Participatif, la sélection naturelle N° 106 du mardi 05 mars 2019
N° 106
Salutations ludico-participatives !
► Le rythme des sorties de nouveaux projets ne faiblit pas d’un iota, ce qui n’est pas sans me poser de menus problèmes, mon temps disponible pour rédiger la chronique en ce moment étant malheureusement inversement proportionnel.
Ce souci étant devenu récurent, Dame Shanouillette m’a proposé de switcher momentanément sur une formule de News sans calendrier fixe, plutôt que de chercher absolument à écrire une chronique complète par semaine ce qui, comme je viens de le dire, j’ai vraiment du mal à réaliser par les temps qui courent.
Je vais expérimenter cette façon de faire et en étudier les retours. Il est donc fort possible que la chronique, telle que vous la connaissez, ne soit pas beaucoup présente dans les semaines à venir, le temps que justement j’en retrouve, du temps 😉
Bonne lecture, et à je ne sais pas quand !
Évolution des campagnes en cours la semaine passée
► Napoleon 1807 par Shakos ne se porte pas trop mal, malgré une dynamique en dents de scie. La semaine passée a vu arriver une centaine de nouveaux soutiens, les 500 sont en passe d’être dépassés et même si le millier ne sera certainement jamais atteint, tout au moins cette campagne devrait voir son score doubler par rapport à celui de la précédente (actuellement 52 700/10 000 $ et 450 soutiens. Fin le 22 mars).
► La campagne d’Aeon’s End: The New Age par Indie Boards & Cards, a fini par se stabiliser autour d’une grosse quarantaine de soutiens par jour. Rien de transcendant donc, mais elle est quand même déjà financée à 9 fois et on approche gentiment des 4 000 contributeurs et ce, à une dizaine de jours de la fin (actuellement 361 000/40 000 $ et 3 850 soutiens. Fin le 15 mars).
Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)
► Dragons Arena par Elements Edition est un jeu abstrait pour deux joueurs dont les retours suite à des tests sur divers salon (et dernièrement à Cannes) sont plutôt positifs. Une campagne avait déjà été tentée sur Kickstarter en décembre dernier, qui s’était soldée par un échec. Nous sommes donc en présence d’un reboot, mais sur Ulule cette fois. Pourquoi pas, d’autant que le résultat est déjà meilleur que sur KS (bon, c’était pas difficile, certes, mais c’est toujours bon signe).
Concernant le jeu lui-même (c’est quand même de ça dont je suis censé vous parler), il s’agit d’un jeu de stratégie dans lequel des dragons de feu vont combattre des dragons de glace. Les dragons en question sont matérialisés par des dés et le combat a lieu dans une arène. Si les règles sont simples (le jeu est annoncé à partir de 8 ans), comme bien souvent avec les jeux abstraits il vous faudra tout de même faire chauffer les deux ou trois neurones dont Mère Nature vous a généreusement doté pour espérer remporter la victoire.
La présentation du jeu est très maligne (la boîte de rangement est aussi l’arène de combat) et arrive à mettre les joueurs dans l’ambiance du thème, malgré qu’il faille faire l’effort de voir en chaque dé un dragon. Le prix du pledge est tout à fait raisonnable (20 €) d’autant plus qu’est offert un exemplaire au choix de l’un des autres jeux de l’éditeur (et accessoirement tous du même auteur, Cédric Duwelz, ci-devant boss d’Elements Edition. Non, y’a pas de hasard) : Ephyran, son extension Glory Of Gods, Sam La Pagaille (très bon jeu si vous aimez être humiliés par votre progéniture), le même mais en Égypte, SOS Tortues ou ZIGZAG Pocket (actuellement 1 120/5 000 € et 45 soutiens. Fin le 20 mars).
► Après l’annulation de la campagne de Aftershock Deluxe Edition par Stronghold Games au tout début février (news), et ce malgré le fait qu’elle ait été financée (pas assez visiblement), voici une nouvelle campagne pour le même jeu : Aftershock : San Francisco And Venice mais l’ensemble a été entièrement revu. Exit les composants Deluxe (trop lourds), bonjour les éléments de Venice et l’extension District 6, précédemment disponible en add-on.
Hors le titre du jeu, rien d’autre n’a changé et surtout pas le jeu lui-même. C’eût été étonnant sur un délai aussi court en même temps.
Le montant de financement a été diminué de moitié et le prix de l’unique pledge est passé de 59 à 45 $, pour le plus grand bien de la campagne financée dès le premier jour (tout juste, mais bon…) (actuellement 19 700/10 000 $ et 460 soutiens. Fin le 12 mars).
► Shadows of Brimstone par Flying Frog Productions avait méchamment cartonné fin 2013 avec ses 1.3 millions de dollars apportés par plus de 4 700 soutiens, suivi par Forbidden Fortress à peine moins bien financé. On remet ça avec Shadows Of Brimstone : Adventures, ensemble de deux extensions stand alone : Gates Of Valhala et Valley Of The Serpent King.
La première, vous l’aurez compris, va vous emmener dans le monde des Vikings et la seconde en Amérique du sud, au bon vieux temps des conquistadors. Chaque extension apporte de nouveaux héros et de nouvelles missions avec, bien entendu, tout le matériel qui va avec. Comme toute extension qui se respecte, ces deux là sont jouables avec le jeu de base et les wattmille mini extensions, cartes promos, etc, déjà sorties.
Comme trop souvent, hélas, le jeu est réservé à ceusses qui n’ont pas trop de problème avec l’anglais (pas moi, quoi). Comme de bien entendu, la campagne est un gros carton. À cette heure où que je vous cause, elle est financée à 18 fois par 3 400 soutiens (actuellement 938 000/50 000 $ et 3 480 soutiens. Fin le 10 mars).
► Tiens, un autre Shadows of Machin… Shadows Of Kilforth par Hall Or Nothing Productions fait suite au gros carton de Gloom Of Killforth puisqu’il en est la suite justement, et également une extension stand alone. Je passe rapidement sur le jeu lui-même puisqu’il s’agit exactement de la même chose que Gloom of Kilforth avec « simplement » une nouvelle histoire complète.
Je m’étendrai un peu plus sur les rapports de Nuts! Publishing et Tristan Hall, l’auteur du jeu. Parce que si vous espériez pouvoir jouer un jour à Shadows of Kilforth en français, autant vous dire que c’est mort de chez mort ! En effet, le sieur Tristan semble avoir une notion du partenariat toute personnelle. Nuts, ainsi que l’éditeur allemand en charge de la localisation dans cette langue, en ont visiblement fait les frais. Et malheureusement pas qu’au figuré puisque les méthodes du Sieur Hall ont coûté à Nuts tout le potentiel bénéfice qu’ils auraient pu tirer de la vente du jeu en français. Et quand on sait qu’ils ont le même genre de problèmes avec Word Forge Games pour la localisation de D-Day Dice, autant vous dire que nous ne sommes pas prêt de revoir leur logo sur la page KS d’un projet en cours de financement… (actuellement 83 500/10 000 £ et 1 500 soutiens. Fin le 1er avril).
► Deep War : The Battle Rages On par Massimo Buo est un jeu de combats à base de cartes avec pour thème la seconde guerre mondiale d’un auteur indépendant italien. Le jeu semble assez malin et bien foutu, au point que j’ai pledgé la précédente campagne (parce qu’il y en a eu deux autres auparavant, avortées. Oui, le bonhomme est persévérant). C’est dire si ça à l’air chouette 😉
Bien sûr, le jeu est exactement le même que celui proposé la première fois (et pour cause, il est toujours en production) et le gars Massimo ne cache pas le réel but de cette campagne : faire rentrer du cash pour pouvoir développer les autres factions qu’il veux ajouter à son jeu. Histoire de maximiser les chances, la campagne se déroule en parallèle sur Indigogo, mais il semblerait bien que la période ne soit guère propice aux petits projets indépendants (actuellement 1 700/10 000 € et 33 soutiens. Fin le 15 mars).
► Yutopi est un nouvel éditeur Helvète (Suisse, quoi) qui se lance dans le grand bain avec son premier jeu : Mini Miners. Il s’agit d’un jeu familial dans le monde sous-terrain des nains lesquels, comme chacun sait, n’ont guère d’autre passe-temps que de creuser des mines.
Familial et même un peu plus, les mécaniques de draft et de placement d’ouvriers alliées à de la prise de risque et de l’optimisation de combos lui permettant de faire jouer les adultes autrement que contraints et forcés.
Je passe rapidement sur le but du jeu, qui est de creuser pour trouver des trucs et être le plus rapidement possible le plus riche. Pas original pour un rond, mais efficace. Et pour un premier jeu, mieux vaut assurer ses arrières à cet égard. La présentation du jeu est très sympathique, avec de belles illustrations (encore que je ne trouve pas terrible celle de la boîte, mais ça n’engage que moi). Une extension permettant de varier les stratégies est également de la partie mais ne sera traduite que si elle atteint 300 soutiens pour chaque langue autre que l’anglais.
Et c’est là que le bât blesse, car de petites erreurs de débutant plombent la campagne. Pourquoi mettre en premier stretch goal un coûteux (et inutile pour beaucoup) thermoformage alors que les intéressantes variantes de règles annoncées sont elles aussi en stretch goal, mais bien plus loin ? Pourquoi annoncer d’emblée une extension dont on ne sait pas si on pourra la traduire et qui ne sera donc pas prise par les non-anglophones ? Car qui va dépenser 54 € pour prendre le risque de se retrouver avec un jeu en français et son extension en anglais ? Rien de rédhibitoire, certes, mais cela ne facilite pas le financement d’un jeu qui semble pourtant bien intéressant (actuellement 8 700/9 500 CHF et 112 soutiens. Fin le 28 mars).
► Après le succès il y a tout juste un an de son jeu portable Palm Island (lequel, au passage, sort en français en mai/juin chez Nuts! Publishing), voici que Portal Dragon nous propose Planetoid. Il s’agit d’un jeu abstrait (c’est revenu à la mode on dirait) sur lequel a été plaqué un thème de mineurs spatiaux qui doivent récolter des ressources.
Le gameplay est un mélange de memory, bluff et collection. Les règles sont encore une fois simples à appréhender mais le jeu semble bien forcer les joueurs à de belles réflexions. La direction artistique ne vous fera pas sauter au plafond, mais c’est sobre et lisible. Le plateau de jeu est quant à lui astucieusement étudié, à voir la tenue dans la durée.
Le pledge n’est pas très cher (22 $ + 7 de port) et dans le doute il donc tout de même possible de se laisser tenter sans risquer d’y laisser sa chemise (actuellement 7 300/4 000 € et 365 soutiens. Fin le 23 mars).
► Feudum : Rudders & Ramparts par Odd Bird Games est la deuxième extension pour le jeu éponyme Feudum après The Queen’s Army. Elle donne la possibilité aux joueurs de construire des châteaux et des vaisseaux (aériens, marins et sous-marins) qui vont leur apporter un avantage certain en attaque ou en défense mais qu’il faudra entretenir en dépensant des shillings, sans quoi ils seront perdus. Rien de révolutionnaire donc, mais un petit plus pour les stratégies à mettre en place.
Le matériel n’est pas pléthorique : 3 tours pour représenter les châteaux, un bateau, un sous-marin, et un truc hybride bateau/montgolfière pour aller dans les cieux, des jetons et les cartes correspondant en anglais, français et allemand. Mais ces tours, et surtout les navires, sont juste magnifiques et donnent envie de les poser sur le plateau de jeu.
À 35 $ le pledge correspondant à la nouvelle extension seule, il n’y a pas grand chose à dire même si ce n’est pas donné. Le matériel semble bien le valoir. Mais là où cela se complique, c’est lorsqu’on ajoute les incontournables frais de port. 18 $ pour la France, c’est juste la moitié du prix de l’extension en plus. Et à 53 $ le bout, il est obligatoire de se demander si le gameplay apporté vaut le prix d’un jeu complet. Sauf à être un fan complétiste, auquel cas la question ne se pose pas (actuellement 84 500/25 000 $ et 1 340 soutiens. Fin le 26 mars).
► The Pursuit Of Happiness est un jeu édité par Artipa et correctement financé (un peu plus de 2 400 soutiens) sur Kickstarter au tout début 2016. Un an après, la campagne de l’extension Community a réuni 1 800 contributeurs. Voici arriver la deuxième extension : The Pursuit Of Hapiness – Experiences.
Le jeu vous invite à gérer la vie d’un individu, de sa naissance à sa mort. Par une mécanique de placement d’ouvriers simulant le temps qui passe, il faudra décider de sa vie en général, et donc de ses projets, de son travail, de ses loisirs, de ses relations, etc. (Cwowd vous l’avait présenté dans cet article et Atom en avait fait un Just Played sur le Vox ; vous pouvez également regarder l’itw d’un des auteurs tournée à Essen 2015). Sachez que le jeu de base arrive en français chez Super meeple (news).
Community introduisait dans le jeu le concept de la communauté, avec des personnes, objets, évènements, etc, orientés en ce sens et apportait également la possibilité de jouer à 5. Experiences va permettre à votre avatar de voyager et de participer à des activités à l’étranger, lui permettre aussi d’avoir des enfants et d’élaborer des projets qu’il pourra réaliser dans le futur. Un nouveau type de cartes fait également son apparitions, les Services.
Cette campagne est enfin l’occasion d’effectuer un reprint de la boîte de base qui en est quand même à sa troisième édition mine de rien. Le pledge pour l’extension seule est à 23 $ (+ 8 à 10 $ de port) mais tout ce qui a été créé à ce jour pour le jeu est disponible, au sein de pledge ou en add-on. Pour info, le all-in est à 135 $ + 16 à 19 $ de port (actuellement 54 500/15 000 $ et 1 140 soutiens. Fin le 14 mars).
► On termine sur un petit projet de jeu d’ambiance qui a tout de même levé plus de 218 000€… et pour cause… Wolfgang Warsch ça vous parle ? L’auteur de l’année, le game designer of the year, monsieur The Mind qui vient de recevoir l’as d’or, est en effet aux manettes de ce nouveau titre de déduction improbable. Il n’est pas tout seul, notez bien, puisque Alex Hague & Justin Vickers l’accompagnent dans l’aventure Wavelength. Comme avec The Mind, le principe est un peu barré, mais ici, il n’est pas si simple à saisir de prime abord. On est dans un jeu d’équipe à la Codenames, avec un « maître » (ici le « médium ») qui tente de faire deviner quelque chose à son équipe, pendant que l’autre équipe écoute et essaie de marquer aussi des points en percer ce qu’il se trame.
Une équipe tourne une flèche sur un cadran vers l’endroit où elle pense que la cible se trouve ; la cible est une zone (un spectre ; il y en a 168 différents dans le jeu) avec trois bandes colorées, mais cette zone est cachée par un cache plastique qui recouvre tout le cadran, et seul le médium de l’équipe sait où elle se trouve.
Vous piochez une carte avec une paire de termes opposés dessus, comme Chaud – Froid ; Lieu calme – Lieu bruyant ; ou encore Homme bon – Homme mauvais, etc. Puis le médium donne un indice qui est conceptuellement là où la cible est située entre ces deux notions opposées. Les équipes discutent chacune dans leur coin, puis l’équipe active donne sa réponse, le médium révèle l’emplacement de la cible, et plus l’équipe a visé près de la bonne réponse, plus elle marque de points. Juste avant la révélation, l’équipe adverse a le droit aussi à une réponse pour tenter de marquer 1 point. Il faut être sur la même longueur d’onde pour se dire qu’un « café » est ni super chaud ni super froid donc se situerait au milieu du spectre, par exemple. À moins que vous aimiez les cafés froids justement…? La « longueur d’onde » telle est la signification de Wavelength. « Comme Codenames, mais en plus étrange » selon Zach Gage de SpellTower, mieux encore, le retour d’un certain Alexander Pfister, auteur de Great Western ou Isle of Skye qui n’hésite pas à dire qu’il est complètement fan du jeu (« It’s a blast every time »). Très intrigués nous sommes ! (actuellement 218 547€/26 475€ et 6 637 soutiens. Fin le 8 mars)
Ils débarquent cette semaine
► Iwarï par ThunderGryph Games – le 05 mars
Réimplémentation de Kardinaal & Koning/Web of Powers/China de Michael Schacht. Cette fois entre tribus cherchant à prospérer à travers le monde.
► The Silver River par Robert Burke Games – le 05 mars
Le retour du projet « 4X jouable en deux heures ».
► Sideckick Saga par ReTurn From Subroutine – le 05 mars
Coopératif où des sidekicks cherchent leur super-héros.
► Master Of Wills par Stormcrest Games – le 05 mars
Seconde édition revue et corrigée graphiquement de ce jeu pour deux (ou deux équipes) mêlant deck-building et contrôle. La campagne propose aussi une extension.
► Roland Wright : The Dice Game par Perplext – le 05 mars
Un jeu meta : vous voici dans la peau d’un auteur de jeu cherchant à créer le meilleur des jeux de dés. Excellent prétexte à un roll and write.
► Paladins Of The West Kingdom par Garphill Games – le 06 mars
Le génial duo Shem Phillips-Mihajlo Dimitrievski (AKA The Mico) continue son exploration de la vie en France vers l’an 900. Menacée de toutes parts, votre ville a besoin de protection. Pour rappel, un pledge groupé au tarif très intéressant est en train de se mettre en place ici. Et pour vous fair eune idée, vous avez un premier retour à chaud sur le jeu à lire par là.
► Copenhagen par Queen Games – le 08 mars
Vous allez devoir relooker Nyhavn, le quartier de Copenhague le plus connu des touristes, célèbre pour ses façades colorées.
: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette. : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69. : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français. € : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier. : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.Légende des symboles utilisés
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Math 05/03/2019
Ne serait-il pas possible de trouver un binôme qui écrirait 1 chronique sur 2 ou alors qui écumerait les sorties Kickstarter à votre place ?
Chaque semaine, on prend plaisir à lire cet article.
En espérant la retrouver dès la semaine prochaine, sincères salutations.
Gougou69 05/03/2019
Si je me suis proposé pour tenir cette rubrique, c’est justement parce-qu’il n’y avait personne d’autre que Shanouillette pour le faire. Vu de loin, un autre rédacteur qui écrirait en alternance avec moi pourrait être une solution. Mais il faudrait qu’on bosse de la même façon et être sûr qu’il tienne le rythme sur la longueur et ça, je suis super bien placé pour dire que ce n’est pas gagné d’avance. Si la chronique a subit autant de mutation depuis 2 ans, c’est que je ne cesse de l’adapter à mes disponibilités et capacités de rédaction pour ne pas avoir à tout laisser tomber. Je ne veux pas me jeter des fleurs mais, dans les mêmes conditions, beaucoup auraient tout plaqué depuis longtemps.
On va voir comment tout évolue, mais j’ai quand même pour objectif de revenir à terme à la chronique hebdo habituelle. Et d’ici là je ne m’interdit d’ailleurs pas d’en faire de temps en temps si mon emploi du temps m’y autorise.
Marumaru 05/03/2019
Moi j’aime bien l’idée d’une chronique qui prend son temps : si c’est hebdomadaire, c’est cool, si c’est tous les 10 jours, c’est cool aussi. Il faut nous le ménager le Gougou : s’il venait à arrêter, je serais bien triste ! Courage, l’ami !
Lionel2212 06/03/2019
j’attends cette rubrique avec impatience chaque semaine! merci!
Nicolas SIMONAZZI 07/03/2019
Hannnn !
L’oubli de l’annonce du KS de Age of steam depuis ce matin me parait impardonnable :o)
Gougou69 08/03/2019
Nul oubli en ce qui concerne cette campagne, juste que pour l’annoncer la condition sine qua non est que j’en soit auparavant informé de l’existence. Ce qui n’était pas le cas. Mais je vais rattraper le coup la semaine prochaine. Enfin, normalement 😉
Kyojin 10/03/2019
Perso, je suis fan aussi de cette rubrique qui a mis un bon coup de projecteur sur des projets et m’a fait pledger quelques fois 🙂
L’important est que tu trouves ton rythme et que son écriture reste un plaisir et non une contrainte. En tout cas, saches qu’elle est un plaisir à lire pour nous
Gougou69 10/03/2019
Merci de ton soutien. Je dois avouer que c’est tout de même le genre de message qui me pousse à ne pas baisser les bras quand j’ai un coup de mou, ce qui n’est pas particulièrement rare ces derniers temps. Merci encore.