The Flames of Fafnir, abattez – ou chevauchez – le dragon
The Flames of Fafnir est “une expérience 100% physique avec seulement des humains et un dragon autour de la table.” voilà comment Filip Miłuński, développeur avec Marek Chołostiakow, du prochain titre chez Lucky Duck Games, présente The Flames of Fafnir cet opus que nous avions pu découvrir à Essen dernier (nous vous en parlions alors qu’il s’appelait encore “Fall of Fafnir”).
The Flames of Fafnir pour 1 à 4 joueurs, est un titre que Lucky Duck Games prévoit de financer par crowdfunding en anglais, français et polonais au deuxième trimestre 2024.
De quoi il retourne ?
Le puissant et rusé dragon Fafnir – autrefois un noble puissant, aujourd’hui transformé en bête par un trésor maudit – tente de réduire notre village en cendres en lançant des boules de feu depuis son repaire dans les montagnes. On pense bien sûr à Fireball Island puisque les boules de feu sont ici jouées par les billes qui renverseront tout sur leur chemin.
Mais ici, la coopération est de mise. Quoi que. En effet, il vous faudra construire des défenses avec des ressources afin de protéger le village, et collecter des runes, en combattant des trolls et autres selkies, nécessaires pour vaincre la bête, sauf que ! l’un d’entre vous recherchera potentiellement la gloire pour lui seul par des moyens plus néfastes – en rejoignant Fafnir dans sa destruction du village. “Parce que dans l’optique où ça sent le roussi, vaut mieux être le barbecue que la barbaque, vous voyez.” nous disait Mat dans son reportage. Gloups.
WIP – Fafnif, Essen 2023
À chaque tour, Fafnir agit en changeant son angle d’attaque (il pourra ainsi cibler différentes zones), en choisissant entre petites ou grandes boules de feu, en faisant apparaître des monstres sur le champ de bataille, ou en renforçant son souffle de feu. Il finit par lâcher toutes ses attaques pyrotechniques sur la ville – et si tous les murs sont détruits, tout le monde perd.
Concrètement, il y a un paquet de cartes dragon et à chaque tour, Fafnir utilise l’une d’entre elles pour agir. Lorsque l’un des joueurs décide de trahir, il ajoute des cartes Dragon Rider plus puissantes au jeu et, à partir de ce moment, les actions de Fafnir dépendent entièrement des choix de ce joueur, de l’intelligence de sa stratégie et de sa gestion de main (sans pression bien sûr).
WIP – Fafnif, Essen 2023
Les barricades, les tours de guet et les tranchées réduiront les dégâts, et si vos structures interceptent les boules de feu, vous serez récompensé, alors il vous faudra planifier votre défense comme il se doit. Mat résumait : “Fafnir veut réunir trois inconsolables du jeu : le côté jouet et chaotique des billes et du dragon, la quête épique de l’ameritrash et son empowerment brutal et enfin la collecte et gestion de ressources plus propres à l’eurogame. La sauce a pris : les différents aspects se combinent bien les uns les autres et le jeu ne devrait que bénéficier du développement qui devrait suivre, les devs étant à l’écoute des retours de chacun.”
Essen 2023 – WIP – Fafnir
Côté rejouabilité du titre, c’est encore une fois Filip Miłuński qui prend la plume pour en dire plus : “Les éléments qui apportent de la rejouabilité sont principalement les quêtes et les artefacts. Dans le jeu de base, il y a 30 quêtes et 36 artefacts uniques. Dans chaque partie, vous aurez accès à un maximum de 10 de ces éléments. Pour cette raison, et parce qu’ils sont uniques – aucun d’entre eux n’a deux copies du même contenu – chaque partie sera un casse-tête sur la façon de construire votre stratégie à court et à long terme et sur la façon de combiner ces éléments pour prendre l’avantage sur vos adversaires.
De plus, le comportement de Fafnir peut varier d’une partie à l’autre, et les décisions des joueurs quant à la façon dont ils construisent leurs défenses créeront des situations de jeu et des défis différents. Et bien sûr, la tension autour de l’option de trahison a également un impact sur le gameplay. Si, et à quelle vitesse, un joueur décide de rejoindre Fafnir, et quel jeu de cartes Dragon Rider il choisit pour exécuter sa propre stratégie de destruction, cela change aussi beaucoup la dynamique du jeu.
Enfin, nous prévoyons de nombreux contenus supplémentaires, disponibles dans le cadre de notre campagne, qui auront pour but d’améliorer encore la rejouabilité du jeu.”
Un petit mot sur les deux auteurs : nous retrouvons aux manettes Martino Chiacchiera, vous l’avez déjà croisé entre autres sur les séries Deckscape, Decktective ou Similo, et il est derrière du plus lourd aussi, tels que Mysthea ou Icaion, mais n’oublions pas son travail sur Witchstone, ou encore Catalyst. Un auteur protéiforme s’il en est. Federico Pierlorenzi, son coauteur également italien, a lui un CV un peu plus court, puisqu’il est crédité sur Reef Project (à venir), Farmerstein (2021) et Trismegistus: The Ultimate Formula (2019).
Côté illustrations, les crédits iront à un quatuor d’exception : Piotr Arendzikowski (Ivion), Mateusz Michalski (CoC), Maryna Nesterova (vue sur Kids Chronicles) et surtout, Tomasz Jedruszek (Magic, A Game of Thrones The Board Game, Star Wars The Deck Building Game, Imperial Settlers, etc).
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