War of Omens, du deckbuilding sur votre PC

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War of Omens fait l’effort de ne pas tellement érotiser les femmes. Big up les féministes. 🙂

          War of Omens est un jeu par navigateur dont vous n’avez certainement pas entendu parler. Bon, d’accord, il est tout en anglais, mais passés deux trois termes ultra-utilisés dans le milieu ludique, c’est bête comme chou. Et c’est bien dommage que ce jeu ne soit pas si connu ! Il s’agit d’un hybride entre jeu de cartes à collectionner, jeu de deckbuilding et jeu vidéo. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela parait bien vaste et flou, mais croyez-moi, ce jeu est limpide et intelligent.

On se connectera au jeu via son compte Facebook, son compte Google ou son compte Steam (la plateforme de jeu en ligne, oui). Si je vous parle de ce jeu aujourd’hui, c’est d’abord parce qu’il s’agit d’un jeu aux sensations très proches d’un jeu de société traditionnel : cela méritait donc que l’on s’y attarde.

 

A l’instar de Hearthstone ou de Magic : l’Assemblée, chaque joueur possède des points de vie qu’il faut réduire à zéro. Trente, pour être précis. On incarne un héros ayant un pouvoir spécifique et une faction, qui ont un impact sur la construction du jeu. On tue un adversaire d’une de ces deux façons : en faisant attaquer son héros grâce à la dépense de symboles crâne et magie, ou avec l’attaque des troupes que l’on recrute.

 

Au début de la partie, l’inventaire d’un joueur (le deck avec lequel il joue) compte dix pièces, avec lesquelles il achètera des cartes dans sa banque (une rivière de 4 cartes, qui se renouvelle d’une carte par tour). Les cartes de la banque ne sont qu’à demi aléatoires : on choisit 10 cartes de sa faction, qui tourneront dans la banque. À noter que les cartes peuvent être améliorées, et ainsi baisser de coût. Améliorer une carte permet aussi de l’inclure en plusieurs exemplaires dans son deck !

En avant guingamp !

 

Quatre ressources permettent de gérer le jeu :

  • Les sous. Ils permettent d’acheter des cartes, et de payer les coûts d’activation de rares serviteurs.
  • La bouffe. Grâce à un point de bouffe, on soigne un serviteur ou son héros d’1 point de vie, et on active les pouvoirs de certains serviteurs.
  • Les crânes. La puissance d’attaque, tout simplement. Si l’on en dépense un, le héros attaque la cible choisie une fois (pour 1 point de dégât).
  • La magie. Ressource versatile, la magie remplace chacune des trois précédentes quand on en a besoin. Elle est en général plus difficile à acquérir !

 

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L’écran de titre. Avec le héros sélectionné et un fond correspondant à sa faction, of course.

 

L’économie et l’interchangeabilité de ces ressources est bien entendu au cœur du jeu, mais les stratégies pour parvenir à ce but, les contres à ces stratégies et les différents pouvoirs de héros viendront se mêler à la fête pour un jeu sans concession.

 

Factions

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Le Yarakeen, cette carte cauchemardesque.

Il existe 4 factions dans War of Omens, et celles-ci ont des spécificités qui ne donnent pas l’impression de jouer au même jeu… Explication :

  • Les Vespitole sont une civilisation ducale, entre luttes de pouvoirs et complots. Pensez Venise Renaissance, pensez Gênes médiévale. Vous y êtes. Leurs cartes coûtent plus cher que celles des autres factions, mais ont (presque) toutes la capacité de vous faire piocher une carte lorsqu’elles sont jouées. Cela donne à cette faction un pouvoir de rebondissement assez impressionnant. Décimez leur armée, et elle reviendra le tour suivant !

 

  • Les Daramek sont des barbares nomades vivant dans des ergs inhospitaliers. Ils élèvent des chèvres, des rats, des aurochs et des sangliers. Leur puissance ne vient pas de leur pouvoir de pioche ni de leurs gains de ressources aléatoires, mais ils sacrifieront troupeaux et esclaves dans des rituels sanglants. Soit ils mènent une horde à la victoire, soit ils rendent leur héros surpuissant grâce aux rites et aux autels.

 

  • Les Metris sont des voleurs professionnels. Brigands, empoisonneurs, larrons et assassins. Ils jouent moins sur la nourriture que les autres, et pas du tout sur la magie. Mais ils se rattrapent : entre les poisons qui évitent l’interception, les bombes qui infligent des dégâts massifs à retardement et les vols ou achats de cartes chez l’adversaire, ils n’auront aucune peine à vous pourrir la vie. En revanche, cette guilde se voit affligée d’un défaut majeur : ses cartes sont à utilisation unique et ses créatures ont 50% de chances de ne pas rester dans leur paquet lorsqu’elles sont mises en déroute… Voilà qui nous obligera à adopter une stratégie très offensive !

 

  • Les Endazu n’aiment pas la bouffe ni les crânes. Non, ces mystiques préfèrent la magie, les fleurs et les morts-vivants. Leurs cartes disposent d’une statistique spéciale : les inscriptions. Il est possible de les charger en les gardant en main d’un tour sur l’autre, en dépensant des points de vie ou en jouant des cartes particulières. La temporisation et la gestion des ressources adverses sera le maître mot de cette faction, qui se fera une joie de bannir les dangers adverses d’un glyphe salvateur.

 

 Sensations de jeu

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Le double système de paquet donne des parties très différentes avec le même héros ! Pour peu que votre économie soit rare, ou qu’une carte apparaisse plus souvent qu’une autre, vous n’arriverez pas du tout au même résultat.

Bien évidemment, la perte d’une unité sera problématique pour les factions non-Vespitole, mais la sensation de jeu est rarement frustrante. Les decks à base de rats qui vous grignotent les ressources ou d’embargos et de bureaucrates qui vous ralentissent, ceux-là, d’accord, vous agaceront peut-être.

On mange l’autre peu à peu ou on arrive à faire rouler le deck jusqu’à l’explosion, mais les tours se succèdent rapidement, avec pas plus d’une vingtaine de secondes par tour, en général. Les tours d’IA sont très fluides, trop même ! Il se peut qu’on n’ait pas toujours le temps de comprendre ce qui se passe. Mains et banques étant ouvertes, on peut très vite comprendre la stratégie de l’adversaire, et le jeu relève plus de la gestion de ressources et de la stratégie localisée que du bluff, pourtant si commun dans les JCC. Un autre point innovant pour War of Omens !

 

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L’écran de chargement indique qu’on va se fritter des Endazu en images et en texte d’ambiance.

 

La campagne vous mettra face à des adversaires aux propriétés étranges, ultra-bourrines ou rigolotes, à l’instar de ce type qui se cache derrière ses vaches… Le tout en trois modes de difficulté. Si la première ne posera pas réellement problème, les parties en Journeyman et Grandmaster, elles, se montreront redoutables pour vos nerfs.

Chaque héros vous permettra en outre de débloquer une carte héroïque lors de son évolution. Comme les autres, cette carte pourra s’améliorer, mais en fonction du héros, et pas du tirage sur les boosters. Cela rajoute une touche de thématique à chaque héros, et c’est fort appréciable !

 

 Stratégies

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Chaque faction a une multitude de stratégies à mettre en place, et différents moyens d’atteindre la victoire, et leur totale asymétrie frappe. La campagne nous oblige à varier les stratégies, mais seulement en Vespitole, et seulement avec la Capitaine Listrata. Alors vous imaginez bien que quand on commence à jouer avec les Daramek, les Metris ou les Endazu, on est paumé…

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Birondelle chipe tout ce qu’elle peut. Et elle mime votre deck, en sus.

Le jeu donne une sensation d’asymétrie, et c’est fort appréciable ! Entre les quatre héros de chaque faction, presque tous intéressants, on aura envie de jouer différentes stratégies. J’estime le nombre de decks très viables à une dizaine par faction, avec des variations en fonction de votre façon de jouer, bien entendu. Certaines cartes font office de condition de victoire quasi-instantanée, ou du moins la précipitent inévitablement : Warship, Colossal Aurochs ou le diabolique Yarakeen, par exemple.

 

 Ergonomie

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L’ergonomie est bien pensée : un mouseover zoomera sur les cartes au texte minimal, les animations sont très fluides. Pour dépenser vos 32 pommes pour nourrir votre milice 32 fois pour autant d’attaque, point n’est besoin de cliquer comme un forcené : gardez appuyé pout tout dépenser !

Les animations, rapides, ne gênent jamais le jeu. Bien au contraire, sur des tours un peu rapide, notamment contre les IA, il est parfois difficile de suivre le déroulement des tours ! Il aurait été génial d’avoir un log de partie où sont consignées toutes les actions…

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Un plateau très vide et très symétrique… pour l’instant.

 

Petit défaut notable : lorsqu’on a trop d’alliés, la caméra recule. Cela pourrait être bien, mais parfois, c’est de trop ; cela gêne la lisibilité. Pourquoi ne pas avoir fait des tas des cartes identiques ? Des zones de jeu mieux définies ?

Enfin, lors de parties trop longues, trop mal engagées, un bouton permettant de concéder apparaîtra. Plutôt pratique quand on joue contre l’ordinateur…

 

 IA

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L’IA est un peu bête, mais est compensé par des routines de jeu plus efficaces (notamment des cartes améliorées en grand nombre). Cependant, les decks d’IA sont souvent mal fagotés puisque choisis au hasard. On tombera parfois sur des decks gentillets ou de rares machines de guerre ultraviolentes. Mais de quoi nous donner des idées à chaque fois !

 

 Son

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Peut-être le point faible. La musique est dispensable, quoi qu’elle procure une ambiance médiévale adéquate et quant aux sons, on aura tellement de fois des pièces à jouer qu’on se serait bien passé de retour utilisateur pour ces dernières. Pas totalement aux fraises, mais pas exceptionnelle. Quant au bling bling des pièces qu’on score, on le virera rapidement.

 

 Graphismes

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Vous reprendrez bien un peu de pommade de sanglier ? Daramek style.

Les illustrations de War of Omens dépeignent quatre sociétés différentes, et sont assurées par trois artistes ; ne soyons pas chiches et donnons donc notre avis pour chaque civilisation. Toutes au trait plein, elles donnent l’impression de se situer dans une bande dessinée. Il faut toutefois noter que les cartes se répondent entre elles, comme ce gang d’orphelins qui attaque le rempart, ou ce coup de grâce porté par Birondelle au héros daramek Liet.

  • Du côté Vespitole, on se sent à Venise, avec de somptueux bals masqués, des soldats en armure lourde à la moustache graissée. Entre religion, complots et armées, ils donnent une belle image de Cité-État brillant de mille feux. Les jeux de pouvoir internes à la ville sont bien représentés, avec notamment Listrata et le doge Monteferro que l’on peut voir sur le prêt et l’usure, ou encore Sofocatro l’assassin, qui corrompt la garde… La théocratie est aussi très lourde : on récolte la foi et la dîme comme des denrées précieuses. Et si l’on n’est pas d’accord… l’inquisition n’est pas loin. Le trait est simple et souple, avec pas mal de textures pour rendre les tissus.

 

  • Les Daramek, eux, sont tout bonnement crados. Entre charognards faméliques, sacrifices et festins, ce peuple de nomades se sert de tout et rien pour renverser les empires. Et ça se sent. Les héros sont peinturlurés d’argile et de sang, les cavaliers sont montés sur des chèvres et des aurochs dressés, ou lâchent des sangliers enragés sur le reste du monde. Et je ne vous parle pas des rituels mêlant sacrifices (animaux ou humains !), festivités et reproduction forcée. Vous l’aurez compris : il s’agit de la faction la plus sombre, ou pas loin. Côté dessins, les traits sont variables, tremblés, et les couleurs déteignent les unes sur les autres, pour un rendu tout à fait glaçant.

 

  • En se penchant sur les Metris, on remarquera que la direction artistique est peut-être plus quelconque. Bien qu’ils ne manquent pas de flavour, les voleurs encapuchonnés et aux dominantes bleu nuit nous ramènent en territoire connu. C’est peut-être un peu dommage. Notez que parmi les héros, Gretta, une aubergiste mafieuse, sort du lot, représentée avec une oie au cou cassé dans les mains.

 

  • Enfin, les Endazu sortent du lot. Conçus et illustrés par les designers de chaque faction, ils mêlent avec brio poésie orientale, morts-vivants plaqués or et fleurs magiques. Leur univers se dévoile en touches envoûtantes, avec des tons violets assortis d’or. Un must see pour une faction des plus intrigantes, et des plus originales aussi.

 

 

 Multijoueur

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Le multijoueur se décline en deux modes :

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Le deck marche moyennement, mais combine les 4 factions. C’est rigolo.

Le multijoueur classique, en duel contre un adversaire, avec un deck de votre choix. Le jeu n’ayant pas la base d’utilisateurs la plus énorme au monde, le matchmaking est parfois injuste et il est possible de se retrouver face à des joueurs aux cartes toutes améliorées à fond. De quoi vous doucher un peu les premières fois ! Pensez à être un peu aguerri avant de vous y lancer.

Les « tournois » ressemblent à s’y méprendre aux arènes de Hearthstone : vous constituez votre deck en choisissant parmi un pool limité de cartes, avec un héros choisi entre trois. Mais… contrairement au jeu traditionnel, les héros ne sont pas liés à une faction, et les cartes ne le sont pas non plus ! Et les cartes sont améliorées à fond. Classy, et ça permet des combinaisons plutôt inédites, très difficiles à atteindre en solo ou en multijoueur classique. Les pouvoirs de héros sont peut-être un brin déséquilibrés, mais ils proposent un jeu vraiment différent. Et si l’on perd, on peut redrafter une carte de son deck… Yay !

 

 Prix

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La progression « gratuite », de booster en booster, est plutôt fluide ; en ouvrant un paquet, on ne gagne qu’une seule carte à choisir parmi trois. Cela permet de donner une orientation au début du jeu. Plusieurs paquets sont disponibles, avec un coût variable, pour une efficacité variable.

Le modèle économique de War of Omens est attractif et plutôt juste ; il s’agit d’un free-to-play où l’on peut acheter des paquets ou des monnaies (argent, lingots et gemmes, servant à acheter paquets ou apparences alternatives et à améliorer des cartes). Peut-être le bonus octroyé par le paiement est-il un brin radin, mais comme c’est en dollars, ce n’est pas énorme. Et vu le fun que j’ai eu à jouer, je ne regrette pas d’avoir donné 5$ ! Lorsqu’on paie, on obtient non seulement un bonus, mais aussi la possibilité d’acheter des Silver Packs et des Gold Packs, plus chers mais plus optimisés. Il existe un login streak qui vous récompense à chaque connexion, sans pour autant vous punir de ne pas jouer. Vraiment cool.

Mais rien n’oblige à mettre un seul centime dans le jeu si vous ne le souhaitez pas.

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Le coût des différents paquets, ce qu’on peut y trouver, et un brief de la collection dont on dispose. Ergonomie semble le maître mot.

 

 Conclusion

War of Omens est un très bon jeu. D’abord simple, il offre un contenu vaste, presque jamais frustrant, et profite de son support pour gérer le hasard et des manipulation qui, sur un jeu de plateau ou de cartes traditionnel, seraient fastidieuses. Une superbe réussite d’équilibre !

Je recommande donc vivement ce titre pour son originalité, et sa fraîcheur. À mi-chemin entre le JCC, le jeu de deckbuilding et le jeu PC, j’ai vraiment apprécié les heures passées dessus !

>> L’adresse de cette perle <<

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« Vous voyez, les mecs, j’ai un peu trop rouillé sur ce jeu… » Et les cardinaux de hocher la tête.

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16 Commentaires

  1. Grovast 18/12/2014
    Répondre

    Intéressant, merci pour le coup de projecteur sur ce jeu dont je n’avais pas entendu parler.

    Pas le temps d’y jouer, mais être au régime n’empêche pas de regarder le menu…

    Pourquoi PC uniquement ? l’interface n’est pas compatible IOS/Safari sur iDevice ou sur Android ?

  2. jim 18/12/2014
    Répondre

    J’avoue, depuis que umberling m’en a parlé il y a quelques mois, je retourne faire des parties régulièrement !! Au top !!

  3. PG 18/12/2014
    Répondre

    Petite correction à faire sur le lien – enlever le http en trop.
    Sinon, je ne connais pas non plus, l’article m’a vraiment donné envie d’essayer. Existe-t-il une « communauté » autour du jeu ? (forums, sites FR, etc.. ?)

  4. jim 18/12/2014
    Répondre

    Quand je veux voire des infos sur le jeu, je me retrouve presque à chaque fois sur le forum officiel ou sur http://www.kongregate.com/forums/385-war-of-omens !!

    Il y a quelques wiki qui traînent aussi !

    Donc je pense que le principal de la communauté se retrouve dessus. Par contre c’est en anglais!

  5. Umberling 18/12/2014
    Répondre

    Je pense qu’il n’existe pas (encore) de communauté francophone. Ou alors de rares aficionados comme moi. Question anglophone, il y a des forums officiels, pointés par Jim.

    Je n’ai pas testé la compatibilité iDevice, Android, ou Safari, n’ayant pas d’appareil idoine. Mais je suppose que ça doit marcher avec n’importe quel navigateur bien à jour.

    Pour ce qui est de l’investissement, on est loin des parties ramollo d’Hearthstone ou les cartes mettent trois plombes à se jouer : là, une partie qui s’éternise, c’est 10 mn, 15 au maxi, et on est rarement en paralysis analysis.

  6. Wraith75 19/12/2014
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    J’aime beaucoup !

    Je préfère cet univers original à Hearthstone.

    Merci pour la découverte !!!

  7. Barbare 23/12/2014
    Répondre

    Pour la question de la compatibilité: appremment, le jeu utilise Flash Player. Nativement, ce n’est donc pas possible sur iOS. À vérifier sous Androïd.

  8. Wraith75 23/12/2014
    Répondre

    J’ai essayé de jouer avec mon Galaxy S4 et ça ne marchait pas.

    Sinon, je confirme que les tours se jouent super vite une fois qu’on connaît ses cartes, quelques secondes tout au plus.

    J’adore le jeu, mais c’est super addictif.

  9. Axël Casu 27/12/2014
    Répondre

    A tous, laissez vos pseudos IG pour se la monter cette communauté et jouer contre des gens que l’on « connaît, reconnaît » merci. Le mien : kabuki0 (oui c’est bien un zéro !)

    ludiquement

  10. Zuton 29/12/2014
    Répondre

    Je viens d’essayer et c’est pas mal du tout (et pas mal addictif en effet !)

    Merci pour cette découverte !

  11. Umberling 28/01/2015
    Répondre

    En humble bundle jusqu’à la fin de journée : https://www.humblebundle.com/

    • tartopom 28/01/2015
      Répondre

      J’ai craqué la semaine dernière pour ce HB. Star Realms est juste génial. SolForge à encore besoin de développement.

      Scrolls s’en tire vraiment bien. Et Talisman. Ah, Talisman, quel bonheur d’y (re)jouer.

  12. zedzed 23/03/2015
    Répondre

    Je m’étais mis ça dans un coin et l’avais zappé, du coup, je n’ai commencé que depuis 1 semaine.
    C’est très sympa et additif notamment dû au fait que l’on peut continuellement gagner de l’argent et donc acheter des paquets, on n’est pas bloqué qu’aux quêtes comme ça peut être le cas ailleurs (Hearthstone, Solforge…). Du coup, on débloque assez rapidement l’ensemble des communes et uncos. On peut vite se faire un deck battant l’IA de niveau 3 (sur 5) soit 100 pièces de récompense ce qui correspond au prix du paquet de base. Ce n’est pas la même donne pour la campagne, je bloque au 2ième chapitre en niveau 2.

    J’ai été un moment frustré de ne pouvoir essayer les voleurs par manque de héro, d’autant que ça m’empêchait d’accéder au multi ! Finalement, j’en ai chopé un, ai débloqué le multi et maintenant je regrette car du coup je me retrouve à avoir des quêtes multi que je ne peux résoudre ! Y’a pas de ranking, 9 fois sur 10 je suis face à un deck dépassant largement le mien. Et on le voit dès la main de départ de l’adversaire. Dans ces cas là je passe mes tours jusqu’à pouvoir concéder !
    Donc, aux débutants je conseillerai de laisser complètement tomber une faction, tout du moins de ne pas faire de match avec elle  histoire de ne pas débloquer le multi et donc de n’avoir que des quêtes réalisables.

    Merci pour cette bonne découverte !

    ZZ

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