La Radio des Jeux – Saison 06 – Episode 02 – Philibert

La Radio des Jeux, c’est un podcast consacré aux jeux de société et aux acteurs du monde ludique.

Dans cet épisode, la RDJ rencontre la boutique Philibert

 

Vous pouvez retrouver la Radio des Jeux sur leur site de La Radio Des Jeux , ou sur Twitter.

Retrouvez également tous les Podcast de La Radio des Jeux relayés sur ludovox via son profil Ludovox.

LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

7 Commentaires

  1. Fred 02/06/2017
    Répondre

    J’approuve les « à côté de la boite » !

    Treme, excellent, Ocean Wisdom (et le label High Focus), une tuerie !

  2. Damien Andre 12/08/2017
    Répondre

    J’ai écouté pendant les vacances, au calme.

    Une nouvelle fois, l’équipe de la Radio des jeux montre qu’ils sont, et le loin, les meilleurs sur ce créneau. Ils ont le son qui va bien. La culture.  Et une aisance radiophonique qui n’est pas donnée à tout le monde. Le format est impeccable. les invités souvent pertinents. Ce qui fait que ça s’avale d’une traite. Les épisodes avec des gens plus ou moins connus comme Bruno Cathala permettent de rassembler des informations. Mais c’est quand ils vont sur des sujets moins rebattus, comme cette fois, comme avec Ilinx, Christian Martinez, que je préfère.

    Pour tout dire, j’étais sceptique à la base, quand j’ai vu Philibert, mais au final, oui, on apprend des choses intéressantes. Et c’est plutôt un bon épisode, justement car j’entend de l’inédit. C’était d’autant mieux que ça venait après un épisode sur les boutiques en dur la saison dernière.

    Ce qui m’a marqué en premier lieu n’était pas tellement l’entreprise conviviale, ou humaniste, je ne sais plus le terme exact, mais le fait qu’ils emploient 50 salariés. Un chiffre qui laisse deviner un chiffre d’affaire — jamais évoqué, d’ailleurs, comme les rémunérations, nous sommes en France — considérable. Un chiffre que j’aurais tendance à mettre en lien avec le passage où Bruno Cathala parle de la précarité des auteurs et du faible nombre d’entre eux qui arrive à se professionnaliser.

    On glisse de manière agréable d’anecdotes en anecdotes. Leur analyse de KS et de comment ils peuvent s’implanter dans la chaîne est pertinente. L’histoire de la boutique aussi. Ça coule tout seul. Et puis à un moment donné, quand il est question de la non disponibilité de Scythe sur le marché alors qu’il a été primé à Cannes et que dans la logique il aurait du être dispos, quelqu’un souligne : « ah, un tacle« . Et là je me dis que cette apostrophe vient souligner tout à fait à propos le caractère par ailleurs convivial et non-conflictuel de la rencontre et de l’interview, éléments d’où il ressort peu d’aspérités et peu de sujets qui pourraient fâcher.

    La radio des jeux ce ne sont pas des interviews en mode pitbull, et c’est peut-être la limite que je trouve à l’exercice.  Non pas que je voudrais plus d’agressivité — la critique, ce n’est pas la méchanceté, c’est l’objectivité — mais peut-être plus d’approfondissement et de  contradiction. On pourrait dire que le genre pratiqué est la forme d’interview qui vise à mettre en valeur ce que l’invité veut bien vendre plutôt que d’opposer des sources différentes ou de creuser les questions. Pas l’interview à la Mireille Dumas, mais genre à la Jacques Chancel interviewe Jeanne Moreau.

    Les deux animateurs sont là pour mettre les gens en valeur, c’est tout à leur honneur, mais parfois cela évite les question les plus compliquées: par exemple, il n’est pas question de la concurrence des autres sites en ligne, de leurs pratiques, de la relation avec les différents distributeurs, des conditions imposées par le principal d’entre eux, etc. Et c’est un peu la même chose avec chaque invité. Un auteur ne sera pas renvoyé à des productions moyennes voire ratées qu’il a refourgué, un éditeur à ses gammes abandonnées ou au turn over dans ses équipes, une organisatrice de festival aux éventuels ratés en terme de communication, etc.  On sent la proximité, le plaisir d’échanger, voire la reconnaissance de se prêter à l’exercice. Mais du coup, il ressort de ce secteur marchand une vision étonnement fleur bleue alors que nous sommes dans une problématique de marché finalement assez proche du rapport Amazon / libraires qui est d’une certaine violence.

     

    Par exemple,  l’interlude (non commenté) qui parle des corps professionnels qui s’organisent (éditeurs, boutiques, cafés jeux, etc.), : certes cela est un signe de croissance et de maturité du marché. Mais on peut y voir aussi le signe de gens qui ne veulent pas se faire enfler et qui entendent bien tirer leurs marrons du feu. Le fait que Asmodee n’ait pas rejoint l’association des éditeurs est évoqué au passage — et on sent bien qu’il y a là quelque chose qui fait sens — mais n’est pas plus creusé. L’épisode Conan — pourquoi est-ce qu’autant d’exemplaires se retrouvent en stock alors que l’analyse pouvait faire penser que le marché était limité pour une version moins complète ? — de même aurait pu être un peu plus approfondi.

    Bon, je poste ça car je me dis qu’il vaut mieux une réaction, même mitigée, que le vide intersidéral ou des groupies.

     

     

    • Blanche 23/02/2018
      Répondre

      Merci pour ce partage. J’ai eu plaisir à te lire

  3. ReiXou 16/08/2017
    Répondre

    Merci pour ton retour, comme d’habitude.

  4. Damien Andre 16/08/2017
    Répondre

    Oui, comme toujours, j’ai une certaine ambivalence entre respect et exigence sans doute démesurée. Cela me saoule de voir que ce contenu est peu commenté alors que vous proposez des choses toujours intéressantes,  donc j’ai mis mon grain de sel. Cette absence de réaction, je ne trouve qu’il y a rien de pire, et cela me fait penser à une anecdote. Un collègue me faisait remarquer que les discussions et les informations les plus intéressantes maintenant, ne se trouvaient plus sur les forums ou les blogs, mais atomisées sans différents groupes facebook et twitter. Par exemple, il y a dix ou quinze ans, si tu voulais des trucs pointus sur le Scythe de l’époque, disons allez, l’Année du Dragon, tu allais tout naturellement sur le forum qui réunissait les joueurs. Maintenant, tu vas sur le groupe facebook qui réunit les fans de Scythe. Je ne sais pas si c’est quelque chose que vous avez observé, Avec KS, avec les réseaux sociaux, avec You Tube, avec un marché qui tend à évoluer et à se segmenter, les informations et discussions hardcore ont partiellement migré ainsi que ceux qui la cherchent, l’apportent et la commentent. Les forums seraient selon lui une forme de passé, contrairement aux timeline / groupes des réseaux sociaux. Je ne sais pas si c’est une chose que tu as constaté de ton coté. Il y avait un article intéressant, en anglais, qui racontait comment ça se passait avant internet 2.0 pour chercher l’information, avec des listes de texte. Il n’est peut-être pas farfelu de penser que les formes de 2010 soient rendues obsolètes. C’est somme toute logique. Moi je sais pas.

  5. ReiXou 16/08/2017
    Répondre

    C’est complètement ça. L’information est très fragmentée.

    Pour la RdJ (et le JdS en général), il faut pécher partout, les sites (Ludovox, TT, BGG et les autres) mais aussi Twitter et Facebook. Et probablement plein d’autres dont j’ignore l’existence.

    On peut le regretter mais c’est comme ça.

  6. Shanouillette 16/08/2017
    Répondre

    Je plussoie.
    Pour avoir le nez dans l’actu depuis quelques années maintenant, j’ai aussi le sentiment que c’est de plus en plus compliqué à suivre : l’équation « démultiplication des jeux + démultiplication des sources d’info » octroie une lecture hyper composite et emmêlée des projets.

    De plus en plus d’éditeurs j2s produisent un nombre de titres grandissant, inondent le marché pourtant déjà saturé pour offrir un catalogue jugé « incontournable ». Résultat : avoir un seul lieu qui couvre tout est devenu une chimère. C’est pour ça qu’il y a de plus en plus de médias et de compartiments pour s’y retrouver. C’est pour ça que les réseaux sociaux sont devenus un flux d’info indispensable, car ils permettent de mixer les sources et de faire une veille plutôt efficace. ( D’ailleurs ce n’est pas lié qu’aux j2s, des études l’ont démontré, les journalistes d’aujourd’hui quelque soit le domaine ont largement intégré les réseaux sociaux dans leur travail. ) Je sais que sur le Vox on fait des choix drastiques, chaque jour on choisit ce dont on parle et on renonce à d’autres jeux selon un ensemble de critères. Ine fine ces choix font partie de notre ligne éditoriale, et c’est aussi pour ça qu’on nous suit, mais ils sont forcément limitants parfois…

Laisser un commentaire