Commentaires

  1. Shanouillette 26/06/2019
    Répondre

    Les chercheurs ont fait passer des IRM à 4500 enfants afin de détecter d’éventuelles différences sur les sujets qui passent plusieurs heures par jour devant un écran. Ils ont découvert un amincissement prématuré du cortex cérébral.

    Vous savez quoi ? Bah avec les jeux de société, ça fait pas ça.  ;p
    Jouez avec vos kids !

  2. Grovast 26/06/2019
    Répondre

    complètement d’accord sur la Danse des Vampires : une mise en place fastidieuse pour un jeu sans intérêt par rapport à d’autres jeux de mémoire.

  3. morlockbob 26/06/2019
    Répondre

    c est le roi sommeil qui m’éclate bien

  4. Angepastel 26/06/2019
    Répondre

    Sherlock Express,3 parties de jouées,très sympa sur le papier mais vite frustrant si on joue contre un mutant. Stressant

    • Shanouillette 27/06/2019
      Répondre

      En même temps, j’ai envie de dire, jouer avec un mutant, de base, c’est super stressant non?

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