Ashes – Rise of the Phoenixborn – Feu de paille ou incendie ?

Quand on m’a présenté l’équation d’Ashes: Rise of the Phoenixborn, j’ai cru défaillir. Ashes = Magic + Android: Netrunner + une pincée de dés. (Je ferai sûrement quelques références à l’un et à l’autre. Pour Magic, je vous renvoie à un site externe de référence et pour Netrunner, je vous expliquerai.)

En plus, on profite des photos de Scott King pour l’occasion, et le photographe nous a même écrit une fanfiction, disponible ici en anglais en PDF (pour les autres formats, fouillez le lien précédent).

Pour vous resituer le truc, il s’agit donc d’un jeu de cartes édité par Plaid Hat Games, conçu par leur auteur en interne, Isaac Vega (Dead of Winter, c’est à 50% lui). Fernanda Suarez au pinceaux (Dead of Winter, c’est elle aussi), et un système de deckbuilding très peu contraignant.

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Des dés super jolis !

 

L’histoire : It’s so fluffy!

Parlons bien, parlons fluff : dans Ashes, nous incarnons un Phoenixborn, un mage aux pouvoirs surpuissants. Les Phoenixborns se sont unis pour lutter contre une apocalypse imminente, ont repoussé la menace et après ça, au lieu de trinquer pour leur monde sauvé, ils conçoivent des pulsions meurtrières pour les uns et les autres. Et ils commencent à se fritter pour récupérer le bout d’essence de phénix dans le cœur de leurs confrères.

Ce point de départ nous annonce une chose : on va incarner un personnage. Pas comme dans Magic où l’on n’a que son paquet comme seule identité. Non, ici, chaque Phoenixborn va avoir sa carte attitrée, et changera dramatiquement notre façon d’appréhender le jeu et ses stratégies. On se rapproche beaucoup plus des identités de Netrunner (qui, en quelques chiffres et en un pouvoir spécial, donnent une tournure très asymétrique au jeu, même au sein de la même faction).

Les cartes de chaque paquet préconstruit sont toutes liées à leur Phoenixborn, et soulèvent un point fort de la narration : on se sent dans ce petit monde qui ne demande qu’à être exploré. Cependant, qu’on ne s’attende pas à trouver trop de décors, car Ashes s’attarde beaucoup plus sur les personnages et leur potentiel. C’est peut-être là une des faiblesses de la narration : rien ne développe le théâtre des opérations, et on a parfois du mal à visualiser l’histoire des parties.

 

Matos : Le diable dans sa boîte (et dans les détails)

Quand on achète la boîte de base, on a assez pour former 6 paquets préconstruits, avec 6 Phoenixborn, 40 dés (10 de chaque famille) et une pelletée de jetons. Et à bien y réfléchir, ces jetons sont très, très bien étudiés. J’aime bien échanger mon matériel de jeux de carte pour du matériel générique ou custom, mais là, force est de constater que je vais probablement utiliser les compteurs fournis par le jeu. Et puis ils sont jolis et de bonne qualité.

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Bleu pour l’épuisement, rouge pour les blessures, vert pour les jetons spéciaux. Pas très daltonien-friendly, mais bon, c’est quand même clair. À noter que verts et rouges sont double-face 1/5 et 1/3.

 

Question carte, on est dans le standard du JCC, carton plastifié semi brillant. À protéger si vous jouez souvent, of course.

Bref, on a tout ce qu’il faut pour faire ce qu’on veut. On ne se sent pas arnaqué par ces cartes à la rareté variable et à la puissance tout à fait démesurée. Ici, on veut de l’équilibre.

 

Le jeu lui-même

Le jeu est assez simple pour qui a déjà joué à Magic: l’assemblée. Le but est de réduire la santé de l’autre à zéro, en invoquant des esprits, en recrutant des troupes ou en l’épuisant à mort. On peut jouer jusqu’à quatre, mais pas de jeu équipes possible. Pas encore, mais les éditeurs au chapeau en tartan travaillent dessus.

Au début de son tour, on jette son pool de 10 dés, qui sont autant d’énergies (les manas à Magic). On sélectionne aussi ses 5 premières cartes avant de commencer à jouer : ainsi, on aura toujours la main optimale au premier tour. Pas de mulligan et de plaintes parce qu’on n’a pas de chance, que l’autre en a trop, etc. Ashes prend le parti de donner un aspect tactique à la main de départ : les First Five, comme on les appelle, peuvent varier en fonction du Phoenixborn qu’on a en face. Aradel et sa horde d’esprits des brumes vous menacent ? Qu’à cela ne tienne, vous allez prendre Mille Lames, pour réduire à néant ces bestioles gênantes au moment opportun. C’est Jessa Na Ni qui vous jettera probablement ses guerriers sangsue à la face ? On va prendre de l’or fondu pour les calmer.

Le jeu se déroule en trois phases plus ou moins simples dont voici un aperçu :

  • D’abord, on repasse à 5 cartes en main, on jette ses dés pour avoir nos énergies disponibles (avec plus ou moins de succès).
  • Ensuite vient la phase des joueurs, ou on alterne la priorité entre les joueurs. Chaque joueur a une action principale et une secondaire, passe la main, etc. Ceci jusqu’à ce que les deux joueurs passent.
  • Phase de nettoyage : on vire les effets temporaires, soigne certaines unités qui ont une valeur de récupération (recover), et on clôt le tour.
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Noah vs. Aradel. Le combat le plus injuste au monde.

 

C’est au final très simple car rappelle de nombreuses expériences de jeux de cartes, Magic en tête. Seulement, là où Magic (ainsi que beaucoup d’autres) propose de faire un tour plein par joueur, Ashes ruse un peu plus et offre une solution qui entraîne moins de temps mort : la phase de préparation et de nettoyage étant simultanées et très personnelles, on ne s’embarrassera pas de trop de ce que fait l’autre. Par contre, pendant la phase de joueur, la succession d’actions principales et secondaires très frontales font battre le cœur du jeu ; c’est là que se situe le sel, l’essence même d’Ashes, car on sera partagés entre l’économie de moyens et l’envie d’en mettre plein dans les dents de l’autre. Car le but est quand même de péter des dents adverses.

Le fait qu’on puisse répondre peu après une action permet d’être tout à fait à l’aise dans le jeu et de ne (presque) jamais avoir l’impression de subir l’adversaire sans rien pouvoir faire.

Parlons un peu d’ergonomie : chaque joueur dispose d’un certain nombre de zones de jeu. Deux decks (conjurations, pioche standard), une carte de Phoenixborn, deux cartes pour les pouvoirs des dés, la main, une défausse, et surtout, le spellboard et le battlefield.

Pourquoi surtout, me direz-vous ?

Chaque phoenixborn a ses propres valeurs de battlefield et de spellboard qui vont limiter ses capacités, mais surtout orienter son jeu. Ainsi, Aradel Summergaard a un Battlefield de 8. Pas étonnant qu’elle en profite avec moult petites créatures et que ses invocations soient hypra-nombreuses. Alors que Noah va réagir jusqu’à porter un coup décisif. On reparlera des différents Phoenixborn, patience.

Donc, à peu près toutes les zones sont personnelles sauf une : le champ de bataille, véritable théâtre des affrontements, dans lequel on se frittera assez sévèrement.

Ce qu’on fait au début du tour

  • On lance ses dés épuisés pour les remettre dans son pool actif.
  • On pioche pour avoir 5 cartes en main si on en a moins (pas de maximum, cependant).

 

Ce qu’on fait en phase des joueurs

Donc, on peut jouer une action principale, une secondaire et passer. Les actions principales sont représentées par un certain symbole (rose des vents) sur les cartes. Lorsqu’on utilise une carte de son spellboard, elle s’épuise à l’aide d’un jeton d’épuisement. Cela veut dire qu’elle n’a plus de texte et que vous ne pouvez plus l’utiliser pour le tour en cours. En somme, pour une action principale, vous pouvez :

  • Attaquer un Phoenixborn
  • Attaquer une créature (allié ou conjuration)
  • Passer
  • Payer un coût d’action principale.
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Un sort épuisé.

 

Quant aux actions secondaires, les voici :

  • Payer un coût d’action secondaire (étoile à 4 branches)
  • Activer un pouvoir de dé. Chaque dé a 3 faces communes à tous les dés, 2 symboles de pouvoir niveau 1 et 1 symbole de niveau 2. Le symbole de niveau 2, en plus d’être la monnaie la plus prisée, vous permet d’avoir un pouvoir spécifique au dé. La nature infligera des dégâts aux alliés adverses, le charme boostera vos unités, l’illusion défaussera les dés adverses.
  • Méditer. Pour le coût d’une carte de sa pioche, de sa main ou de son spellboard, on peut changer 1 dé sur la face de son choix.

 

Le combat est peut-être une des choses les plus alambiquées d’Ashes : on attaque pour une action principale, comme expliqué plus haut. Mais si on attaque un Phoenixborn, les créatures pourront défendre. Dans le cas où l’on attaque une créature, c’est le Phoenixborn qui doit faire barrière avec son corps ! Attaquer demande au minimum une créature non épuisée, et l’épuisera. Bloquer avec une créature (un bloquant par attaquant) aura aussi pour effet d’épuiser le bloquant. Une carte épuisée n’a plus de texte, sauf indication contraire.

Lorsque tous les joueurs ont passé consécutivement, on saute à la phase suivante !

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Ici, Jessa Na Ni joue une réaction ne consommant pas d’action. Autant dire que le Rhino de fer de Coal ne va pas rester ici longtemps.

 

Ce qu’on fait en phase de récupération :

  • Les unités récupèrent.
  • On retire un marqueur d’épuisement de chaque carte.
  • On épuise les dés qu’on ne veut pas.
  • Le jeton premier joueur change de joueur.
  • Un nouveau tour commence.

 

Comprenez donc que le tour, ou du moins la phase des joueurs, va être un va et vient de pouvoir constant. On se blesse un peu par ci, on se renforce par là.   

 

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La petite clique de Phoenixborn de base.

 

Les decks

Ashes propose un deck préconstruit pour chacun des phoenixborns de la boîte de base. Pour la promo Dimona Odinstar, nous n’avons que sa carte « signature », qui n’est cette fois-ci pas une conjuration. Le paquet préconstruit de chaque Phoenixborn étant construit autour d’un thème, je vous en livre le secret des mécanismes ici.

Noah Redmoon

Noah a le plus faible des paquets : ses créatures sont faibles, son armée de bric et de broc marche mal, il n’a pas de grande force. Cependant, en lisant ses cartes, on s’aperçoit qu’il est basé sur la réaction à des événements et sur le bluff. Avec du deckbuilding autour, Noah est polyvalent, car il empêchera de tourner en rond. Maeoni rend ses gars imblocables ? Hop, on va lui épuiser Hypnotize. Coal sort de gros rhinos de fer ? Bon, ben on lui épuise le sort d’invocation de rhinos.

Aradel Summergaard

Aradel est rageante. Son deck est, de façon tout à fait flagrante, le plus compétitif de tous les préconstruits. De petites créatures pas chères, beaucoup de contrôles de masse, certains des plus forts outils en ce qui concerne la mitigation des dés. Son pouvoir permet de contrôler le champ de bataille adverse en faisant des dégâts alors qu’elle a une limite de champ de bataille de 8.

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Coucou, je suis mignonne. Je peux te péter les dents ? Cordialement, bisous.

Coal Roarkwin

Marin et guerrier, Coal se met en devoir de mettre un truc en fer dans tout ce qui se trouve sur son chemin. Avec des petits marins qui mettent des coups d’ancre dans la gueule des ennemis et des Rhinos de fer qui sont les plus grosses invocations du jeu, Coal donne dans l’explosif. Le champ de bataille doit être vôtre, mais vous serez vulnérable sur tout le reste. Et si l’on vous contrôle, comme avec une Peur, un Fade Away ou de l’épuisement, là, vous souffrirez le martyre. Enfin, Coal maîtrise assez ses dés pour les récupérer, ce qui peut lui garantir de jolis (ou longs) tours.

Maeoni

Maeoni utilise des serpents qui se renforcent à chaque mort, pour ensuite les rendre imblocables. C’est son outil principal, mais elle peut aussi jouer sur les jetons d’épuisement, sauver ses créatures en contrant les effets négatifs qui pourraient leur arriver et aller chercher des cartes de son choix dans sa pioche.

Saria Guideman

Saria joue du pipeau. Avec votre cerveau. En gros, le but de Saria, c’est de vous forcer à piocher tout votre paquet, de vous faire défausser des cartes et que se passe-t-il quand vous devriez piocher mais que vous ne le pouvez pas ? Vous prenez un dégât par carte non piochée. Elle va donc contrôler des zones assez peu touchées par le reste des cartes, vous empêchera de méditer mais, du coup, aura un champ de bataille très faible. Peut-être la plus dure à jouer, car ses créatures sont fragiles et demandent un grand timing.

Jessa Na Ni

Jessa, c’est le pouvoir du vaudou. Et c’est une vraie dure. Elle a les unités qui récupèrent le plus de vie, mais aussi les plus masochistes. Jessa transférera les blessures de ses unités vers les adversaires, offrira des poupées ensorcelées qui vendront boucher le battlefield adverse. Ça pourrait être facile, mais non : chaque action coûte horriblement cher, et Jessa a du mal à se démarquer face à une stratégie super agressive. Du mal à passer à l’attaque, en somme…

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Salut, moi c’est Miss Promo. Je fais attaquer mes bestioles plusieurs fois et je te zute.

 

Les decks de chaque Phoenixborn sont donc assez mal équilibrés, avec Aradel, Saria et Noah étant vraiment en dehors de la norme. Quant au deckbuilding, il s’avère beaucoup plus équilibré et est un petit bijou de flexibilité : en dehors de la carte signature de chaque Phoenixborn, il n’y a presque aucune restriction ! Et encore, si je ne veux pas jouer cette carte-là, je n’y suis pas obligé. Il me faut simplement un paquet de trente cartes avec maximum trois exemplaires de chaque carte. Les conjurations, elles, sont à garder de côté.

Le deckbuilding permet de gérer des aspects du jeu plus finement et de ne pas s’engouffrer totalement dans une stratégie un peu lourde. Mais faire ainsi casse la belle unité que l’on retrouve sur les cartes : je n’ai pas envie de voir Jessa Na Ni sur mon deck Coal, ou Saria dans mon paquet Noah. Tant d’unité est presque nuisible au deckbuilding tant les mécanismes et leur représentation en artwork sont bien mis ensemble.

 

Bilan

Question gameplay, Ashes ne démérite pas. Il ouvre des espaces de jeu bienvenus : le mécanisme de Focus, les limites Spellboard/Battlefield, l’interaction constante entre les joueurs, l’absence relative de temps morts. Au final, je regrette un peu les dés, car on est parfois limité par ses énergies plusieurs tours de suite, et méditer s’avère vite cher en terme de tempo.

La lisibilité est peut-être un peu confuse sur la première dizaine de parties. Même si on finit vite par comprendre ce qui peut se passer, les interactions sont tellement nombreuses dans Ashes qu’on sera un tout petit peu perdu au début, et qu’on ne cherchera pas tellement à comprendre ce que fait l’adversaire, préférant se concentrer sur ses propres possibilités.

Cependant, ce qui saute aux yeux, c’est sa richesse, sa profondeur. Pour peu qu’on décide de s’investir, de casser les paquets pour s’approprier le jeu en profondeur, on trouvera en Ashes un jeu évolutif de grande qualité. La souplesse quasi-inégalée du deckbuilding et le grand nombre de possibilités d’action, combinés à des mécanismes solides et des parties presque sans temps mort en font pour moi un classique instantané.

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Ashes: Rise of the Phoenixborn

Un jeu de Isaac Vega
Illustré par Fernanda Suarez
Edité par Plaid Hat Games
De 2 jusqu’à 4 joueurs
A partir de 13 ans
Jusqu’à 90 minutes

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21 Commentaires

  1. TheGoodTheBadAndTheMeeple 11/09/2015
    Répondre

    AHES ! (typotitre ^^) sinon un avis qui rejoint celui de Tom Vasel… ca me fait un peu moins envie du coup.

    • Umberling 11/09/2015
      Répondre

      Hem… Shanouillette a corrigé. ^^

      Pourtant l’article a été relu, hein… Je vais aller voir de ce pas l’avis de Tom Vasel.

  2. atom 11/09/2015
    Répondre

    Très intéressant, cela va dépendre de la stratégie JCC. Pas de nouvelle pour une version française encore ?

    J’ai un peu l’impression que c’est comme Dead of winter, ils débroussaillent le monde du jeu avec des idées très innovantes mais parfois on aimerait voir ces idées plus abouties.  Car parfois ça peut pécher un peu sur le gameplay ou l’équilibre.

    • Umberling 11/09/2015
      Répondre

      Modèle économique à la Netrunner / Summoner wars : tout est fixé en trois exemplaires dans un paquet (sauf les conjurations qui vont jusqu’à plus). Et leur plan c’est de sortir de nouveaux phoenixborn avec leur deck préconstruit tous les 4-6 mois. Et une seconde grosse boîte dans 1 an et demi à 2 ans.

  3. Djinn42 11/09/2015
    Répondre

    Ce jeu me fait très envie. Merci pour l’article.

  4. Shanouillette 11/09/2015
    Répondre

    fluffy !!

  5. M3th 12/09/2015
    Répondre

    Humm effectivement, le jeu semble alléchant.

    Je vais terminer netrunner après la prochaine deluxe et on verra ce qu’il de sorties à ce moment-là.  Merci pour l article.

    • Umberling 13/09/2015
      Répondre

      La dernière deluxe ouvre tellement de possibilité que je suis un peu tombé sur le cul. Et le cycle Mumbad va bien dépoter. 🙂

      • M3th 13/09/2015
        Répondre

        J’avoue être un peu à la bourre côté neteunner( reçu time stories discoveries et ryu cette semaine). La dernière deluxe est déjà sortie? Et pour mumbad c’est quoi les infos?

        • Umberling 13/09/2015
          Répondre

          Sortie en anglais à la Gencon. NBN en Corp, 3 runners avec leur faction « unique » n’appartenant donc ni au shapers, anarchs ou criminels, mais avec 25 influs chacun et des mécanismes assez alléchants.

          Les infos pour Mumbad : dernier cycle de design pour Lukas Litzsinger, beaucoup de flavor et d’agression sous des moyens détournés : on va aller vers du Laramy Fisk par exemple pour les runners.

          • M3th 13/09/2015

            Miam les runners à la faction unique! Merci pour ta réponse complète.

  6. Galuf 13/09/2015
    Répondre

    Bonne article : faute de frappe : « attaque ne créature » -> « attaque une créature »

  7. zoobert 15/09/2015
    Répondre

    Tres bon article. Merci beaucoup. J’adore Plaid Hat Games, je m’eclate avec Mice & Mystics, j’ai beaucoup aime Dead of Winter et Summoner Wars mais la, je ne suis pas trop emballe. Cela ressemble vraiment a du Magic mais en beaucoup moins riche. Avec tous les CCG et LCG (surtout Magic et Netrunner), je ne sais pas si il en fallait un autre ? Par contre c’est vraiment tres tres beau. Bref bien sur que je vais l’essayer mais je ne pense pas l’acheter car il n’apporte pas grand chose de plus pour moi. Je dois aussi ajouter que pour l’instant rien n’a pu remplacer mon format de Magic prefere: Draft. Qui permet de jouer a moindre frais.

    • Umberling 15/09/2015
      Répondre

      Les possibilités de jeu d’Ashes sont vastes, dès qu’on casse les préconstruits, et ce malgré le card pool limité. Le livret de règles propose aussi un mode de draft, pas encore testé. Un deck correct à Magic va vite taper dans les 100-150€, et pour peu qu’on suive les extensions il faudra prendre un display minimum, donc pour moi c’est niet. Ashes fait 45$, et je gage que les packs feront 12~15$ chacun. 🙂

      • zoobert 16/09/2015
        Répondre

        oui tu as raison pour le  constuit mais quand tu joues seulement en draft avec Magic tu te fais vraiment plaisir pour pas cher. Je parle aussi de cube (custom environement de draft) qui est vraiment super plaisant. Mais je vais regarder le mode draft de Ashes.

        Tous ces jeux ont le meme probleme en construit: Comment demarrer une fois que de multiples extensions sont sorties ? Doit-on toutes les acheter ? Peut-on n’acheter que la derniere ? Generalement non, je ne sais pas si Netrunner par example a un systeme de rotation pour les formats construits comme Magic (le standard se sont juste les extensions des deux dernieres annees). C’est pour ca qu’avec un mode « limited » type draft ou sealed on peut s’eclater a moindre frais, deck builder et vraiment explorer les differentes mechaniques du jeu.

        • Umberling 16/09/2015
          Répondre

          Netrunner va faire une rotation : le core set + les deluxes + les trois cycles les plus récents. Au vu de l’évolution d’Ashes (qui rajoutera 1 phoenixborn et son deck préconstruit une fois de temps en temps), ce ne sera pas trop dur de discerner qu’il faut commencer par le core set. 😉

          Magic est vraiment un bon jeu, mais à part le draft et le scellés (qui ne sont pas gratuits), il est hyper cher et pas assez abordable pour moi. Et pourtant, je peux en acheter, du jeu.

  8. Umberling 09/10/2015
    Répondre

    Un deckbuilder est disponible ici : http://www.plaidhatgames.com/play/ashes/cards

  9. Umberling 25/12/2015
    Répondre

    Sera disponible en français au printemps 2016 avec ses deux extensions. 🙂

  10. Cycnos 26/12/2015
    Répondre

    Merci pour l’info.
    Avril/Mai/juin 2016, c’est encore loin ! 🙁

  11. M3th 26/12/2015
    Répondre

    C’est loin mais mentalement on a une date:)

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