Caverna à 7 : entrez dans la légende

Note au lecteur : dans cet article, il n’y a pas de plan. D’ailleurs, je dis surtout des bêtises, et pour dire des bêtises, point n’est besoin de plan. En outre, comme nous n’avons pas pris de photographies lors de cette partie mémorable, celles qui figurent ici ont été glanées sur l’internet.

Jouer à Caverna à 7 joueurs…

Avant d’aller plus loin, disons quand même en deux mots ce qu’est Caverna, du très agricole et très prolifique Uwe Rosenberg : c’est la version d’Agricola avec des nains, des ânes et des chiens, où l’on creuse de la montagne et où l’on part dans de dangereuses expéditions guerrières naines dont l’enjeu est de trouver une citrouille, voire d’obliger des animaux à se reproduire avec une hache. Quand il est sorti, on s’est même demandé s’il ne faisait pas un peu doublon avec Agricola. Moi je dis : « Boah ! un jeu avec des vaches dedans (et des ânes !), il ne faut pas passer à côté. D’autant que les chiens sont tout mignons. »

 

Caverna, les mêmes animaux qu’à Agricola, les ânes et les chiens en plus (et ils sont tout mignons)

Mêmes animaux qu’à Agricola, les ânes et les chiens tout mimis en plus

Caverna, le seul jeu où on construit une salle à manger pour mettre des vaches dedans

Caverna, le seul jeu où on construit une salle à manger pour mettre des vaches dedans

 

 

 

 

 

 

 

 

Et à Caverna, donc, l’on peut jouer à 7.

  • A 7 ? dites-vous, tout ébaubis.
  • Oui, à 7. Comme ça, tranquilles.

 

Enfin, tranquille, c’est vite dit. Cela a fait couler de l’encre dans les chaumières et les cavernes, et fait bavasser sur les forums. Quel besoin ce grand fou avait-il de rajouter du matériel pour un 7ème joueur (et le 6ème aussi, sinon, on a un problème, à savoir un jeu à 7 qui ne peut pas se jouer à plus de 6) ? N’aurait-il pas mieux valu économiser un peu de matériel et faire baisser le prix de la boîte déjà fort conséquent ? N’y aura-t-il pas excessivement de temps d’attente et d’analysis paralysis (comprenez respectivement : « de moments où on se demande tous en chœur à qui est-ce donc de jouer sauf le joueur à qui c’est de jouer parce qu’il a tant réfléchi qu’il a oublié que c’était à lui » et « attendez, oui, je joue, mais là, je sais pas quoi faire, tu comprends ? Si je fais ça, je peux pas faire ça, si je fais ça tout de suite, je pourrais pas faire ça ensuite et ça servira pas, si je fais pas ça tout de suite, ça sera, à coup sûr, plus disponible, si je fais ça… » [retour au début]) ?

Fallait-il s’attendre à ce que Terres d’Arle, sorti l’année suivante avec des vaches tachetées et fait pour deux joueurs, se voit doté d’une extension pour jouer à 7 ? Est-ce une allusion à Blanche Neige et les 7 nains ? A ce compte, pourquoi ne peut-on pas jouer à 8, si ce n’est par pure misogynie ? Peut-on jouer à 14 avec deux boîtes ? Pourquoi tant de cruauté avec les ânes qui travaillent dans la mine ? Pourquoi les chiens à ce jeu ne se reproduisent-ils pas ? Bon, les deux dernières questions n’ont rien à voir avec le nombre de joueurs, je vous l’accorde.

Et surtout, la question : faut-il franchir le pas ?

 

Raison de plus de jouer à 7 : utiliser ces pions, trouvables quelque part sur l’internet

Raison de plus de jouer à 7 : utiliser ces pions, trouvables quelque part sur l’internet

 

Depuis, cette épineuse question s’il en est – savoir s’il est pertinent de jouer à Caverna à 7 ou pas – se présentait à moi comme une sorte de dilemme entre tabou (« Caverna à 7 ? Aaahhh ! Mais surtout pas, ça va durer des plombes, ça va déséquilibrer l’univers et déclencher la destruction de l’accélérateur de particules du Cern ») et Graal ludique (« Caverna à 7 ? C’est réservé à une sorte d’élite, des demi-dieux descendus sur Terre pour nous inonder de leur grâce »). En tout cas, une question ludique. LA question ludique auprès de laquelle toutes les autres paraissaient bien ternes.

Pendant cette période obscure de ma vie au cours de laquelle je n’avais pas encore joué à Caverna à 7, de temps en temps, je me demandais : « Tiens ? Et si je jouais à Caverna à 7 ? », avant de me rendre compte que j’étais tout seul.

 

Voilà ce qui arrive quand on a envie de jouer à Caverna à 7 et il manque six personnes

Voilà ce qui arrive quand on a envie de jouer à Caverna à 7 et il manque six personnes

 

Je me demandais aussi : « Tiens ? Y a-t-il des gens qui ont déjà joué à 7 ? », avant de me rendre compte que je n’avais pas internet pour aller chercher la réponse à cette question. J’avais certes entendu des légendes de l’ours qui avait vu l’ours qui avait vu l’ours qui connaissait quelqu’un qui avait joué à Caverna à 7. Et les mathématiques sont très claires là-dessus : « Dès lors qu’il existe au moins une personne qui a joué à Caverna à 7, il en existe au moins 7. » Alors il doit quand même bien y avoir moyen d’en trouver une !

Si bien que, un beau jour, au détour d’une étagère de jeux dans un magasin de jeux, je croisai un ancien collègue. Au détour de la conversation avec cet ancien collègue, que n’appris-je pas ? Qu’il avait vu l’ours ? Mazette, mieux que ça ! Il faisait partie de ces 7 personnes qui avaient fait leur partie de Caverna à 7. Oui, là, en face de moi, en chair et en os ! « Alors, alors, comment que c’est donc, c’est bien, pas trop long, pas trop dur ? » « Ça passe mousse, » qu’il me dit. Ou « crème, » je ne sais plus. En tout cas, dans son langage, cela signifiait que l’on joue facilement à Caverna à 7. Depuis lors, cet ancien collègue est devenu un demi-dieu à mes yeux – je ne l’ai jamais revu, déité oblige.

Or donc, récemment, suite à une politique d’embauche dans mon entreprise très bien rodée, les soirées jeux avec des collègues sont de plus en plus fréquentées (oui, le test d’embauche basé sur des parties d’Agricola a eu un peu de mal à passer auprès des RH, mais avec de bons arguments, c’est passé chantilly ; euh, crème). Ce qui fait que nous nous étions assez souvent retrouvés à 6, zone ludique où peu de jeux peuvent se permettre d’aller : ça permet de refaire du Mégawatt, de l’Imperial et ; non, pas Caverna à 6, quand même, c’est beaucoup trop !

Bref, jusqu’au jour où, inopinément, nous fûmes 7.

7 ; le fameux chiffre mythique. Mythologique, même. Celui qui fait reculer les marées. 7 comme les 7 doigts de la main. 7 comme les douze travaux d’Hercule. Nous étions les nouveaux mercenaires prêts à tout.

Rendons par un dialogue restitué quasi au mot près le tumulte de la situation :

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« Pas de panique ! m’écrié-je. Branle-bas de combat ! Les femmes et les enfants d’abord ! Réfléchissons peu mais réfléchissons bien ! Tout vient à point à qui part à temps ! Fourbissez les chaises et les tabourets ! Ôtez les toiles d’araignées d’icelles et d’iceux ! Que faire ? Deux tables ? Je n’en ai qu’une ! Quelqu’un a une tronçonneuse ? Non ? Un couteau suisse peut-être ? Non plus ? M’enfin les enfants ! On a assez de bières ? Ah oui, ça, oui, c’est bon. Toi ! Fais bouillir de l’eau ! (depuis Charles Ingalls, on fait toujours bouillir de l’eau dans les situations difficiles) Toi ! Sers les bières ! Toi ! Aide-moi à mettre les rallonges ! Toi ! Trouve une solution !

— Et si on jouait à Caverna à 7 ? répond-il.

— Hein ? Parle plus fort, l’eau bout et fait du bruit !

— Et si on jouait à Caverna à 7 ?

— Hein ? m’ébahis-je. Mais tu sais que Caverna à 7, c’est un peu un mythe ? Un Graal, un tabou totémique ? Une bulle papale l’interdit, il est frappé de fatwa, on risque à s’y risquer d’être réduits en cendre, de se retrouver enchaînés à un rocher, à devoir revivre à jamais la partie tout en se faisant dévorer le foie !

— Meuh non.

— Meuh ? Ça me plaît. Fais péter les vaches. Euh, enfin, non, c’est une image, voyons. »

 

Et nous voici donc embarqués, fébriles, dans la voie de l’évhémérisme ludique.

Premier problème : la place. 35 nains, leurs vaches, leurs cochons, leurs moutons, leurs ânes, leurs chiens, ça occupe un peu d’espace. Un schéma valant mieux que de longs discours, voici donc un plan de table concocté avec l’aide de l’« Association des spécialistes de l’aménagement d’intérieur qui n’y connaissent rien et qui en plus n’ont pas de goût » qui pourra, je l’espère, vous être d’un grand secours en cas de nécessité (cela marche également assez bien comme plan d’évacuation du Titanic). Il a été reconstitué de mémoire sur les lieux mêmes de cet événement d’importance. Vous noterez que pour l’harmonie de la disposition, il vaut mieux qu’il y ait au moins trois gauchers. Le tout est à l’échelle, tout a été mesuré, même la table (180 x 90 cm²) et les sous-bocks.

 

Plan de table pour partie de Caverna à 7, pour 6 buveurs de bière et un de tisane dans un bol

Plan de table pour partie de Caverna à 7, pour 6 buveurs de bière et un de tisane dans un bol

 

Admirez l’élégance des lignes, le dynamisme de la symétrie. Symétrie axiale évidemment. Si vous voulez de la symétrie de révolution, il faut avoir une table en forme d’heptagone et ça, ce n’est pas donné.

Toujours dans la catégorie problème de place : mais où donc poser les magnifiques casiers qui contiennent tout le matériel ? Habituellement, je peux le poser sur le tabouret, mais où est-il passé ? Bonté divine ! Je suis assis dessus ! Mais ! J’y pense ! Tous les cartons qui s’empilaient sur la chaise que j’ai récupérée ! Ils feront une magnifique desserte !

Voilà les problèmes purement contingents promptement résolus.

Vous trouverez ici d’autres dispositions de table, glanées comme précisé susditement sur l’internet, avec d’autres solutions de rangement, toutes plus ingénieuses les unes que les autres.

 

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Vous noterez qu’il y en a un qui en profite pour faire des chatouilles à l’autre. Honteux. Notons aussi qu’ils ont assez peu d’espace pour la bière et la tisane.

Celle-ci, intéressante aussi, on l’on peut admirer la rigueur de joueurs suisses :

 

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On voit qu’ils ont encore de la place pour les chocolats ou la raclette.

 Et celle-ci, chez des amateurs de BD, à n’en point douter :

 

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Ensuite, l’explication des règles. Je ne vais pas la refaire ici, le travail ayant été fait quelque part sur le site. Je préciserai juste que, normalement explicateur de règles assez bonne pâte et débonnaire, je me suis quand même permis, à une ou deux reprises, une phrase du genre « eh, les loulous, si vous ne voulez pas vous coucher à pas d’heure, va falloir voir à pas trop m’interrompre pour rien, hein ? » le tout assorti d’un regard noir. Ben oui, quoi, il y a quand même deux-trois trucs à dire avant de faire une partie de Caverna. À 7, il faut faire preuve d’un peu d’autorité. Voyez plutôt Blanche-Neige.

Le sauvage central expliquant les règles. Les autres ont bien chaud.

Le sauvage central expliquant les règles. Les autres ont bien chaud.

 

Et nous voilà partis. Enfin, partis dans la partie, pas partis dans la rue, ça aurait été dommage quand même. J’étais, suite à un tirage au sort malheureux, dernier joueur au premier tour. On souffre, quand on est dernier joueur. Heureusement, le sixième joueur a eu assez tôt l’heureuse idée de devenir premier, ce qui a fait de moi le deuxième ; et, assez étonnamment, cela a duré assez longtemps. Quoiqu’il en soit, une fois qu’on a joué, il va falloir attendre que 6 autres personnes aient réfléchi, fait leurs actions, récolté leurs petites affaires avant de s’y remettre à nouveau. Comme disait le 6e joueur du début : « de toutes façon, ça ne sert à rien de réfléchir, car quand ton tour revient, tout ce qui était intéressant est parti. » Même s’il y a de nombreuses actions, il est assez fréquent de devoir, arrivé à son tour, revoir ses intentions : ceci entraîne donc un temps d’attente certain et, si la règle « 30 minutes de jeu par joueur » a été, je pense, à peu près respectée (ce qui fait quand même 3h30 de jeu, n’est-ce pas), le temps d’attente individuel, lui, explose.

 

Voilà des idées pour patienter en attendant son tour (sur l’image de gauche, l’âne voit un crâne)

Voilà des idées pour patienter en attendant son tour (sur l’image de gauche, l’âne voit un crâne)

 

Parmi les autres aspects négatifs, mais là, je ne peux m’en prendre qu’à moi, j’ai regroupé tous les jetons de mon côté et c’est moi qui les distribuais, notamment lorsque quelqu’un faisait une expédition. Il y a eu des moments au cours de la partie où j’avais l’impression de passer mon temps à faire passer de la pierre, des citrouilles et des vaches, tout en étant concentré sur qui avait quoi à demander, et sans pouvoir me concentrer sur mon jeu. Bon, en plus, la bière était bien bonne. C’est peut-être le travers d’utiliser les casiers de rangements figurés ci-dessous, qui sont cependant remarquablement pratiques.

Les casiers de rangement, très pratiques, mais qui centralisent le rôle de distributeurs de matériaux

Les casiers de rangement, très pratiques, mais qui centralisent le rôle de distributeurs de matériaux

 

La disposition proposée sur la photo des chatouilles ou des Suisses est peut-être mieux : dans ces cas de figure, tout le monde peut être amené à distribuer des éléments qui sont près de lui. Mais cela peut aussi casser le jeu, ou inciter des personnes à se lever pour se servir elle-même, avec les risques de renversement de bière que cela comporte. Bref, ce n’est pas facile. Ouh là, non.

De la même manière, les bâtiments ne sont pas équitablement visibles pour tout le monde (voir les configurations proposées sur la photo des Suisses et des amateurs de BD, différentes de celle que nous avons utilisée). Comme j’étais fort loin, je me suis contenté de partir sur des bâtiments que je connaissais (j’avais d’autres difficultés à gérer que de me lancer dans des nouveautés) et j’ai sans doute eu tort. Ah oui, car c’est la première fois que je jouais avec tous les bâtiments. Et j’ai cru remarquer une certaine corrélation chez les autres joueurs entre la qualité de leurs choix de bâtiments et leur proximité à ceux-ci. Donc, pour profiter d’une partie de Caverna à 7, il vaut mieux le faire avec des joueurs déjà initiés, truisme dont j’étais conscient avant de me lancer et que je n’ai pas respecté, mais que voulez-vous, nécessité fait loi. Ou être conscient qu’on va avoir du mal à choisir les bons bâtiments si on est loin…

Je peux avoir l’air assez négatif sur cette expérience, mais je l’ai néanmoins bien appréciée. Déjà, la bière était bonne. Ensuite, la bonne humeur régnait. Enfin, en terme de jeux, il y a du défi (même si je suis passé à côté) et de la découverte, notamment des nouvelles actions. Vous trouverez ici les actions permanentes disponibles à 7 :

Actions disponibles dans une partie à 7 de Caverna

Actions disponibles dans une partie à 7 de Caverna

 

On voit notamment, en bas à droite, une action qui permet de défricher ou de creuser sa mine, même si les actions les plus puissantes pour ce faire sont parties. Avec le bâtiment qui permet de considérer les actions OU comme des actions ET, cette action devient extrêmement intéressante. Le vainqueur est d’ailleurs le joueur qui est parti le premier sur les armements, a bien exploité ce filon, avant d’acquérir le bâtiment susmentionné et de se mettre à creuser et défricher efficacement en utilisant cette action.

Les autres personnes qui ont accédé à cet Olympe en même temps que moi ont-ils apprécié l’exercice ? Nous n’avons pas vraiment pris le temps de discuter de la partie à son issue, car il était tard. Je ne saurais donc trop que répondre à cette question. J’ai cru remarquer néanmoins qu’ils sont partis en sautillant légèrement, signe, à n’en pas douter, d’enthousiasme peu dissimulé. Il y a eu des comparaisons avec Agricola, certains le trouvant plus simple (moins dur de se nourrir, malgré la fréquence des phases de nourriture), d’autres plus compliqué (plus de choses à faire, de nombreux bâtiments). Pendant la partie, il y a eu des « hop hop hop, on se bouge » qui témoignent bien de l’incidence perceptible du temps d’attente (ou downtime). Un joueur, qui ne connaissait pas trop de jeux jusque-là, l’a même acheté. Signe d’intérêt assez fort.

Et moi, alors ? Eh bien, depuis, je ne sens plus mes rhumatismes, ma cataracte s’est guérie et je n’ai plus d’écrouelles. Mais, comme après tous les défis relevés, il faut en trouver d’autres. Retrouver des objectifs dans la vie. Psychologiquement, ce n’est pas facile à gérer. Évidemment, il y a Caverna à 6, mais c’est quand même un peu juste, comme défi. Finir une campagne de Descent 1e Édition ? Faire une campagne d’Armada ? Arriver à faire deux parties de Twilight Imperium III par an ?

Dernière question : est-ce que je recommencerai ? Sans doute, si Dieu me prête vie et si le temps le permet. En tout cas, je n’essaierai pas d’esquiver la possibilité si elle se présente, en espérant qu’on ait du temps devant nous et de la retenter avec des joueurs connaissant les règles.

Ah, oui, c’est bien comme défi, ça : faire une partie de quelque chose où tout le monde connaisse les règles.

 

C’est beau, Caverna !

C’est beau, Caverna !

 

Les autres délires de Meeeuuhhh ? => Rendez-vous au paragraphe 4

Un peu de theorycrafting sur Caverna ? => Le degré d’ouverture, par Président Grovast

Un jeu d’expansion avec paysans ? => Scythe, c’est pas faux !

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9 Commentaires

  1. Bart 20/07/2017
    Répondre

    Je peux dire : « J’y étais » !
    Les batiments restent l’aspect pas très pratique de Caverna, même avec moins de joueurs. Il faut que tous les joueurs les connaissent, et même ainsi, il y a le risque d’oublier l’existence de certains.

    Pour ma part, je veux essayer l’autre exploit de faire un Eclipse à 9 avec 2 joueurs actifs !

    • Meeeuuhhh 24/07/2017
      Répondre

      Vous fîtes même plus que participer, puisque vous remportâtes la partie et soumîtes les autres joueurs à votre inflexible férule !

  2. Fredovox 20/07/2017
    Répondre

    Les petits yeux collés sur les animaux, comme le montre la couverture Miniature du Just Played, c’est juste enorme !

    • Umberling 20/07/2017
      Répondre

      C’est comme les sleeves avec des dessins cochons : inutile donc indispensable ?

  3. TheGoodTheBadAndTheMeeple 20/07/2017
    Répondre

    Bande de maso 😀 j’adore !

    Déjà Agricola à 5 avec Draft c’est une prouesse, alors Caverna à 7…

  4. kaisersauze 20/07/2017
    Répondre

    Je ne jouerai sans doute jamais à Caverna à 7 joueurs mais merci beaucoup pour cette logorrhée loufoque qui ressemble quelque part à du Gotlib.

  5. elniamor 20/07/2017
    Répondre

    C’est beau toute cette prose, j’ai bien ri !

    Bravo d’avoir tenu en 3h30, dans le même temps j’ai à mon actif : un Anachrony à 2 (!). On apprécié, mais j’ai pas compris ce qu’il s’est passé (sans doute un paradoxe temporel).

    Je pense que le dernier défi est effectivement le plus dur !

    Et petite remarque : certaines images sont un peu riquiquites…

  6. Grovast 23/07/2017
    Répondre

    Pour la postérité, you made it… (la partie, et l’article!)

    Pour ma part je m’en étais tenu à 5 joueurs et c’était déjà beaucoup trop long (plus de 3h30, on ne doit pas être faits pareil).

    Comme tu le soulignes, rien qu’au niveau physique dans l’orga de la table, ça pose des problèmes difficilement solubles. Avoir des joueurs qui renoncent à jouer les bâtiments car il ne sont pas en mesure de pouvoir les consulter correctement depuis leur place, ça tronque quand même le jeu.

    Quoiqu’il en soit merci d’avoir partagé l’expérience, et de cocasse manière.

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