Key to the city – London revisite Keyflower

Si vous avez aimé Keyflower (édité chez Gigamic en France), le jeu de tuiles et d’enchères, j’ai deux choses importantes à vous dire : une nouvelle mini-extension sera disponible à Essen, qui propose des petits meeples à deux couleurs (cliquez ici pour en savoir plus), et une nouvelle itération du jeu va sortir mais dans une version plus légère : Key to the city – London

Keyflower Keymelequin meeples

Key to the city

Désormais, on voudra développer notre petit quartier londonien tout autour de notre tuile « Maison » de départ, en utilisant des tuiles de lieux hexagonales qui donnent des points de victoire, des compétences, ou ce qu’on appelle des « Connecteurs », qui permettent de relier les tuiles entre elles. « Ces connecteurs et ces tuiles Compétences peuvent être utilisés pour améliorer les tuiles de lieux et obtenir des points de victoire supplémentaires et une meilleure productivité. » nous dit la règle, déjà traduite en français (à voir sur la section ressources de la fiche). 

Comme dans Keyflower, on joue une partie en passant par 4 phases, qui sont autant d’époques. À chaque époque, de nouvelles tuiles de lieux seront disponibles au centre de la table, mises aux enchères.

Key to the City – London 4

Pour enchérir, on pose des petits meeples de notre côté de la tuile qui nous intéresse parmi toutes celles disponibles. Si un autre joueur place des meeples sur une tuile où vous avez déjà misé, cet adversaire doit forcément en mettre plus que vous. Il n’y a pas de maximum de meeples qui peuvent être placés ainsi, c’est en fonction de votre réserve, de vos besoins, de votre stratégie.

Key to the City – London 3

À votre tour, vous pouvez toujours renforcer une mise précédemment placée (même si elle était déjà gagnante), mais vous pouvez aussi déplacer vos meeples si vous voyez que vous êtes en train de perdre une enchère. Attention, vous devez les déplacer en respectant les lots tels qu’ils sont.

Une fois acquises, beaucoup de tuiles produisent des ressources : Elles peuvent créer des connecteurs ou des tuiles de compétence, à condition de placer des meeples dessus, pour les activer. Ceci est possible même si la tuile est placée chez vos adversaires, ou même encore au centre de l’air de jeu. Une souplesse appréciable.

Une fois que vous en produisez, les connecteurs devront être positionnés sur les côtés des tuiles, afin de relier ces dernières entre elles. Avoir placé des connecteurs vous autorisera à améliorer la tuile connectée, au prix d’une action. Vous retournez alors la tuile et accéderez à ses nouvelles possibilités de jeu (ou récompenses), bien plus intéressantes. Parfois, il faudra aussi qu’une tuile compétence soit défausser pour ce faire. 

 

Une autre option, qui mettra fin à votre tour pour cette manche, consiste à « mettre les voiles » en se plaçant sur l’emplacement le plus à droite dans la Tamise. Selon si vous êtes le premier ou le dernier à faire cela, vous gagnerez plus ou moins de meeples pour la suite de la partie, piochés au hasard dans le sac. 

tamise

 

Une fois qu’on a joué les 4 périodes, les joueurs additionnent les scores présents sur leurs tuiles et désignent ainsi le gagnant. 

 

Key to the City – London 8

Bref, le jeu offre vraiment la même saveur que Keyflower, avec un certain nombre de points simplifiés. 

Game Salute s’occupe de la distribution au US, et Quined Games le propose comme étant le 18e de sa grande saga « master print ». 

 

La fiche de jeu 

Un jeu de Richard Breese, Sebastian Bleasdale
Illustré par Katherine Baxter, Vohwinkel
Edité par Game Salute, R&D Games
Langue et traductions : Allemand, Anglais, Français
Date de sortie : 2016
De 2 à 6 joueurs
Durée d’une partie entre 90 et 120 minutes

 

 

 

 

LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :

acheter key to the city – london sur espritjeu

7 Commentaires

  1. GeekLette 03/09/2016
    Répondre

    j’ai super hate d’y jouer, dommage que ça ressemble à keyflower (du coup celui ci se vendra beaucoup moins)

    • TheGoodTheBadAndTheMeeple 03/09/2016
      Répondre

      Keyflower a connu 2 extensions, je doute fort que celui ci le supplante, surtout s’il le simplifie. Mais à y regarder ça ressemble tellement qu’on ne voit pas vraiment la simplification. Juste une thématisation.

      • Shanouillette 04/09/2016
        Répondre

        Il y a tout de même quelque menus points simplifiés, un tableau les résume dans les règles. Rien de fou.

  2. Zuton 03/09/2016
    Répondre

    On dirait un Suburbia version London et avec des meeples !

    • TheGoodTheBadAndTheMeeple 03/09/2016
      Répondre

      Ah non absolument rien à voir avec surburbia !

      • Alexgodlex 03/12/2016
        Répondre

        D’un point de vue esthétique, si !

        sinon je ne suis pas mega fan des illustrations : bonne idée la 3D mais le rendu est très froid et ne fait pas très familial/fun pour un jeu qui se veut un peu plus simple que Keyflower , son esthétique est plus sévère !

        l’idee d’un keyflower me plait bien par contre : j’adore Keyflower mais je me sens toujours perdu : certains concepts sont dure à intégrer je pense à cause du thème et du fait que ça part dans tous les sens en même temps…. mais les différences semblent faibles et je me demande si le thème aide à une meilleure compréhension des règles du jeu.

  3. alexgodlex 03/12/2016
    Répondre

    Je suis un peu rebuté par les illustrations qui sont très sévères pour une version plus ‘familiale’, dommage que je pourrais me laisser tenter. Autre point noir : les extensions de Keyflower que je n’aurais pas sur cette version… Ducoup il faut vraiment que le jeu soit différent par ce que si ça se joue que sur quelques détails…

    Pour le moment je ne craque pas… pourtant…

Laisser un commentaire