Participatif, la sélection naturelle N° 124 du lundi 20 janvier 2020
N° 124
Salutations ludico-participatives !
► Le financement participatif ludique reprend tranquillement son rythme normal après la (relative) pause des fêtes. On voit débarquer le premier projet multi-millionnaire en dollars (Return to Dark Tower) et un deuxième lui colle au train (Oath). Mais on voit déjà aussi les échecs, conséquent avec celui de Beyond The Monolith, un peu moins avec celui de Neo-Morphosis... Du lourd arrive sous peu, les semaines à venir vont être tendues pour les comptes en banque.
Bonne lecture, et à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 ) !
► Toujours dans la rubrique « moins j’en fait, mieux je me porte », je m’en vais vous parler de Oath : Chronicles of Empire and Exile par Leder Games. Enfin, vous en parler… Non justement. Car Shanouillette a fait plus que me mâcher le travail en produisant une excellente (comme tout ce qu’elle fait) [rhô c’est trop choupinou ! merci ! – Ndlr] preview du jeu que je vous incite fortement à aller lire. Et hop, ça c’est fait !
► Dark Tower est un jeu sorti en 1981 (ça ne nous rajeunit pas) et qui, à l’époque, était assez révolutionnaire : le gameplay était entièrement géré par l’ordinateur caché dans une grande tour en plastique. Les joueurs entraient leurs actions (déplacement, recherche, combat, etc) sur un clavier à membrane et l’ordinateur affichait le résultat en jouant une petite musique de circonstance. Return To Dark Tower par Restoration Games en est la version actualisée.
Tout comme pour les deux opus précédents de l’éditeur, cette nouvelle version est le pendant modernisé et mis au goût du jour de ce qui est depuis presque 40 ans une sorte de légende du jeu de plateau aux USA (par chez nous, il est resté quand même bien plus confidentiel).
Sous la supervision de Rob Daviau et de Isaac Childres, les règles ont été simplifiées et le gameplay enrichi. Le jeu est surtout passé de compétitif à coopératif.
Par la grâce de la technologie moderne, la tour est devenue un objet connecté (en BlueTooth) et la puissance de l’ordinateur embarqué permet bien plus de fantaisies que jadis. Les joueurs ont ainsi à faire à un véritable Overlord numérique, et les monstres à combattre peuvent être bien plus diversifiés. Tout comme les héros d’ailleurs puisque est proposé en add-ons un pack de deux personnages supplémentaires. Un autre pack permet de matérialiser les monstres grâce à des figurines (au moins 44). Le reste du matériel n’appelle aucune critique, surtout pas le tapis de jeu en néoprène lui aussi en add-on à 35 $ + 10 $ de port.
Au sujet des finances justement, ça pique un peu quand même, mais le prix des pledges semble justifié : 125 $ de base, 225 $ le all-in (sans grande surprise le plus prisé, de loin), auxquels on oubliera pas d’ajouter les respectivement 25 et 28 $ de frais de port. Que voulez-vous, la nostalgie se paye ! Heureusement pour mon compte en banque, le jeu est uniquement en anglais. Sinon je crois que j’aurais été refait. Bien évidemment, malgré la somme de financement demandée, la campagne est d’ores et déjà financée à 3 fois (actuellement 2 604 600/850 000 $ et 15 200 soutiens. Fin le 04 février)
► Foundations of Rome par Arcane Wonders est un jeu de city building dans l’antiquité romaine (ne nous le cachons pas, cela aurait été dans le Londres Victorien que cela n’aurait rien changé au jeu). Les règles sont simples : à son tour, un joueur peut acheter un nouveau terrain, construire un nouveau bâtiment ou collecter des revenus issus de ceux précédemment construits. Les dits bâtiments génèrent des points de gloire (lire : points de victoire) et sont de différentes formes, les placer sur le plateau de jeu faisant un peu figure de Tetris en 3D.
En 3D, car le jeu pourrait être facilement taxé de « surproduit ». En effet, l’aspect matériel est inversement proportionnel à celui du gameplay. On est carrément sur une édition Deluxe qui ne dit pas son nom : figurines de bâtiments en 3D (96, sans les stretch goals), plateaux de jeu double couche, grosse boîte de rangement à tiroirs facilitant à la fois la mise en place et le rangement… Vraiment, ça en jette et une fois les bâtiments peints, cela devrait être juste magnifique !
Seulement voilà, qui dit matériel de luxe dit tarif idoine. Et là on est pas déçu non plus : 99 $ pour la boîte de base, 159 $ pour le pledge all-in, qui inclut deux extensions et des pièces métal vendues au détail par ailleurs. En regard, les frais de port semblent presque raisonnables, surtout pour le all-in, avec respectivement 25 et 30 $ pour l’Europe.
Ces tarifs pour un jeu qui n’est guère finalement qu’un bon petit jeu familial un peu calculatoire ne semblent pas rebuter les soutiens puisque la campagne est à ce jour financée à plus de 7 fois (actuellement 358 600/50 000 $ et 2 710 soutiens. Fin le 07 février)
► One Deck Galaxy par Asmadi Games – le 21 janvier
Coopératif, à base de cartes et dés, où l’objectif est de faire prospérer une civilisation spatiale face à un ennemi qui gagne en puissance. Version améliorée de One Deck Dungeon.
► Tortuga 2199 par Grey Fox Games – le 21 janvier
Deck-building pour 2-4 joueurs qui incarnent des capitaines de vaisseaux pirates futuristes. Votre objectif est de devenir le capitaine le plus puissant et d’unir sous votre bannière tous les clans de pirates.
► Jurrassic Parts par 25th Century Games – le 21 janvier
Contrôle de zones à base de pose de tuiles avec des dinosaures conçue par Kevin Lanzing (Flash Point: Fire Rescue) et illustré par Andrew Bosley (Everdell). Pour 2-4 joueurs.
► Glorantha, The Gods Wars (nouveaux sets) par Sandy Pertersen Games – le 21 janvier
Retour sur KS le 20 janvier 2020 pour trois nouveaux sets : War Gods, Magic Gods et Secret Gods.
► This War Without An Enemy par Nuts! Publishing – le 21 janvier
This War Without an Enemy est un wargame stratégique pour 2 joueurs sur la première guerre civile anglaise, au cours de laquelle les forces royalistes combattant pour le roi Charles Ier furent opposées aux troupes parlementaires anglaises et leurs alliés écossais, les Covenanters, dans une lutte pour le contrôle politique, économique et religieux de l’Angleterre. Chaque partie dure entre 60 et 240 minutes (selon le scénario).
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Guillaume68 21/01/2020
‘This war without an enemy’ : il me semble que la VF n’est pas proposée
mrVendôme 22/01/2020
La Vf devrait être disponible en fichiers PDF à partir de 70 souscripteurs français.