Participatif, la sélection naturelle N° 183 du 22 novembre 2021

 

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N° 182

 

Salutations ludico-participatives !

► Alors me direz-vous, quoi de beau cette semaine sur les plateformes de financement ? C’est assez calme, en tout cas, vu de ma fenêtre. Mais peut-être ai-je raté une perle ? N’hésitez pas à en parler dans les commentaires !

 

Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )

Et surtout continuez à faire attention à vous !

 

 

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Évolution des campagnes en cours sur la semaine passée

 

► Celles qui se terminent cette semaine…

 

Un petit coup de mieux pour Kinghill par Violet Dragon qui gagne une grosse centaine de soutiens grâce au rappel des 48 heures. C’est pas Byzance, mais c’est toujours ça de pris (sur Kickstarter. Actuellement 36 000/20 000 $ et 840 soutiens. Fin le 22 novembre)

fr  Clash of Decks : Saison 2 par Grammes Éditions vient de passer une semaine tout à fait correcte avec environ 80 nouveaux contributeurs par jour, lui permettant ainsi de dépasser les 2 700 soutiens. Le rappel des 48 heures à venir sous peu devrait aider à exploser la barre des 3 000 (sur Kickstarter. Actuellement 114 800/18 000 € et 2 750 soutiens. Fin le 25 novembre).

 

 

► Et les autres !

MonsDRAWsity Unusual Suspects : La nouvelle édition du party game compétitif de Eric Slauson chez Deep Water Games en partenariat avec les braves de Shut Up and Sit Down qui ont imaginé plus de 100 nouveaux monstres pour le jeu. Le sujet est original : il s’agit de dessinateurs qui travaillent dans une organisation secrète et de témoins interrogés parce qu’ils en ont trop vu (mais problème, ils ne se souviennent pas vraiment de ce qu’ils PENSENT avoir vu).
Il vous faut d’abord mémoriser un monstre que vous observez quelques secondes, puis le décrire aux autres de tête (ils peuvent nous interroger), après cela tout le monde révèle les dessins produits. Le témoin vote secrètement pour le monstre qui lui semble le plus ressemblant sans regarder sa carte, ce qui octroie un point au dessinateur. Après quoi, on révèle le monstre, et tout le monde peut voter à main levée sur le dessin le plus fidèle (allez hop un point aussi pour le gagnant du vote). Bref des règles très accessibles pour un jeu de dessin qui peut sûrement donner lieu à de jolis moments d’esclaffades et de mauvaise foi. 
La campagne de cette nouvelle édition (la première édition date de 2020) termine dans quelques heures (sur KS, a déjà rassemblé environ 50 200€/13299€, sur 771 soutiens. Fin le 23 novembre)  

Petite forme pour Wild Realms par Daywalker Syndicate, qui aura bien peiné à dépasser les 200 soutiens. Difficile de ne pas se dire que le sort du jeu aurait été bien meilleur sur Kickstarter… (sur Gamefound. Actuellement 20 800/18 000 $ et 215 soutiens. Fin le 1er décembre)

fr  Pas loin de 1 000 nouveaux contributeurs pour le gros Hegemony par Hegemonic Project Games, le succès de ce jeu d’un primo éditeur chypriote est assez incroyable. Quoi que. C’est surement le fort parti pris de la maison d’édition qui a attiré les regards : quoi de mieux pour un jeu politique que l’alliance de chercheurs et d’universitaires et de game designers ? Nul doute que la barre symbolique des 10 000 soutiens sera franchie avant la fin (sur Kickstarter. Actuellement 488 500/15 000 € et 8 520 soutiens. Fin le 02 décembre)

fr  Semaine vraiment pas folichonne pour Megapulse par Orion Games qui aura attiré à peine une petite cinquantaine de nouveaux contributeurs. Il reste une dizaine de jours pour faire mieux mais la proposition, aussi bonne qu’elle soit, peine manifestement à offrir des arguments discriminants vis-à-vis de la pléthore de bons jeux et de bons projets actuellement disponibles (sur Kickstarter. Actuellement 44 400/38 000 CA$ et 515 soutiens. Fin le 02 décembre)

The Realms of Shadows par Barrett Publishing a largement franchi la barre des 1 000 soutiens. J’aurais tendance à dire que peu importe le résultat, nous aurons cet ensemble de trois jeux en français grâce à Boom Boom Games peu après la fin de cette campagne ! (sur Kickstarter. Actuellement 40 300/12 000 $ et 1 115 soutiens. Fin le 04 décembre)

►  The Elder Scrolls V: Skyrim par Modiphius Entertainment a tout de même attiré près de 500 nouveaux soutiens, permettant ainsi à la campagne de franchir les 5 000. Et ceci uniquement sur la force du nom de la licence, tant l’offre du jeu en tant que tel ne me semble pas tellement sortir du lot (sur Gamefound. Actuellement 870 700/100 000 £ et 5 025 soutiens. Fin le 05 décembre)

fr  Une petite centaine de nouveaux souscripteurs pour The Spirit of Eden par Alone Editions, c’est bien, mais je suis personnellement persuadé que le jeu et l’offre autour valent mieux que cela. Il reste une quinzaine de jours de campagne, nous verrons au résultat (sur Kickstarter. Actuellement 30 550/18 000 € et 1 160 soutiens. Fin le 09 décembre).

fr Weather Machine par Eagle Gryphon Games est un succès, mais qui pouvait imaginer qu’il en soit autrement ? Malgré tout, le rythme a sensiblement baissé en fin de semaine dernière. À voir donc ce qu’il va en être dans les jours qui viennent… (sur Kickstarter. Actuellement 867 500/50 000 $ et 6 380 soutiens. Fin le 18 décembre).

 

 

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Les projets qui ont attiré mon attention

 

Call to Adventure de Brotherwide Games est un jeu de cartes dans lequel les joueurs vont « construire » un héros et forger son destin (l’article Ludovox). Sa particularité est qu’il s’agit d’un jeu à moteur sur lequel il est possible de poser à peu près n’importe quel sujet narratif d’autant que le but ultime est de greffer un récit sur nos cartes acquises. Exit les accumulations d’icônes pour des PV, ici, on cherchera à raconter une histoire. Aussi, les dés sont remplacés par des runes que l’on jette en l’air, ce qui est amusant.  

Ainsi, est déjà paru une nouvelle itération basée sur la série de romans de fantasy de Brandon Sanderson, The Stormlight Archives (Les Archives de Roshar in french), mais uniquement en anglais pour le moment. Alors que la première extension de Call to Adventure arrive chez nous en français grâce à La Boîte de Jeu sous le nom de Le Nom du Vent, voici qu’apparaît la deuxième sur Kickstarter : Call to Aventure: Epic Origin.

Epic Origin est certes une extension, mais aussi un stand alone. Bien entendu, le principe du jeu ne change pas, ni même la direction artistique, mais cette extension offre tout de même quelques nouveautés. Il est possible de jouer de nouvelles races et de bénéficier de nouvelles cartes de Classe pouvant être améliorées à grands coups de lancés de runes, de nouveaux adversaires apparaissent qui peuvent évoluer vers des super-méchants et, surtout, il est désormais possible de jouer en coopératif grâce à une campagne, jouable également en solo. Epic Origins comprend également un guide pour convertir votre tableau final en un personnage de la 5e édition de D&D !

Le tarif du jeu n’est pas du tout exagéré, 40 $. Vous avouerez que c’est honnête, surtout par les temps qui courent. 16 $ de frais de port, ça gêne aux entournures, mais ça reste en dessous de ce que l’on peut trop souvent voir. Mais 0% de TVA, je ne m’y attendais pas ! Tout est pris en charge par l’éditeur, et c’est un geste à saluer bien bas ! Les plus anglophones d’entre vous peuvent plonger direct, les autres attendront la localisation que La Boîte de Jeu ne devrait pas manquer de faire (sur Kickstarter. Actuellement 323 700/50 000 $ et 4 700 soutiens. Fin le 03 décembre).

 

► Allez, c’est parti pour le « petit » jeu d’un primo éditeur français du moment. C’est d’un jeu de lettres qu’il s’agit, en financement sur Ulule : Dictopia par Subverti. Vous le savez (ou pas), je déteste cordialement les jeux de lettres. Mais là, un je-ne-sais-quoi m’a poussé à m’arrêter sur ce jeu ! En fait, si. Je sais pourquoi.

Parce que Dictopia réinvente avec intelligence le jeu de création de mots, avec seulement des cartes. Le thème pourrait paraître plaqué, mais en réalité il ne l’est pas tant. Bon, quand même un peu. Inspiré du roman 1984 de Georges Orwell, Dictopia prend place dans un monde dystopique où les livres sont interdits et les mots étroitement surveillés pour annihiler toute tentative de liberté d’expression.

Les joueurs (de 1 à 7) sont des volontaires pour rejoindre la Résistance, organisation qui lutte contre le pouvoir en place, qui vont passer des épreuves pour désigner celles et ceux aptes à en rejoindre les rangs. Ces épreuves sont au nombre de 5 et durent environ 15 minutes, un petit quart d’heure qui va mettre à rude épreuve (c’est le cas de le dire) les neurones des prétendants.

8 cartes lettres (chacune d’elles présente deux lettres superposées) sont distribuées à tout le monde et, dans un temps limité de 1 minute 30, vous allez devoir créer un mot avec les lettres disponibles. À l’issue du temps imparti on compte les points, ces derniers étant fonction du nombre de lettres dans le mot et des icônes Yeux présents sur les cartes utilisées.

Les 4 tours suivants s’enchaînent de la même manière, à ceci près qu’une carte Mission est tirée après avoir distribué les cartes aux joueurs. Cette carte Mission propose des contraintes optionnelles qui font gagner des points supplémentaires si elles sont respectées. Au cinquième tour, ce sont deux cartes Missions qui sont tirées. À la fin des 5 tours, celui ou celle avec le plus de points est embauché par la Résistance et gagne le droit, le cas échéant, de mourir pour la liberté. Voilà, je vous ai expliqué les règles de Dictopia.

C’est simple, intense et certainement très addictif. Cela se joue très bien en solo contre un adversaire virtuel délicatement nommé Big Brother. Et ce n’est pas très cher : 18 € pour le jeu de base, frais de port inclus. 25 € dans les mêmes conditions avec une extension exclusive à la campagne, 1984, qui offre 20 cartes Mission supplémentaires directement inspirées du roman. Si vous aimez les jeux de lettres, vous savez ce qu’il vous reste à faire (sur Ulule. Actuellement 6 666/1 984 € et 220 soutiens. Fin le 08 décembre).

 

► L’univers de Valeria n’en finit plus d’être décliné par Daily Magic Games. Depuis le printemps 2015 et la campagne pour Valeria Card Kingdoms (édité par ce qui s’appelait alors Daily Magic Productions), ce ne sont pas moins de 9 productions estampillées Valeria qui sont sorties, jeux, extensions et stand alone compris.

L’éditeur frappe un grand coup pour augmenter ce cheptel en lançant une campagne pour non pas un, non plus deux, mais bel et bien trois jeux d’un coup dans ce même univers de Valeria, affublée d’un nom qui ne laisse planer aucun doute : 3 New Valeria-Universe Games. Voyons de quoi il en retourne.

Dice Kingdoms of Valeria est, ainsi que son nom le laisse subtilement imaginer, un jeu de dés. Du type qui a le vent en poupe depuis quelque temps déjà, à savoir un Roll & Write. Les joueuses et les joueurs vont chercher à développer leur Duché d’une façon qui rappelle bien le gameplay du Valeria originel. 6 dés sont lancés, 2 d’entre eux activent des citoyens pour tous les joueurs, les quatre autres étant destinés uniquement au joueur qui les a lancés.

Le résultat du lancé va potentiellement permettre de recruter des citoyens pour satisfaire des guildes et ainsi faire rentrer de l’argent dans les caisses, attaquer des monstres pour en retirer gloire et récompenses, construire des routes vers de nouveaux domaines générateurs de citoyens, or, monstres et pouvoir spéciaux. Un mode solo est également présent. En bonus de campagne est offerte une extension proposant de nouvelles cartes sur le thème de l’hiver.

Le nom du deuxième jeu, Siege of Valeria, laisse également deviner de quoi il en retourne : Il s’agit bien d’un Tower Defense, ou plus précisément d’un Castle Defense puisque le but du jeu est de défendre votre château contre des vagues de monstres que l’on imagine aisément infâmes et sanguinaires.

Là encore, cela va se jouer à grands coups de lancés de dés dont les résultats vont permettre de mettre en place des combos de cartes et de dés dévastateurs (enfin, espérons-le !). Là aussi, un bonus spécial KS est offert, en l’occurrence des Leaders asymétriques à ajouter à vos troupes et à celles des monstres. Et là toujours, le jeu est parfaitement jouable en solo.

Le type du troisième jeu, nommé Thrones of Valeria, est lui assez inattendu. Il s’agit d’un jeu de plis, jouable également en équipe. La manière de le rattacher à l’univers de Valeria est un tantinet plus capillotractée, mais pourquoi pas : ce serait l’un des jeux les plus populaires des tavernes de la ville. Soit, au final, peu importe.

Il n’y a pas grand-chose de précisé sur le gameplay de ce dernier, tout au plus savons-nous que l’on peut gagner, voler et dépenser des pièces et que chaque carte a une valeur de puissance et un rang.
En bonus, est offert un jeu de cartes « normal » mais dont l’esthétique est celle des cartes de Thrones of Valeria.

De l’esthétique, parlons-en justement. La direction artistique des deux premiers jeux est sans surprise, 100% fidèle à celle de tous les jeux de la gamme Valeria, c’est-à-dire notamment avec des illustrations de The Mico. Le cas de Thrones of Valeria est un peu différent.

Si The Mico est bien toujours aux pinceaux, le résultat est loin de celui auquel on pouvait s’attendre. Les illustrations sont minimalistes, au trait noir et agrémentées de quelques aplats de couleur unique. Il faut préciser que ce traitement graphique sied parfaitement au type du jeu et nous prouve que The Mico est capable de sortir de sa zone de confort.

Passons à la douloureuse, les tarifs. Pour 15 $, vous avez les trois jeux en PnP premium. Plus que correct. Un jeu au choix vous coûtera 30 $, pour deux ce sera  55 $ et le lot de trois sera à vous contre 75 $. Des tarifs corrects donc, auxquels il faudra ajouter environ 16 $ de frais de port et la pénible TVA. Autant dire que sauf à être sur des charbons ardents à l’évocation de cette campagne, il vaudra beaucoup mieux attendre patiemment la campagne de précommande en français que fera plus tard Lucky Duck Games (sur Kickstarter. Actuellement 41 900/25 000 $ et 745 soutiens. Fin le 10 décembre).

 

 

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Ils débarquent cette semaine

 

 

Mindbug: First Contact par Nerdlab Games – le 23 novembre sur Kickstarter

Jeu d’affrontement à base de cartes pour deux personnes, co-désigné par Richard Garfield himself !

 

 

 

Pathfinder Arena par Subverti – le 23 novembre sur Kickstarter

Jeu de plateau stratégique dans l’univers du jeu de rôles Pathfinder: Age of Lost Omens.

 

 

 

fr  Octopus’s Garden par Maple Games – le 23 novembre sur Kickstarter

Vous devrez façonner le plus beau des jardins sous-marins avec une mécanique de marché ouvert et de tile laying, VF par Matagot.

 

 

 

fr  Obscure War par Wysigames – le 26 novembre sur Kickstarter

Jeu d’escarmouche dans un univers « dark urban fantasy » où des vampires affrontent des loups-garous via une mécanique de deck-building et des dés.

 

 

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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