Cuba : tchik tchiki boum !

Quand mon pote Mickey m’a parlé de Cuba (prononcé « Qoubâ »), j’aurais pu penser aux cigares, à La Havane, à Fidel Castro. Mais non. Moi, j’ai immédiatement pensé à cette scène culte du film The Mask :

« Je suis Sancho de Cuba
J’ai le sang chaud pour la Rumba
En jouant des maracas
Je fais tchik tchiki boum tchik tchiki boum »

sancho2

Et me voilà en train de faire des maracas dans mon salon sous les yeux effarés du chat qui regrette amèrement de me voir passer les journées à la maison !

Bon, outre toute l’histoire et la culture de cette petite île, Cuba fait partie d’une série de 3 jeux sur le même thème (avec Santiago de Cuba et La Havane) sortie dans la période Renaissance des jeux de sociétés moderne, à savoir dans les années 2007 – 2009.

J’ai hésité à vous présenter un Just Played sur un vieux de la vieille comme lui, mais, après tout, il n’y a pas que dans les jeux vidéos qu’on peut faire du retro-gaming.

Vous l’aurez deviné, j’ai passé un excellent moment sur ce jeu qui de prime abord apparaît comme familial, et qui en fin de compte, peut paraître bien plus revêche lorsqu’on est accompagné par Heckle et Jeckle (Nico et Mickey), les deux oiseaux de mauvais augure avec lesquels je joue toutes les semaines. J’aimerais donc vous faire découvrir la bête, si d’aventure, vous ne vous y êtes pas encore frotté !

Bien sûr, aucun missile n’a été lancé durant cette partie.

 

Capítulo uno : introducción

 

matosCuba est donc un jeu édité en français par Filosofia et créé par monsieur Michael Rieneck et son pote Stefan Stadler. Et ces messieurs furent très prolifiques par le passé parce qu’on leur doit également le célèbre Pilier de la terre, ainsi que l’excellentissime Un monde sans fin ou encore Fortuna et plus récemment Grog Island.

 

Cuba a été illustré par Michael Menzel… Vous voyez pas qui c’est ? Celui qui a commis Dominion, Bruges ou encore l’Âge de pierre… Non ? Toujours pas ? Et si je vous dis qu’il est surtout connu pour être le créateur et l’illustrateur du magnifique Andor ? C’est quand même une référence !

 

Je tiens à préciser que nous avons joué au jeu avec son extension El Presidente qui amène une touche intéressante dans la complexité du jeu sans toutefois transformer complètement celui-ci.

 

Le jeu est prévu de 2 à 5 joueurs pour une partie approximative de 120 minutes et à partir de 10 ans. Je dois dire que ces données me semblent correctes. Cependant, je crains qu’à 5 joueurs il soit très difficile d’anticiper certains éléments du jeu comme les livraisons ou la visite du président. Je le conseillerai donc de 3 à 4 joueurs si on souhaite avoir un minimum de contrôle.

 

 

Capítulo dos : el equipo y el tema

Outre l’aspect pléthorique du matériel, le véritable plaisir de Cuba est l’illustration dans le détail de monsieur Menzel. C’est juste incroyablement attachant, réaliste et immersif. Même si pour être tout à fait honnête, ce n’est qu’à la rédaction de cet article que je me rends compte du soin qui a été apporté aux illustrations de Cuba (que voulez-vous, je suis un barbare). Les cartes sont de toutes beauté et le plateau fourmille de petits personnages en pleine action.

 

plateau_principal_detail

les détails sur le plateau principal, hallucinants

 

De plus, il faut dire qu’il y a un travail remarquable au niveau des couleurs. On est dans des teintes chaudes, douces et harmonieuses. L’ensemble nous fait ressentir une ambiance qu’on imagine tout à fait être cubaine, même si on y a jamais mis les pieds. Et là, c’est tout bon parce que l’immersion qui en découle pour un jeu de ce type est vraiment très agréable. Ajouter à cela des cigares et du rhum, un président qui nous empêche de tourner en rond, et tout y est !

 

plateau_principal_detail2

 

Je n’ai rien trouvé à redire au matériel. Il est abondant, agréable à manipuler et l’ergonomie a été bien pensée. Alors bien sûr, lorsqu’on prend en main son plateau individuel et ses cartes, lorsqu’on voit les bâtiments à acheter, on pense inévitablement à Puerto Rico, sorti à peu près à la même époque. Mais dans les faits, le jeu se joue tout à fait différemment. Heureusement ! Même si j’aime beaucoup ce dernier, ç’eut été dommage ! Tenez, jetez un œil au détail de la carte architecte ci-dessous :

architect

Quand je vous dis que c’est une œuvre d’art

 

 

Capítulo tres : danser la salsa cubaine

 

Alors c’est bien d’avoir un joli plateau, mais il va maintenant falloir se confronter à la bête ! Les règles s’expliquent quand même en 30-45 minutes. Elles ne sont pas compliquées, mais il faut bien comprendre les différentes possibilités et contraintes du jeu avant de s’y lancer.

plateau_individuel_partie

Le plateau individouel

Thème : Il va falloir faire prospérer l’entreprise familial en récoltant des ressources qu’on chargera sur des navires pour les exporter ou en achetant des bâtiments qu’on placera au sein de la propriété.

But du jeu : Gagner un maximum de points de victoire. Simple. Concis. Efficace. A noter qu’en cas d’égalité, celui qui a le plus de pesos gagne la partie…

Principe : Le jeu se joue en 8 tours. Chaque tour s’articule de la même façon en 4 phases détaillées ci-dessous :

  • Phase Cartes : on joue une carte chacun notre tour en appliquant ses effets. Quand il ne reste plus qu’une carte en main (et que chacun a fait son action Président si on joue avec l’extension), alors la phase de cartes s’achève.
  • Phase Vote : on va ensuite passer au vote. Il s’agit d’une enchère grâce à la dernière carte plus un certains nombre de nos pesos face cachée. 
  • Phase Loi : le vainqueur de l’enchère remplacera 2 des 4 lois existantes par 2 nouvelles lois au choix parmi les 4 proposées. Une fois cela fait, chaque joueur applique les lois.
  • Phase d’entretien : on révèle les 4 prochaines lois, on fait partir le dernier bateau et on descend les autres d’une case.

Alors, c’est bien mignon tout ça, mais ne nous dit toujours pas ce qu’on va faire dans ce jeu !

 

Hé bien tout va se jouer sur vos cartes. Elles sont au nombre de 5 :

1 – L’ouvrier : vous placez votre ouvrier sur une case et vous récoltez toutes les ressources et produits (max 2) situés orthogonalement à cette case. On sent déjà la petite mécanique retors qui va s’appliquer autour de cet ouvrier. Attention, tous les produits non utilisés à la fin du tour et qui ne sont pas dans un entrepôt iront à la poubelle ! Ben oui, il fait chaud et humide à Cuba, les produits frais pourrissent vite !

2 – La marchande : vous pouvez faire autant d’achats/ventes au marché sur les prix indiqués (plus il y a de produits, moins ils sont chers et vice-versa). Si ça ne vous tente pas vous pouvez prendre à la place et gratuitement une ressource ou un produit au choix.

3 – L’architecte : il vous permet d’acheter un bâtiment contre des ressources et de le placer sur votre plateau personnel. Et là, ça se complique. Parce que le bâtiment que vous allez placez va écraser une de vos ressources ou un de vos produits que vous ne pourrez plus collecter à l’avenir ! Il faut vraiment faire attention au risque de se coincer soi-même ! Sinon, vous pouvez aussi le jouer pour gagner 1 ou 2 points de victoire.

4 – Le contremaître : vous activez tous les bâtiments placés orthogonalement par rapport à votre ouvrier. Mais attention, vous ne déplacez pas l’ouvrier. Du coup, pour activer vos bâtiments, il faut au préalable avoir placé votre ouvrier comme il faut et avoir pris en compte un bon placement de vos bâtiments pendant la phase architecte pour bien optimiser le tout !

5 – Le maire : il vous permet d’aller charger autant de marchandises que vous le souhaitez sur un navire. En fonction de la place de celui-ci vous gagnerez des points de victoire par marchandises placées (1,2 ou 3).

cartes

The gang of five!

Voilà, vous commencez à voir le système bien pervers des bâtiments et de leurs activations. C’est là que se situe tout le sel du jeu. Il va falloir bien combiner tout ça…

Vous aurez peut-être remarqué que j’ai numéroté les cartes. Ce n’est pas pour vous apprendre à compter.

Comme je disais plus haut, la dernière carte, on ne la joue pas. Elle sert à la phase suivante pour le vote. Ce numéro correspond au nombre de voix que vous avez pour cette phase (par exemple, l’architecte donne 3 voix). Chacun ajoutera à ce nombre face cachée un certains nombres de pesos. Le vainqueur choisira les lois.

C’est également une phase intéressante. Il y 4 types de lois. Les deux premiers types demandent de payer des pesos et des marchandises/produits, en contrepartie, vous gagnerez des points de victoires si vous arrivez à payer. Le troisième type vous donnera des points de victoire si vous remplissez une condition de jeu, et enfin le dernier type viendra modifier des points de règles. Tant que la loi est en place, elle est active.

D’où l’intérêt de gagner le vote. Il vous permettra de changer 2 lois et de mettre ou d’enlever des lois plus ou moins avantageuses pour vous seul !

 

batiments

une partie des bâtiments à construire

 

Enfin, je vous dirai un petit mot sur l’extension. Elle vient ajouter une action supplémentaire que devront prendre les joueurs. Il y a une carte action de plus que le nombre de joueurs. Et sur l’action qui n’aura pas été prise, le président ira avec sa grosse voiture sur la place de cette action. En dessous de celle-ci est associée une modification de jeu. C’est assez difficile à prévoir où le président s’arrêtera mais les actions supplémentaires peuvent être intéressante (activer un bâtiment, prendre la place du premier joueur ou encore échanger la place 2 bateaux par exemple). Je pense pour ma part que l’extension apporte un vrai plus au jeu de base.

el_presidente_1

les actions de l’extension

 

A noter qu’il n’y a pas de décompte de fin de partie, excepté 2 PV par bâtiment construit.

J’essaie de ne pas le faire trop long pour ne pas vous assommer avec la règle mais, à ce stade, vous devriez avoir une vision assez claire du jeu.

La mécanique qui se joue sur le plateau individuel est vraiment intéressante et peut nous provoquer des conflagrations neuronales si on a mal géré sa barque. Pour ma part, j’adore !

L’interactivité n’est pas en reste non plus. J’avais un peu peur à l’énoncé des règles qu’on joue tous sur notre plateau individuel, chacun dans notre coin. Mais entre le marché, les bâtiments en quantité limitée, les places sur les bateaux, les votes, l’action du président, l’interaction est vraiment forte et intéressante pour ce type de jeu.

 

Capítulo cuatro : el juego

Après l’explication des règles, nous partîmes gaiement dans la construction de notre domaine familial. En voyant les bâtiments, une combinaison saute aux yeux, un bâtiment donne 2 eaux et un autre transforme de l’eau en points de victoires. Du coup, je décide de prendre le premier. Et c’est la que Mickey me contre une première fois en prenant tout de suite le deuxième ! Argh, ça commence bien, il me faut trouver une autre stratégie et réussir à rentabiliser le premier bâtiment.

partie1

Au début, chacun va vers des stratégies différentes. Nico produit beaucoup et utilise son maire pour charger des produits sur les bateaux et monte ainsi assez rapidement en point de victoire. Mickey démarre une stratégie basée sur le tabac. Quand à moi, privé de la première, je décide de me rabattre sur une fabrique de rhum ! Hélas, j’avais placé mon premier bâtiment sur un sucre et il ne m’en reste plus qu’un à collecter, rentabiliser la fabrique (qui a besoin de sucre, bien entendu) ne va pas être une mince affaire.

le marché

le marché

En milieu de partie, j’accuse franchement un retard. Puis je décide de changer de direction une troisième fois. Je convoite 3 bâtiments : un qui permet d’échanger des points de victoire contre des pesos (et vice versa), un qui permet de gagner 9 PV contre un produit de chaque plus un tabac et un rhum et enfin un dernier qui me permet de récolter un tabac quand je l’active. Je fais complètement l’impasse sur le maire pour le moment. Et je me retrouve avec 15 et 10 points de retard sur Nico et Mickey.

Heureusement, cette troisième stratégie arrive à se mettre en place et je peux activer mon producteur de PV 4 fois sur les 4 derniers tours, ce qui me permet de revenir au contact de mes amis sur la fin de partie. Mais ça va être juste. J’arrive à faire une livraison dans le dernier tour (la seule que je ferai) et au final, avant le dernier vote, on se retrouve au coude à coude dans les 80 points.

Malheureusement, une des lois en place va clairement avantager mes compères et pas moi. Je décide donc de claquer mes 3 derniers pesos avec ma carte pour gagner le vote et remplacer la loi qui me gênait par une autre qui me permet au contraire de gagner 1 point.

Mais je calcule mal mon coup, et je me retrouve égalité avec Mickey à 89 points, 4 points devant Nico ! Et c’est à ce moment dramatique que me revient la petite règle qui dit qu’en cas d’égalité, c’est celui qui a le plus de pesos qui gagne ! Et je vois deux petits pesos qui traînent sur la table devant Mickey. Un magnifique « NOOON ! » résonne alors à travers toute la maison 🙂

2 pesos, quoi ! Imaginez la rage.

 

Capítulo cinque : conclusión

sancho3J’ai A-DO-RÉ cette partie. Le fait qu’on ait chacun pris des orientations très différentes et qu’on se retrouve ensemble à la fin. Le fait qu’on peut contrer un peu l’autre sans pour autant lui pourrir sa partie parce qu’il y a suffisamment de bâtiments pour se refaire en milieu de partie. Le fait qu’il y ait une interaction régulière dans les différentes phases de jeu, et enfin le fait qu’on cogite comme pas permis pour bien coordonner son domaine familial. Tout ça fait de Cuba un excellent jeu à mes yeux.

Alors bien sûr, on a joué à 3 joueurs et je n’y jouerai pas à 5. Je ne sais pas ce qu’il donne à 2, mais il me semble qu’il doit être beaucoup plus tactique (les jeux de gestion à 2 joueurs le sont souvent). Et même à 3 joueurs, j’ai trouvé qu’il était difficile de prévoir où irait le président. Du coup, j’ai préféré prendre une action qui me permettait d’activer un bâtiment – la plus puissante, pour moi – à chaque fois, pour contrer un peu les autres.

En conclusion, je ne saurai trop vous conseiller d’essayer ce Cuba qui se placera très très bien dans du familial +, voire de l’expert en fonction des joueurs qui seront autour de la table !

Splendiiiiide !

 

 
 
Un jeu de Michael Rieneck, Stefan Stadler
Edité par Filosofia
Distribué par Filosofia
Date de sortie : 2008
De 2 à 5 joueurs
A partir de 10 ans
Durée moyenne d’une partie : 120 minutes
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11 Commentaires

  1. morlockbob 24/12/2015
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    Le retro gaming des jeux de société !! En voilà un bon rhabillage, à partir de maintenant, je vais en fin pouvoir sortir mes vieilleries.

    C’est vrai qu’on à tendance à se ruer sur les news mais Cuba, El Grande… ne déçoivent pas après toutes ces années.

    Et Menzel, un peu trop omniprésent à mon goût, prouve qu’il est un sacré illustrateur (et c’est pour cela qu’il est partout).

    Tu as raison, retournons de temps en temps….

  2. Grovast 24/12/2015
    Répondre

    Encore une fois, je vais appuyer bien fort ton Just Played.
    Ce jeu est un régal visuel, et met en musique de manière très intelligente d’excellentes idées mécaniques. Pas des révolutions, mais des petites variantes bien imbriquées entre elles de choses plus ou moins vues ailleurs.
    Si seulement il n’y avait pas de mais, ça serait un de mes jeux préférés. Mais il y a des mais.

    1) Je déconseille vraiment la config 2. Tu es « obligé » de jouer les bateaux à bloc, car si tu ne le fais pas, tu ouvres un boulevard à l’adversaire. Il n’y a aucune adaptation sur le nombre de bateaux, la manne totale de points est la même à 2 et à 5 joueurs. Autant à 4/5, tu peux négliger les bateaux et jouer sur d’autres plans en laissant les autres se concurrencer entre eux, autant à 2 tu ne peux pas, car c’est la fessée assurée. Du coup les parties sont scriptées. Dommage.
    D’autre part, le vote des lois perd de sa substance (je trouve) avec seulement 2 votants. Il y a souvent des cas de figure où des lois ont strictement le même impact sur les deux joueurs, ce qui fait qu’aucun ne va se battre pour les faire passer ou non.

    2) La meilleure config est donc selon moi 4/5, les Lois prennent tout leur sens et la répartition des points des bateaux se fait naturellement (avec des entourloupes au passage 😉 ). Mais il est alors un peu long, voire franchement longuet (3h mini à 5 je dirais) pour le niveau de profondeur, conséquent sans être non plus énorme. On va dire qu’il y a des jeux plus costauds qui se jouent en pas plus longtemps.

    Je précise que je n’ai pas l’extension, elle semble approfondir l’intérêt mécanique, mais non pas résoudre les points 1) et 2).

    Pour 3/4/5 joueurs pas pressés qui ont envie de découvrir pépère un jeu de gestion solide avec une identité visuelle et du bon matos, ça reste un choix recommandable.

  3. Zuton 24/12/2015
    Répondre

    Merci Eolean pour l’éclairage d’un jeu qui prend un peu trop la poussière de ma ludo, l’un de mes tous premiers jeux de gestion avec Puerto Rico avec lequel il a quelques similitudes au niveau des livraisons aux bateaux et des personnages.

    Cuba est excellent, pourvu d’un matériel de qualité et beau, ce qui ne gâche rien ! Rajouter une petite musique salsa en fond musical et on s’y croirait presque !

    Je suis d’accord avec Grovast, jouer à 2 n’est pas la meilleure config mais permet tout de même d’essayer le jeu en duel (chose impossible pour les jeux à 3 qui sortent beaucoup moins du coup).

    L’extension peut paraitre dispensable car elle alourdit le jeu qui n’est déjà pas simple mais (là aussi il y a des mais ! 🙂 ) elle comporte quand-même des ajouts intéressants, notamment l’action qui permet de re-déplacer son ouvrier avant la phase d’activation des bâtiments (chose impossible et légèrement frustrante dans le jeu de base) ou bien la possibilité de construire par-dessus un autre bâtiment. Le hic de l’extension est que ces actions supplémentaires ne sont pas toutes activées à tous les tours, mais selon la position de la voiture du président.

    Cuba reste donc un classique, à réserver tout de même aux experts et amoureux des jeux de placement d’ouvrier / gestion,. Je ne suis pas certain qu’un public familial, même +, aura la patience d’ingurgiter les règles parfois indigestes, sans compter une longueur de partie plutôt conséquente.

  4. Tomfuel 24/12/2015
    Répondre

    je possede « la Havane » et ce « Cuba » m’a toujours fait loucher, les illus sont superbes, le pitch est depaysant ..

    merci pour cet article et les commentaires objectifs et avisées qui m’ont eclairé davantage !

    • PimOos 24/12/2015
      Répondre

      J’espère qu’il y aura une suite à ce très bon « just played » avec les 2 autres jeux de la trilogie.

  5. morlockbob 24/12/2015
    Répondre

    J aurais pu faire « santiago  » mais je viens de le revendre…(ca fait 3 x déjà que je l achète et que je le revends). Il estbeau, à quelque chose d ‘original dans son cheminement de la voiture sur le plateau. Mais est également répétitif et un peu long pour ce qu il est. D après moi, c est le titre le plus faible des 3.

  6. eolean 24/12/2015
    Répondre

    Merci pour vos commentaires ! Je ne pourrait pas faire les autres, ils ne sont pas en ma possession ^_^

     

    • Arfie 26/12/2015
      Répondre

      J’ai eu Santiago de Cuba à noel si tu veux faire une suite ma caille 😉

      Le jeu m’a fait très bonne impression .

  7. Izobretenik 25/12/2015
    Répondre

    Article très éclairant sur un jeu que j’ai trouvé par hasard il y a quelques semaines. Devant le livret de règles, un soir de début d’hiver, j’avais un peu abandonné mais en te lisant, je me dis que ce serait dommage de passer à côté. Le commentaire de Grovast m’inquiète quant à la configuration à 2 mais c’est probablement comme cela que nous jouerons notre première partie !

    Le rétrogaming version jeux de plateau, je vote pour ! Merci eolean 🙂

    • Grovast 28/12/2015
      Répondre

      @izobretenik Mon analyse était valable surtout d’un point de vue approfondissement.

      Si ça peut te rassurer, comme le dit Zuton, pour une partie de découverte, c’est du défrichage plus qu’autre chose et ça doit donc rester agréable. Mais une fois rodés je pronostique que vous allez vite trouver la limite de cette config.

  8. SleuthGames 13/01/2016
    Répondre

    Le plateau en impose, c’est un véritable voyage. Par contre, à deux le jeu est bof et longuet. Je revends le mien si ça intéresse…

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