Barony obtiendra t-il ses titres de noblesse ?

Barony est le troisième titre de Marc André. Mais si, vous savez, le créateur de Splendor, un gros carton international bientôt transposé sur tablette numérique (Ios et Android) par Days of Wonders (voir news). Dans Splendor, l’auteur avait réussi à fédérer les joueurs et les « non-joueurs » (les Moldus, quoi ^^). Sa grande force, hormis les splendides jetons qui lui donnent un certain cachet ? Eh bien, sa simplicité : pouvoir faire une action et une seule parmi quatre, ce qui donne aux tours une grande fluidité, en évitant d’être simpliste pour autant.

Ici l’auteur, adepte de l’épure visiblement, a récidivé : 6 actions sont possibles à son tour de jeu, mais une seule réalisable. Cela nous gratifie de parties rapides et fluides, prisées par les joueurs d’aujourd’hui.
 
Alors Barony va t-il obtenir ses titres de noblesse ?
 

Une élegance baroque

Je tiens d’abord à souligner la magnifique illustration d’Ismael sur le dessus de la boite (j’aime beaucoup la profondeur de champ).

Les tuiles (ci-dessous) représentent des terrains : c’est simple sans chichi, mais là aussi on y croit. Elles sont toilées ce qui leur confère une certaine résistance.

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On pourrait trouver le jeu abstrait (et on aurait pas tort), mais certains éléments matériel aident à l’immersion, comme la taille et le relief des bâtiments. Avec nos pions chevaliers qui se déplacent pour conquérir de nouveaux terrains, on rentre en plein dans le thème. Je visualise très bien un chevalier sur sa montagne qui surveille les contreforts de la vallée. 🙂
 
 
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Comme vous le voyez ci-dessus, ils ont étés malins : les chevaliers (que l’on déplace) sont d’une couleur légèrement différentes des bâtiments pour que l’on puisse plus facilement les repérer. J’aime ce genre de petits détails.
 

« Game of Thrones, sans la politique »

« Aux confins de l’Empire, quatre barons se disputent le pouvoir. À la tête de leur armée de chevaliers, ils étendent leurs territoires et bâtissent villages, forteresses et cités. À l’issue de cette course effrénée au pouvoir, l’un d’eux deviendra le roi de la région »

L’idée ? Matagot, l’éditeur, la résume en une phrase : « Game of Thrones, sans la politique » [NDLR : « Mais que reste t-il alors ? »]. Concrètement les joueurs vont se battre pour la conquête du territoire et sa protection. Ici le contexte est médiéval, mais on pourrait tout à fait en coller un autre, avouons-le. L‘allusion à Game of Thrones est plus un argument de vente qu’autre chose. D’ailleurs après plusieurs recherches, j’ai découvert que l’auteur avait présenté un proto au festival de Toulouse en 2013 pour les « jeux de demain » qui préfigure ce qu’est aujourd’hui Barony. Jugez plutôt : Terra Nostra (voir la fiche de jeu). À l’époque, le plateau représentait « un monde paradisiaque ».  

 

Allons ériger nos fiefs !

Pour la mise en place, on dispose 9 tuiles (avec 3 hexagones sur chaque) par joueur : c’est notre plateau de jeu.
 
Vous vous souvenez du système de placements des Colons de Catane ? Dans Barony, on a affaire au même système : le premier joueur va poser sa cité et son chevalier, les autres joueurs vont faire de même dans le sens horaire, et seul le dernier joueur aura le privilège de poser ses 3 cités et chevaliers à la fois, d’un coup d’un seul.
Ensuite on tourne dans le sens antihoraire (dans l’autre sens) et les autres joueurs vont pouvoir placer leurs deux autres cités (et chevaliers). Le premier joueur aura eu le « choix du roi » si j’ose dire, mais ça sera équilibré par le fait qu’il est le dernier à poser ses deux autres cités.
 
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Nos différents terrains constituent la zone de jeu

Mais où peut-on placer sa cité ?

Il va falloir vous étendre, coloniser votre territoire, tout en surveillant les autres joueurs, et si en plus vous pouvez les titiller, c’est mieux…

Vous possédez trois type de bâtiments pour étaler votre empire : les pions forteresse, les villages qui eux-même pourront devenir des cités. Il va sans dire que vous avez quelques restrictions à la pose :

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La cité est imprenable, et un chevalier ennemi ne peut pas la franchir, par conséquent, on peut la placer de telle sorte qu’elle bouche un passage, entre deux montagnes ou entre une montagne et un lac par exemple, histoire de prendre le contrôle de certaines zones. Ce placement de départ est très important et conditionnera votre partie. 

La cité est un élément clef, c’est là où vous pourrez faire apparaître vos chevaliers qui partiront à la conquête du monde. Une cité placée à coté d’un lac vous permettra de recruter 3 chevaliers au lieu de 2 (une référence à Lancelot ?).

Les lacs sont des zones infranchissables, les montagnes occupées aussi.

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Ce qui va aussi conditionner votre victoire, c’est les terrains qui sont adjacents à vos cités. Les champs sont ceux qui vous rapportent le plus (5 PV) mais ce sont aussi les plus vulnérables. Vous avez aussi les plaines (4 PV), et les forêt (3 PV).  

Une action permet de transformer un village en cité, par contre c’est impossible dans une forêt, ainsi qu’à côté d’une autre cité. En revanche placer un village dans une montagne le rend imprenable pour la suite (mais ne vous donnera que 2 points).

Une forteresse est imprenable (mais vous n’en avez que 2).

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Voila un placement de départ. Comme la carte est resserrée, on va vite marcher sur les plates bandes des autres.

 

Choisir c’est renoncer

 

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Une action parmi ces six… le choix est dur.

 

À son tour, un joueur va pouvoir réaliser une seule action parmi ses 6 :

  • Recruter : On place 2 chevaliers sur une cité (3 si elle est adjacente à un lac)
  • Se déplacer : On déplace deux chevaliers d’une case. Si deux chevaliers se trouvent sur un village adverse, ils l’attaquent et prennent le jeton de victoire de leur choix chez l’adversaire attaqué (le plus gros bien sûr).
  • Construction : On peut prendre x chevaliers de notre couleur placés sur le plateau et les transformer en village (ou forteresse). Attention, un village seul sera vulnérable sauf s’il est placé sur une montagne.
  • Nouvelle cité : On transforme un village en cité, si le village n’est pas dans une forêt, et on prends 10 points de victoire au passage.
  • Expédition : On prend deux chevaliers de notre réserve, on en place un en bordure du plateau, et on en remet un dans la boîte. Pour info on n’en a que 7 en réserve, donc opération risquée.
  • Titre de Noblesse : On utilise nos jetons points de victoire pour acheter un titre de noblesse. Il nous en coûtera 15 points.

 

Je reviens sur deux de ces actions, qui sont celles que nous ferons le plus souvent :

► Quand on choisit l’action se déplacer, on peut déplacer deux chevaliers de notre choix d’une case, placer un chevalier sur une montagne permet de la rendre imprenable. Placer un chevalier en soutien sur un village le protège des envahisseurs.

► Quand on construit, on va prendre tout ou partie de nos chevaliers et les transformer en village qui donneront des blasons conférant des points de victoire, mais gare, ces points de victoire ne sont pas définitivement acquis tant qu’il ne sont pas changés en titre de noblesse ! On les garde devant nous et si on est attaqué l’ennemi pourra en prendre un de son choix.

Il faudra donc bien juger si on veut ou pas laisser un chevalier sur un village pour le protéger, ou si on préfère s’étendre en prenant le risque qu’on nous attaque. Il sera nécessaire de « banquer » nos points de victoire en sacrifiant une action à cela pour les obtenir définitivement. Ce faisant, on progressera sur les échelons de la piste de noblesse (= piste de score). Chaque échelons coûte 15 points, et si vous payez plus, on ne vous rendra pas la monnaie. C’est pourquoi il faudra bien choisir les terrains qu’on souhaite conquérir. 

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Dans ce cas de figure, le joueur vert va pouvoir transformer 4 de ses chevaliers en village et prendre : 1 blason plaine (4 points) et 3 blasons foret (3x 3 points). 13 points en un coup. En plus les chevaliers adverses sont assez éloignés pour les voir venir.

 

Je voudrais déjà être roi

Petit à petit, on banque nos blasons et on gravit les échelons de l’ascension sociale. On passe de Baron à Vicomte puis Comte, Marquis et enfin Duc. Quand un joueur devient Duc le jeu s’arrête aussitôt. On finit tout de même le tour en cours puis on désigne le gagnant.
 
S’il vous reste des blasons que vous n’avez pas changés en titre de noblesse, ils rapporteront quelques points mais on prend en compte la deuxième valeur (moindre).
 
À la fin du jeu les blasons vous rapportent :
 
  • Montagne : 0 (alors qu’ils valaient 2 en jeu)
  • Foret : 1 (3 en jeu)
  • Plaine 2 (4 en jeu)
  • Champ : 3 (5 en jeu)
 
Celui qui a le plus de points devient le nouveau Roi de la région (victoire !), les autres joueurs lui doivent allégeance et lui baiseront les pieds. (Enfin, ça, c’est vous qui voyez.)
 
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Qui sera sacré Roi ?

Nous avons fait deux parties. Lors de la première je me suis mal placé d’entrée de jeu et j’ai souffert toute la partie, finissant bon dernier. J’avais un tour de retard, puis deux, puis trois… Bref, partie à oublier, hormis le fait qu’elle m’a permis de comprendre ce qu’il ne fallait pas faire (l’apprentissage dans la douleur).

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Dilemme je t’aime

Nous avons enchaîné avec une deuxième partie, et cette fois je n’ai pas commis les mêmes erreurs (mais j’en ai inventé d’autres O_O). Tout le long du jeu, des questions cruciales se sont posées, du genre :

– Je construis sur des champs (blasons de 5 PV) avec le risque que l’on vienne m’attaquer ou je joue petit et je m’installe sur la montagne pour verrouiller, mais j’engrange que 2 PV ?

– J’ai 15 points, je peux les utiliser pour devenir Vicomte en une action et éviter de me les faire voler, ou vais-je encore m’étendre un peu ? Qu’on prévu les autres pour ce tour ? 

– Puis-je envoyer ce chevalier à la conquête de ce champs libre ou dois-je mettre la pression sur mon adverse et l’attaquer au prochain tour sur ce village isolé ? 

 

Le Jaune et le Bleu (oui désolé pour le thème) qui s’étaient battus pour la victoire sur la première partie se sont cherchés des noises d’entrée de jeu sur la deuxième, jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que ça allait nous profiter, à moi et au quatrième joueur… Alors, en un regard, ils se sont entendus pour se laisser mutuellement tranquilles et forger une trêve de principe qui a presque tenu jusqu’à la fin. Le joueur Jaune est alors venu me titiller dans mon territoire, à mon tour j’ai aussitôt réagi en installant une forteresse (va voir ailleurs si j’y suis !). Oui, on surveille toujours l’avancement des autres joueurs car un seul moment de distraction et c’est parfois cher payé. (À un moment, un joueur était plongé dans son portable, son adversaire en a bien profité.)

Le joueur Jaune a gagné à nouveau parce qu’il a su s’isoler tranquillement et nous n’avons pas vu la menace venir. Mais les scores étaient serrés, on a conclu tous à 4 points d’écart, sauf le premier qui, en devenant Duc, a empoigné 15 précieux points (là où nous étions réduits à compter nos points sur nos blasons restants avec la valeur la plus basse). 

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Comparaison n’est pas raison

Dans Splendor, les premiers tours servent à se créer un moteur de jeu, pour acquérir ensuite des cartes plus puissantes. Ici les premiers tours permettent de se placer et de planifier sa stratégie (mais c’est à peu près tout ce que l’on peut retrouver de similaire, ainsi que la fluidité de l’ensemble). Dans Barony, on va devoir sans cesse réagir aux placements et attaques des autres, et repenser notre plan initial.
Mes compagnons de jeu ont trouvé des comparaisons avec Kingdom Builder, mais aussi Tigre et Euphrate, j’avoue n’avoir joué ni à l’un ni à l’autre (pour le second c’est prévu ^^) donc je ne me prononcerai pas là-dessus. [NDLR : On confirme !]. Pour ma part je fais un petit rapprochement avec Taluva où si on laisse un joueur trop tranquille il vole vers la victoire.

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Conclusion : de l’abstraction bien habillée 

Les joueurs qui m’ont rejoint sur Barony n’étaient pas de prime abord particulièrement emballés. Cependant à la deuxième partie nous étions unanimes : c’est simple et fluide, mais bien retors. On apprend vite de ses erreurs, on agit, on réagit, on fomente des alliances de circonstances, on se place, on banque nos points avec la sueur qui perle sur le front…

Le simple fait d’avoir une et une seule action à son tour engendre des dilemmes profonds. Quand je dis que le jeu est fluide, on a fait des tours entiers (à 4 joueurs) en 30 secondes (si, si, je vous jure).

Je ne sais pas ce que vaut le jeu à deux mais selon un retour que j’ai glané, cela devient plus calculatoire, comme un jeu d’échecs. D’ailleurs, même à trois ou quatre, cela ressemble finalement beaucoup à un jeu abstrait bien habillé. 

Bref, une bonne surprise, que moi non plus je n’attendais pas. Je ne sais pas si Barony obtiendra ses titres de noblesse mais c’est un bon jeu de placement-contrôle-blocage, certes un peu abstrait mais élégant, si bien qu’on entre dans le thème malgré tout. Et puis c’est tellement fluide et rapide qu’il s’avère facile et agréable à sortir (40 minutes la partie), loin des gros jeux-vaisselle (Copyright Gusandco) !

>> La fiche de jeu

Un jeu de Marc André
Illustré par Ismaël Pommaz
Edité par Matagot, Rebel.pl
Langue et traductions : Anglais, Français
Date de sortie : 03/2015
De 2 à 4 joueurs
A partir de 13 ans
Durée moyenne d’une partie : 45 minutes

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16 Commentaires

  1. TheGoodTheBadAndTheMeeple 23/06/2015
    Répondre

    Avec T&E ! oula, je ne vois pas le rapport a la lecture de l’article…

    Avec KB, ptetre un peu.

    Avec Splendor, euuuuh 😀 vaiment ?

    Intéressant quand même. Si ca se profile j’essaierai.

    • atom 23/06/2015
      Répondre

      Attention, moi j’ai jamais joué a Tigre et Euphrate, je ne fais que reprendre ce que les joueurs ont dit pendant et après la partie, et ce sont des habitués, donc je me permettais de le dire en prenant cette réserve. Après le jeu est vraiment sympa, la comparaison avec Splendor c’est juste pour la fluidité. faire une partie en 45 mn a 4 avec des tours qui se joue sans interruption c’est quand même sacrément agréable, ça change des jeux ou tu as de longuuuuuues phases de paralysis analysis.
      ce que j’ai bien aimé aussi c’est le peu d’enthousiasme des joueurs au départ qui se transforme en une bonne expérience de jeu. Du coup il est possible que ça soit un futur achat de l’asso. Dans une asso tu as toujours des vieux blasés. D’ailleurs c’est marrant mais la première chose qu’ils ont fait c’est chercher une comparaison, bah oui c’est des connaisseurs.

      • TheGoodTheBadAndTheMeeple 23/06/2015
        Répondre

        Alors si c’est pour la simplicité la fluidité et la puissance, oui c’est T&E. Faudrait que j’essaie alors. Et toi T&E ^^

        • atom 23/06/2015
          Répondre

          Tigre et Euphrate c’est prévu, ça fait quelques temps que l’on a prévu de s’en faire un et ça rate de peu a chaque fois. Mais j’ai encore de belles découvertes du passé a faire.

    • Shanouillette 23/06/2015
      Répondre

      Avec T&E : comparaison flatteuse s’il en est >> L’aspect Knizia de la simplicité des règles + le côté quasi abstrait du jeu. Savoir se placer et capitaliser dessus.

      Avec K&B : graphiquement (le plateau) + sur le fait qu’on pose des cités sur des terrains & simplicité des actions à son tour.

      Avec Splendor : même auteur oblige, on cherche une patte mais ça n’est pas hyper prégnant, il le sous-entend, sauf peut-être dans la fluidité de l’ensemble.
      [EDIT haha grilled by Atom ^^ mais ça va on se complète]

  2. Laurent Gitton 23/06/2015
    Répondre

    Moi j’ai adoré la partie jouée à Cannes cette année. Je le récupère dans quelques heures… 🙂  J’ai particulièrement aimé ce principe de choix multiples tous intéressants, et qui deviennent difficiles à prendre en approchant de la fin de partie. Le fait de pouvoir perdre des PV avant d’acheter un titre est également une belle idée.

    Ce que j’adore c’est la rapidité à expliquer, la simplicité de scorer, et la fluidité de l’ensemble.

    • atom 23/06/2015
      Répondre

      Oui et comme tu peux te faire piquer les jetons blasons, tu va utiliser ceux qui sont gros (par exemple les champs) et garder les montagnes, comme ça on te pique pas grand chose. sauf qu’ a la fin les montagnes ça ne te rapporte rien, donc si tu ne t’en est pas servi pour prendre un titre, c’est dommage. Du coup on se surveille tous, pour voir si un joueur n’a pas un peu d’avance, et malgré cela c’est fluide.

  3. fouilloux 23/06/2015
    Répondre

    Joué hier, j’ai trouvé aussi que c’était une bonne surprise (malgré ma frustration d’avoir fait une erreur qui permet à MeepleCam d’arracher la victoire). Mais effectivement j’ai fait une stratégie à base de « Je suis dans mon coin, venez pas me faire chier » qui a semblé payante jusqu’à la fin.

    Par contre, niveau fluidité c’était moyen, mais faut dire que les joueurs réfléchissaient pas mal à leur tour.

  4. eolean 23/06/2015
    Répondre

    J’avoue que l’aspect du jeu ne m’avait pas du tout enchanté. J’ai eu l’impression de voir un Catan gonflé aux stéroïdes :p

    Mais à la lecture de ton article, je l’ai peut-être (sûrement même) préjugé un peu vite (oui je sais, c’est pas un verbe mais ça devrait !).

    Par contre, ce ne sera pas un autobuy pour moi, faudra vraiment que j’essaie la bête parce que j’ai encore pas mal de doutes dessus.

    Merci pour l’article 🙂

    • TheGoodTheBadAndTheMeeple 23/06/2015
      Répondre

      Comparaison hachement moins flatteuse 😀 J’ai eu le meme sentiment j’avoue en voyant le jeu de loin…

    • atom 25/06/2015
      Répondre

      Après tout dépends de ce que tu recherche, mais dans son format (45 mn) c’est un bon jeu. le genre de jeu que tu sors en semaine. Et il n’y en a pas tant que ça.
      La comparaison avec Catane me semble abusive,  a part le placement de départ, pas grand chose a voir. Catane je comparerais plus avec Minivilles par exemple.

  5. Escrivio 23/06/2015
    Répondre

    Testé à PeL, ce jeu ne m’a guère convaincu, j’ai trouvé le déroulement de la partie répétitif – encore heureux que cela ne dure que 45 minutes -, le jeu ne permet aucune erreur d’appréciation et l’on se retrouve très vite démotivé par l’avance que certains peuvent prendre en quelques minutes, sans qu’il soit possible de rattraper le coup.
    Sur l’aspect graphique, même si le boulot de Matagot est propre, j’ai trouvé le plateau et les pièces particulièrement ternes et sombres.
    En résumé, je suis passé à côté du jeu et ne me vois pas lui donner une seconde chance.

  6. Meeple_Cam 23/06/2015
    Répondre

    J’avais beaucoup apprécié ce jeu à Cannes (effet salon) . Mais la seconde partie m’a moins convaincu. Nous nous sommes trouvé dans trop de situations de blocage, à attendre que le premier craque pour lui piller ces villages, mais perdant ainsi des tours précieux. Fouilloux aurait pu gagner si il n’avait pas fait une erreur de règle (il va dire que c’est moi qui ait mal expliqué 🙂 ) car il a fait un bon positionnement dés le départ en verrouillant des endroits clé du plateau. Car le placement de départ défini beaucoup la partie (Ça, je l’avais déjà vu à Cannes). Mais cet effet doit peut être s’estomper avec des joueurs qui connaissent le jeu.

    Sur 2 parties, je n’ai vu personne utiliser l’action « Deployer un chevalier sur un bord du plateau » que je trouve très pénalisante car la destruction définitive d’un chevalier, alors qu’ils sont peu nombreux, coute vraiment chère.

    Néanmoins, c’est agréable d’avoir un jeu de conquête simple et assez rapide

    A re tester donc.

    • fouilloux 24/06/2015
      Répondre

      (il va dire que c’est moi qui ait mal expliqué )

      Si seulement je pouvais me cacher derrière cette excuse!

      • atom 24/06/2015
        Répondre

        Première partie, j’étais deuxième joueur, le premier se place, je me place (a l’endroit idéal selon moi), le3éme fait de même, et ho erreur, le premier avait placé sa cité sur une forêt ce qui est interdit, du coup on recommence. Et la le premier joueur se place la ou je m’était placé (grr, je crois que l’on m’a pris pour un lapin de 6 semaines).

        @Meepletoimeme l’action dont tu parles on ne l’a pas faite non plus, pendant les deux parties, j’ai bien réfléchi a son utilité, et je me disais que finalement ça fait perdre un tour, mais tu peux aller dans un endroit vierge et en 3 tours produire une cité, le fait de perdre un chevalier, franchement je trouve pas ça trop handicapant, j’ai souvent eu (et les autres joueurs aussi) des chevaliers en réserve. Maintenant je peux me planter, mais c’est ce que j’ai perçu sur deux parties. Ma grande question c’est a deux joueurs ça donne quoi. Selon Simon qui est mon dealer toulousain et qui teste les jeux dans toutes les configurations, ça devient un peu plus calculatoire, et effectivement, on doit attendre que l’autre fasse une erreur.

  7. Zuton 27/06/2015
    Répondre

    Ma partie à Cannes ne m’avait pas très emballé avec un début poussif, un positionnement de départ hasardeux de ma part (dernier joueur), placement initial qui est en effet primordial et j’ai ramé toute la partie, un peu comme lors de ta première partie d’apprentissage….

    Cette mauvaise impression s’est renforcée avec le sentiment de jouer à un jeu trop abstrait malgré le matériel de qualité et la fluidité des tours. Et pas de chance pour Barony, le plateau me rappelle en effet Kingdom Builder, autre jeu que j’apprécie pas et où j’excelle par ma médiocrité !

    Du coup, pas un goût énorme de reviens-y pour moi alors que mon entourage a été plutôt séduit par le jeu. Je lui donnerai tout de même une seconde chance pour un avis définitif.

    En tout cas, merci pour l’article !

     

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