[Claustrophobia] Un dé… pour les gouverner tous…

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À mes yeux, Claustrophobia fait partie de ces jeux cultes que je jouerais certainement toujours de temps en temps. Il est pour moi une petite perle ludique et je vais m’efforcer de vous transmettre la passion que j’éprouve à son égard.

C’est un jeu de Croc (Hell Dorado, INS/MV, L’âge des dieux,…) et édité par Asmodée. Il est de type exploration de donjons et ne se joue qu’à deux. Le jeu est asymétrique, c’est-à-dire que chaque faction va se jouer de manière complètement différente. Une partie dure entre 30 et 90 minutes et je vais vous expliquer pourquoi c’est que du bonheur.

Le thème

Il faut savoir que Claustrophobia est inspiré de l’univers du jeu de Figurine Hell Dorado du même auteur. Nous sommes en 1634, et l’histoire se déroule dans les sous-sols de la ville de la Nouvelle Jérusalem. Une entrée donnant tout droit sur l’enfer a été découverte. Un frère rédempteur a été chargé de mener son exploration, accompagné de condamnés à mort (il n’y avait pas foule de volontaires apparemment). Ils ont bien vite compris que ces catacombes étaient infestées de démons et différents suppôts de Satan.

Nous avons donc été chargés de contenir cette invasion et de fermer au plus vite cette porte.

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Il y aura un joueur qui jouera le démon accompagné de ses sbires, les troglodytes, et l’autre joueur qui jouera le groupe du frère Rédempteur. Claustrophobia est un jeu à scénarios (comme Zombicide, ArcadiaQuest, Mice & mystics, et tant d’autres…) : Chacun apportera différents démons et différentes conditions de victoire pour les deux opposants.

Pour les humains les objectifs sont divers : trouver la sortie des catacombes, libérer des humains capturés, effectuer un exorcisme, faire exploser une zone…
Pour le démon par contre, les parties consistent essentiellement à empêcher le joueur humain d’accomplir sa mission.

 » – Mais ils étaient condamnés de toute façon…
– Condamnés par quoi ?
– Bah par moi… »

Le Hasard au service du peuple

Avant de parler des règles du jeu j’aimerais préciser quelque chose par rapport au hasard. J’ai pu remarquer lors de mes nombreuses parties de jeu de plateau et de jeu de rôle est qu’il est un outil quasi-indispensable à la narration et à l’immersion dans un jeu. Je m’explique : dans la vraie vie (IRL pour les plus geeks d’entre nous) énormément de choses sont imprévisibles et incalculables (pour ne pas dire tout ?) est-ce donc vraiment réaliste de jouer à un jeu où l’on peut tout planifier à l’avance et n’avoir aucune surprise ? Le hasard apporte donc ce petit piment qui nous fera vivre cette étincelle d’adrénaline : « Que va-t-il se passer ensuite ?? ». C’est le même piment que lorsqu’on lit un livre et qu’on se réjouit d’avance de tourner la page pour découvrir ce qui va se passer. Et bien, on ressent également ce petit picotement en jouant à Claustrophobia.

Pour moi Claustrophobia est un jeu très immersif. Chaque tour est un suspense et absolument rien n’est acquis d’avance. Il fait également partie de ces jeux qui ne se jouent pas pour gagner mais pour vivre tout simplement un bon moment.
Combien de fois m’est-il arrivé de voir mes braves aventuriers réussir fièrement leur mission et se faire sournoisement trancher la gorge par un petit dernier rejeton du diable qui attendait à côté de la sortie..? C’est très rageant, je vous promets, mais c’est drôle et on le vit plus comme une histoire que nous avons racontée et vécue ensemble plutôt qu’une partie de jeu très calculatoire et abstraite où on cherchait absolument à gagner pour gonfler notre égo à bloc et nous la raconter devant les potes. 😉 Vous l’aurez donc compris, le hasard est très présent. Cependant c’est un hasard intelligent qui œuvre au service du jeu et non un dictateur mégalomane qui cherche à annihiler notre plaisir de jeu.

Le tos-Ma

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Claustrophobia contient 17 figurines qui sont déjà peintes ! eh oui vous avez bien entendu, c’est assez rare dans un jeu de plateau…

Il y a énormément de tuiles qui vont composer le donjon, elles sont toutes superbes et amènent vraiment ce côté « claustrophobe ». On se sent sous terre, loin de la surface.

Le joueur humain aura des petites fiches pour chacun de ses personnages afin de résumer leurs statistiques, tout comme le démon aura la sienne, comme ça, pas de jaloux. Il y a 3 types d’unités : le Frère rédempteur, les brutes et les spadassins.

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Les méchants qui veulent tuer les gentils…

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La dream team au grand complet

– Le Frère est une sorte de paladin. Il est assez polyvalent et permet de lancer les sorts. C’est la clé de voute du régiment. (petite référence à Kaamelott, ma série préférée 😉 )

– Les brutes portent bien leur nom, elles ont une bonne défense et font de gros dégâts, cependant elles se déplacent lentement. Elles ont une capacité de « tank » qui leur permet d’encaisser des dégâts à la place d’autres unités et une autre qui empêche les figurines ennemis de fuir. La brute est tellement imposante qu’elle traumatise les pauvres démons.

– Les spadassins sont des unités rapides qui se déplacent facilement. Elles ont une compétence qui leur permettent de toujours pouvoir se déplacer car si une unité est face à autant ou plus d’unités ennemies, elle ne peut pas fuir. Le spadassin peut donc fuir plus facilement.

Il y a aussi des cartes que l’on pourra jouer pendant son tour et celui de l’adversaire, différents équipements et sorts pour le joueur humain ainsi qu’une pléthore de tokens.

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Des cartes à jouer par l’humain

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des cartes à jouer par le démon

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des sorts pour le Frère

Vous l’aurez compris, le jeu est très bien fourni avec un matériel de très bonne qualité, ce qui justifie aussi son prix (env 50€).

 

Fury Rules

La mécanique du jeu repose sur une idée fort

sympathique : les statistiques des unités (autant humaines que démoniaques) vont varier pendant la partie selon la stratégie choisie.

Il existe 3 attributs : le combat, la défense et le déplacement.

  • Le combat (CBT) indiquera le nombre de dés que l’on lancera lors d’une attaque,
  • La défense (DEF) correspondra au chiffre que l’ennemi devra obtenir avec son dé pour toucher l’unité en défense,
  • Le déplacement (DPT) est égal aux nombres de cases que l’unité peut parcourir.

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Phase humaine

Le jeu débute toujours par le joueur humain. Celui-ci va commencer par lancer un nombre de dés égal au nombre d’unités qu’il a en vie. Par exemple : Il lui reste 3 soldats, il lance 3 dés. Jusque-là tout va bien.

Ensuite il devra attribuer un dé par unité et c’est le chiffre du dé qui définira les statistiques de l’unité pour le tour. C’est comme ceci que le joueur pourra orienter sa stratégie en laissant plutôt des unités en défense, en envoyant d’autre explorer …

J’ai dit qu’il y avait un Frère rédempteur. Il n’est pas un simple chrétien qui se contente de se flageller tout le matin, il peut également lancer des sorts ! (Pas fou le bonhomme). Il y a des sorts de soin, des sorts qui améliorent les capacités des unités, d’autre pour explorer, etc.
Il ne pourra lancer ses sorts que s’il a le bon dé attribué. Par exemple pour lancer un sort de soin, il doit avoir un 2 attribué.

Une fois que tous les dés ont été attribués le reste du tour est très simple. Le joueur va, pour chacune de ses unités, les faire se déplacer et attaquer ou l’inverse… Et c’est tout.

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les petits clous :

Le combat est d’une simplicité enfantine, l’attaquant lance un nombre de dés en fonction de sa statistique de force. Pour chaque dé qui est égal ou supérieur à la valeur de défense de l’ennemi, celui-ci subit une touche.
Il faut préciser que chaque humain a 6 points de vie et quand il subit une touche il doit mettre un petit clou (oui c’est réellement un petit clou) sur une de ses lignes de statistiques et celle-ci sera inutilisable pour le reste de la partie. Les stratégies des tours suivants seront donc plus dures à mettre en place car il pourra placer plus difficilement ses dés. Si un joueur doit placer un dé indiquant une ligne blessée, l’unité est étourdie et ne peut rien à faire mis à part se faire charcuter par les rejetons du diable.
Pour le joueur démon, chaque troglodyte n’a qu’un point de vie. Chaque touche les tue, tandis que les caractéristiques du démon dépendront du scénario.

 

 

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Ici les dé 3 et 6 ne peuvent pas lui être attribués, avec le 1 il lancera donc 4 dés en attaque et n’aura qu’une défense de 3. C’est une stratégie offensive.

Phase démoniaque

Ensuite le tour du joueur démon est sensiblement pareil sauf qu’il n’attribue pas de dé à ses unités mais il les répartie sur sa fiche de joueur. En fonction des dés placés, le joueur démon pourra par exemple piocher plus de cartes, avoir plus de dés à lancer, faire se déplacer plus vite ses monstres, les faire attaquer deux fois de suite, etc.

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Par exemple si le démon pose 2 dés pairs sur cette fiche, les troglodytes seront frénétiques et attaqueront deux fois pendant ce tour.

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Dans cette situation, le démon ne peut apparaître que sur la case du bas. Si l’humain s’y était placé, le démon n’aurait pu apparaître nul part

Une fois les dés placés le joueur utilisera ses points de menace, c’est avec cette ressource qu’il pourra faire apparaître ses sbires. Un troglodyte coûte 1 point tandis que le démon en coûte 5.

Pour faire apparaître ses unités, le démon doit les poser sur une tuile qui répond à ses deux critères : la tuile doit être vide de présences humaines et elle doit également avoir une issue non explorée. Ce deuxième point est là pour imaginer le fait que les créatures sortent des profondeurs. Le démon pourra bien sûr modifier ses conditions d’apparitions pour concocter des petites surprises aux joueurs humains.

Une des stratégies du groupe d’aventuriers consistera à empêcher les apparitions de troglodytes en bloquant le plus possible les cases.

 

Le Brouillard de guerre

Une des raisons pour laquelle Claustrophobia est un de mes jeux préférés est le concept d’exploration. Dans la plupart des scénarios, le donjon commence en étant très petit et les humains n’ont aucune idée de ce qui les attend. Pendant la partie, lorsque les condamnés exploreront, ceci révélera une tuile, c’est par contre le joueur démon qui choisira le sens de la tuile, ce qui peut lui permettre de tendre également des pièges.
Cet aspect est extrêmement important pour moi car il amène beaucoup plus d’immersion que la plupart des dungeon crawlers auxquels j’ai pu jouer. Nos unités, tout comme nous, ne savent pas dans quelle direction ils doivent avancer, ne savent pas non plus sur quel piège ils vont tomber. Il faudra adapter ses décisions en fonction de ce qu’on découvre, parfois un chemin sera plus rapide mais également plus dangereux. Dans d’autres cas, il faudra savoir rebrousser chemin pour prendre une autre voie.

Les tuiles ne sont bien sûr pas toutes identiques, la plupart sont là pour poser une… tuile… (hum…) aux aventuriers. Les troglodytes peuvent par exemple apparaître plus facilement, les dégâts sont doublés, les unités ne peuvent passer qu’une à la fois, un piège s’active quand quelqu’un passe, etc.

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Est ce qu’on passe à gauche dans l’eau étrange ? On rebrousse chemin par la droite ? On explore en bas ? Dur dur la vie d’artiste…

Mode expert

Le jeu de base comporte une dizaine de scénarios avec des équipes déjà définies, par exemple un Frère avec un sort de soin et 2 brutes dont une armée d’un bouclier.

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Des équipements

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différents démons, il sera utilisé en fonction du scénario

Les scénarios peuvent également être rejoués d’une autre manière. Le joueur humain aura un certain nombre de points et il devra les utiliser pour « acheter » ses unités et compétences. Cela rappelle un peu un arbre de compétence dans un JDR en jeux vidéo. Il pourra donc customiser son équipe selon ses envies et sa façon de jouer. Ceci amène donc beaucoup de rejouabilité au jeu, déjà fort touffu.

 

Conclusion

Pourquoi j’adore ce jeu

  • Comme dans la plupart des jeux que je possède, le thème est très bien représenté. Celui de Claustrophobia me parle énormément. On incarne des démons ou des condamnés à mort devant explorer les pires catacombes sur terre. La qualité des illustrations et des tuiles aident d’ailleurs beaucoup à l’immersion dans cette ambiance macabre. Certaines scènes peuvent vraiment devenir épiques.

 

  • La rejouabilité est énorme, chaque scénario du livre de règle peut être joué des dizaines de fois avant d’avoir l’impression qu’ils se ressemblent. La règle experte apporte beaucoup de piment. Il existe une bonne trentaine de scénarios officieux sur internet. Il y a deux extensions qui viennent encore rajouter du contenu. Vous savez donc qu’en achetant ce jeu, vous êtes tranquille pour un bon moment. Les scénarios sont d’ailleurs très originaux. Par exemple, dans une des histoires, le joueur humain commence avec deux soldats et le démon en contrôle deux autres qui sont possédés. Les aventuriers devront tenter de sauver les pauvres âmes de leur Frères en les exorcisant…

 

  • Selon moi, un jeu devrait toujours avoir un rapport complexité des règles / profondeur de jeu bien dosé. Je trouve qu’un jeu est bon, non pas quand il est très complexe (même si j’adore aussi) mais quand avec un minimum de règles, on offre une quantité énorme de profondeur de jeu. Il est inutile de noyer un jeu dans un flot de règles et d’exceptions qui viennent embrouiller nos pauvres esprits de joueur. Quand je parle de ça je pense par exemple à l’excellent 8 minutes pour un empire. Les règles sont expliquées très rapidement, la partie se termine également au bout de 10 minutes, par contre, le jeu recèle de petites subtilités qui le rendent très intéressant. Claustrophobia répond évidemment à ce critère. Les règles s’expliquent rapidement ce qui fait qu’on commence très vite à jouer. On ne se sent pas du tout noyé dans un flot de règles, le jeu est très fluide dès la première partie. Le livret est d’ailleurs très bien fait et très agréable à lire.

 

  • Cet hasard « intelligent » que je trouve génial. On ne sait pas où on va, on ne sait pas si on gagnera le combat, on ne sait pas si on va survivre… On sait par contre qu’on rejouera à ce jeu. 😉

 

  • La durée des parties très raisonnable, ça peut aller de 20 minutes à 1h30, rarement plus. Contrairement à d’autres Dungeon Crawler (Space hulk, Descent) il est assez facilement jouable dans une soirée et avec des novices.

Ce qui peut fâcher

  • Si vous êtes allergique aux jeux de dés, passez votre chemin car vous en lancerez par dizaine.

 

  • J’aurai adoré un mode campagne qui ferait évoluer nos perso. J’imagine que c’est imaginable avec des règles maisons mais je n’ai pas la force d’essayer. Je suis preneur si vous en trouvez. J’ai par contre vu des règles pour y jouer seul. C’est un peu triste mais pourquoi pas, on joue bien à des jeux vidéo seul.

 

  • Certains scénarios sont volontairement déséquilibrés, donnant un défi pour l’un ou l’autre des protagonistes. Ça ne me dérange pas personnellement mais il est vrai que ça peut être frustrant si on ne le sait pas d’avance. D’ailleurs après mes multiples parties, je trouve quand même que jouer les humains est bien plus complexe et chaque erreur peut nous faire perdre. On peut donc facilement rager si on perd toute notre équipe sur un mauvais choix ou un très mauvais jet de dés.

 

  • Je crois que le jeu de base et la nouvelle extension sont encore édités mais n’en suis pas sûr, par contre la 1ère extension ne se fait plus il me semble. Le jeu sera donc dur à trouver neuf… sniff…

 

Voilà mon opinion sur ce jeu. J’espère que vous ressentez une légère envie d’aller chatouiller du démon et que vous ayez pris du plaisir à lire cet article. 😉

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C’est facile, il suffit juste d’aller tout droit…

 

vers la fiche du jeu

Un jeu de Croc
Illustré par Aleksi Briclot.
Edité par ASMODEE
Distribué par Asmodee
Pays d’origine : France
Langue et traductions : Français, Anglais
Date de sortie : 2009
Pour deux joueurs
Optimisé à 3 … (what ?) ok à 2 !
À partir de 14 ans
Durée de partie 30-90 minutes

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14 Commentaires

  1. Wraith75 02/12/2015
    Répondre

    Excellent jeu en effet !

    Il n’a pas été réédité par Marabunta ? Ou va l’être ?

    • Nelijah 02/12/2015
      Répondre

      c’est un peu obscure à ce sujet, marabunta (qui est en fait une filiale core gamer d’Asmodee) a pris la relève y a déjà quelques années et il me semble qu’ils éditent toujours le jeu de base et la dernière extension mais à vérifier.

      • Shanouillette 02/12/2015
        Répondre

        Claustrophobia ne se trouve plus ? 

        Marabunta n’existe plus vraiment à ma connaissance. Après, c’est Asmo derrière, donc je ne pense pas que Claustrophobia disparaisse comme ça.

        • Nelijah 02/12/2015
          Répondre

          j’avais vu c’est vrai l’année passé je crois qu’Asmodee continuait à éditer le jeu

  2. Izobretenik 03/12/2015
    Répondre

    C’est un jeu que j’adore… mais que je n’ai pas pu garder, faute de trouver des joueurs pour m’accompagner dans l’aventure. Je le regrette très souvent, d’autant plus que le trouver au Japon relevait de la galère ultime. Merci pour cet article qui m’a rappelé à quel point je regrettais encore de m’en être séparé. 🙂

  3. Nelijah 03/12/2015
    Répondre

    Passe en suisse, on fera une partie ^^

  4. Galuf 03/12/2015
    Répondre

    Le jeu ne se joue que a deux, c’est pour sa que je l’ai pas acheter …

    • Nelijah 03/12/2015
      Répondre

      Tu pourrais y jouer à plusieurs en imaginant que certains joueurs jouent ensemble la même faction et coopèrent, une sorte de 2vs2

  5. TSR 04/12/2015
    Répondre

    Mon expérience avec ce jeu a été étrange. Lorsque j’ai joué le premier scénario, avec le petit filet d’air, j’ai été super bluffé. Que de jeu dans ces règles simples ! Un thème génial, du super matos, de la profondeur, du hasard, il y avait TOUT. Et puis j’ai joué aux autres scénarios de la boite. Bof, je rejoue au premier. Top. Bon, je réessaie le suivant. Bof. Bon, je reviens au premier. Top. Bon, j’achète l’extension. Bof. Bon, je rejoue au premier scénario. Top.

    Incroyable. J’ai l’impression que malgré le bon suivi qui a été fait, ce jeu est passé à côté d’une grande carrière. Dommage, sur le fond, il était presque parfait.

    • Nelijah 04/12/2015
      Répondre

      C’est amusant ce que tu dis car personnellement c’est plutôt l’inverse, je trouve la règle du filet d’air frais trop désavantageuse pour l’humain et ça force le joueur a devoir emprunter une direction qui peut être vraiment pénalisante pour lui. J’apprécie plus le côté narratif des autres scénarios où il faut par exemple survivre le temps d’un rituel, réussir à atteindre la salle du démon. Ce qui me plaît dans ce jeu c’est justement cet impression d’originalité et le renouvellement des parties. Comme quoi les goûts et les couleurs^^. tu as testé quelle extension ? Car la nouvelle avec l’espèce de T-Rex modifie et renouvelle complétement le jeu, je la trouve vraiment excellente.

  6. Paul 08/12/2015
    Répondre

    Un très bon jeu de plateau avec figs qui simplifie (pour une fois) grandement les problèmes des lignes de vues (suffit de voir d’autres dungeon crawler pour s’en rendre compte : Hybrid, Space Hulk ou Descent). Il est rapide, intense, bourrin et tactique à la  fois. Les figs sont très correctes pour l’ensemble. L’univers est excellent et repris directement d’Hell Dorado qui a été finalement mon jeu de figs préféré étant un ancien amateur du genre (40K, Confrontation, Warmachine/Hordes, etc…).
    Dommage qu’il n’y est pas eu plus de suivi. Je confirme que Marabunta est bien mort (annoncé par eux-même sur leur FB de souvenir). Quant à une éventuelle réédition je n’en ai pas eu vent dernièrement. Il est encore possible de le trouver sur okkazeo, son prix étant très variable.

  7. Ealabhan 25/01/2016
    Répondre

    Dans mon top 3, tous styles confondus, assurément. Le système asymétrique est génial, l’esthétique du jeu est plus que plaisante et il offre en plus un défi intéressant aux joueurs, tout en se renouvelant à chaque partie. Certes les lancers de dés sont très présents mais ça fait partie du jeu et cela ne me dérange pas du tout, même si ça peut me faire râler en cas d’échec !

  8. Siw 08/07/2020
    Répondre

    maiz pourquoi ces bons jeux n’ont pas de version solo!!!! ಥ﹏ಥ 

     

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