À QUOI TU JOUES : Eclipse: Second Dawn for the Galaxy – the lost code – Durian – Les toits de Paris – Familiar tales – Fish & cheat – Cheese master

Deuxième mois avec la reprise de cette rubrique dans laquelle on parle des jeux découverts dans nos associations, nos bars à jeux préférés, en festival, à la maison en famille ou entre amis. Il parait que l’équipe de chroniqueurs joue beaucoup ! « À quoi tu joues » se veut un format rapide et condensé basé sur le ressenti, ce qui n’interdit pas d’y revenir plus tard dans un Just Played ou un Test, quand le temps nous le permettra.

On y traitera des jeux tout chaud sortis du four, des plus anciens aussi qui reviennent sur nos tables, des gros mastodontes ou des petits perles. Des jeux qui nous ont enflammés ou refroidis.

Le Just Played quant à lui est un format de décorticage, d’analyse, qui nécessite plusieurs parties et de longues heures de travail en amont.

On espère que le retour de cette rubrique vous plaira !

 

Eclipse : Second Dawn for the Galaxy

Eclipse : Second Dawn for the Galaxy de Touko Tahkokallio est un jeu de civilisation 4x qui se déroule dans l’espace. En même temps qu’il tente de s’étendre sur la galaxie, chaque joueur doit aussi veiller à accroître sa production d’argent, de matériaux et de recherche pour pouvoir monter en puissance, au fur et à mesure de la partie. On y parvient, en explorant, et en plaçant des disques sur certains emplacements des tuiles que nous découvrons. L’astuce, c’est que les disques servent à la fois à réaliser des actions et à occuper des espaces sur le plateau. Plus nous avons utilisé de disques durant notre tour de jeu, plus nous devrons payer durant la phase d’entretien.

Comme dans tout 4x qui se respecte, Eclipse comporte aussi une dimension d’affrontement. Non seulement nous affrontons des ennemis présents sur les planètes que nous explorons, mais nous combattons également contre nos adversaires lorsque nous convoitons certaines tuiles.
Durant notre partie, nous pourrons donc déployer différents types d’unités et améliorer ces unités grâce à des technologies que nous achetons dans un marché. Sans être triviaux, les mécanismes de combat sont intuitifs et faciles à prendre en main. Bien sûr, il faut tout de même s’attendre à des combats directs et frontaux comme dans la plupart des jeux de civilisation.

 

Le plateau central à la fin des hostilités.

 

Eclipse a été une découverte que j’ai beaucoup appréciée. Pour un jeu de civilisation, je l’ai trouvé aisé à prendre en main, fluide dans les tours de jeu et peu répétitif. On monte progressivement en puissance durant nos tours de jeu et, même si l’utilisation des disques est contraignante, le jeu sait nous récompenser.

Le matériel de jeu a été particulièrement soigné pour la réédition. Il reste peut-être quelques défauts d’ergonomie tout à fait négligeables. Les figurines sont nombreuses sans tomber dans la démesure : elles remplissent leur rôle en aidant l’immersion dans le thème, sans être dans l’excès de la surproduction.

À la fin, nos scores ont été très proches, ce qui permet à chaque joueur de rester engagé dans la partie jusqu’au bout. On termine avec le sentiment d’avoir vécu une petite odyssée spatiale qui nécessite, heureusement, moins de temps et d’investissement qu’un Twilight Imperium. 😉

Pour une première partie à trois joueurs, comptez trois bonnes heures en prenant le temps et sans explication des règles.

Un jeu de Touko Tahkokallio
Illustré par Jere Kasanen, Jukka Rajaniemi, Noah Adelman, Sampo Sikiö
Edité par Lautapelit.fi, Matagot

– El Duderino

 

 

 

Familiar Tales

Dans ce jeu narratif et coopératif, nous incarnons quatre créatures magiques qui doivent protéger un bébé. Comme dans Forgotten Waters ou Histoires de peluches, nous allons jouer sur la double page d’un livre qui est le plan du lieu exploré et qui précise les règles particulières de celui-ci. Nous sommes accompagnés dans nos parties par une page web qui nous raconte occasionnellement des bribes d’histoire (que l’on peut lire ou écouter). L’histoire a quelques embranchements assurant la rejouabilité, et elle est découpée en trois grands chapitres d’environ 7-9h chacun (ceux-ci pouvant être interrompus lors des changements de pages et donc faire des sessions de jeu d’environ 1h30-2h). 

Malgré un livret de règles d’une vingtaine de pages, il reste de nombreuses zones de flou, qui ont rendu nos trois premières parties assez laborieuses. L’histoire avance assez lentement car une partie se déroule sur une seule page du livre et a souvent pour objectif de traverser le territoire et de battre les ennemis croisés. Les parties n’ont donc pas été aussi palpitantes et riches en rebondissement que dans Forgotten Waters. Je n’ai joué que le premier chapitre sur les trois qui composent la campagne, peut-être que la suite apporte quelques twists narratifs intéressants.

Le jeu tourne autour d’une mécanique de deck-building assez simple et sans gros enjeux, car toutes les cartes que l’on peut acheter semblent intéressantes puisqu’on peut les utiliser de différentes manières (principalement pour des tests de compétences modulés par un lancer de dés). On se limitera à les utiliser au mieux quand elles arriveront dans notre main.

La boite indique 8 ans et plus, mais la durée des parties ne me semble pas leur correspondre. L’absence de profondeur et de fun ne le destine pas non plus à des joueurs initiés. C’est peu dire que Familiar Tales m’a déçu après la bonne surprise qu’avait été Forgotten Waters. Pas sûr que je finisse la campagne.

Un jeu de Jerry Hawthorne
Illustré par Dan Smith, Fajareka Setiawan, JJ Ariosa, Trégis, Vanessa Morales
Edité par Plaid Hat Games

Ludochono

– Manu

 

Voyage olfactif

L’éditeur Sentosphère propose depuis 1989 des jeux pédagogiques qui font appel aux sens, les odeurs, le toucher, les sons. Ce nouveau jeu fait appel à nouveau au sens olfactif 35 années après Le loto des odeurs. Le propos est moins pédagogique, car il s’agira d’utiliser les capsules d’odeur qui nous sont attribuées afin de qualifier l’image à faire découvrir, en coopération. Les photos sont des paysages, et nous choisissons trois de nos capsules pour orienter les joueurs, en les positionnant sur des critères couleurs, lieux, abstrait, concret… On pourra sentir les capsules ou juste consulter sous la boîte de quelle odeur il s’agit, puis discuter pour trouver la bonne image.

 

 

L’idée de mettre en pratique ce sens est bienvenue pour renouveler le genre. Certaines odeurs se reconnaissent bien, pour d’autres c’est plus compliqué et du coup on lira le nom, ce qui fera retomber l’intérêt. En s’entraînant, on sera sans doute capable de les reconnaître sans aide, et passer un moment de voyage olfactif.

Un jeu de Arnaud PincemaillePhilippe AttaliVéronique Debroise
Edité par Sentosphère

 

-Natosaurus

 

 

 

The Lost Code

Hey, un nouveau jeu de déduction avec des chiffres ! et même des opérations ! Voilà qui est attrayant pour quelqu’un qui aime bien se confronter à cette logique mathématique déductive. The lost code m’a donné l’impression en découvrant les règles, que je pourrai me confronter à un renouvellement intéressant du genre. Car à chaque tour, le joueur actif lance les trois dés qui révèlent chacun l’une des six couleurs. Il va devoir estimer l’intervalle dans laquelle se situe la somme de ces trois couleurs, pour son code. Son code est différent des autres : devant lui ont été placé au hasard une tuile comprise entre 0 et 7 pour chacune des couleurs, face cachée.

Les autres joueurs ont également des tuiles des mêmes couleurs, que nous voyons, et qui nous permettent de déduire que nous n’avons pas ces chiffres là dans les couleurs concernées. On imagine que la finalité est de découvrir son code, c’est à dire la tuile de chaque couleur. Et c’est en effet une façon de marquer des points. Là où ‘est malin, c’est de donner à la fin du nombre de manches qui composent la partie (dépendant du nombre de joueurs), un ou deux ou trois chiffres de la couleur. Plus on est sur de soi, plus ça rapporte des points quand on a juste.

J’ai cru à un jeu de déduction qui faisait intervenir l’addition, il s’agit en fait de marquer des points à chaque manche en estimant au mieux la probabilité de la somme de nos chiffres colorés.

Le premier joueur (dernier au score) lance les dés et choisit ensuite une roue qui a un intervalle plus ou moins large, entre un et six nombres. Par exemple je choisis la roue qui me rapportera 2 points si je cible bien en annonçant que la somme de jaune + rouge + violet est comprise entre 8 et 14. Et si j’ai faux, ça me donne une indication, la somme était inférieure ou supérieure.

Alors faut-il viser juste et marquer des points, ou chercher à contenir la somme de trois couleurs dans un intervalle ? Le constat au bout d’une partie est qu’il vaut mieux marquer des points, c’est comme ça qu’on gagne parait-il. Si on a faux, on va devoir changer une tuile. Effet cool : ça nous permet d’enlever une tuile et savoir quel était le chiffre de la couleur. Effet pas cool : on a changé la tuile, il va falloir refaire tous les calculs différemment à présent. On est finalement pas très loin de la torture , des pires moments du burger de la mort où il faut se rappeler qu’il y a 5 tours jaune + bleu + vert était supérieur à 17, mais depuis, jaune et bleu ont changés. La feuille pour prendre les notes nous laisse assez peu de place pour prendre des notes.

Les premières manches donnent peu d’indication, on avance à l’aveuglette et on pourra par chance, marquer des points, puis les manches finales, comme tout le monde a changé plein de fois ses tuiles, il nous reste finalement peu de déduction à faire.

Une variante expert introduit une tuile 8, wouhou, mais ça sera sans moi, je retourne à Break the code. Si l’envie vous prend de découvrir ce jeu de Leo Colovini, préférez y jouer à deux, c’est sans doute une meilleure dimension.

Un jeu de Leo Colovini
Illustré par Miguel Coimbra
Edité par Mojito Studios

Ludochrono

– Natosaurus

 

 

 

Durian

Une nouvelle boîte de jeu de l’éditeur japonais Oink, c’est une petite gourmandise. Que nous réserve ce nom étrange ? Le pari est osé, car le durian est un fruit connu pour son odeur nauséabonde. Qu’en est-il du jeu ? Nous sommes des employés d’un magasin de fruits, nous prenons des commandes (la nouvelle carte à révéler à chaque tour), et nous avons un stock que nous connaissons partiellement. Il s’agit à chaque tour de dénoncer le joueur précédent, car il aura laissé trop monter le volume de commande de fruits par rapport au stock qui se trouve visible chez chacun des autres joueurs, sauf pour nous, ou de prendre le risque de rajouter une carte à la commande et de se faire dénoncer par le prochain collègue. Attention au collègue qui fera sonner la petite clochette pour appeler le gorille patron pour rien, il prendra le malus du tour. On joue ainsi jusuq’à ce qu’un joueur ait reçu 7 points de colère, on compare qui aura accumulé le moins de malus.

On connaît partiellement le nombre de fraises, bananes, durians, et on estime si le risque est grand à continuer ainsi à prendre la commande. On va bluffer bien sûr, nos parties de Perudo nous ont appris à ne plus transpirer quand on prend le risque, car on ne pourra pas maîtriser grand chose, même si lorsqu’on révèle la carte on aura le choix entre deux type de commandes, par exemple 1 durian ou 3 fraises. 

Le thème semble concret, le jeu est simple, cependant le tout est loin d’être intuitif. Certaines cartes ne seront pas des fruits mais des gorilles qui annuleront certains fruits de la commande ou un certain nombre, mais tout dépend du moment où cette carte est révélée. 

Le jeu est loin d’être aussi nauséabond qu’il le prétend, cette petite boîte est toujours une belle édition, mais je préfère pour ma part des fruits plus doux.

– Natosaurus

Un jeu de Masato Uesugi
Illustré par Hiroko Izumida
Edité par Oink Games

Ludochrono


Les toits de Paris 

Cambrioler c’est bien beau, encore faut il savoir s’arrêter à temps. Dans ce jeu de stop ou encore, à son tour on pioche des cartes, de plus en plus pour essayer d’en garder le plus possible, et sans se faire attraper par l’inspecteur Rossignol. Prendre plein de cartes pour augmenter ses collections, car en fin de partie, il faudra être majoritaire pour avoir des points, et toutes les collections n’ont pas la même valeur.

 

 

La dimension supplémentaire du jeu est dans la nocivité envers les autres cambrioleurs. Dans certains cas qu’on cherchera à obtenir, les adversaires prendront également des cartes dans notre rivière, sachant que certaines sont risquées car présentent des clochettes, et trois clochettes dans la collection, c’est l’alarme qui sonne et la collection est supprimée. Et c’est bien ce qu’on va faire tout au long de la partie : gérer son risque et faire augmenter celui des autres. Avouez que vous aimez pourrir le jeu des autres !

– Natosaurus

Un jeu de Christine AlcouffeLudovic Maublanc
Illustré par Christine Alcouffe
Edité par KYF Edition

Sortie septembre 

 

 

Cheese Master

Cheese Master pourrait faire penser à un film karaté avec du fromage, mais il n’en est rien. Même si la souplesse (d’esprit) est de mise, il va surtout  falloir soustraire, additionner pour trouver combien de parts de fromage sont disponibles à la fin du tour. Tout d’abord, assimilons bien le principe de chaîne alimentaire : la souris mange le fromage, le chat lui fait peur, le chien fait peur au chat, le cuisinier met tout le monde dehors sauf le roi des rats qui mange un bout du fromage. Ces éléments figurent sur les dés que nous allons lancer et… C’est parti ! Qui est présent, qui est absent, qui mange quoi, et combien de parts restent sur la table !? Posez votre tuile réponse sur la bonne valeur et surtout attrapez un morceau avant les autres. Ce jeu d’adresse  et de triturage frénétique de neurones, nouveau titre de la petite gamme iello, rappelle  Bazar Bizarre ou Poule Poule (sans la mémoire). Redoutable dans les premiers tours, on finit cependant vite par choper le truc. Amusant et bien présenté.

 

 

Un jeu de Alexandre Droit, Johan Benvenuto
Illustré par biboun
Edité par Iello

Ludochrono

– Morlockbob

 

 

Fish & Cheat

Jeu d’ambiance où un joueur doit trouver la bonne réponse à une question parmi une multitude de propositions. Multitude car mieux vaut y jouer nombreux, c’est plus amusant. Cela commence par une distribution de poisson, celui qui pêche la couleur bleue sera le joueur avec la bonne réponse (elle est notée sur la carte que le joueur, qui doit deviner, tient en main (bien sûr il ne la voit pas). Les autres participants s’arrangeront pour noyer le poisson et imaginer, inventer, convaincre que ce sont eux qui ont la bonne réponse. Le joueur actif devra éliminer les usurpateurs pour gagner des points. Superbe présentation pour ce produit marin qui reprend les principes du Jeu du Dictionnaire/Fictionnaire/Bluffer et cie. Toujours un peu la même critique avec ce genre de jeu : il faut être nombreux, c’est mieux, il faut être avec des personnes vives d’esprit, imaginatives, qui savent bluffer, pour apprécier pleinement la partie. Donc oui, c’est réchauffé, déjà vu, mais ça marche toujours aussi bien. Et cette fois c’est joli.

 

Un jeu de Rob Piesse
Edité par Gigamic
Distribué par Blackrock Games

Ludochrono

– Morlockbob

 

Rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle chronique !

 

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5 Commentaires

  1. Shanouillette 30/05/2023
    Répondre

    Haaa trop triste de lire que ton expérience avec Familiar Tales a été aussi mauvaise.

    Pour ma part, c’est la plus belle surprise dans le style depuis longtemps !

    Nous qui sommes fans de dungeon crawlers et de grandes épopées narratives nous avons trouvé Familiar Tales parfaitement bien équilibré, super fun, bien écrit, et fluide.

    Je peux comprendre qu’il puisse potentiellement y avoir des doutes sur des règles, mais en fait la réponse la plus simple est toujours la meilleure (et l’auteur répond à toutes les questions sur BGG, au cas où).

    En tout cas, ici à chaque fin de session on a qu’une envie : voir la suite ! On arrive jamais à en jouer qu’une seule…  J’avais peur au début que ça soit qu’un enchainement de combats mais pas du tout, il y a des sessions entières sans combat, avec de la fouille, de l’infiltration ou de l’interaction avec d’autres personnages, des liens qui se tissent entre les protagonistes, le bébé à s’occuper… Si bien que j’ai hâte de revoir un peu de fight revenir au bout d’un moment ^^ et d’ailleurs je trouve que ceux-ci se renouvellent bien avec des petites règles spéciales qui viennent bousculer nos habitudes. Nous avons joué 12 parties à l’heure où j’écris ceci. Bref, un vrai coup de cœur chez nous.  🙂

  2. Sha-Man 30/05/2023
    Répondre

    Pareil que shanouillette avec qui je joue à Familiar Tales. On en est à l’ère 2, fin du chapitre 4 (il y a 3 ères découpées chacune en 3 chapitres), environ 14 parties jouées sur le plateau (parce que le jeu se joue autant sur les sections narratives de l’appli que sur le plateau de mon point de vue) et j’ai un retour très différent.

    Clairement c’est mon coup de coeur du moment, le jeu reste sorti sur la table et on joue dès qu’on a un moment pour le faire.

    Je trouve que le jeu a une vraie réussite dans le narratif et dans l’attachement qui se crée autour des personnages de l’histoire, la montée en puissance agréable, les combats, dont beaucoup sont évitables, qui peuvent s’appréhender en mode « embuscade » quand on a pas été repéré ou fonce-dans-le-tas avec le golem qui tanke ou même pluie mortelle avec les différentes options à distance.

     

    Le deck building est très streamliné donc je comprends qu’il n’attire pas les experts, mais ça parait conforme au positionnement du jeu. Cela dit on est plus dans un jeu de gestion de main que de véritable gestion de deck. La véritable subtilité du deck building tourne autour des discussions entre les joueurs sur « qui prend quelle carte » quand elles ne sont pas clairement destinées à un personnage particulier.

  3. manu 31/05/2023
    Répondre

    Oui, clairement nous n’avons pas eu la même expérience de jeu.  

    je viens de me rendre compte qu’en fait on n’a joué que le chapitre 1 (ce qui nous a pris 3 sessions de jeu et un total d’environ 10h), ce qui explique qu’on ait eu une vision très limitées de ce qu’offre le jeu. N’empêche, ces 10h n’ont pas été super fun.

    Certes, il est possible d’aller chercher les réponses aux questions qu’on se pose sur BGG, mais pour un jeu destiné à un public familial (il me semble), ca ne devrait pas être nécessaire. Je pense que BGG n’est connu que par le public connaisseur et qui comprend un minimum l’anglais.

    Je suis curieux de lire ton retour plus détaillé dans un just played. 

  4. frédéric ochsenbein 01/06/2023
    Répondre

    Superbe travail de réédition sur Eclipse. la première version était déjà un jeu d’anthologie qui a su séduire bons nombre de joueurs amoureux de jeux 4X. Second Dawn a rééquilibré ce qui devait l’être (les missiles, quelques pouvoirs de factions) en y ajoutant du métériel pas seulement beau mais aussi pragmatique (les boîtes inviduels de rangement incluant les pistes de ressources sont très pratiques). Le jeu reste une merveille, plus accessible que Twilight Impérium, et séduit même celles et ceux qui ne sont pas fans du thème spatial. La principe d’upgradage de ses vaisseaux est un véritable plaisir et la grande variété de tuiles promet pas mal de combinaison et donc une belle rejouabilité. La gestion des ressources est également pertinente car un joueur ayant un système imposant gagnera certes plein de ressources mais aura de plus en plus de mal à s’étendre, conserver assez d’or et garder ses frontières.

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