Altiplano – C’est pas le Pérou, mais presque

L’altiplano est certes une plaine située dans les Andes, mais c’est aussi et surtout un jeu de Reiner Stockhausen, l’auteur d’Orléans. Comme ce dernier, Altiplano utilise un système de bag-building. À jeux si semblables, la question se pose forcément : est-ce qu’Altiplano fait doublon ou possède-t-il ses propres qualités ? La comparaison est inévitable. Mais comparaison n’est pas forcément raison.

 

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Comment ça roule

Dans Altiplano, nous allons jouer un certain nombre de tours pour gagner le plus de points de victoire. (Original !) Le jeu est un bag-building : nous piochons des jetons ressources dans notre sac, nous les plaçons sur notre plateau pour produire des ressources ou réaliser des actions.  Nos acquisitions rejoignent notre conteneur (représentant notre défausse). Quand notre sac est vide, on transvase cette défausse dans notre sac.  Et, ta-da ! Nos jetons sont de nouveaux disponibles !

Les points de victoire s’obtiennent de différentes manières : grâce à des contrats, aux ressources placées dans son entrepôt, ou celles restantes de son sac, les ressources primaires ne rapportant aucun point de victoire. Pour prétendre à la victoire il faudra bien gérer son sac, savoir épurer son sac grâce a l’entrepôt.

 

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En fonction des jetons produits, je vais pouvoir réaliser un certain type d’action. Par exemple, avec une pierre et un bois, l’action de la route me permettra d’augmenter le nombre de jetons que je pioche. Au marché, je pourrai obtenir des extensions ou prendre un contrat. L’entrepôt me permettra de nettoyer mon sac, etc.

 

Le « plateau » d’Altiplano est composé de 7 tuiles sur lesquelles on doit se déplacer à l’aide de son chariot pour réaliser l’action correspondante depuis son plateau personnel. Chacune d’entre elles comprend des jetons ressources et pour certaines, des cartes. Le premier déplacement est gratuit, au contraire des autres. C’est là que l’aspect programmation prend son sens et engendre des nœuds au cerveau.

Quand un lieu est vidé, la fin de partie se déclenche. Dans ce cas, on fera un dernier tour. L’autre condition de fin intervient si l’on ne peut pas recharger les tuiles extensions du marché.

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La programmation se fait au tour par tour. Le premier joueur dispose ses jetons sur son plateau, annonce qu’il a fini, le suivant fait de même, etc. Cela change d’Orléans où tout le monde joue en même temps, tout en zieutant lourdement les plateaux des autres joueurs. Si on perd en fluidité, on y gagne en contrôle.  Si on me demande mon avis, ce système a ma préférence.

Ensuite, toujours dans l’ordre du tour, chaque joueur effectue une action, ou passe quand il n’a plus rien à faire.

 

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Pénurie de ressources

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Puisque l’on parle des ressources, sachez qu’il en existe pas moins de 13 différentes. Oui, vous avez bien lu, 13. Et ça fait peur, non pas que cela porte malheur, mais il faudra les gérer à bon escient.

Et certaines d’entre elles ne sont possibles à acquérir qu’avec votre personnage de départ (puisqu’on commence de façon asymétrique) ou par d’autres moyens plus compliqués comme les pirogues sur le lac Titicaca.

D’autres ne sont fabriquées qu’avec une autre ressource. Par exemple il me faudra un alpaga pour fabriquer de la laine et grâce à la laine, je pourrai confectionner du tissu.

L’entrepôt justement est le moyen d’épurer son sac et potentiellement de marquer des points de victoire. On ne peut placer qu’un type de ressource par étagère (les Andins sont des gens très méthodiques), à l’exception du maïs que l’on peut placer dans une ligne non complétée. C’est d’ailleurs la seule ressource que l’on ne place pas dans son sac.

 

Le marché

Zoom sur un lieu important  : le marché, qui vous propose d’acquérir des tuiles Amélioration. Celles-ci nous permettent de récupérer les ressources que l’on ne peut pas produire. C’est aussi dans ce lieu que nous pouvons acheter une carte contrat qui nous offrira des points de victoire (pour peu qu’on le remplisse bien sûr).

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Manger pour vivre

La nourriture permet de réaliser certaines actions. Thématiquement, lorsqu’on nourrit des ouvriers à la forêt, ils récupèrent du bois. Idem pour la montagne avec les pierres, etc.

Mais la nourriture permet aussi de déplacer sur les différents lieux. On peut faire un déplacement gratuit par tour, mais pour les autres, il faudra dépenser de la nourriture pour réaliser un déplacement d’un lieu. Ou de 3 si on construit un chariot supplémentaire.

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La gestion de la nourriture est importante : c’est la ressource de base, qui permet de réaliser les autres actions primaires, mais sert aussi à se déplacer grâce aux chariots. Mais il y a un équilibre à atteindre, car c’est aussi la seule ressource dont on ne peut pas se débarrasser. En avoir trop, c’est risquer de polluer son sac et de faire des tours poussifs.

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Conseils et considérations tactiques 

Pour vous donner une idée des possibilités qu’offre Altiplano, je me permets de donner quelques conseils qui évitent la noyade dans une première partie.

Ne pas se disperser : vouloir avoir toutes les ressources est une erreur que l’on fait souvent la première partie, il vaut mieux se concentrer sur celles de son perso de départ et selon les tuiles extensions que l’on aura achetées.

L’entrepôt est primordial pour faire de la place dans son sac. Attention cependant à ne pas se tirer une balle dans le pied en y déposant trop vite des ressources qui vont nous manquer pour le reste de la partie, cela peut être extrêmement punitif.

Pensez aussi à ne pas laisser de jetons ressources inutilisés sur votre plateau pour éviter de vous ralentir, et à prévoir à moyen terme ; tant pis si mon cacao reste deux tours dans la forêt, au moins il n’encombrera pas mon sac. Et je pourrai l’utiliser quand je me déplacerai dans la forêt.

Il faudra fréquemment jeter un œil dans son sac, pour savoir ce qui devrait arriver le tour prochain, cela permet d’affiner sa programmation.

Les ressources secondaires et tertiaires rapportent des points à la fin de la partie, il est plus lucratif de les placer sur des contrats que de les envoyer dans votre entrepôt où le gain est faible.

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Apprendre de ses erreurs pour s’améliorer fonctionne pour tous les jeux, mais pour ma part cela aura rarement été aussi vrai qu’avec Altiplano tant il est exigeant. Lors de ma première partie, j’ai noyé mon sac avec trop de ressources différentes. J’ai dilué mon jeu et subi une énorme perte d’efficacité. Sur la suivante, les leçons furent intégrées et mon sac ronronnait 😉

 

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Orléans vs Altiplano

La comparaison semble inévitable. Alors, verdict ?

Si vous avez déjà joué à Orléans, vous ne serez pas perdu : nous avons un plateau perso sur lequel réaliser des actions, un sac… Ce qui change ? Nous avons une défausse : on ne remet pas les jetons dans son sac mais, comme dans un jeu de deck-building, on ne reprend des jetons de sa défausse que lorsque la pioche est vide. Par conséquent, il faudra effectuer une gestion fine de son sac pour ne pas trop le « polluer ».

Orléans est un jeu dit « bac à sable » : la mise en place est pratiquement la même à chaque partie. Toutes les tuiles lieu sont disponibles ; on peut donc concrètement faire la même partie à chaque session et améliorer une stratégie de partie en partie.

Altiplano n’est pas un bac à sable, contrairement à Orléans et les parties se différencient beaucoup de par son personnage de départ. Vous acquerrez ainsi une ressource qui typera vraiment votre jeu.

Dans Orléans, les ressources sont des points de victoire et c’est tout. Ici, elles nous permettent de fabriquer d’autres types de ressources, de récupérer de l’argent, etc.

Attention, comme dans un jeu deck-building, on ne transforme pas simplement les ressources, on les ajoute à son conteneur-défausse : si je produis une nourriture avec un lama, je garde le jeton du lama.

Altiplano pourrait être comparé à Dominion.

 

Mon avis

Altiplano demande une gestion fine de tous ses paramètres, en commençant par le plateau et le sac. Nous sommes dans un jeu de transformation de ressources et de construction de moteur. Comme pour un deck-builder, épurer son sac et le rendre efficient est crucial. Savoir se limiter à un certain nombre de ressources aussi.

Le jeu est exigeant voire punitif, non pas parce que les joueurs vous font des crasses, mais parce que vous devez faire des choix qui vont vous handicaper toute la partie : envoyer trop vite des ressources à l’entrepôt, prendre une carte contrat trop compliquée à réaliser, trop de nourritures ou pas assez. Cela invite à y rejouer pour maîtriser l’animal à poil dru.

Quand je vois l’Entrepôt, et la promesse de points de victoire qu’il propose si on le remplit, je suis perplexe car pour cela il faudra beaucoup de ressources, mais cela donne envie d’essayer cette stratégie. Et des stratégies potentielles, il y en a pléthore. Comme dans tous les bons bag-builders, on n’est pas soumis à son sac, on a toujours plusieurs choix possibles.

La rejouabilité est assurée par l’asymétrie due à chaque tuile de départ. De plus, vous pouvez ajouter les cartes missions qui vous donneront des points en fin de partie si vous avez atteint un objectif. Cela peut diriger votre partie dans un sens ou dans un autre.

S’il est exigeant, Altiplano vous voit évoluer vraiment chacun dans son coin. C’est moins vrai dès qu’on commence à maîtriser l’ensemble : on lève un plus le nez du guidon pour ne pas se faire avoir. Le thème n’est quant à lui pas vraiment ressenti, même si tout est logique et s’imbrique assez naturellement.

 

 

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11 Commentaires

  1. eolean 31/05/2018
    Répondre

    Il a de grandes chances d’être dans mes prochaines parties. Et au vu de ton article, je suis impatient de tester le bagbuilding avec une défausse.

  2. TheGoodTheBadAndTheMeeple 31/05/2018
    Répondre

    Je l’ai teste et détesté. Le jeu est trop… long.

    Long car a la mi partie, ton moteur est la, et tu ne peux plus en changer ni l’améliorer. Apres il n’y a plus qu’a scorer jusqu’a l’epuisement des piles, et c’est le SOULAGEMENT. Parce que c’est enfin termine.

  3. 6gale 31/05/2018
    Répondre

    Merci atom, je l’ai trouvé très bon.

  4. ocelau 01/06/2018
    Répondre

    Bon just played, juste une remarque au cas où sur les conseils : les ressources qui sont dans les contrats ne comptent plus pour leur propre valeur, contrairement à l’entrepôt. L’entrepôt ça commence à bien rapporter quand on monte d’étagère (y mettre d’ailleurs une ou deux ressources secondaire permet d’aider à monter).

    • atom 02/06/2018
      Répondre

      Sur les contrats si tu valides pas le contrat, mais que tu as placé une ressource, la ressource est perdue. J’en ai fait les frais ^^. L’entrepôt c’est bien, mais c’est quand même dur de le remplir, il ne faut pas qu’un ou plusieurs joueurs te vide un lieu et déclenche la fin.

  5. eolean 12/06/2018
    Répondre

    Bon, j’ai été un peu déçu pour ma part. Comme je le dis dans mon avis, le jeu est beau et la mécanique de bagbuilding encore plus intéressante avec cette fois une vrai gestion de défausse.

    Mais si le fait qu’il soit un peu long et qu’il y ait peu d’intéractions ne me gênent pas plus que ça, je suis quand même rebuté par 2 choses :

    – J’espérais que les contrats soient une alternative à l’entrepôt. Qu’on puisse jouer une deuxième partie différemment. Mais ils sont bien peu rentable par rapport à ce dernier. J’ai eu envie de modifier les règles pour permettre de compter les marchandises dessus à la fin ou encore de pouvoir utiliser le maïs gagner sur la route comme joker sur les contrats (pour éviter d’être complètement bloqué dessus en cas de pénurie). De manière à rendre cette stratégie ou le mix des deux plus attractifs.

    – Enfin, je pense qu’il y a quand même un gros problème avec le cacao. J’ai pu prendre très vite la tuile permettant d’en acheter un pour 2 pièces. Et mon frangin a tout de suite pris le bateau correspondant. Les autres tuiles permettant d’en récupérer étant arrivées en fin de l’âge B (extension B), nous avons pu truster l’eau complètement, puis le tissu qui restait. Non seulement il s’agit de la ressource la plus forte du jeu, mais en plus on peut créer un monopole dessus ! C’est hallucinant de déséquilibre… J’avoue ne pas comprendre comment, après avoir testé le jeu, ils n’ont pas revu ça. A moins que ce soit moi qui n’ait pas vu quelque chose (j’espère !).

    Au final, je remplis quasiment tout l’entrepôt (il me manquait juste l’avant-dernière ligne), et je le remplis avec beaucoup d’eau et de tissu. Double peine pour mes camarades. Je finis à 199 points avec la sensation que je ne pourrai pas faire beaucoup mieux quelque soit ma façon de jouer. Et de fait je n’ai plus envie d’y revenir. C’est quand même bien dommage…

    Pour ma part, j’aurai enlever (a minima) la ligne permettant de prendre du tissu avec du cacao. Je pense que ça rendrait cette stratégie moins forte…

    • ocelau 12/06/2018
      Répondre

      Le contrat peut être une bonne alternative à l’entrepôt dans une partie courte. J’ai vu dernièrement une partie où le port a été vite vidé (les bateaux pris d’assauts et 2 joueurs généraient du poisson), dans les entrepôts quasi aucune ligne n’a eu le temps d’être finie. C’est un jeu où on a tendance à faire durer , ce qui n’est pas toujours une bonne chose. Quant au remplissage entier de l’entrepôt, ça semble beaucoup. Attention à ne pas y mettre de la nourriture (interdit).

      Pour le cacao c’est effectivement assez fort. Mais la tuile pour en acheter un au début est assez chère (2 de base + 2 pour chaque cacao acheté) d’autant plus si à la mise en place implique un surcoût. Il reste l’option du bateau, mais ça ne fait récupérer qu’un cacao. Limite aussi de la forêt : peu de tuiles d’extension y prennent place, donc lors des déplacement à part y utiliser un cacao on peut ne rien avoir à faire d’autres

      • eolean 13/06/2018
        Répondre

        Non non, je n’ai pas mis de nourriture ^_^ Mais j’ai commencé avec du minerai et je suis allé chercher un collier au premier tour, je m’en suis servi au tour suivant pour le revendre et acheter cette fameuse tuile. Puis j’ai pu le repiocher de suite et comme j’étais sur le marché, je l’ai revendu pour acheter la tuile fôret qui donne un bois pour une nourriture et j’ai pris mon premier cacao. A partir de là, j’ai commencé à stocker assez tôt pour épurer et faire tourner mon cacao (et mon collier) au maximum et de fait, le moteur est lancé…

        Après c’est sûr que la partie a été longue, mais le pire c’est qu’avec le cacao on n’est même pas obligé de remplir l’entrepôt. Si quelqu’un rush, vous pouvez tout aussi bien aller chercher les contrats qui demande de l’eau ou du tissu ! Donc le cacao n’est pas même pas forcément un outils long terme.

        Alors certes, j’ai eu un début de partie de rêve, mais c’est quand même frustrant de devoir aller chercher le cacao dès que possible pour que ta partie soit viable. On a coutume de dire entre nous que si une voie est royale  dans un jeu, un « way to win » tracé,  alors c’est que le jeu est déséquilibré.

        D’habitude, j’ai plus tendance à défendre l’équilibre d’un jeu en disant que le jeu a été playtesté des centaines de fois et que ce n’est pas du haut d’une seule partie qu’on peut faire de conclusion. Mais là quand même, ça me parait vraiment gros…

        On verra si j’en fais une deuxième un jour, j’essayerai de contrer le cacao sans en prendre. Mais je suis septique…

  6. eolean 12/06/2018
    Répondre

    A noter également qu’il y a dans les règles une imprécision sur les extensions. Nous avons joué avec la contrainte de mettre une seule extension par type de lieu. Alors qu’en réalité, la seule contrainte consiste à ne pas avoir deux fois le même « pouvoir ».

    J’ai pu remarquer que pas mal de monde s’étaient trompé sur ce point. La règle n’est pas très clair mais ça a été confirmé dans la FAQ

    • ocelau 13/06/2018
      Répondre

      Pour le contre d’une stratégie Entrepôt, je parlais plus d’une stratégie Contrat qui vise le court terme. C’est indépendant en fait du cacao . Je suis aussi intrigué par l’équilibre du jeu et la force de cette ressource. 1 cacao permet effectivement de faire 4 PV (et le coup que tu expliques met à 4 tours avant de commencer à être efficace), mais les autres lieux ont des trucs intéressants :

      – un bateau : 2 PV +1 ressource (0-4 PV)

      – une maison : 4 PV + bonus ressource (ça peut très vite monter )

      – améliorer le nombre de jeton (au 4 ème tour on peut être monté à une pioche de 6 jetons)

      – le marché permet pas mal de combo

      – avec la montagne on peut vite faire de l’argent, 3 PV et plutôt intéressant en support financier

      – reste l’élevage, a priori séducteur (et emblématique du thème de jeu) mais pas très intéressant : un peu long pour arriver au tissu qui est en concurrence avec le cacao, une seule action possible, peu d’extension à y rattacher, le lama ne rapport rien en PV. Le seul avantage que je distingue c’est que toutes les ressources présentes peuvent se vendre.

      peu de parties pour le moment, je pense aussi que le cacao est fort mais il y a matière à creuser je pense.
      (oups j’ai répondu à la bonne personne, mais pas au bon commentaire 🙂 )

  7. eolean 14/06/2018
    Répondre

    Je l’espère, sincèrement, et si tu parviens à contrer un joueur qui joue dessus sans en prendre, ça m’intéresse ! 🙂

    Mais c’est un vrai challenge pour le coup (limite ça m’intéresse d’essayer maintenant :p). Parce que quand on joue sur le cacao, on ne joue pas « que » dessus. Je suis aussi allé cherché une maison (celle avec l’eau bien sûr). J’avais deux objectifs sur l’entrepôt (20 marchandises et 5 maïs dessus), du coup je suis également vite allé sur la route pour piocher plus de tuiles (obligatoire quand on joue sur l’entrepôt pour rentabiliser ses passages), et j’ai pu mettre les 5 maïs, mais j’ai également fait 2 contrats pour rentabiliser mes ressources non entreposées et gagné 2 autres maïs. J’ai même pris la tuile qui te donne 2 autres maïs, au final, j’en avais 9 dans l’entrepôt !

    Enfin, comme je disais, même si un joueur joue le blitz sur les contrats, il fait l’impasse sur ceux avec de l’eau et peut-être même sur ceux avec le tissu. Alors qu’ils deviennent plus facile à avoir pour ceux qui jouent cacao. A tester…

    En fait, comme je disais, le problème avec le cacao n’est pas sur l’eau je pense. Parce que si on est à deux dessus, ça descend vite et au final je n’en ai eu que 6 (c’est quand même 24 points de victoire + 2 lignes de l’entrepôt). Mais c’est qu’après l’eau, on peut s’attaquer au tissu. Et comme il met 2 fois plus longtemps à être récolté avec l’élevage puisqu’il faut 2 actions, il en reste encore pas mal quand on a fini l’eau ! Résultat j’ai encore pu faire une ligne complète avec le tissu + un contrat. Et le dernier effet kisscool (ou nesquick plutôt !)C’est qu’on peut récupérer de la nourriture avec…

    C’est pour ça que je pense qu’il suffirait de ne pas pouvoir récupérer du tissu avec le cacao pour que la stratégie de l’élevage puisse être plus intéressante et qu’une fois que l’eau est épuisée, le cacao devient plus gênant qu’autre chose… Je serai vraiment curieux de voir pourquoi les designers ont décidé de créer ce déséquilibre…

     

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