Mi Tierra, Mi Casa !

Ah la campagne, son calme, sa tranquillité, son air pur et sa sérénité… À n’en point douter, vous avez bien fait de céder à son appel et d’accepter l’invitation de Tata Simone à un séjour de relaxation loin du tumulte de la ville. Bon évidemment, il vous faut composer avec les bruits de cette basse-cour qui commence doucement à vous horripiler, mais d’une manière générale, vous ne regrettez pas le bruit sourd et agressif des camions circulant à quelques mètres de votre appartement !

C’est donc l’esprit apaisé que vous décidez de vous installer dans votre chambre, délicatement affalé sur votre lit, afin de profiter d’une bonne nuit de sommeil après une longue et fatigante journée à profiter de la vie. Remontant la couverture afin de résister aux assauts des nuits froides du monde rural, vous vous endormez sereinement.

Bienvenue à la ferme!

 

Mais c’était sans compter votre Tata Simone, qui avait d’autres idées en tête en vous faisant venir chez elle… La brutalité du réveil aux aurores vous fait bondir de votre couche, et c’est avec un regard inexpressif et endormi que vous tentez tant bien que mal de visualiser la personne qui a fait irruption dans votre chambre. L’agitation de votre tante tranche radicalement avec votre état amorphe et vous rassemblez le peu de forces amassées pendant cette trop courte nuit, pendant que la démente s’écrit :

« Allez debout ! On n’est pas là pour trier de l’avoine ! »

 

La ferme en folie

Mi Tierra New Era est la deuxième édition d’un jeu chilien (ce qui est plutôt rare pour être signalé). Cette réédition fut financée sur la plate-forme de projets participatifs Kickstarter en mars 2016.

Dans ce jeu, les joueurs incarnent des propriétaires d’exploitations agricoles qui se livrent une lutte acharnée pour devenir le plus fortuné de la région.

Il faudra faire preuve de finesse, d’audace, et bien évidemment d’un bon sens des affaires, afin de faire fructifier au mieux les revenus de votre exploitation.

Pour cela, vous devrez investir dans des enclos afin de voir s’y développer différents animaux, dont vous pourrez tirer des matières premières recherchées sur les marchés locaux.

Mais la faune locale ne sera pas votre seule source de revenus, car vous disposerez également de vastes parcelles qui ne demanderont qu’à accueillir vos plantations.

Toutes les denrées obtenues seront nécessaires pour la fabrication de produits finis dont vos clients sont friands. Cependant, il vous faudra conserver assez d’énergie afin d’entraîner vos chevaux qui participeront à des rodéos : qui sait, vous gagnerez peut-être le premier prix ?!

Le destin de votre terre est entre vos mains ! Attention cependant à ne pas faire trop d’investissements, car la victoire se jouera au nombre de pesos !

 

L’offre et la demande

Avant de vous lancer bille en tête dans l’élevage intensif ou l’agriculture irraisonnée, il serait bon d’étudier le marché actuel. C’est le rôle de la phase dite de « maintenance » qui lancera chacun des 7 tours de jeu.

Les étals des marchés locaux seront mis à jour et ceux délaissés par nos agriculteurs en herbe glisseront progressivement vers l’oubli et seront remplacés par de nouvelles demandes de clients.

On ne touchera jamais au marché noir (en même temps, il est imprimé directement sur le plateau) qui restera disponible en permanence, ni même au marché de la ville qui ne sera jamais réapprovisionné (premier arrivé, premier servi).

On piochera ensuite un nouvel événement qui, le cas échéant, sera actif pendant le tour en cours, ou se déclenchera en fin de tour.

Ainsi, on pourra voir le prix de vente de certaines marchandises majoré ou minoré, des grèves de vos ouvriers qui refuseront d’aller travailler, des vols de bétail qui videront vos enclos, … et tant d’autres.

Ces événements peuvent favoriser ponctuellement certains joueurs, ou au contraire contrecarrer certains de leurs plans, mais elles ne mettront jamais complètement à mal une stratégie. Si réellement, cette part de hasard vous contrarie, une variante propose de dévoiler l’événement du tour suivant (loin d’être indispensable à mon avis).

Enfin, on retirera les tuiles de progrès et techniques qui n’auront pas trouvé preneur et on les remplacera par de nouvelles.

Attention, car entre les 4e et 5e tours, on utilisera les tuiles comportant un B sur leur verso (que ce soit pour les marchés, les événements ou les progrès et techniques) et on mettra définitivement de côté celles comportant un A.

Cela marquera un tournant dans le jeu : les clients réclameront des produits finis, tandis que les technologies deviendront des sources non négligeables de pesos.

 

Il est temps de se mettre au boulot !

Le réveil vient de sonner alors que le soleil n’est pas encore levé. Pourtant, une dure journée de labeur vous attend : souvenez vous, l’avenir appartient à celles et ceux qui se lèvent tôt !

Maintenant que vous avez réalisé votre étude de marché, il est grand temps d’envoyer vos ouvriers sur le terrain.

Dans l’ordre du tour (qui sera remis à jour en fonction du nombre de pesos des joueurs), chacun enverra un ouvrier sur le plateau. Il existe différentes zones sur lesquelles vos employés pourront être positionnés, et bien évidemment, le nombre de places disponibles est limité pour chacune…

Vous vous souvenez, l’histoire du premier arrivé, premier servi ? Vous ne pourrez donc pas être partout en même temps, et vous allez devoir faire des choix tactiques, tout en gérant vos priorités.

 

Faisons un tour d’horizon des actions disponibles :

  • La forêt

 

C’est ici que vous pourrez récupérer de nouveaux enclos que vous devrez positionner sur votre parcelle individuelle. Ils contiendront vos animaux (des espèces différentes ne partageront jamais le même enclos).

 

  • La serre

Dans la serre, vous trouverez des plants de pommes, de raisins, et de blé qui trouveront une place également dans votre parcelle individuelle en occupant un de vos emplacements vides.

  • L’étable / La bergerie / Le poulailler

Besoin d’animaux pour vos enclos ? Que vous voyez à la recherche de vaches, de moutons ou de poules, chaque bâtiment ne pourra accueillir que deux ouvriers.

Pour déterminer le nombre d’animaux obtenus, vous devrez lancer un dé : le résultat obtenu vous indiquera si votre recherche a été fructueuse ou non. Vous pourrez recueillir entre 1 et 2 vaches, ou entre 1 et 3 moutons/poules. Veillez cependant à avoir la place nécessaire pour leur élevage, sinon l’excédent de bête sera automatiquement abattu et transformé en viande !

  • La plaza

Vous y trouverez des ouvriers disponibles (fonction du nombre total de joueurs), mais cela n’est pas gratuit.

Vous devrez payer 2 pesos multiplié par le nombre d’ouvriers patientant sur la place (si deux joueurs cherchent du personnel durant le même tour, on considère que l’action est résolue simultanément, et ils payeront donc la même somme tous les deux).
Posséder un employé supplémentaire est puissant (car on a ainsi une action de plus que les autres), mais cela coûte cher si on décide de le faire tôt.

 

  • Le moulin à eau

    Celui-ci vous permet de récupérer des jetons d’eau qui serviront à irriguer vos plantations (et donc à envisager une future récolte) ou à apporter de l’eau dans l’une de vos deux écuries (qui pourront accueillir chacune un cheval indispensable pour participer aux rodéos).
    À noter que si la réserve de jetons disponibles est épuisée, on déclenchera une sécheresse : chaque joueur devra retirer un de ses marqueurs d’eau et le remettre sur le moulin à eau (sauf s’il ne possède qu’un seul jeton).

  • Les progrès et techniques

C’est ici que ce prépare le futur (et surtout qu’on acquière des actions « gratuites »). Pour récupérer une des tuiles de progrès, il faut disposer un ouvrier à cheval entre deux ou quatre tuiles (ce qui nous donne cinq emplacements disponibles, mais seulement quatre technologies à récupérer).

Au moment de la résolution des actions, s’emparer d’un progrès coûtera 1 peso par tuiles en contact avec son ouvrier. Attention donc, car il pourra y avoir des déçus (on n’est jamais obligé de prendre une technologie si celles restantes ne sous satisfont pas).

Des progrès apportant des pouvoirs, et une technologie induisant des pesos en fin de partie.

  • Le clocher

Il permet de regarder les quatre prochaines tuiles du marché et de les replacer dans l’ordre de son choix : cela autorise plus de contrôle sur les ventes à venir (même si nous n’avons jamais utilisé cette action dans notre partie de découverte, vu qu’il y a souvent mieux à faire).

Cependant, son utilisation la plus productive (à nos yeux) est de disposer d’un nouveau cheval à placer dans une des ses écuries (en vue des rodéos).

  • Les fabriques / usines

Elles fonctionnent sur le même principe, même si les fabriques demandent un surcoût de 5 pesos lors de leur activation. Il s’agit de transformer nos matières premières en produits finis. Ainsi, on pourra obtenir de la farine et du vin (en défaussant du blé et du raisin), ou des œufs, du lait et de la laine (en conservant poules, vaches et moutons).

Les usines permettent de transformer ces produits semi-finis en produits finis (tout en s’assurant un solide revenu) : à vous les produits de luxe (et même les desserts !) ! Il s’agit d’une action très lucrative en pesos, car en plus du revenu immédiat, ces produits (dits de niveau 3) rapporteront peut-être encore plus de pesos lors du décompte final.

  • Votre parcelle individuelle

C’est ici que vous pourrez récolter les fruits de vos plantations. Il faudra au préalable que vous ayez envoyé un ouvrier sur l’une d’elle, sachant que les récoltes ne pourront se faire que sur des parcelles irriguées.

De plus, un employé ne pourra s’occuper que de deux zones adjacentes à la fois (encore faut-il qu’il s’agisse du même type de culture). Il sera également possible d’intensifier sa récolte en défaussant un jeton d’eau (un de ceux qui se trouve en bout de réseau).

Vous pouvez également utiliser vos améliorations technologiques dans l’ordre de votre choix (cette action ne nécessite pas d’ouvrier).

Enfin, votre cheval pourra être entraîné (chaque cheval a son propre niveau), si il y a de l’eau dans son box, en dépensant une pomme (montée d’un niveau) ou en dépensant deux pommes et en défaussant l’eau de son écurie (montée de deux niveaux).

  • Les marchés

Il existe deux zones de marché sur lesquelles placer vos ouvriers : la première possède six emplacements et donne accès à un étal du marché local (pour les deux premières places), à deux étals du marché local (pour les troisième et quatrième places) et à deux ventes (à dispatcher librement entre marché local et marché noir).

Le positionnement est important car les ventes seront résolues de haut en bas (et les étals fermeront après une transaction) et on peut très bien se retrouver à se faire subtiliser une vente.

La deuxième zone concerne le marché de ville où chaque étal ne peut accueillir qu’un seul ouvrier. Comme je l’ai déjà dit, ce marché ne sera jamais réapprovisionné : attention donc à ne pas vous faire surprendre par vos adversaires !

 

Récolter les fruits de son travail

Une fois que tout le monde a envoyé son petit monde au travail, on passe à la phase de résolution. Celle-ci est un peu vicieuse, car à la manière d’un Caylus, on effectue les actions toujours dans le même ordre, en suivant tout d’abord le cours de la rivière (où on récupère plantations, enclos et animaux), puis en serpentant le long de la route (actions qui permettent de récupérer de l’eau, des chevaux, et de transformer vos matières premières). Ensuite, on s’occupe de notre parcelle de terrain, avant de terminer par les achats et ventes sur les marchés. À la fin des tours 2, 5 et 7 (voire plus si événement concordant), on effectuera un rodéo. Rassurez-vous, toutes ces étapes sont numérotées de 1 à 17 (tout de même !).

Lorsqu’un rodéo a lieu, chaque joueur (dans l’ordre du tour) décide d’envoyer un ou deux chevaux dans l’arène. Le vainqueur est tout simplement celui qui a inscrit le cheval ayant le plus d’expérience (le plus haut niveau) : il remporte le montant du premier prix. Son cheval est épuisé et retourne ensuite dans la réserve.

La deuxième place est récompensée par la moitié de la valeur du gros lot (arrondie à l’inférieur) et le cheval redescend au niveau 1. Les places suivantes sont rémunérées à la hauteur de la moitié du prix supérieur, sans aucune conséquence sur l’expérience des chevaux correspondants.

Comme bonus supplémentaire, les premier et second rangs rapportent le choix entre 2 animaux ou végétaux de rang 1 OU 1 animal OU 1 végétal de rang 1 (d’ailleurs, nous avons omis ce dernier point de règle dans notre partie découverte !).

La partie se termine donc à l’issue du tour 7 : on procède à un dernier décompte où les pesos supplémentaires se rajouteront à ceux acquis en cours de jeu.

Tout d’abord, on réalise des lots de produits de niveau 3 en les combinant le plus lucrativement possible entre eux :

  • On gagnera 0 / 4 / 9 / 15 / 22 pesos pour des lots de 1 / 2 / 3 / 4 / 5 produits identiques ;

  • On gagnera 0 / 10 / 25 / 50 pesos pour des lots de 1 / 2 / 3 / 4 produits différents.

Chaque produit ne pourra bien entendu ne faire partie que d’un seul lot.

Puis, on obtiendra des pesos en fonction des tuiles de progrès qui nous donnaient un ou des objectifs à remplir. Et enfin, on échangera nos derniers invendus pour la moitié du prix du marché noir, arrondi au supérieur.

Le vainqueur est l’exploitant le plus riche à la fin de la partie. Les éventuelles égalités seront départagées par le nombre de produits de niveau 3, puis par le propriétaire possédant le cheval de plus haut niveau.

 

S’occuper d’une exploitation, c’est comment ?

Aaah ce petit séjour à la ferme, à défaut d’être reposant (j’ai encore de nombreuses courbatures dans les bras et les cuisses) était réellement dépaysant ! Quel plaisir que de traîner au milieu de ces animaux en bois et de ces végétaux.

 

Le matériel est réellement agréable à manipuler avec ces meeples, même si on peut se perdre dans le nombre impressionnant de denrées différentes gérées par des cartes. Un bémol cependant sur l’épaisseur des tuiles qu’on aurait aimé un peu plus importante, notamment pour les enclos.

Pour cette partie de découverte à quatre joueurs, j’avais bien préparé les règles (merci pour la traduction en français faite par ThierryT), ce qui n’a pas empêché quelques erreurs (personne n’est parfait !), le jeu étant simple et accessible, mais tout de même relativement dense (il y a pas mal de petites choses à retenir).

Nous avons directement décidé d’utiliser la variante proposée pour limiter le hasard, à savoir ne pas déterminer le nombre de ressources obtenues par les dés : le seul moyen de contrôler ce hasard étant une tuile technologie permettant une relance (du coup, nous avons retiré ce progrès). Cependant, nous avons gardé l’aléa des événements qui ne nous semblait pas insurmontable.

Très vite, il est apparu qu’il existait de nombreuses façons d’obtenir des pesos, ce qui nous a laissé perplexes au départ, ne sachant pas réellement dans quelle direction nous orienter en début de partie (d’autant plus qu’il faut tout de suite sélectionner deux ressources différentes lors de la mise en place). : vous savez, l’effet « salade de points ».

Bien entendu, comme l’investissement en pesos nous ampute de précieux points de victoire (les pesos sont les points de victoire) mais est indispensable afin de faire fructifier notre pécule (travailler plus pour gagner plus), il ne faut pas faire n’importe quoi. Ainsi, le jeu pardonne difficilement les erreurs, et un mauvais départ sera difficile à rattraper. Malgré tout, être dernier au scoring permet d’être le premier joueur au tour suivant (l’équilibre du jeu, tout ça, tout ça).

Cependant, nous gardons de cette partie une relative impression de déséquilibre, l’élevage semblant plus lucratif que les plantations. En effet, l’obtention des végétaux (pommes, raisins et blés) passera par la récupération de champs, l’irrigation, puis la récolte. Ces denrées seront transformées par la suite dans les usines. Alors que pour les animaux, on passera par la récupération d’enclos et l’installation des animaux qui produiront des denrées par les fabriques. Force est de constater qu’une des voies de l’enrichissement personnel semble plus courte que l’autre…

Sans compter le fait que les végétaux sont des denrées périssables (on les défausse lorsqu’on les transforme) alors que les animaux pourront systématiquement produire lait, œufs, et laine (un animal ne pouvant malgré tout n’être utilisé qu’une fois par tour). Ceci étant, il s’agissait d’une partie de découverte, et il est dangereux de conclure trop rapidement sur l’équilibre du jeu !

Par ailleurs, nous avons été surpris (moi le premier) de constater que quelque soit le nombre de joueurs, le plateau disposait du même nombre d’emplacements pour accueillir nos ouvriers (en dehors de légers ajustements dans les configurations à 2 et 6 joueurs).

Fin de partie.

 

En tout état de cause, le jeu reste bon et appelle à une nouvelle partie afin de confirmer nos premières impressions. Mi Tierra se classe un bon cran au dessus de l’Age de pierre au niveau de son accessibilité, et il sera sans doute difficile à pratiquer entre novices du jeu de plateau. Arrivera-t-il à se démarquer suffisamment de ses concurrents et à renouveler le genre afin de se faire une place dans les meilleurs jeux de gestion ? Pour le moment, je n’en suis pas totalement convaincu ! Mais peut-être que l’avenir me donnera tort…

 

Merci à LSD graph pour les illustrations de l’article. 

 

Mi Tierra New Era,

Un jeu de Alberto Abudinen et Diego Benavente
Illustré par Cristian Gonzalez
Edité par GDM Games
Langue et traductions : Anglais, Espagnol…
Date de sortie : 2016
De 2 à 6 joueurs
A partir de 12 ans
Durée d’une partie 60 à 120 minutes

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6 Commentaires

  1. morlockbob 08/11/2016
    Répondre

    A la fois tentant et pas vraiment….J attends le verdict de la deuxième partie.

  2. eolean 08/11/2016
    Répondre

    Je l’ai essayé la semaine dernière et j’avoue avoir été agréablement surpris. J’avais un peu peur de voir un clone de rosenberg, mais pas du tout. Le jeu est un jeu de ressource qui offre plusieurs stratégies possibles, ce qui donne envie d’y revenir pour essayer autre chose. Le système de jeu n’est pas coercitif, et ça permet de pouvoir jouer en famille assez facilement.

    Par contre, je suis d’accord avec toi, le full agriculture ne me semble pas rentable. Contrairement au full mouton qui s’en sort plutôt bien. Mais j’ai prouvé à mon pote arfie qu’on pouvait tout à fait s’en sortir avec une stratégie mixe. Et c’est là que c’est intéressant ! A noter l’importance immense des tuiles bâtiments et le côté useless à mon sens des dés.

  3. Shanouillette 09/11/2016
    Répondre

    Un twittos nous demande s’il fait doublon avec Agricola ..?

  4. eolean 09/11/2016
    Répondre

    Absolument pas et heureusement. C’est vrai que ça parle d’agriculture et d’animaux, et qu’on a une ferme à nous sur laquelle on met légumes et animaux. Mais la ressemblance s’arrête au thème. Le jeu va plutôt chercher une dimension plus stratégique. Il n’est pas contraignant et il faut une vision long terme tout en tirant meilleur parti des possibilités à chaque tour. Dans sa conception et dans l’expérience de jeu, il n’a vraiment rien à voir avec agricola.

    • Shanouillette 09/11/2016
      Répondre

      Merci !

    • Grovast 09/11/2016
      Répondre

      Je ne connais pas Mi Terra mais je me vois dans l’obligation de signifier mon désaccord si tu sous-entends qu’il n’y a pas de vision long terme dans Agricola. La contrainte de nourrir sa famille ok, mais aussi de la stratégie, à mort même. Avant de jouer ton premier coup, tu dois/devrais savoir quels aménagements et quels savoir-faire tu vas poser, dans quel ordre, et avec quel plan pour te nourrir.

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