Vichy 2021 : Nouvelles contrées, Awimbawé, Legends of Etherya, Rescue Polar bear, The Hunger…

Le week-end du 18-19 septembre se tenait à Vichy la quatrième édition du festival ludique de la ville. Un salon à la fois ouvert au public et aussi résolument tourné vers les professionnels, avec un très vaste espace qui leur est dédié ainsi qu’une journée, le lundi, qui leur est réservée.

 

 

Les éditeurs étaient répartis dans les différents espaces du Palais des Congrès, la plupart au sous-sol, le plus grand espace où se massait le plus de visiteurs pro, d’autres dans des salles moins visibles qui ont sans doute vu moins de passage.

 

 

Le sachiez-tu ? La ville de Vichy rentre cette année au patrimoine mondial de l’UNESCO, dans le dossier dont le maire nous a épargné les détails, on a appris que le jeu et ce festival étaient mentionnés. Ce qui fait bien plaisir.

 

On n’a plus l’habitude d’autant de bruit, d’autant de gens, de parler autant ! C’est fatigant mais c’est bon comme un FIJ. Allez, l’ambiance ce n’est pas tout, parlons aussi des jeux, c’est aussi pour cela que l’on vient ! 🙂 Au menu dans ce premier article : Lipogram, Titles, Rescue polar Bear, Awimbawé, Legends of Etherya, The Hunger, Graine de créa, Mes amis sont…, Les dragons 100 flammes, Au vol-oeuf !, Run run run, et Nouvelles contrées. C’est parti avec les avis à chaud de maître Fouilloux et dame Nathosaurus.  

 

Lipogram

Lipogram de Pierrick Libralesso & Renaud Libralesso est le futur opus de la petite maison KYF (Fou fou fou!, TV show…) prévu pour novembre.
Il s’agit d’un jeu de mots par équipe avec un petit système de tir à la corde en temps réel. Derrière cette somme de termes compliqués se cache un jeu très simple. On se sépare en deux équipes qui joueront alternativement. Quand une équipe doit jouer, il faut que l’un de ses membres fasse deviner un mot à ses partenaires. Pour cela, il peut dire ce qu’il veut à condition de n’utiliser aucun mot avec la ou les lettres interdites de la manche.
Dès que l’équipe a trouvé, on passe à l’équipe adverse. La manche se termine soit si un mot interdit est prononcé, soit si une équipe met trop longtemps à trouver le mot à faire deviner. Le timer est matérialisé par une application où l’on voit un hippopotame qui court vers l’équipe dont c’est le tour. C’est le côté “tir à la corde” : plus on répond rapidement, plus on réduit le temps restant à l’autre équipe. Il est à préciser qu’on trouvera aussi un mode coopératif.


L’avis de Fouilloux :
Lipogram a un petit air de Olé Guacamolé, mais il m’a plus séduit. Il y a un côté frustrant à devoir tourner autour du pot pour faire deviner le bon mot, une pression avec la course de l’hippopotame, et un côté très satisfaisant à renvoyer la patate chaude à l’équipe adverse. Le mode coop’ est aussi plaisant pour jouer en faisant un peu baisser la tension. Je ne suis pas certain d’en faire des tonnes de parties, mais à l’occasion ça sera avec plaisir !

 

Un jeu de Pierre Libralesso, Renaud Libralesso
Illustré par Pierô
Edité par KYF Edition

 

Titles

Voilà un autre jeu chez KYF, à base de culture cinématographique, dont l’ami Morlock avait parlé dans son dernier Small is Beautiful car oui, c’est une petite boîte. Dans Titles, on va d’abord créer une grille, un peu comme au Scrabble ou aux mots croisés, d’éléments appartenant à des films (ex : “de Spielberg”, “avec une course de voiture”, “d’espionnage”, “qui se passe au Moyen-Age », etc). À son tour, on rajoutera un élément dans la grille, soit en agrandissant une ligne/colonne, soit en remplaçant une carte. Il faudra, pour avoir le droit de le faire, pouvoir citer un film qui correspond à tous les éléments de la colonne/ligne que l’on vient d’agrandir/modifier. Ainsi, plus celle-ci sera longue, plus on aura de contraintes, et plus on marquera de points.

L’avis de Fouilloux : Là aussi un jeu très simple dans ses règles, que je classe un peu dans la même catégorie que Mr Troove, c’est-à-dire un jeu qui plaira surtout aux amateurs de cinéma (les séries sont interdites !). Le jeu est néanmoins plus accessible que ce dernier, car même avec une faible culture cinématographique on peut trouver des propositions de films à faire. Jusqu’à un certain point cependant, une des joueuses de la table s’est sentie complètement bloquée, n’ayant pas assez de mémoire sur ce qu’il se passe dans les films qu’elle voit, comme d’autres pourraient l’être lors d’un blind test. Reste que pour ceux qui sont à l’aise avec ce genre de défis, la proposition est tout à fait sympathique. Je m’y suis personnellement bien plus amusé que dans Mr Troove ou dans un blind test justement, car quelque soit les films que l’on a vus, on peut faire des propositions et marquer des points même sans connaître. Bref, plus vous aimez le cinéma, plus le jeu a de chance de vous plaire, quelle que soit la quantité de films que vous ayez vus.

Un jeu de Vinca
Edité par KYF Edition

 

 

Rescue Polar Bear

Voilà un coopératif qui attire tout de suite l’œil : un plateau blanc avec de très jolis Meeples ours de différentes tailles. En tant que membres d’une expédition scientifique, il va falloir les sauver : chacun autour de la table conduit un bateau, et tente de collecter des données sur le changement climatique afin de convaincre les différents gouvernements mondiaux de la nécessité de changer leur politique environnementale. Dans le même temps, les joueurs doivent aussi empêcher les ours polaires de se noyer dans l’eau glacée. La température monte et descend, ce qui fait fondre la banquise, et nos ours ont tendance à former des familles qui se reproduisent et prennent toute la place. Si les joueurs récupèrent collectivement assez de données, ils gagneront ensemble. Mais si trop d’ours disparaissent, la défaite sera collective.

L’avis de Fouilloux : Voilà un jeu familial à souhait ! Le thème attire tout de suite et les mécaniques sont très accessibles. Il a un côté Pandemic, avec les points d’actions à dépenser, les actions de déplacements à optimiser, les cartes de bonus, et les ours qui génèrent des “explosions” en chaîne quand ils sont plus de trois sur une case. Le jeu est néanmoins beaucoup plus accessible que son aîné de renom, le hasard étant beaucoup moins présent car on sait où les ours vont se reproduire. On se demande d’ailleurs si nos ours ne sont pas croisés avec des lapins vu leur vitesse de prolifération ! Quelques petits accrocs au thème (le sauvetage d’ours en hélicoptère, le va et vient de la température) m’ont un peu gêné, et le jeu a été peut-être un peu trop léger pour moi. Reste qu’il propose quelque chose de très correct pour des familles qui pourraient trouver le thème de Pandemic un peu rebutant et/ou la difficulté trop importante. 

Un jeu de Huang Yi Ming, Jog Kung
Illustré par Collin Wang, Lauren Hsiu
Edité par Aurora Games, TwoPlus Games
Distribué par Pixie Games

 

 Awimbawé

Jeu de plis à deux d’une durée de 5 minutes avec 28 cartes en tout, dans 5 couleurs. On mélange, on distribue à chaque joueur quatre cartes cachées, recouvertes de quatre cartes visibles, et de six cartes qu’on garde en main. La règle de prise de pli est toute classique : une couleur appelée doit être jouée, si on a de l’atout on coupe, sinon on pisse. Sur chaque carte se trouvent des couronnes, le gagnant est celui qui en a le plus quand toutes les cartes sont jouées. La partie est immédiatement perdue par le joueur qui a dans ses plis les quatre hyènes. Et voilà !

 

L’avis de Nathosaurus : Un pli de deux cartes, c’est bizarre, non ? Mais on est bien dans un jeu de plis qui se déploie : on peut chasser une couleur et développer sa longe pour récupérer les précieuses couronnes. L’échec possible en captant toutes les hyènes (hyènes qui ramènent évidemment le plus de couronnes) est un danger de gourmandise qui en fait un jeu intéressant. La tactique est dans le pouvoir des animaux et sur le fait que les joueurs connaissent une partie du jeu de l’autre. Un jeu de plis minimaliste et bien taillé.

Un jeu de Mathieu Roussel
Illustré par Aubane Ritano
Edité par Explor8
Langue et traductions : Français

 

Aetherya

Première création du nouvel éditeur Nostromo, nous voici devant un jeu basé sur un mécanisme de construction de tableau à la Skyjo (je pioche et j’échange avec une carte de mon tableau). Mais cette fois, nous avons un thème qui se tient : on doit construire un royaume et mettre les différentes peuplades correctement, quitte à déclencher des guerres, et les faire se déplacer ensuite pour accomplir des hauts faits (objectifs à réaliser en cours de partie).

 

L’avis de Fouilloux : Cette sympathique mécanique a sans aucun doute le vent en poupe depuis quelques temps, on l’a vue à l’œuvre dans plusieurs autres jeux. Ici, elle est poussée beaucoup plus loin, et il ne s’agit pas juste de minimiser les valeurs dans notre tableau, il faut organiser astucieusement nos cartes pour qu’elles soient correctement placées les unes à côté des autres.
Les objectifs de partie rendent le tableau dynamique et on pourra faire des choix que l’on sait temporaires. À l’inverse, on aura des cartes impossibles à bouger, les dragons et les portails. Ces derniers ne rapportent pas de points mais permettent de relier plein de cartes entre elles et donc de créer des adjacences qui semblaient impossibles. C’est à double tranchant car cela peut déclencher des guerres imprévues entre deux peuples qui ne s’entendent pas et donc bien nous embêter. La fin de la partie est un vrai casse-tête pour placer correctement nos dernières cartes et c’est ma fois bien agréable. Vous le sentez, le jeu m’a plutôt plu, moi qui suis à la base rétif face aux mécaniques vues et revues. À essayer !

 
Un jeu de Francois Bachelart
Illustré par Emma Rakotomalala
Edité par Nostromo Edition

 

 

The Hunger

Richard Garfield qui propose un jeu, cela attire tout de suite l’attention, forcément. The Hunger a un placement particulier : c’est un croisement entre Clank! et Deep Sea Adventure. On incarne un vampire qui part en chasse. Plus on se nourrira d’humains, plus on marquera de points mais attention, ceux-ci vont nous ralentir car ils vont encombrer notre deck. Or, si on n’est pas rentré au château quand le jour se lève et bien couic, tant pis pour nous !

 

 

L’avis de Fouilloux : Nous voilà avec un jeu de deck-building en apparence très accessible ; il n’y a qu’une ressource dans le jeu qui sert à la fois de monnaie d’achat pour les cartes et pour se déplacer. C’est donc très simple, on fera d’ailleurs uniquement ces deux actions là avec nos cartes : se déplacer puis acheter. Mais attention, The Hunger est en réalité beaucoup plus subtil et retors qu’on pourrait le penser de prime abord… En effet, si on achète finalement peu de cartes pour améliorer réellement notre deck, il faudra trouver un bon dosage avec les humains que l’on acquiert et qui nous font des points mais nous ralentissent. Le rythme du jeu est à trouver, et comme dans Deep Sea Adventure il faudra bien sentir le moment où rentrer au bercail. L’interaction avec le plateau est très importante et offre plusieurs chemins qui sont autant d’options tactiques à choisir.
Bref, j’ai vraiment apprécié cette chasse. Seule interrogation, concernant sa longévité : j’ai peur qu’il lasse assez vite, car les cartes qui composent notre deck ne sont finalement pas très variées dans leurs effets. Peut-être qu’une extension est déjà prévue ?

Un jeu de Richard Garfield
Illustré par Jocelyn ‘Joc’ Millet, Marta Ivanova
Edité par origames, Renegade Game Studios

 

Graine de Créa

Les visiteurs qui n’auraient pas vu les imposantes boîtes proposées par Graine de Créa feraient bien de consulter un ophtalmologiste ! Impossible de manquer les immenses casse-têtes trônant dans le salon. Ici, pas de règles, ou presque, juste des boîtes à ouvrir et la solution pour le faire à trouver.


L’avis de Fouilloux :
J’avais déjà repéré cet éditeur avec l’astucieux Ydrody. Ici, plus que de nouveaux jeux, ce sont des objets d’animation qui nous étaient présentés. Nous n’avons pas pu tous les essayer, uniquement un jeu avec la même idée des seringues d’Ydrody et un autre où il fallait fouiller pour trouver les bonnes clefs. Le second m’a peu convaincu, mais le premier était très malin et on a vraiment envie de manipuler ce matériel gigantesque. 

 

 

Mes amis sont…

Le petit nouveau du Droit de Perdre s’appelle “Mes amis sont…” : Il s’agit, à partir d’un début de phrase, de deviner quelle est l’auto-complétion proposée par un moteur de recherche pour finir cette phrase, et donc quelles sont les recherches les plus souvent effectuées par les utilisateurs des moteurs de recherche. Un genre de “une famille en or” version 2.0 !

L’avis de Fouilloux : Vous le savez peut-être, j’ai un petit faible pour les jeux du Droit de Perdre qui proposent souvent des jeux dont le seul but est de se marrer. C’est exactement la patte que l’on retrouve ici : le jeu a un côté brainstorming où on balance des idées à tout va, et on se surprend (et souvent on se désole un peu aussi) de trouver juste, mais surtout, on rigole. Le jeu peut se jouer autour d’une pizza ou d’un apéro sans problème (c’est d’ailleurs comme ça qu’on l’a joué). Les réponses sont toujours surprenantes et il y en a toujours une ou deux où on se dira “quoi, les gens cherchent ça !?”, ce qui peut en plus déclencher des discussions autour de la table. Bref, un jeu qui pour moi touche juste. Peut être un bémol : le jeu a besoin d’un animateur qui validera les réponses et ne participera pas au brainstorming. Mais comme je ne suis pas sûr qu’il rigole moins que les autres, ce n’est même pas si gênant.

 

Un jeu de Benoit Turpin, Romaric Galonnier
Illustré par Mathieu Clauss
Edité par Le Droit de Perdre

 

Les dragons 100 flammes

Smart Games – qui nous avait habitué à des jeux casse-têtes solo – sort son premier jeu à deux, avec un double jeu de mots dans le titre s’il vous plait. Il s’agit d’un jeu de polyominos, où celui qui aura recouvert la plus grande surface sera le gagnant. On place un polyomino alternativement, et si on réussit à en placer un sur un œuf de dragons, on pourra déchaîner la bête sur les territoires de notre adversaire.

L’avis de Fouilloux : Le jeu est ultra simple dans ses règles, mais il est aussi un peu vicieux : il faudra bien sentir quand déchaîner les dragons, mais également se placer pour minimiser leur effet. Il faudra aussi trouver le moyen si possible de bloquer notre adversaire. On a un jeu qui se joue vite, qui est agréable. Pas une révolution mais on passe un bon moment.

 

Edité par Smartgames

 

Ma première aventure : Au Vol-Oeuf !

 

Ah, et on a eu un petit aperçu de “au vol-oeuf” le prochain opus de la collection “Ma première aventure”. J’ai déjà dit mon amour de cette collection de livres-jeux ici pour les petits, et celui-ci m’a beaucoup fait de l’œil : on nous promet une enquête, avec en plus de la résolution habituelle, des questions “annexes” auxquelles il faudra répondre. Prometteur. On a vraiment hâte !

Auteur : Roméo Hennion
Illustration : Elodie Bénard
Edition : Game Flow

 

Run Run Run

Ça ne vous est jamais arrivé en vrai de devoir affronter des momies parce que quelque chose s’est mal passé à l’ouverture du sarcophage du pharaon ? Et ouais mais si vous aviez été dans cette pyramide, il faudrait bien en sortir maintenant ! Run run run est un jeu coopératif dans lequel nous allons construire le chemin de tuiles (ressource du jeu) jusqu’à la sortie. Les momies se réveillent petit à petit et risquent de nous faire foirer notre larcin. On perd si un joueur n’a plus de tuile au moment où il doit en dépenser ou si une momie arrive dans la salle de pharaon. En construisant des mécanismes (suite de tuiles à motifs) on va ouvrir la porte de sortie où nous attendra la Momie-boss qu’il faudra combattre en dépensant nos tuiles pour pouvoir jeter des dés. Ce n’est qu’une fois débarrassée des momies que nous pourrons revoir la lumière du soleil.

L’avis de Natosaurus : la gestion des tuiles et de son placement est à prendre en main car la tuile est la ressource du jeu : on la joue pour l’exploration, puis, le nombre de connexions aux autres salles nous donnera le nombre de tuiles à piocher. On la dépense aussi pour les combats, et là encore c’est le nombre de chemins qu’elle présente (de 1 à 6) qui déterminera le nombre de dés pour combattre la momie. Enfin, elles symbolisent nos points de vie, si un joueur n’en n’a plus, tout le monde perd !

Pour avancer vers la sortie et pouvoir combattre la momie-boss, il faut assembler les tuiles de certaines façons sans se faire piéger par les momies qu’on a réveillées. Une fois cela maîtrisé par le groupe, il semble que le jeu offre peu de rejouabilité. On craint de tourner un peu en rond dans notre pyramide, mais on est dans un coopératif qui se veut très familial (la tension du jeu ne s’adresse pas à des experts de l’optimisation). 

 

Un jeu de Anthony Perone, Bruno Cathala
Illustré par Camille Chaussy
Edité par The Flying Games

 

Nouvelles Contrées

N’avez-vous jamais eu envie de jouer avec vos livres ? Oui votre bibliothèque peut devenir votre nouvelle ludothèque. Dans ce jeu coopératif, le groupe va progresser avec des marques-pages, au fil des pages d’un livre de chez nous, qu’on choisit (pourquoi pas un livre de recettes !). Le conteur va lire les 6 premières lignes de la page de droite d’une page désignée, et choisir parmi les quatre illustrations au format marque-page, laquelle lui évoque ce passage. Les autres joueurs écoutent puis choisissent l’illustration adéquate. Seulement tout en écoutant ces six lignes sorties de nulle part et essayer de leur trouver un contexte, une illustration, ils ont une autre mission à accomplir : valider des caractéristiques syntaxiques du texte lu (est-ce qu’il y avait un H dans le paragraphe par exemple) afin de gagner d’autres marques-pages qui vont aider la partie. Afin d’avancer plus vite vers le but, nous pouvons choisir de rajouter des contraintes de lecture tirées au hasard, comme par exemple lire la ligne 1, 3, 5 de gauche à droite et les 2, 4, 6 de droite à gauche.

 

 

L’avis de Natosaurus : Quelle incroyable idée innovante et poétique que de jouer avec ses bouquins ! La première partie nous laisse sur cette émotion d’avoir joué avec de l’inédit. Passé cette bouffée de fraîcheur, il en reste que nous avons peu d’emprise sur le jeu. Nous ne choisissons pas les lignes lues, ni les contraintes de lecture pouvant transformer le texte qui a déjà ni début ni fin, en une suite de mots qui semblent s’être évadés des pages. Retrouver une illustration avec ces contraintes va tenir à un mot, ou une suite de mots cohérents. L’aléa total du paragraphe lu auquel on ajoute des contraintes variables va donner une infinie possibilité de faire s’entrecroiser nos perceptions. Au final, ce qui ne me convainc pas dans Nouvelles contrées, c’est que le conteur n’a pas la possibilité d’être créatif et de s’attirer la complicité de ses joueurs comme dans un jeu Dixit like.

Un jeu de Winzenschtark
Illustré par Jeanne Landart
Edité par Olibrius Editions

 

 

On se retrouve très bientôt pour la deuxième partie de nos découvertes vichyssoises : Bubble StoriesCartaventura, Château Badabouh, Dors Dradon d’or, Le Cliché du siècle, Explorers, Le jeu du Doigt, Loco Momo !

 

 

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3 Commentaires

  1. ochsenbein 05/10/2021
    Répondre

    2 jeux m’attire fortement dans cette liste, mes amis sont qui a l’air de tenir parfaitement son rôle de jeux apéro, et le prochain opus de ma première aventure ^^.

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