Arcadia Quest : viens donc te faire câliner !

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un joli gobelin en léger manque de sommeil (bravo au peintre)

Si vous suivez un peu la machine de guerre Kickstarter, vous n’êtes sûrement pas passés à côté du rouleau compresseur Arcadia Quest, en quelques mois il y a déjà eu deux nouvelles campagnes pour deux boîtes de base de l’univers d’Arcadia. J’ai donc jeté un coup d’œil sur notre magnifique site qu’est Ludovox et y est vu avec désarroi qu’il n’y avait ni test ni Just played [NDLR : Nous avons tout de même un live et un Ludochrono ;)]. Vous imaginez bien que je me suis vite dit qu’il fallait pallier ce terrible manque existentiel !

Je vais donc commencer par le base et vous présenter le beau… le sublime… le magnifique…. Arcadia Quest !

Arcadia Quest est un jeu du célèbre Eric M. Lang (Blood Rage, plusieurs LCG comme Warhammer conquest, le trône de fer LCG, X-Com the boardgame, Chaos dans le vieux monde, …).
 
Il se joue de 2 à 4, pour des parties d’environ 45 minutes à 1h30. C’est un jeu améritrash de type exploration de donjons comme Descent, Heroquest, Claustrophobia… Il est édité par Edge en France et illustré par Mathieu Harlaut et Andrea Confrancesco.

Arcadia Quest a vu le jour grâce à une campagne Kickstarter (fin 2014) menée par CMON qui fut un grand succès, comme d’habitude avec cet éditeur. Le jeu a fait tellement de bruit qu’il y a déjà une extension (Outre-Tombe) et deux nouvelles campagnes de financement terminées pour des stand Alone (Arcadia Quest : Inferno et Masmorra : dungeons of Arcadia). 

Chaque joueur incarnera une guilde de 3 personnages et devra en même temps affronter les autres guildes et les monstres neutres. Le jeu se déroule sous forme de scénarios. Chacun propose différentes quêtes et objectifs ainsi que son lot de monstres. Les différents scénarios peuvent se jouer tel quel dans n’importe quel ordre ou inscrits dans une campagne de 6 scénarios se terminant par la bataille finale avec le terrible gros méchant de l’histoire. Les personnages gagneront ainsi de l’expérience et de l’équipement entre chaque partie mais malheureusement les monstres aussi…

Thème et univers

Dans l’univers, la nuit et le jour sont deux mondes fixes. Le peuple des elfes vit dans la partie diurne et les gobelins et orcs dans la partie nocturne. Tout se passait bien dans le meilleur des mondes et tout le monde était heureux.

Sauf que les dieux finirent par trouver cela fort ennuyant ! Ils ont donc créé les êtres humains pour mettre un peu de piment là-dedans, un petit coup de pied dans la fourmilière comme on dit. Les humains étaient incapables de se contenter d’une seule chose, il leur fallait le jour ET la nuit… Jamais contents ceux-là… Ils construisirent donc leur cité aux frontières des territoires. La vie fut assez compliquée car pour dormir il fallait se déplacer dans la nuit et pour travailler se déplacer vers le jour. Le grand roi David eut donc l’idée de créer un temple à la puissance divine qui serait capable de déplacer les astres pour que les cycles solaires ne soient plus fixes et… cela a fonctionné.

Les êtres humains vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

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Les créatures du mal avec le maître vampire croc au centre…

 

Tapis dans l’ombre, le terrible maître vampire Lord Croc n’était pas si heureux de ne plus avoir sa nuit éternelle et d’être forcé à aller faire un dodo dans son cercueil le jour. Il décida donc de créer une milice formée de la plupart des créatures nocturnes, homme-bêtes, orcs, sœur de la douleur… pour lancer un raid sur Arcadia et détruire le temple.

La ville demanda l’aide des guildes les plus puissantes de la cité pour la défendre. Vous incarnerez une de ces guildes et tenterez de gagner le plus de renommée pour devenir la nouvelle Solgarde, le panthéon des héros les plus puissants.

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Les héros venus restaurer l’ordre dans Arcadia

Matériel

Les créateurs du jeu ont décidé de prendre un parti pris graphique « kawaï /manga ». Je préviens d’avance que normalement je déteste cette esthétique, je ne veux froisser personne, c’est purement subjectif et question de goût, mais je trouve ça assez laid. Par contre, allez savoir pourquoi, Arcadia m’a complètement séduit. Le design colle parfaitement à l’ambiance humoristique du jeu. Il regorge de références à différentes œuvres littéraires et cinématographiques. Rassurez-vous, il n’y a pas de Hello Kitty dans le jeu. Le jeu est très accrocheur et, avec ses règles simples, permet de jouer sans problème avec des novices et des enfants mais les hardcore gamers s’y retrouveront également. Il reprend entièrement les clichés du médiéval-fantastiques, l’elfe archer, le nain bourrin, le petit gobelin vicieux…

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Voilà à quoi ressemble un plateau en jeu, il manque par contre les bières à côté mais bon…

 

Il fait énormément pensé à un jeu vidéo, vous comprendrez un peu mieux pourquoi en lisant la partie sur les règles.

Arcadia Quest est un jeu avec de sublimes figurines, il déborde de tuiles, cartes, jetons, petites piécettes… La qualité Cool Mini Or Not est toujours au rendez-vous, les illustrations sont superbes. Le petit bémol que j’ai constaté est au niveau des petits socles de couleurs à mettre sur les figurines. Ils sont parfois assez difficiles et ça peut être assez pénibles si on doit le faire régulièrement.

 

Les modes de jeu

Il en existe deux : le mode campagne et le mode feuilleton (le terme utilisé pour les scénarios joués seul). Le jeu est assez différent selon le mode choisi.

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Exemples de quêtes dont deux qui concernent le combat entre joueurs (JcJ) et deux le combat contre les monstres neutres (JcE).

Mode campagne

Les scénarios sont divisés en 3 types, ceux du cercle extérieur, intérieur et l’affrontement final. Cela symbolise simplement le fait que le début de l’histoire se passe aux abords de la cité, et plus les parties avancent plus on se rapproche du centre. On jouera 3 extérieurs, 2 intérieurs et le final.

Dans un scénario en mode campagne, le gagnant est le premier à accomplir 3 quêtes différentes.
Il pourra également choisir le scénario suivant. Ceci est une chose importante car durant chaque partie les personnages pourront obtenir des titres (par exemple tueur de minotaure, chasseur de trésor…).

Ces titres seront importants dans d’autres scénarios, ils octroieront des bonus ou permettront d’avoir du meilleur équipement. Etant donné que c’est le gagnant de la partie qui choisira où se déroulera le combat suivant, il a intérêt à choisir un scénario en lien avec ses titres obtenus, et non celui de ses ennemis.

Entre chaque partie, les personnages passeront automatiquement au niveau supérieur. Ils commenceront tous au niveau 1 et finiront au 6. Entre-temps, les joueurs pourront dépenser leur or obtenu pendant le jeu, pour acheter de l’équipement correspondant à leur niveau. Bien sûr, plus le niveau est ardu, plus l’équipement est puissant. Comme je le disais en début d’article, les monstres prennent également de la bouteille, et si les aventuriers sont niveau 3, les monstres aussi… ainsi que leurs caractéristiques.

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Voilà des objets de niveaux 4 (le max étant 6) que les héros pourront acquérir au fil des parties.

 

Si les héros sont malchanceux (ou simplement mauvais), ils pourront être touchés par des malédictions ou des handicaps pour la partie suivante.
On peut donc penser que le jeu est win-to-win (plus je gagne, plus je peux continuer à gagner) vu que les gagnants sont avantagés et les perdants pénalisés. Il me semble que si un des joueurs prend de l’avance, tous les autres vont l’embêter et on aura tendance à laisser un peu de côté le dernier en liste. Je crois donc d’expérience que cela s’équilibre et les bonus et malus ne sont pas non plus si décisifs que ça.

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Des malédictions qui pourront toucher les héros

Mode feuilleton 

On commencera par choisir le niveau de nos héros, on peut donc débuter par faire la bataille finale au niveau 6. On va ensuite acheter de l’équipement des niveaux précédents. Cette partie est donc possible uniquement si on connaît déjà un minimum le jeu. On mettra en place le scénario voulu et cette fois-ci le gagnant sera celui qui possède le plus d’argent à la fin. L’or se gagne en accomplissant des quêtes, en tuant des joueurs, des monstres et en ramassant des trésors bien sûr.

Je n’ai pas encore pu finir une campagne donc je ne vais pas trop m’avancer mais le mode feuilleton se joue très bien et ce même avec des novices. J’ai joué une partie à 3 avec 2 personnes qui ne connaissaient pas du tout le jeu, on a commencé niveau 3 et tout s’est très bien passé. Ils ont très vite compris les mécanismes et l’intérêt des différents objets.

Lasse Reglasse

À son tour, on pourra faire une seule chose parmi … deux (cela paraît donc très simpliste mais au final le choix n’est pas toujours si évident).

– Activer un de nos personnages ou

– Reposer sa guilde

     Activer un personnage

C’est très simple : on choisit un de nos fiers aventuriers et ensuite on le déplace et on active une carte, ou l’inverse. Et c’est tout… au suivant…

Déplacement : le personnage a 3 points de mouvement de base, pour un point il peut se déplacer d’une case, ouvrir/fermer une porte, et utiliser un portail de téléportation (quoi !?). Eh oui, sur le plateau il y a toujours des petits portails apparus par magie que les joueurs/monstres pourront utiliser sans modération. On peut donc facilement se déplacer partout sur le plateau, on a vraiment l’impression d’être dans une grosse arène. Ça défouraille de tous les côtés, on a pas fini de tuer un gobelin qu’un joueur en profite pour se téléporter derrière nous et nous lancer une pluie de flocons de neige dans les yeux. Le jeu est très tendu et surtout très opportuniste. C’est ce qui fait son charme.

Chaque personnage possède de 1 à 4 cartes équipées. Elles peuvent être des armes, des sorts, des artefacts… Il pourra en activer une de son choix, si c’est une arme ou un sort, il attaquera. Il pourra aussi augmenter une capacité ou un autre personnage, embêter un autre joueur et tutti quanti. Il ne pourra par contre pas réutiliser la carte avant de s’être reposé (cf. se reposer).

On peut avoir l’impression que c’est très (trop ?) facile, mais les choix sont assez durs à faire car tous nos personnages devront combattre sur tous les fronts. Si tu en actives un, tu en laisses peut-être un autre sans défense. Mais lequel choisir ? Le plus laid ? De plus comme les capacités sont à usage unique, il faudra bien réfléchir à quel moment les utiliser. Derrière ses règles simples se cache donc un jeu assez tendu.

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Voilà une guilde avec son équipement de départ, on voit donc que 2 héros ont 2 cartes et 1 une seule. Je serai rapidement obligé de me reposer pour pouvoir les réutiliser.

     Reposer sa guilde

Une carte ne peut être activée qu’une seule fois (hormis certaines capacités et pouvoirs). Donc quand un perso a déjà tout activé et il ne pourra plus attaquer mais simplement se déplacer. Il faudra donc reposer sa guilde, c’est-à-dire enlever tous les marqueurs d’activation. Le joueur pourra désormais réutiliser ses capacités.

À ce moment, il pourra aussi faire réapparaître ses morts… Et oui quand un héros meurt, il revient pas longtemps après dans le combat. On a vraiment l’impression d’être dans une sorte de Super Smash Bros (un jeu vidéo Nintendo mythique). On se charcute, on meurt, on revient, on se recharcute, on fuit, etc.

Quand reposer sa guilde est un choix important. Cela revient à passer son tour, c’est donc très risqué et on peut perdre du temps si on veut absolument aller chercher un objet ou accomplir une quête rapidement. Les choix sont donc cruciaux et à optimiser au maximum.

Les combats

Ils vont se résoudre avec des…dés ! Il ne faut pas être allergique au hasard avec Arcadia Quest. On lance 15 dés par tour, c’est très fun et amusant, mais je préviens qu’il faut aimer. Si votre jeu préféré c’est Terra Mystica, je ne suis pas sûr que celui-ci vous plaira. Par contre si vous adorez Heroquest, alors foncez.

Il y a 2 types de dés : les noirs pour l’attaque et les blancs pour la défense. En fonction de la capacité choisie, on lancera un certain nombre de dés. Il y a des faces pour le corps à corps, d’autres pour les attaques à distance. Sur une des faces, il y a un symbole « critique », cela signifie qu’il est considéré comme une touche et que je peux immédiatement lancer un autre dé supplémentaire. Ce système est très plaisant car cela symbolise vraiment l’idée du critique : une bête attaque simple peut devenir mortelle. Les critiques permettent également d’activer des capacités spéciales, par exemple de toucher un deuxième adversaire, de l’étourdir…

Ensuite la victime lance ses dés de défense, si elle en a. Il y a également des critiques en défense. Chaque défense annule une touche et voilà !

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Des cartes monstres de différents niveaux, à gauche 6, milieu 4-3 et à droite niveau 1.

Les combats sont omniprésents dans le jeu. Ils sont très fun, on ne s’embête jamais.

Quid des monstres ?

Les malheureuses créatures n’ont pas le droit d’avoir un tour de jeu qui leur est propre. Elles ne font que réagir à nos actions. Autrement dit, elles errent comme des âmes damnés. Il y a deux types de réactions : la protection et la vengeance.

     Protection 

Un monstre contrôle les 4 cases qui lui sont adjacentes ainsi que sa case. Si un joueur pénètre dans une de ces case… rien ne se passe mais s’il en sort… alors là… c’est le massacre…! Le monstre attaque automatiquement.

Si un personnage active une capacité d’attaque dans une des case contrôlée par le monstre, celui-ci attaquera également.

Si, par exemple, je souhaite tirer avec ma catapulte portative sur la saleté d’elfe à l’autre bout du couloir mais que par mégarde j’avais oublié que j’avais un petit gobelin perfide à mes pieds… Avant d’attaquer l’elfe, je subirais une attaque du gobelin.

     Vengeance 

Lorsqu’un joueur attaque un monstre, celui-ci se vengera et contre-attaquera. La différence avec la protection est qu’ici, le monstre pourra se déplacer également, voire utiliser un portail. Ce sont les joueurs adverses qui déplacent les monstres, ils pourront donc les placer de manière très vicieuse pour bloquer des zones ou les protéger.

Chaque monstre a une valeur de vie et de « massacre ». La valeur de vie est le nombre de blessures qu’il peut encaisser avant de mourir. Par contre, si on arrive en une attaque à obtenir son score de massacre celui-ci est immédiatement désintégré sans pouvoir contre-attaquer ensuite.

Petit exemple pour vous figurer mieux les choses :

Notre cher nain est en rogne contre la sœur de la douleur qui se trouve à sa droite. À moins qu’une météorite s’écrase entre eux dans les secondes qui suivent, il a ligne de vue bien dégagée. Il décide donc de l’attaquer à l’arbalète, soit une attaque à distance. Il charge son carreau et … Oh Malheur ! Il a oublié le marteleur homme-bête de 3 mètres qui était à côté de lui. Avant de pouvoir tirer, il devra encaisser son gigantesque coup de masse…

Il survit malgré une fracture ouverte de la colonne vertébrale et tire sur la sœur.

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Le symbole « épée » est ici ignorée (photo ci-dessus) vu que c’est une attaque à distance : il obtient 2 touches (une pour l’arc et une pour le critique). La sœur a déjà lancé sa défense et la rate. Il peut lancer un dé supplémentaire grâce au critique.

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…et Hop ! 3 touches au final. La sœur va maintenant pouvoir se venger. Un autre joueur pourra la déplacer et la faire attaquer ce pauvre nain…

 

Conclusion

Arcadia Quest est un réel coup de coeur. Au départ je l’avais reçu uniquement pour peindre les figurines que je trouvais très belles en pensant que le jeu serait agréable mais pas à ce point-là. Les parties s’enchaînent, dès qu’on en a fini une, on veut vite continuer pour expérimenter notre nouvel équipement. Les éclats de rires autour de la table sont omniprésents. Quelle joie de voir un ami se faire poutrer par un vulgaire gobelin qui enchaînent les critiques !

Le jeu est simple et vite expliqué. La campagne est prenante. Il peut y avoir aussi un peu de négociations car certaines quêtes demandent de collaborer, par exemple tuer un minotaure, mais le mérite ne revient qu’à celui qui donne le coup de grâce donc personne n’ose attaquer le premier. Il faut alors faire preuve de diplomatie voire même d’alliances avec d’autres joueurs.

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Points forts

La première chose qui m’a attiré dans ce jeu est son côté humoristique. L’univers est très fun, les règles et cartes regorgent de clins d’œil. Le jeu est stéréotypé à souhait, on aime ou on n’aime pas, moi oui 🙂

Le mélange entre les quêtes neutres et les quête JcJ.

Les figurines et les illustrations sont sublimes et permettent de vraiment s’immerger dans l’univers. Il y a aussi beaucoup de textes d’ambiance forts appréciés.

Jeu de ce calibre très accessible. Les dungeon crawlers ne sont pas toujours très simples à appréhender. Celui-ci est expliqué en 15 minutes, on prend très vite du plaisir. Une partie est rapide, les tours fluides, et une campagne peut se faire en 2-3 grosses séances.

Il y a assez de choix pour que le jeu ne soit ni simpliste, ni un bête concours de jets de dés.

Certaines mécaniques sont bien pensées, notamment celle du critique qui est simple mais efficace. On aime ce côté bourrin 🙂

Quel bonheur de faire évoluer sa petite guilde et d’obtenir de bons équipements… Les joies du jdr…sur un plateau !

 

Points faibles

Beaucoup de hasard (je le mets en point faible si on n’aime pas les nombreux jets de dés, mais si vous aimez les jeux ameritrash, vous vous y retrouverez très bien).

Je trouve les couleurs des dalles un peu trop flashy, les limites entre les zones ne sont pas toujours très claires.

La mise en place peut être laborieuse si votre boîte n’est pas bien triée et rangée.

Ce côté jeu vidéo peut être assez déroutant : pouvoir se téléporter facilement et mourir sans être trop pénalisé ne plaira pas à tout le monde.

 

Arcadia Quest

Un jeu de Eric M. lang.
Illustré par Mathieu Harlaut et Andrea Confancesco.
Edité par Edge et Cool Mini Or Not.
Date de sortie fin 2014.
de 2 à 4, optimisé à 3-4.
A partir de 14 ans.
Durée moyenne d’une partie : 1h-1h30.

 

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5 Commentaires

  1. Sedenta 30/08/2016
    Répondre

    Une des choses qui m’a beaucoup plut à ce jeu c’est qu’il n’y a pas d’acharnement sur un jouer en particulier. En général, dès que tu as réussi à tuer un personnage d’une guilde, ton objectif est réalisé donc tu laisses le joueur tranquille. Ca fait moins de frustration et ca, ca plait.

    Autre chose, dans le mode campagne, ne jamais gagner un scénario jusqu’au dernier n’est pas trop pénalisant, car si on amasse de l’argent, finalement, on peut acheter des objets aussi intéressant que le vainqueur et l’écart n’est pas si important entre les joueurs même au début du scénario final.

    • Nelijah 30/08/2016
      Répondre

      En effet, il est vrai que je n’ai pas relevé ces avantages là. Par contre il y a quand même un léger « lose to lose » avec les malédictions car comme on part handicapé pour la partie suivante, il va être plus dur de briller que ceux qui n’en ont pas^^ mais c’est relativement léger et ça ne déséquilibre pas du tout le jeu

  2. Steeve 30/08/2016
    Répondre

    merci pour votre analyse ! cela m’a donné envie de l’essayer …

  3. edugon 31/08/2016
    Répondre

    Un gran jeux, très amusant. Moi aussi je n’était pas trop pour l’esthétique chibi, mais c’est vrai qu’elle va très bien au jeu. Ce coté « jeux video » plait. Il y a beaucoup de baston mais on rigole a faire et se faire trucider. L’hasard est très present, mais il ya quand meme pas mal de tactique et d’opportunisme. Quel plaisir pouvoir piquer la victoire en éliminant un grand monstre que nos adversaire avaient préalablement ramolli. Par contre, il est vrai que pour profiter du jeu il faut jouer en mode campagne. Le jeu de base marche très bien seul, mais évidement, tout bon collectionneur voudra jouer les extensions.

  4. Shanouillette 31/08/2016
    Répondre

    j’avoue que je l’aime bien dans son genre. c’est bien fun en fait.

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