Et les Ludonautes créèrent le Serial Game [Legends of Luma]

En 2014, les Ludonautes, grâce à Christophe Raimbault, ont lancé une locomotive en gare d’Essen, nommée Colt Express. Un jeu tellement fun et bien édité qu’il a gagné le Spiel. Quand on gagne le Spiel, on vend beaucoup de boîtes, et quand on vend beaucoup de boîtes, on a une trésorerie qui se porte bien, avec laquelle on peut se faire plaisir, ou réinvestir. Dans un projet auquel on croit.

Leur Colt bien aimé demeure plus que jamais en bandoulière, avec une nouvelle extension (Marshal & Prisonniers) qui se profile pour Essen 2016 (les pré-commandes c’est par ), un nouveau site internet dédié au jeu, et une application développée avec Asmodée Digital et le studio Frima (une sortie sur tablettes, smartphones et PC est à prévoir à la fin de l’année). Mais depuis quelques temps, certains savent que les Ludonautes travaillent aussi sur autre chose. Et c’est quelque chose de gros.

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Success story

Depuis qu’ils ont commencé à concevoir des jeux en 2010, les Ludonautes (Anne-Cécile et Cédric Lefebvre) écrivent sur leur site que ce qu’ils aiment par dessus tout, c’est les jeux qui déroulent des histoires et des univers forts.

Des histoires, les jeux de société en racontent, ça oui. A travers leur thème, leur mécanique, ou les deux. D’ailleurs, des jeux de société ont déjà imaginé des backgrounds originaux avec force détails, et parfois sont nés à même ce terreau narratif (on pense par exemple à Warhammer qui fut inventé dans les années 80 pour servir de cadre aux jeux de figurines de GW).

Mais peut-être qu’avec le projet Seeders de Sweet November, et celui des Ludonautes dont je vais vous parler, nous sommes aujourd’hui en train de vivre un tournant majeur dans le monde du jeu francophone : les éditeurs deviennent suffisamment installés et ambitieux pour vouloir proposer des narrations transmédias ayant pour objectif de s’installer sur le long terme. Un matériau original basé sur une fiction riche et développée, prenant vie à travers des gammes de jeux qui raconteraient chacun des épisodes d’une grande saga.

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Les Légendes de Luma

Tout commence donc par une histoire. Les Légendes de Luma. Oui, nous dit-on, c’est une véritable histoire, avec un début, une fin, des chapitres, et des héros qui vivent une épopée. Et cette histoire, on va vous la raconter, mais avec des jeux. Un univers entier a été développé par les Ludonautes depuis un an, avec Ian Parovel aux manettes et des illustrateurs de renom qui viennent de chez Disney.

Nous, joueurs, aurons un vaste monde à découvrir, avec sa géographie, son alphabet, sa galerie de personnages, et une aventure à vivre, plutôt « familiale mais néanmoins mature ». Des animations vidéos sortiront pour expliquer les jeux, d’ailleurs un petit trailer est d’ores et déjà visible par ici. Les inspirations seraient à chercher du côté du jeu vidéo, principalement chez Final Fantasy, ou Zelda. On se prend vite à imaginer que tout cela pourrait passer sur grand écran ou en jeux vidéo, oui pourquoi pas, pourquoi pas… et du jeu de rôle aussi bien sûr. L’idée est bien de créer une licence forte qui, si elle trouve son public, ne connaisse pas de frontières. Cross-over forever.

 

Le concept du Serial Game

Luma est un monde inversé, tout le contraire du notre, d’ailleurs la typo du mot Luma telle qu’elle est conçue peut se lire dans les deux sens. Des personnages de ce monde là-bas envoient un message, dans une bouteille jetée à le mer… et devinez qui va tomber dessus ?

Une très importante gamme de jeux va donc naître (on miserait sur une demie-douzaine au départ), et le premier opus, conçu par Florian Sirieix, vous exposera les prémices de cette histoire. Bien sûr, il sera possible de jouer à chacun de ces jeux séparément, et de façon non consécutive. Mais si vous voulez suivre la trame et ne rien en perdre, mieux vaudra débuter par le premier chapitre et les suivre ensuite dans l’ordre de parution. Le « serial game », puisque c’est le nom de tout ce concept, engendrera un effet de gamme majeure.

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Chaque boîte contiendra un livre d’histoire mais le matériel du jeu lui-même correspondra au chapitre en cours, et des petits indices seront distillés de partout, à l’adresse des joueurs, qui pourront s’amuser à les décoder pour obtenir des goodies en diverses occasions (en festival, en boutiques…). Les boutiques, parlons-en, puisqu’elles sont aussi mises dans la boucle. Les joueurs pourront s’y rendre pour se faire tamponner un « passeport » made in Ludonaute, qui leur donnera droit à des petits cadeaux particuliers. On a manifestement essayé de penser à tout le monde !

 

Explorateurs un jour…

Globalement, il s’agira de jeux pour 3 à 6 joueurs, avec des durées de partie de 45 minutes maxi, le tout dans des boîtes de 20 x 15 sur 10 cm. Florian Sirieix (à lire : son interview) est l’auteur qui aura le rôle honorifique et délicat d’ouvrir le bal (nom de code du proto : O Capitaine !), mais on sait déjà que Gary Kim et potentiellement Charles Chevallier ont signé pour la suite. Dernière chose, on nous promet du « matériel somptueux ». Bon, autant dire que là, on est bien teasés quand même.

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Niveau ludique, il faut s’attendre à des mécaniques un peu gamers mises au service de jeux plutôt familiaux. On pense à Colt Express, là, forcément, et on se dit qu’en effet, les Ludonautes ont indéniablement su démontrer qu’ils étaient capables d’amener des méca de jeu de société moderne au grand public.

D’ailleurs jusqu’ici, on a pu voir que les Ludonautes savaient pousser le détail du thème assez loin dans Lewis & Clark sans faiblir pour autant côté gameplay, qu’ils aimaient narrer des histoires originales avec leur livre-jeux (Crimebox, Phantom, SOS Titanic),qu’ils pouvaient nous impressionner avec le matériel (Colt express), et étaient capables de respecter une licence imposant ses contraintes (Le Petit Prince).

Question game design, depuis 2010, on a eu du bon, de l’excellent, et du moins convaincant aussi, mais toujours cette volonté élégante de se réinventer et d’explorer de nouveaux horizons. Il semblerait que le Spiel du Colt leur ait enfin donné les moyens de réunir tous leurs talents autour d’un seul projet – tout ça, accompagné par Ian Parovel.

Monsieur Parovel n’est pas juste bon à faire de jolis trailers – même si c’est déjà pas mal. C’est un réalisateur qui vient du monde de l’animation (il a lui aussi fait ses armes chez Disney), un directeur artistique créatif et rigoureux, bref, un raconteur d’histoires multifonctions qui est lui-même game designer (lisez donc son interview chez l’ami Acariâtre). Oui, l’important n’est pas juste d’avoir des idées, il s’agit aussi de savoir s’entourer.

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Voici donc une nouvelle excitante que ce Luma. Avouons que cela fait bien plaisir de voir nos éditeurs frenchies se lancer dans des projets de cette trempe. Nous attendrons les prochains rendez-vous pour voir ce qui va se passer avec impatience. A Essen, un peu plus d’infos, à Cannes, la sortie du premier tome. Tout va s’enchaîner maintenant. Alors tenez-vous prêt. Vous allez bientôt recevoir une lettre étrange…

 

Legends of Luma

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23 Commentaires

  1. Cormyr 15/09/2016
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    Super nouvelle ! Ils nous en avaient parlé un peu de l’idée de faire une série au Festival du Jeu de Montpellier l’année dernière lors de la soirée spéciale qui leur était dédiée, mais pas aussi en détail et surtout pas sur un univers et une narration aussi fouillé.

    Quant au jeu de Florian, pour y avoir joué avec l’auteur, c’est un jeu qui plaira aux amateurs de bluff et de coup fourrés. Bien aimé même si j’ai pris une branlé 🙂

  2. Antony 15/09/2016
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    Fantastique. Ce concept semble original, immersif et plein de surprises ! Très agréable à découvrir, merci.

  3. atom 15/09/2016
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    Quand des auteurs et éditeurs osent prendre des risque et faire quelque chose comme ça,j’applaudis. Hâte de voir ce que ça peut donner. En tout cas c’est cohérent avec les jeux qu’ils ont sortis on peut dire ce que l’on veut mais le théme n’est pas jeté aux oubliettes, Lewis and clark c’est un plaisir de découvrir l’histoire de cette traversée de découvrir les personnages historiques. Colt Express est plus fantasque, mais on se marre bien on dirait une bd animé, je pense a la Bd de Lupano (celui qui n’aimait pas les armes a feux). Et les persos sont hauts en couleur. Bref Cannes c’est presque demain wouhouu !

  4. Alendar 15/09/2016
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    Je suis dingue de l’idée de l’écriture du mot LUMA !
    Le concept semble intéressant en tout cas: hâte de découvrir les jeux de la gamme pour savoir si ils sont à la hauteur des ambitions du projet. Je gage que ce sera le cas avec de tels passionnés aux manettes.

    • SleuthGames 25/09/2016
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      Cela s’appelle un Ambigramme (spécial dédicace à mon ami Altaripa !).

      C’est d’ailleurs surprenant que l’idée n’aie pas été reprise/mise en illustration dans le « teaser ».

  5. Djinn42 15/09/2016
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    Superbe projet. Hâte d’en apprendre plus.

  6. francis young 16/09/2016
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    Le typo est vraiment bien trouvée il est vrai. Mais je me sens obligé de mettre un pavé dans la marre… Le trailer est hydeux. Y’a un côté démo maker 90s qui pourrait être branché… Mais bon.

    J’attendrai de voir les jeux… Ludonaute à un bon track record!

  7. El Cam 16/09/2016
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    Mouais… ben moi ça me fait pas bondir de joie, comme annonce.

    Alors attention, je ne veux pas faire du troll gratuit : je ne sais rien ou presque du jeu, Florian Siriex est un auteur sympa et doué, et les ludonautes ont montré qu’ils savaient mener des projets de main de maître (ils ont aussi commis des trucs moins bon, mais tout le monde a le droit de faire des couacs). J’espère qu’O Capitaine sera aussi bon et méritant qu’on nous l’annonce et qu’il trouvera son public.

    Mais quand on me parle serial games et de transmedia, tout ce que j’entends, c’est stratégie marketing. Tout ça, c’est l’idée des grosses licences poussées à l’extrème. Ca fait dix ans que les producteurs de jeux vidéo se frottent les mains en parlant de transmedia qui leur permettra d’inonder tous les marchés à la fois sur la réputation d’un gros titre. On a pas encore vu grands chose de probant en sortir, à part de la thune. Ca fait des générations que le cinéma et la BD usent et abusent du concept de série, et on connait tous le résultat : des étagères pleines d’albums de qualité inégale (voir systèmatiquement décroissante), et des films nuls qu’on va voir quand même. Tout ça parceque ces stratégies reposent sur le principe que tu n’achète plus un produit pour son attrait et ses mérites, mais parcequ’il appartient à une série/licence dans laquelle tu as déjà investi. D’où jeux de commandes plutôt que propositions originales des auteurs, contraintes de plus en plus fortes et prises de risques de plus en plus réduites parcequ’il ne faut surtout pas dégrader ou contredire l’image déjà formé de la série… au final, on a un jeu (film, bd, catalogue…) de moins grande qualité, mais il va se vendre quand même parcequ’il a le tampon « made in luma » dessus.

    Je noircis volontairement le tableau, hein. Les ludonautes sont vraiment passionnés par ce qu’ils font et ils sont surement sincères en déclarant donner un nouvel aspect narratif au jeu. Certainement que cette gamme va comporter de très bon titres, en tout cas dans ses premiers opus. Mais à long terme, ce genre de business plan à fait plus de mal que de bien aux autres médias qui en ont pris l’habitude, et ça ne m’enchante pas de le voir entrer par la grande porte dans le milieu du jeu de société.

  8. Arturo 16/09/2016
    Répondre

    Rien de bien méchant, il faut se rappeler que les Ludonautes, c’est pas non plus des bourgeois. Je trouve ça bien qu’ils réinvestissent dans un univers un peu plus poussé, ça a le mérite d’être tenté. Cela a aussi le mérite de donner un peu de valeurs aux visuels développés pour les jeux qui sont souvent des one-shots.
    Faut pas voir ça comme négatif, au contraire je crois que ce sont les bonnes personnes pour le faire honnêtement et le fait qu’ils y mettent du coeur me pousse à croire que ça peut valoir le coup. Cela reste une entreprise humaine, et pour ce que j’ai pu échanger et voir d’eux, ce ne sont pas des méchants marketeux mais des bosseurs de premier ordre. J’avance confiant. L’entreprise mérite d’être soutenue, quelque soit la qualité finale du produit.

  9. fouilloux 16/09/2016
    Répondre

    Je suis intrigué, et j’ai  hâte d’en savoir plus car l’idée me plaît beaucoup, mais je partage aussi un petit peu les inquiétudes d’@El Cam. De toute façon, il est trop tôt pour avoir un avis. Wait And See. Mais en tout cas je vais suivre ça avec intérêt, merci Ludovox pour l’info!

    • Shanouillette 16/09/2016
      Répondre

      Héhé…  A l’heure où tout le monde pleure (et à raison m’est avis !) parce que la licence Warhammer va cesser d’être exploitée par FFG, j’avoue que ça me fait sourire de voir les gamers critiquer, par anticipation, la naissance d’une nouvelle licence, sur le principe que ça serait forcément de la mauvaise qualité juste « parce que c’est une licence » (et que licence = pognon. Ouhhh c’est mal de vouloir gagner de l’argent avec son travail, ça engendre forcément de mauvaises choses sales 😉 ).

      Il y a toujours eu des bons jeux et des mauvais jeux sous licence, ce qui compte c’est avant tout le travail éditorial et les idées des game designers, ine fine, point.

      Les Ludonautes ont toujours bossé pour faire de bon jeux (avec plus ou moins de succès selon les projets certes), et je doute que leur détermination et cet objectif-là change, licence ou pas. J’attends de voir, je critiquerais après 😉

       

      • fouilloux 16/09/2016
        Répondre

        Tout à fait, c’est ce que je cherchais à dire.

        • atom 16/09/2016
          Répondre

          Oui je trouve que l’on est loin de la reprise d’une licence qui marche et on va la décliner sur tout les points. Ici c’est quand même créer une licence et un univers propre a cette licence, si c’est juste « pas terrible » les gens sauront le dire. Alors qu’un stars wars mauvais ça reste un stars wars on achète sans réfléchir .. (troll inside).

      • El Cam 17/09/2016
        Répondre

        Je ne me souviens pas avoir versé une larme sur les déboires de FFG, et je ne parle pas au nom de ceux qui ont pu le faire. Donc belle tentative d’ironie, Shanouillette, mais c’est passé à côté. 😉

         

        • Shanouillette 17/09/2016
          Répondre

          Rhoo… Mais il n’y a aucune ironie puisque je ne parlais pas de toi 😉  c’est factuel: beaucoup regrettent déjà Forbidden stars ou ce qu’aurait pu devenir Warhammer Quest. Non pas forcément parce qu’il y a licence, mais parce qu’il y a bon jeu. Non, si amusement de ma part il y a, il se situe ailleurs. J’ai un peu l’habitude de lire les commentaires, notamment sur ce style de News. – J’ai même quelques théories là dessus que je te confierai à l’occasion autour d’une pina colada 😉 – le fait est que j’aurais été surprise et un peu déçue s’il n’y avait pas eu un petit mot révolutionnaire anti-licence 😉 ce que tu décris sur l’appât du public est intéressant mais je ne crois pas que l’on puisse tirer de règles sur la qualité des jeux pour autant. Bien sûr qu’avoir une licence permet de rassurer le public parce qu’il est déjà acquis. Mais bon encore faut-il y parvenir, et partir sur un univers existant est nettement moins audacieux que de créer le sien propre. . . Mais surtout, si c’est pour vendre un vrai bon jeu au gameplay fun et solide derrière, je trouve que c’est un bon deal. Certaines licences sont devenues des tire-laits (coucou Timeline Star wars 2…), d’autres respectent leur matériau et ont permis de voir naître d’excellents titres avec des idées novatrices et immersives  (BSG, SdA JCE, Starcraft, La guerre de l’anneau…). Pour revenir à Luma, là où j’attends de voir, c’est sur l’histoire. Exploiter une licence et créer tout ça autour n’aura de sens que si l’histoire est bonne. C’est vraiment le point de départ. Oui en tout cas les Ludonautes ont su créer une attente (certains frétillent d’ impatience, d’autres les attendent au tournant) et c’est déjà pas mal !

  10. motlockbob 16/09/2016
    Répondre

    Perso depuis une semaine je lis plein de news qui me font plaisir et qui me font croire à une nouvelle vitalité ludique et créative. Pétard mouillé ou comm de rentrée, en tous cas il y a des idées dans l air

  11. alexgodlex 17/09/2016
    Répondre

    Je trouve ça interessant comme prise de risque après attention à ne pas trop s’éparpiller ou partir dans des projets pharaoniques. Dans un autre domaine et une autre échelle ça me fait penser à Playdeck qui enchaînait sur les super jeux de plateaux pour iPad (Agricola, Summoner War, Ascension etc.) ça marchait à fond pour eux et ils ont voulu se lancer sur un projet à risque, un projet original avec une histoire, un auteur japonais et tout… enfin bref finalement la société à faillit déposé le bilan au final donc gaffe quand même (Bon ils ont sorti Twilight Struggle depuis donc j’espère qu’ils sont sauvés !). Donc gaffe quand même.

    Pas un gros fan du trailer non plus 😛 Mais bon faut laisser sa chance au produit comme on dit 🙂

  12. francis young 17/09/2016
    Répondre

    Moi je trouve juste désastreux le teaser vidéo.

    • Arturo 17/09/2016
      Répondre

      On a compris tu sais. Mais faut relativiser avec les moyens du cinéma et le reste. Ce qui compte avant tout c’est le jeu. Puis moi j’ai bien aimé ça met dans l’ambiance 😉

       

      • francis young 17/09/2016
        Répondre

        Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas anodin. Ça ne met absolument pas en cause le jeu mais ce genre de com est totalement inutile. C’est du temps et de l’argent de perdu.

        • Arturo 17/09/2016
          Répondre

          Pas d’accord du tout.
          M’enfin…

  13. eolean 17/09/2016
    Répondre

    Je plussoie Shanouillette. Je suis bien content qu’un éditeur avec le goût et la qualité éditorial de Ludonaute  s’attaque à ce projet d’envergure. C’est un excellent éditeur qui met sur la toile un gage de qualité. Après il faut que le jeu et la licence trouve son public, mais pourquoi pas 🙂

    Après la mode legacy, time stories et autres 7ème continent, les jeux qui racontent des histoires en plaçant le joueur comme acteur de son histoire ont le vent en poupe. On flirt quand même du côté du jeu de rôle, et même si c’est pas particulièrement ma cam, j’avoue que c’est pas pour me déplaire.

  14. Florian Sirieix 21/09/2016
    Répondre

    Salut ! Je débarque un peu après la tempête et j’échoue sur vos commentaires 🙂

    J’espère vraiment être à la auteur (avec un grand H) de vos expectations avec ce premier tome… C’est clair que cet article envoie du Rêve mais me mets une incroyable pression (je ne te remercie pas @Shanouillette). Mais sachez qu’on a bossé comme des acharnés avec Cédric pour vous sortir le meilleur possible.

    Pour le côté marketing et plein de sous, si vraiment c’était la principale stratégie du monde de Luma, probablement qu’un jeu à licence (made in Bauza, Faidutti, Cathala…) aurait été plus profitable, je pense, non ? Quoi qu’il en soit, vu de l’intérieur, c’est vraiment plus de la passion qui anime les chefs, à imaginer les background des personnages, l’histoire de chaque jeu et le lien avec le monde de Luma, bref… plein de choses que je ne voudrais pas vous spoiler au risque de me faire massacrer 🙂

    Bon jeu, et on se voit à Cannes !
    Florian

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