Octogônes 2025 : on joue à domicile

Octogones c’est toujours en octobre, d’où le nom de cette convention dont la 15e édition avait lieu du 10 au 12 octobre.

Encore une belle fréquentation cette année, 18200 personnes c’est beaucoup pour cette salle, mais c’était la dernière année au Double Mixte dans le campus de la Doua à Villeurbanne, à quelques mètres de Lyon et du Parc de la Tête d’or. L’an prochain Octogônes déménage à Eurexpo, très grand hall d’exposition en agglomération, et tenez vous bien, ça sera du 24 au 26 mai 2026. La convention de l’imaginaire passe un cap important, nous y retrouverons sans doute plus d’éditeurs de jeux de société, de Jeux de Rôle, des figurines, des escape,des cartes,  de la littérature et des conférences et tables rondes.

Une bonne partie de l’équipe Ludovox y était, et c’est Meeplecam et Manu qui vont vous raconter ce qu’ils y ont fait. Et des jeux : Take Time, Kingdom Crossing, Ritual pour Meeplecam et Bango, Sucré ou salé, Dewan, Lynx, Les druides d‘Edora et Home Staging, Terre des Loups pour Manu.

 

 

Octogônes selon MeepleCam

Voilà plusieurs années que je n’avais pas pu aller à Octogônes, la désormais fameuse convention lyonnaise du jeu et de l’imaginaire. Force est de reconnaître  que l’événement a bien évolué en quelques années. La fréquentation a augmenté à tel point que le samedi après-midi la vente de billets a été suspendue pour cause de jauge pleine. L’an prochain, la convention verra plus grand.

Octogônes regroupe tout ce qu’on peut trouver sur le monde de l’imaginaire, donc tout ce qui (me) fait rêver, ce qui permet de s’évader du quotidien parfois grisounet. Octogônes c’est deux étages assez imposants d’un grand bâtiment (un peu steampunk dans le style), le Double Mixte, où vont se mêler joueurs de tous les horizons du jeu. Les jeux de société sont particulièrement présents à travers de nombreux éditeurs, mettant en avant sur leurs stands plusieurs nouveautés ludiques de l’année. Take Time, les caprices du roi, Kingdom Crossing, Terre de loups, et bien d’autres. Des noms qui ont, ou vont, faire le buzz en cette année 2025 (et plus dans la durée, c’est tout le mal qu’on leur souhaite).

 

 

Mais Octogônes c’est peut-être surtout une grosse part dédiée au jeu de rôle et au monde de la figurine. Vous avez de quoi jouer à tout ce que vous rêviez. Tables de JDR dont je n’ose compter le nombre d’heures jouées sur ces 3 jours, boutiques d’artefacts et livres de ces univers en tout genre. Les passionnés de JDR pouvaient même assister à plusieurs conférences ou compléter leur collection de dés dans diverses boutiques. N’oublions pas aussi tous les auteurs du monde de l’imaginaire.

Quel régal, au détour d’une allée, malgré le monde bien présent, de voir qu’un livre apprécié était présenté. Oh, son auteur était là ! Oh, son nouveau roman était là ! Oh, on pouvait discuter et se faire dédicacer ce dit roman.

 

 

Lyon étant une ville joueuse et bien peuplée par le monde ludique, nous retrouvons en dédicace Agnès Largeaud et Charlotte Lacroix pour Osmosis, Jean Marc Tribet pour Astérix & Compagnie, Johan Benvenuto et Gricha German pour City tour, Didier Lenain pour Qawale, Christine Alcouffe pour Gatsby, Mathieu Rivero et Faouzi Boughida pour Duel pour Cardia, Julien Prothière et Alexi Piovesan pour Take Time, qui ont répondu présent pour mettre leur petite griffe dans nos boîtes cartonnées, rendant ces objets culturels uniques, au même titre qu’un livre.

Le jeu vidéo aussi avait sa place, avec des jeux d’arcade et du retrogaming. Jeunes et moins jeunes s’en sont donné à cœur joie. Enfin les plus jeunes avaient leur espace dédié avec des jeux de construction, des casse-têtes de l’éditeur Smart Games et d’autres jeux de société pour enfants.

 

Oui, Octogônes, c’est un bon moment. C’est 52 heures de jeu non-stop, ce qui se voit dans les yeux fatigués de certains  joueurs, mais aussi animateurs et bénévoles qui ne lésinent pas pour rendre cette convention mémorable. Ai-je parlé des associations comme « Moi j’m’en fous je triche », ou « Ambiance&Jeux », ainsi que d’autres qui ont contribué au succès de la convention ? Cest aussi un moment de retrouvailles entre tous les copains du monde ludique lyonnais, assez foisonnant, reconnaissons le.

Sur le Stand de la Forge, notre chroniqueur CyrilCyrilCyril, présentait Stase terminale, son jeu de rôle sans maître du jeu (c’est sa marotte ^^). Une expérience horrifique, un peu particulière que vous pouvez retrouver en accès libre sur Itch.io.

 

Octogônes, c’est aussi des trophées, qui à l’image des As d’or récompense 4 jeux mais où c’est le public qui vote. Cette année les sélectionnés étaient : 

  • Dans la catégorie Enfants : Cocoons, L’île des Mookies, Polynimaux
  • Dans la catégorie Tout Public : Agent Avenue, Asterix &Cie, Opération Zebre, Take Time, Toy Battle
  • Dans la catégorie Initié : Gatsby, Leaders, Moonlight, Ritual, Zenith
  • Dans la catégorie Expert : Daybreak, Fateforge, Rock hard 1977

 

Le public a élu L’île des Mookies, Toy battle, Leaders et Daybreak.

 

 

Parlons jeux  !

 

J’ai passé un bon moment sur le jeu de Scott Almes (Auteur des Tiny Epics entre autres) The Team Peak. Dans ce coopératif, vous incarnez des rangers en montagne, qui doivent aller visiter différents lieux et animaux, en utilisant les chemins possibles, que cela soit à pied, en raquette, ou en escaladant. Toute la particularité du jeu sera sur les cartes de déplacement que l’on recevra à chaque tour, et qu’il faudra non pas conserver, mais donner à nos voisins, le tout sans parler. Il faudra donc être attentif aux objectifs des autres pour tenter de les aider au mieux. Des jeux où on donne des cartes à ses voisins, c’est assez courant. Mais dans un coopératif, ça l’est moins. Et force est de constater que cela a bien marché, avec des parties tendues.

 

 

 

 

Kingdom Crossing

 

Chez Sorry We are French, c’est Kingdom Crossing qui était mis à l’honneur. Depuis Root, on sait que des jeux avec des illustrations de sympathiques animaux de la forêt n’est pas forcément synonyme d’harmonie, d’amour et d’eau fraîche. Cela se confirme dans ce jeu expert. Dans Kingdom Crossing, tout est histoire de ponts et de castors. Un décret de la reine de la forêt stipule que chaque joueur ne peut passer qu’une fois chaque pont du plateau pour faire ses actions, et faire prospérer notre clan de castors ! Recruter des factions, construire des bâtiments, récolter des ressources.

 

 

Tout s’imbrique dans ce jeu d’optimisation pure, avec toujours le même dilemme qui revient : Pourquoi je ne peux pas repasser par ce fichu pont ! Cela étant dit, j’aurais aimé un jeu un peu plus épuré pour mieux profiter de cette bonne idée mécanique du passage des ponts. Il y en a un peu de partout et certains éléments, comme toute la gestion des pistes de ressources et les multiples façons de scorer alourdissent un peu le jeu.

Un jeu de Marco Canetta, Stefania Niccolini
Illustré par David Sitbon
Edité par Sorry, We Are French (SWAF)

 

Ritual

Chez Palladis, le stress était à son paroxysme sur le jeu coopératif Ritual. On pense passer un moment serein de chamanisme, en communion avec les éléments. Pas du tout ! Déjà, c’est un jeu chronométré (8 minutes par manche). Ensuite, c’est en communication restreinte : pas le droit de parler, ni de montrer quoi que ce soit qui puisse donner la moindre information. Ce sont les pions de couleurs devant vous, et ce que vous en ferez, qui indiqueront aux autres l’objectif que vous devez réaliser. Les joueurs se passent successivement un totem pour réaliser à tour de rôle leur action, et faire comprendre leur besoin, tantôt en prenant un pion à leur voisin, tantôt en en donnant un, etc.

 

On s’observe, on essaye de capter les messages, on ne reste pas dans son coin, le tout avec la pression du temps qui passe. Et il se passe quelque chose autour de la table, même si la configuration convention, avec tout le brouhaha ambiant, n’est pas le meilleur endroit pour profiter de l’expérience. D’autant qu’on devrait normalement avoir une musique d’ambiance qui s’accélère, au lieu d’un chronomètre de téléphone. À retenter, mais vous pouvez lire tout le bien qu’en pense Umberling ici sur sa VO.

 

 

Take Time

 

Juste à côté, je ne peux pas m’empêcher de parler de Take Time, bombe ludique de cette fin d’année. Magnifiquement illustré par Maud Chalmel, le jeu de Julien Prothière et Alexi Piovesan nous fait franchir un nouveau cap dans les jeux à conversation limitée.

Le concept est terriblement simple dans ce jeu coopératif : ordonner nos cartes de manière croissante sur les cadrans d’une horloge. Dans une première phase on peut élaborer une stratégie. Mais dans la suivante les cartes sont jouées face cachée et sans communiquer (on a tout de même le droit d’en placer un certain nombre face visible). Ajoutez à cela des contraintes de pose qui se complexifient à chaque niveau (par exemple, la somme des cartes d’un cadran doit être comprise entre 8 et 12), et vous êtes partis pour des heures à enchaîner les parties. Bravo !

Vous pouvez retrouver la genèse de Take Time dans cet entretien avec les auteurs ainsi qu’un Just Played.

 

 

 

Un jeu de Alexi Piovesan, Julien Prothière
Illustré par Maud Chalmel
Edité par Libellud

Octogônes selon Manu

Bango

Dans des événements ludiques comme Octogônes, on découvre parfois des jeux par hasard, parce que la table est la seule à être miraculeusement vide. Bango, une petite boîte composée de cartes avec des chiffres et des couleurs. OK, pourquoi pas, on n’est pas à l’abri d’avoir une bonne surprise 😉  Il s’agit d’un stop ou encore. On retourne des cartes jusqu’à décider de s’arrêter ou si on révèle deux fois le même numéro. On récupère alors un certain nombre de cartes selon la situation. Les autres joueurs en prennent aussi une s’il en reste. Puis on peut poser devant soi (ou compléter) une série croissante.

 

 

Si on a plus de 5 cartes on est obligé de poser. Le reste de notre main est mis dans une défausse de pénalité. Les cartes noires ne peuvent jamais être posées. Il faut les utiliser pour faire exploser des numéros identiques révélés sur la table quand vient notre tour, sinon elles iront en pénalité. Le jeu est très chaotique : difficile de se débarrasser des cartes noires, ou des numéros parfois inutiles que l’on récupère lors des tours des adversaires. Aucune des cinq personnes autour de la table n’a été emballée.

Un jeu de Paco Yanez
Illustré par Ulric Maes
Edité par Funnyfox

 

Sucré ou Salé

 

Pour rester sur du léger, Sucré ou Salé est un jeu coopératif où une joueuse doit faire deviner au reste du groupe un mot mystère parmi 16 grâce à 5 indices successifs. À chaque manche, au moins un mot doit être éliminé. Pour gagner, il faudra garder uniquement le bon mot à la dernière manche. La particularité ici est que la carte indice que l’on pioche à chaque manche dispose de deux opposés (ringard/ tendance ou bien liquide/solide). Le choix est donc binaire et très souvent à mille lieux des caractéristiques du mot mystère à faire deviner. Pour vous le nouvel an, c’est droit ou courbe ? Ce jeu d’association d’idées surréaliste ne nous a pas parlé. Sans doute sommes-nous trop terre à terre.

 

 

Un jeu de Mads Emil Christensen
Illustré par Mads Berg
Edité par Gameplay Publishing

 

Home Staging

Je me suis senti plus à l’aise dans le rôle d’architecte d’intérieur que propose Home Staging. Dans ce flip and draw, chacun a une feuille avec le contour du logement (chalet, loft, grange, le jeu propose une vingtaine de scénarios) qu’il va falloir aménager en plaçant des meubles (à minima le polyomino de la silhouette, mais on peut aussi véritablement le dessiner si on veut faire quelque chose de joli). À chaque fois on a le choix entre deux géométries. Il faut faire attention à conserver un dégagement devant chaque meuble pour pouvoir y accéder (et marquer les points correspondants en fin de partie).

 

 

La mécanique colle à la thématique. On remplit ainsi les pièces les unes après les autres, en traçant aussi les murs qui les délimitent. Il est possible (et même nécessaire j’ai l’impression) de zapper certains meubles car tout ne rentre pas dans l’espace qui nous est alloué. Chaque scénario a ses petites règles bonus qui offrent de la diversité. Voilà un jeu qui plaira à celles et ceux qui ont une bonne vision dans l’espace. Il existe déjà pas mal de jeux de polyomino, mais cette thématisation “architecture de logement” apporte un petit plus très agréable. C’est un de mes coups de cœur du salon.

Un jeu de Clément Masson ,  Steffen Hacker 
Illustré par Ekaterina Danilyuk  
Edité par Blue Orange Games

Ludochrono

 

Lynx

 

Je vous propose maintenant de voyager dans le temps et l’espace pour nous rendre dans les grandes étendues canadiennes du XIXeme siècle sur la terre des trappeurs. Dans Lynx nous allons placer des pièges pour attraper des lièvres et des lynx puis vendre leur peaux pour gagner de l’argent. On choisit une action parmi quatre pendant 14 manches. On dépense de l’argent lorsqu’on place les pièges (ceux-ci sont plus ou moins chers en fonction du niveau de population des lièvres et lynx et de l’initiative des cartes jouées), puis on en gagne en vendant les peaux (toujours selon l’initiative de nos cartes).

 

Plateau avec la population animale et le prix des pièges et des peaux.

 

Les lièvres et les lynx s’autorégulent automatiquement pour la manche suivante : s’il y a peu de lynx, les lièvres prolifèrent, mais s’il y a peu de lièvres les lynx s’en vont. On a donc des vagues de populations animales qui vont guider nos choix. Il faudra parfois essayer de jouer en décalage des autres pour ne pas se faire avoir à cause de l’initiative de nos cartes. Les règles ne sont pas compliquées mais j’ai eu du mal à appréhender le jeu : quand faut-il vendre ? quand mettre des pièges ? quand jouer les cartes aventures (effet instantané que l’on passe ensuite à son voisin). La thématique est originale mais ne vous y trompez pas : mécaniquement c’est une simulation du capitalisme et de la bourse (acheter quand le prix est bas et vendre quand il est haut pour devenir le plus riche à la table). S’il ne me correspond pas, ce jeu me semble néanmoins intéressant, et je pense qu’il saura trouver son public.

Un jeu de Bradley Davis
Illustré par Martin Sobr
Edité par Fentasy Games, Play to Z

 

Les druides d’Edora

 

Continuons notre remontée dans le temps. Dans Les druides d’Edora, nouveau jeu de Stefan Feld, vous allez placer des dés sur le plateau forêt. Celle-ci est une succession de clairières (zones d’actions) reliées par des chemins qui serpentent en tous sens. Vos dés sont lancés une bonne fois pour toutes en début de partie. Il faudra vous débrouiller avec. Leur valeur indique le prix en nourriture pour les poser. Zut, je n’ai que des fortes valeurs, ça va me coûter cher. Oui, mais ça permet aussi de remporter les majorités sur les clairières (source de points, si on est monté sur la piste de savoir).

 

Dans la forêt, ho ho, d’Edora, da-di-dada !

 

Il y a plein d’autres manières de marquer des points. On est chez Stefan Feld après tout. Une fois qu’on a compris l’iconographie des 6 ou 7 types d’actions, le tour est fluide : on bouge notre druide le long d’un chemin et on place notre dé dans une clairière où il n’y a que 2 à 4 actions disponibles. Le tout sera de bien gérer sa nourriture, ses dés (seulement 4 sur 13 sont disponibles en début de partie), et déterminer quel parcours est optimal. Plus facile à dire qu’à faire. En fin de partie j’étais à sec de nourriture et j’ai dû passer mon tour deux fois pour me renflouer. Autant vous dire que ça a piqué niveau score ! Mais j’ai vraiment beaucoup aimé ma partie. Deuxième coup de cœur du salon.

Un jeu de Stefan Feld
Illustré par Akha Hulzebos
Edité par Alea, Ravensburger

 

Dewan

Dernière étape de notre voyage temporel. Nous voilà à l’aube des temps, au jour un de la civilisation, le day one. Dans Dewan (vous l’avez ?), vous allez planter vos huttes sur un plateau modulaire commun composé de toutes sortes de terrains. Mécaniquement on est proche des Aventuriers du rail. Je pioche des cartes terrain ou je les utilise pour placer mes huttes, en payant une carte par case traversée. À chaque hutte posée, on récupère un objectif ou alors on place une carte terrain sous notre plateau personnel. Les objectifs sont du type : être présent sur tel et tel terrain ou etre adjacent à telle icone. Les cartes insérées sous notre plateau remplacent une hutte pour les conditions demandées par les objectifs.

 

 

On grapille aussi des points en récupérant des jetons fruits disposés sur le plateau. L’interaction vient de l’occupation des cases. Il faudra parfois aller loin sur le plateau pour atteindre tel terrain (ou alors placer une carte sous notre plateau). Le jeu a une bonne dose d’opportunisme et d’aléatoire : s’ils sortent au bon moment sur le marché, on prendra des objectifs qui se ressemblent, histoire d’avoir déjà rempli les trois quart des conditions. Le matériel est plus joli que celui des Aventuriers du rail. Mis à part cela, je n’ai pas été ébouriffé par le vent d’une grande originalité dans le gameplay.

Un jeu de Johannes Goupy, Yoann Levet
Edité par Space Cowboys

 

Terres de Loups

Je vous ai menti, j’ai un dernier jeu à vous présenter. Il s’agit de Terres de loups, à ne pas confondre avec Moonlight le territoire des loups, nommé au prix Octogônes. Dans les deux cas, il s’agit de jeux pour deux joueurs sur le thème des loups, mais mécaniquement, ils ne se ressemblent pas du tout. Terres de Loup est un jeu de plis et de majorité. Sur la table, un plateau composé de 5 terrains de 5 couleurs avec chacun un jeton de points de victoire et 3 jetons bonus.  Les joueurs vont jouer 13 plis. Le premier impose la couleur de pli, mais il place sa carte en face de n’importe quel terrain. Le second aussi est libre de se placer où il le souhaite. Celui qui perd le pli retourne sa carte (elle ne vaut plus que “1” de force) mais il récupère un des trois jetons bonus du terrain sur lequel il a joué et il le place où il veut de son côté du plateau. ces bonus sont plutôt puissants.

 

 

Ils peuvent donner des points ou rajouter de la force. À quoi sert la force ? À remporter le jeton point de victoire du terrain, bien sûr ! À la fin de la partie on compare la somme des loups de part et d’autre du terrain, et la meute la plus puissante l’emporte. Sauf que chaque terrain ne peut accueillir que 6 cartes (les deux côtés confondus). Il va donc falloir la jouer fine pour coincer l’adversaire et clôturer une zone avant qu’il n’ait le temps de contre attaquer. Les jetons bonus peuvent vraiment inverser la tendance. Ils sont pour la plupart face cachée, ce qui crée de grosses surprises en cours de partie lorsqu’ils sont dévoilés. Il est donc parfois plus intéressant de perdre un pli que de le remporter. 2025 est une année riche en jeux pour 2. En voici un particulièrement réussi.

Un jeu de Anthony Perone, Yasuyuki Nakamura
Illustré par Zingco Kang
Edité par origames

Ludochrono

Voilà, Octogônes c’est fini. Il y a eu quelques déceptions mais aussi de belles découvertes.

Et vous, quels sont vos coups de cœur ?

 

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1 Commentaire

  1. morlockbob 15/10/2025
    Répondre

    Bravo Cyril x3, quel petit cachotier !!!

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