Participatif, la sélection naturelle du lundi 19 mars 2018

 

 

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 Chronique N°70 

 

 Salutations ludico-participatives !

En ce moment, on en a gros ! D’une part des grosses campagnes qui proposent des pledges avec des (trop ?) gros tarifs et d’autre part des gros pledges groupés (plus de 200 boîtes) qui à l’inverse proposent de grosses réductions (40 % de réduction sur le prix de votre pledge, ça vous tente ?).

La tendance des campagnes pour un jeu « KS Only » [Ndlr : comprendre un jeu achetable uniquement durant la campagne participative] prend de l’ampleur, et même si les résultats sont actuellement sujets à discussion, il semblerait que cette façon de procéder puisse devenir une méthode comme une autre pour éditer un jeu. Également, la « technique » de tout poser sur la table dès le début, ce qui revient peu ou prou à faire de la pré-commande, commence à émerger. Tout cela se cherche encore un peu, peut-être le public a-t-il encore besoin d’être « éduqué » à ces nouvelles pratiques, mais cela pourrait bien devenir également pour certains porteurs une façon d’arriver à leurs fins.


 N’oubliez pas d’aller jeter un œil à la chronique hebdomadaire sur le participatif de Thierry sur Cwowd.

 

Je vous souhaite une bonne lecture, et vous dis « À la semaine prochaine ! ».

 

 

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Ça s’est passé la semaine dernière…

Les lancements de campagnes

 

 

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Il y a peu, était traité dans cette chronique CO2 Second Chance, de Vital Lacerda. Auteur également de Vinhos et The Gallerist, le monsieur s’est forgé une réputation d’auteur de jeux costauds. Aussi l’annonce de son dernier bébé, Dragon Keepers par Knight Works, a-t-elle un pu surprendre, celui-ci étant présenté comme un jeu plutôt léger. Mais peut-être que la présence au générique de Mademoiselle Lacerda fille, Catarina de son prénom et ado de 14 ans, en tant que co-auteure n’est-elle pas étrangère à ce changement de positionnement.

Peu importe au final. Un nouveau Lacerda, on est obligé de s’y intéresser un minimum.

Dans l’univers de Dragon Keepers, de méchants chasseurs (si tant est qu’il en existe de gentils ^^) cherchent par tout les moyens à tuer des dragons (mais des gentils dragons, genre « Elmer et le dragon », pas Smaug) afin d’acquérir gloire et renommée. Mais la SPA locale ne l’entend pas de cette oreille et a mis en place des gardiens chargés de la sécurité de ces petites bêtes. Le jeu retranscrit les affrontements entre les chasseurs d’un côté et les dragons et leurs protecteurs de l’autre.

dragon-keepers-the-hunterDeux modes de jeu sont proposés. Le premier, appelé mode Gardien, se joue avec des règles allégées sur une mécanique de Stop ou Encore. Le but pour chaque joueur est de défendre héroïquement 3 dragons différents contre les chasseurs. Il se joue de 3 à 6 joueurs, pour des parties d’environ un quart d’heure et est plutôt destiné à de jeunes enfants.

Le deuxième mode est le mode Dragon. On peut dire qu’on est là dans le « vrai » jeu. Il s’agit d’un mode coopératif pour 2 à 4 joueurs, qui vont devoir entraîner un certain nombre de dragons afin de les rendre aptes à attaquer les chasseurs qui viennent leur chercher des poux dans la tête. On est sur des durées de partie d’environ 40 minutes qui vont nécessiter une réflexion stratégique plus apte à satisfaire un public adulte.

Quel que soit le mode de jeu, les règles de base sont les mêmes. Chaque joueur choisit une tribu gardien, représentée par un deck de cartes. Chaque carte est un gardien, chaque gardien peut protéger un type de dragon. Toutes les tribus ne peuvent protéger tous les types de dragons, d’où coopération.

dragon-keepers-dragon-pourpreLes dragons sont tous de puissantes créatures magiques et les cartes les représentant sont double face. Sur une face, le dragon jeune tout choupinou gentillet (c’est cette face uniquement qui est utilisée dans le mode pour enfants), sur l’autre face le dragon entraîné et nettement moins susceptible de se laisser occire sans moufeter.

À tout cela s’ajoute la magie, sous forme de cartes d’objets acquises grâce aux actions de défenses des gardiens et qui apportent de puissantes actions jouables indépendamment de la principale lors du tour d’un joueur.

Pour des informations plus complètes sur le gameplay, je me vois une nouvelle fois contraint de vous renvoyer vers les vidéos en pas-français de la page de campagne.

Dragon Keepers tribusLe duo Lacerda a choisi, pour illustrer son jeu, de faire appel à un jeune talent en devenir. Vous savez, le genre dont on n’a jamais entendu parler et qui nous scotche par la fraîcheur et l’originalité de ses dessins.

Naaannn, mais je déconne. L’illustrateur est Mihajlo Dimitrievski, AKA « The Mico ». Hé oui, encore ! Il faudra que je fasse le compte du nombre de semaines successives au cours desquelles un jeu illustré par le bonhomme se sera retrouvé sur Kickstarter. C’est à se demander si les journées ne feraient pas 36 ou 48 heures en Macédoine tellement il est prolifique.

Mais soyons honnêtes, ses dessins se prêtent particulièrement bien au jeu. Ses dragons sont très différents et ont vraiment une personnalité. Certes, les personnages humains sont tous plus ou moins interchangeables avec ceux des autres jeux qu’il a illustré, d’autant plus que les époques et donc les costumes sont raccords. Mais le résultat est très sympathique et seuls une aversion ou un écœurement à son style pourraient empêcher de trouver le jeu joli.

Quant à la qualité du matériel, il ne s’agit que de cartes, de pions en carton et de quelques dés, donc je ne me fais pas trop de soucis. D’autant que les quelques stretch goals dévoilés sont essentiellement de l’amélioration de cette qualité. On regrettera tout de même que le jeu ne soit disponible qu’en anglais, d’autant plus qu’il y a du texte sur les cartes.

Mais encore faut-il les débloquer ces stretch goals, et on est loin de pouvoir le faire. Après une semaine de campagne, c’est à peine plus de la moitié des 20 000 NZ$ nécessaires au financement qui ont été réunis. Et la dynamique d’une quinzaine de pauvres soutiens quotidiens ne va pas aider.

Au cas où vous désireriez vous faire une idée un peu plus précise du jeu, un module Tabletopia est disponible (actuellement 11 000 / 20 000 NZ$ et 440 soutiens. Fin le mardi 10 avril  à 05h59).

 

 

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Après Highlander, correctement financé en tout début d’année par 1 560 souscripteurs malgré une campagne bof-bof et un look… hmm… particulier, River Horse nous revient avec avec un nouveau jeu basé sur une licence, mais nettement moins surannée cette fois.

Voici donc débarquer sur Kickstarter Pacific Rim : Extinction. Ceux qui auront vu les films soupçonneront immédiatement que l’on va avoir à faire à un jeu avec de gros robots qui vont se mettre sur le museau. Et ils auront raison.

Plus précisément, le jeu retrace les affrontements entre le Pan Pacific Defence Corps (PPDC pour les intimes. Les gentils) et les envahisseurs Kaiju (les méchants) sur la surface d’une ville. Encore plus précisément, il s’agit d’un jeu d’affrontement à scénarios à l’échelle de l’unité. Afin d’être accessible au plus grand nombre, deux modes de jeu sont disponibles : Quick Play et Constructed Battle.

pacific-rim-matérielLe mode Quick Play permet, ainsi que son nom le laisse supposer, de se lancer rapidement dans des batailles avec des robots dont les caractéristiques sont déjà déterminées. On combat pour le plaisir de combattre. Le mode Constructed Battle est le « vrai » mode de jeu. Chaque joueur va personnaliser son robot et lui donner des caractéristiques uniques.

Les combats ne sont pas gratuits et ont pour but de réaliser des objectifs. Si ceux du PPDC sont relativement simples, sinon à accomplir du moins à comprendre, la tâche du joueur Kaijun est tout autre. Un objectif secret (pour le joueur PPDC) lui est assigné et il doit chercher à le réaliser en tentant de le dévoiler le plus tard possible.

Bien entendu, chaque robot pourra bénéficier d’améliorations au cours de la partie, grâce à des Upgrades pour le PPDC et des Mutations pour le Kaijun. Les cartes Actions viennent apporter encore plus de possibilités de différenciations dans la manière de jouer, donc de rejouabilité. Au final, le jeu est plutôt tactique que stratégique, et la bonne connaissance des capacité de l’unité adverse semble être l’un des piliers de la victoire et implique une certaine courbe d’apprentissage.

Pour ce qui est du matériel, Pacific Rim souffle le chaud et le froid. Commençons par le moins bon : la direction artistique. Certes moins laide que celle de Highlander (faut dire aussi que la barre avait été placée assez haut), j’ai personnellement beaucoup de mal à trouver le look des cartes et plateaux individuels mieux que moyen. Les tuiles terrain, si elles sont dans la boîte telles que montrées sur la page de la campagne, sont juste bof-bof à mes yeux. En revanche, les éléments en 3D (en carton épais que l’on assemble) représentant les buildings sont sympas d’aspect.

pacific-rim-figurineVient ensuite ce qui fait le principal attrait du jeu : les figurines. D’abord, elles sont imposantes, entre 75 et 100 mm. Ça commence à faire de belles bêtes. Et en plus, elles sont peintes. Oui, vous avez bien lu. Si, comme moi, la nature vous a doté de deux mains gauches, vous n’aurez pas à dépenser un demi-SMIC pour ne plus avoir de grisâtres figurines sur votre table de jeu. Et enfin, elles sont assez belles. Pour peu que l’on aime le genre robot humanoïde, bien sûr. La qualité de la peinture semble tout à fait convenable d’après ce qui nous est montré. On est certes pas sur du niveau Grandbarbe, mais j’estime que cela semble faire parfaitement l’affaire. À voir à la livraison, mais il semble qu’il y ait désormais une vraie possibilité d’obtenir du pré-peint (puisque c’est ainsi qu’on appelle ça, tout faussement que ce soit) de qualité à prix correct.

La boîte de base contient deux d’entre elles, un robot du PPDC et une bestiole Kaijun. Mais pas de stress, River Horse a pensé à vous et vous allez pouvoir étoffer votre cheptel à grands coups d’add-ons. Ce sont d’ores et déjà 5 combattants supplémentaires que vous allez pouvoir acquérir pour la modique somme de 20 £ pièce. Si le prix peut paraître élevé (et dans l’absolu, il l’est), rappelons que l’on parle là de figurines qui font jusqu’à 10 centimètres de haut, peintes et accompagnées des cartes et marqueurs nécessaires à leur utilisation.

pacific-rim-kaiju-signatureSi, plus haut, j’ai utilisé l’expression « d’ores et déjà », c’est pour induire le fait qu’il va y avoir d’autres robots ou Kaijuns proposés en add-ons. River Horse a en effet décidé de remettre en œuvre la méthode fort contestée, car fort contestable, que l’on ne voyait plus depuis quelques temps (curieusement sans que cela ne manque à qui que ce soit) qui consiste à faire débloquer en stretch goals des éléments uniquement disponibles en add-on, selon le principe du « payer plus pour pouvoir payer encore plus » qui fait fantasmer tout porteur de projet un tant soit peu avide. Vous l’aurez compris, je ne suis pas un gros fan du concept.

Et je serais assez tenté de dire que je ne suis pas le seul. Car si le premier jour a été très bon, avec un financement à plus de fois et près de 1 200 soutiens, on ne peut pas en dire autant de la suite. Une chute au deuxième jour, c’est normal. Mais pas à ce point, d’autant qu’elle s’est affirmée par une dynamique au ras des pâquerettes. Juste pour situer le truc : moins de 20 soutiens les trois, quatre et cinquième jours, moins de 10 depuis le sixième. Pour un jeu de ce calibre, c’est juste un peu la loose. Et il reste deux semaines à tenir (actuellement 96 000 / 35 000 £ et 1 300 soutiens. Fin le mercredi 4 avril  à 23h00).

 

 

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fr Après sa trilogie des « Of The North Sea« , globalement acclamée un peu partout auloveurzeoueurld, Shem Philips nous revient avec un nouvel « Of The ». « Of The West Kingdom » très exactement, et en l’occurrence il s’agit d’architectes. Voici donc Architects of the West Kingdom par Garphill Games.

Il s’agit toujours d’un jeu de placement d’ouvriers assez accessible, car il semblerait que l’on soit loin d’avoir épuisé toutes les possibilités de cette mécanique. L’époque est également peu ou prou la même que celle des œuvres précédentes de Shem.

Je vous fais le topo : 850 après Jean-Claude (ou Jean-Christophe, je n’ai jamais bien su), quelque part au milieu de l’empire Carolingien (en Europe donc, je précise au cas où..). Les joueurs sont des architectes bien décidés à être celui qui sera le mieux vu du Roi, et prêts à tout pour ce faire. Des fayots, en quelque sorte. Pour montrer à leur souverain bien-aimé qu’ils sont les meilleurs, chacun d’eux va se lancer dans la construction d’édifices aptes à renforcer son prestige, mais également participer autant que faire se peut à l’édification de la grande Cathédrale.

architects-of-the-west-kingdom-cartes-apprentisPour cela, il va falloir embaucher des apprentis, trouver les matières premières et surveiller la bonne marche des chantiers. Et, histoire d’assurer un peu ses arrières et en fonction de l’adage selon lequel « la meilleure défense, c’est l’attaque », chaque architecte aura à cœur d’aller saboter le travail des autres, avant que ce soit l’inverse. Par exemple, en enlevant leurs apprentis, qui ne seront rendus que contre espèces sonnantes et trébuchantes. Que voulez-vous, il n’y a pas de petits profits.

architects-of-the-west-kingdom-plateauMais attention ! Le Roi n’est pas dupe et il surtout il n’aime pas les tricheurs ! Usez par trop de ces moyens que la morale réprouve (même celle de l’époque, visiblement) et vous serez durement sanctionné par un retrait de points de victoire susceptible de vous la faire perdre (la victoire).

AOFWK (maintenant qu’on est potes, je peux appeler le jeu par son petit nom) semble nettement plus interactif que les opus précédents, sans être outre mesure plus complexe, ce qui ravira certainement nombre de joueurs.

architects-of-the-west-kingdom-cartes-batimentsConcernant l’aspect visuel du jeu, on est désormais dans du déjà-vu. Le style inimitable et reconnaissable à des kilomètres de « The Mico », une nouvelle fois aux pinceaux (hé oui, une semaine sans « The Mico » dans la chronique est une semaine de perdue), n’aide pas non plus à différencier les jeux. Seule différence tangible visible, les « Of The North Sea » étaient dans les tons de bleu, le (ou les, à voir) « Of The West Kingdom » est (seront ?) dans des tons de vert et ocre. Ceux qui ont aimé le style des premiers aimeront le second, ceux qui ne supportent plus « The Mico » en seront pour leurs frais. Par contre, on peut-être rassurés sur la qualité du matériel si elle est semblable à celle des jeux précédents.

architects-of-the-west-kingdom-plateau-personnage-adaGarphill Games a choisi pour cette campagne une méthode à laquelle nous ne sommes pas habitués. L’offre complète est dévoilée dès le début, et un seul tarif de pledge est proposé (environ 46 €), tout à raisonnable qui plus est. Seul un petit add-on de pièces métal peut-être ajouté, au prix tout doux d’environ 11 €. Cette façon de faire nous rappelle celle de Monolith pour Batman, sauf que Garphill Games a poussé le concept jusqu’au bout en signifiant d’emblée qu’il n’y aura pas de stretch goals.

On se rapproche là de la pure pré-commande, si on n’y est pas en plein dedans. Et peut-être l’option « tout ça et rien d’autre » est-elle la bonne par rapport à celle de Monolith, car le résultat est au rendez-vous. En effet, après un premier jour qui a vu financer le jeu à 5 fois par quasiment 1 900 soutiens (rien que ça) la campagne a enquillé sur une dynamique très… dynamique justement. Après les baisses habituelles des premiers jours, elle s’est stabilisée au-dessus de la grosse centaine de soutiens quotidiens.

Mais peut-être que toi, ami(e) lecteur(trice), trouves-tu que les 46 € demandés sont bien trop pour tes modestes économies. Alors seras-tu ravi(e) d’apprendre que Cwowd est une nouvelle fois là pour toi, et surtout pour le repos de ton porte-feuille. En effet, notre gentille membre HarryLittle (gentille car c’est une fille, comme son pseudo ne le laisse absolument pas supposer) nous a concocté un pledge groupé au tarif… bouleversifiant ! Je t’invite à aller derechef voir ce qu’il en est plus bas, dans la section idoine de cette chronique, et peut-être te joindras-tu aux plus de 280 (à cette heure) participants. Le jeu est disponible en français intégral grâce à Pixie Games (actuellement 260 000 / 34 000 NZ$ et 2 800 soutiens. Fin le jeudi 05 avril  à 05h00).

 

 

Dinosaur Island jeu de societe

Il est des campagnes qu’on ne voit pas venir. Celle de Dinosaur Island : Back From Extinction par Pandasaurus Games en est une. Le nom doit vous dire quelque chose puisque Dinosaur Island (tout court) a été joliment financé voilà tout juste un an par 5 600 souscripteurs malgré une esthétique… euh… disons, particulière. Mais on y reviendra. Un joli succès, pas mal de nominations et de prix à droite et à gauche, des très bons retours depuis la livraison du jeu ont engendré une pénurie instantanée dès sa sortie en boutique (et les prix délirants en occasion qui vont avec) et donné envie à Pandasaurus de remettre le couvert. Ce qui nous amène au reprint + extensions de la semaine.

Je passe sur le thème et les mécaniques du jeu, tout est identique à la version précédente et toutes les exclusivités KS sont également présentes. Je vous renvoie à la fiche du jeu sur Ludovox.

dinosaur-island-totally-liquid-box-artEn lecteur avisé que vous êtes, immédiatement vous vient à l’esprit la question : mais quelle est donc la différence de cette version Back From Extinction avec le premier opus ? Eh bien, tout d’abord nous parlerons DES différences, parce qu’il y en a plusieurs. Outre ce qui devient de fait la boîte de base, à savoir le résultat de la précédente campagne dont j’ai parlé plus haut, sont proposées au backer deux extensions.

La première Totally Liquid amène, comme son titre le laisse supposer, des dinosaures marins. Mais pas que, de nouvelles mécaniques et façons de scorer sont ajoutées et, surtout, le matériel pour un cinquième joueur est inclus.

dinosaurs-island-meeplesLa deuxième a pour nom Duelosaur Island et, comme son nom le laisse également supposer, est une extension prévue pour deux joueurs. Si elle est à la base un stand alone, certains de ses composants (dont les dés ADN) peuvent venir enrichir le jeu de base, et vice-versa. Cette version 1 Vs 1 est dotée de mécaniques totalement nouvelles, spécialement développées pour cette version à deux, ce qui laisse à penser qu’elle n’est pas un pur produit marketing mais bien un mode de jeu à part entière.

dinosaurs-island-cartesDu côté de la direction artistique, rien de nouveau. Ceux qui auront perdu 4 ou 5 dixièmes à chaque œil à l’ouverture de la boîte de base prendront bien garde à mettre des lunettes adéquates (genre celles pour faire de la soudure à l’arc, ou regarder le soleil. Minimum) avant l’ouverture de celle de l’extension, sous peine de devenir définitivement aveugle. Parce que le rosâtre fluo criard est toujours de mise. Quand on voit combien de personne arrivent à passer outre son look, on se dit que ça doit quand même être un sacré bon jeu !

De nombreux pledges sont proposés pour couvrir tous les désirs potentiels de joueurs par de multiples combinaisons boîte de base / nouveautés. Si cela alourdit un peu le choix à effectuer, au moins Pandasaurus prend-il en compte les soutiens de la première heure en leur permettant d’acquérir ce qu’ils veulent. Dans le même état d’esprit, un kit d’upgrade est proposé aux participants à la première campagne, leur permettant d’ajouter à leur boîte les quelques babioles sans importance présentes dans le reprint.

L’attente des fans du jeu s’est concrétisée « Day One » par l’afflux de 4 240 soutiens qui ont financé la campagne à 16 fois ! Si ça ce n’est pas un départ canon, dites-moi ce que c’est ! Et la suite a été du même tonneau, car même si la baisse a été continue, ce sont quand même 530 contributeurs en moyenne qui sont arrivés quotidiennement pendant 5 jours. Il y a des porteurs qui tueraient pour avoir la moitié de ce résultat. Au final, après une semaine de campagne, les 7 000 soutiens ont été dépassés et la campagne est financée à 28 fois (actuellement 716 000 / 25 000 $ et 7 000 soutiens. Fin le samedi 21 avril  à 06h59).

 

 

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Les nouvelles campagnes, en bref…

 

 

warfighter-the-WWII-tactical-combat-car-gameWarfighter WWII – Wave 2 – Pacific par Dan Verssen Games

Warfighter est un système de jeu coopératif à base de cartes pour 1 à 6 joueurs. Le but est d’accomplir des missions de combat à l’échelle de l’escouade, et l’action se passe aussi bien à notre époque qu’au cours de la Seconde Guerre Mondiale (mais surtout au cours de cette dernière), en fonction du jeu. L’auteur est Dan Verssen, et autant dire que le monsieur est aussi peu connu que vénéré par ses fans.

Voici donc le nouveau volet de la série (car s’en est une) qui entraîne les joueurs dans le Pacifique au cours, vous l’aurez compris en voyant le nom, de la Seconde Guerre Mondiale. Je ne vous parlerai pas du gameplay, de nombreuses sources d’information existent. Je vous dirai juste que le jeu est disponible en anglais ou en anglais, que niveau look on est dans le sobre à tendance minimaliste et que plusieurs petits add-ons sont soumis à votre convoitise.

Avec ce genre de jeu, il ne faut bien sûr pas s’attendre à des étincelles, mais c’est tout de même près de deux fois les 40 000 $ nécessaires au financement qui ont été réunis sur les deux premiers jours. Les 500 soutiens sont atteints, et une dynamique d’une quinzaine de souscripteurs s’est mise en place. (actuellement 88 500 / 40 000 $ et 500 soutiens. Fin le jeudi 05 avril  à 02h00).

 

 

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 fr Il en est des éditeurs / porteurs de projets sur Kickstarter comme des gens dans la vraie vie : certains savent apprendre de leurs erreurs passées, faire amende honorable et rebondir. Et d’autres, totalement incapables de se remettre en cause, s’enlisent dans leur certitude que tous leurs malheurs ne proviennent que des autres et s’enferment dans un cercle vicieux qui n’est finalement bon pour personne.

Funforge semble de cette dernière catégorie. Tout aussi estimable qu’il soit en tant qu’éditeur classique (à savoir, de jeux prévus pour le circuit boutiques traditionnel) en étant tout aussi bien, voire même mieux, que beaucoup d’autres, sur Kickstarter c’est une toute autre musique. Assez discordante, la musique.

monumental-cartes-merveillesJe ne vais pas refaire le match et revenir sur les aléas qui ont émaillé la campagne, et surtout la post-campagne, de Tokaido. Pour être très sincère, à l’époque je n’ai suivi cela que de très loin et je ne me reconnais pas le droit de m’appesantir sur le sujet. Mais tout au moins puis-je dire, et cela avec certitude, que de cette campagne est née une profonde inimitié envers Funforge de la part d’un nombre non négligeable de backers. Certains commentaires lisibles ici et là sont édifiants à cet égard.

La campagne suivante, ZNA, a été annulée alors qu’elle était financée parce que le montant délirant réellement espéré n’aurait jamais été atteint. Et les explications pour le moins sujettes à caution fournies après la campagne par certains responsables de la société n’ont pas fait remonter cette dernière dans le cœur des soutiens, c’est le moins que l’on puisse dire.

C’est donc avec, a minima, beaucoup de circonspection que l’on a appris le retour de Funforge sur Kickstarter, ce à quoi personne ne s’attendait après les déclarations d’abandon du crowdfunding suite à la débâcle de ZNA. Le jeu qui a l’heur de bénéficier de cette campagne est Monumental. Il s’agit d’un jeu de civilisation avec figurines à base de deckbuilding, dans lequel chaque joueur devra mener son peuple vers les plus hautes marches de la civilisation, et ce à travers plusieurs âges. Il va falloir pour cela guerroyer pour conquérir de nouveaux territoires, investir dans la recherche scientifique pour améliorer les capacités de son peuple, développer la culture et construire des merveilles aux effets positifs tout plein. Autant dire qu’il ne va pas falloir chômer !

monumental-cartes-cultureTout cela devra être fait par l’utilisation d’un matériel magnifique. Les illustrations des cartes sont somptueuses (mais vraiment ! Moi j’adore), les figurines sont très belles pour ce que l’on peut en juger à partir de renders, et les octadécagones que l’on assemble au fil de la partie pour créer le plateau de jeu sont eux aussi très bien décorés. Bref, visuellement ça claque et ça donne envie. Jusque là, tout va bien.

Vous vous doutez donc que ça ne va pas durer, et vous avez raison, car nous allons maintenant passer au chapitre qui pique : celui du prix des pledges. Le tarif du pledge de base n’est en rien exagéré au regard de ce qui est proposé. A 95 €, il offre 110 figurines, 170 cartes, une soixantaine de tuiles terrain, les jetons et les stretch goals à venir. Le all-in est quant à lui une véritable plaisanterie (mais pas drôle) car à 220 €, c’est royalement 3 € que vous allez gagner par rapport au pledge de base + add-ons ! Y’a pas à dire, on sait attirer le client.

Ce qui nous amène tout naturellement à ce qui a motivé mon introduction. ZNA s’était planté à cause du manque d’humilité du porteur, Monumental est bien parti pour faire de même, du moins c’est l’impression que cela donne de l’extérieur. Comment justifier l’aberration du all-in avec un gain de 3 € ?

Par ailleurs, il est impératif pour survivre avec un tel projet de communiquer plus en amont, avec force vidéo de présentation et reviews et ce en démultipliant les canaux d’information autant que possible. Communiquer sur son propre Facebook, c’est s’adresser à une niche de fan-base qui suit déjà votre actualité. Pour réussir avec un plafond à 150 000€ et sortir de la masse des concurrents (qui s’avère touffue en ce mois de mars), il faut se donner les moyens d’aller drainer et convaincre au-delà.
De plus, avec Monumental, le projet semble trop ambitieux pour un éditeur qui a une e-réputation-participative assez peu enviable. N’aurait-il pas fallu viser une campagne plus intermédiaire, pour ne pas dire plus modeste, mais gérée proprement pour reconquérir le coeur des backers et nettoyer le passif en douceur, à l’instar de ce qu’à fait Red Joker par exemple, et repartir sur de nouvelles bases avec la communauté ? 

Malheureusement pour les gens qui étaient intéressés par le jeu (et il y en a beaucoup, à juste titre d’ailleurs !) et surtout pour l’auteur de ce dernier (dont on imagine bien qu’il a passé des dizaines d’heures à le développer), tout ce qui risque au final d’être Monumental, c’est le flop de la campagne. Oui, je sais, elle était facile et elle est un peu méchante. Mais elle est à la hauteur de la déception que l’on éprouve. Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 75 500 / 150 000 € et 562 soutiens. Fin le vendredi 13 avril à 21h00).

 

 

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fr Pelegrinus par Asyncron

Nous sommes au XIV° siècle. Vous êtes le boss d’un ordre monastique et vous allez vous lancer à la conquête spirituelle de l’Europe. Enfin, spirituelle… selon les canons en vigueur chez les croyants fanatiques, hein. C’est-à-dire qu’on va vous convaincre de la bonté infinie du Seigneur à grands coups d’épée dans le bide. Seulement voilà, d’autres ordres du même genre que le votre ont également décidé de faire la même chose. Il a du y avoir un concours, ou le Pape file du blé pour chaque âme égarée remise dans le grand troupeau de Dieu. On ne sait pas, mais en tous cas le business attire du monde.

pelegrinus-setupPour arriver à vos fins, il va vous falloir construire des commanderies un peu partout puis, dès que possible, des abbayes qui vous permettront d’asseoir votre influence sur le secteur. Il sera également de bon ton de saigner à blanc les hurluberlus qui auront eu l’idée aussi sotte que grenue de faire un pèlerinage en passant sur les routes que vous contrôlez, vous transformant ainsi en Vinci (pas Léonard, les espagnols) du Moyen-âge et prouvant par là-même s’il en était besoin que le racket des voyageurs ne date pas d’hier. Vous vous transformerez également, et ce pour votre plus grand bénéfice, en intrigant au sein de la cour Papale afin de vous attirer les bonnes grâces du big boss.

Pour de plus amples détails sur le gameplay, je vous  renvoie à la vidéo officielle de présentation du jeu. Elle est très bien faite et donne une idée assez précise des mécaniques à base de programmation cachée.

Malheureusement, nous sommes dans la semaine des projets français gâchés par leur porteur. Pellegrinus a, à l’instar de Monumental, été lancé avec très peu de communication pré-campagne. En tous cas pas assez pour que le projet sorte du lot et puisse faire un bon départ grâce à une petite fanbase. L’ambition affichée d’Asyncron est de fabriquer le jeu en remplaçant les jetons en carton des commanderies et des abbayes par des figurines plastique. Soit, je ne peux qu’approuver. Mais il faudrait pour cela que le jeu finance, et même qu’il finance au strict minimum au double des 10 000 € demandés, puisque les stretch goals ont été dévoilés jusqu’au palier de 20 000 € et que l’on n’y voit pas le moindre bout de plastique.

Et, à l’image de son petit camarade du dessus, c’est plutôt mal engagé. Si le fait que le tiers du financement ait été atteint en 3 jours n’est pas un gros problème dans l’absolu, la dynamique atone qui s’est mise en place, elle, en est un. Il faut espérer qu’Asyncron ait de quoi raviver l’intérêt des joueurs, car sinon il va falloir sortir les rames pour aller au bout des deux semaines de campagne restantes Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 3 500 / 10 000 € et 80 soutiens. Fin le mardi 03 avril  à 20h00).

 

 

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Suivi des campagnes précédemment lancées

 

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 fr  La campagne d’Argonauts : 2nd Edition par Alcyon Creative & Ludibooster, prévue pour être courte et devenue longue comme un jour sans pain suite à une boulette au lancement, ne s’en sort finalement pas si mal. On aurait pu craindre un effondrement, mais il n’en n’est heureusement rien. Ho ! Ce n’est pas l’extase non plus, on parle de moins d’une dizaine de soutiens quotidiens. Mais on reste dans le positif, la campagne continue d’engranger soutiens et subsides et elle est actuellement financée à plus de 5 fois. Et c’est déjà bien. Les règles en français seront disponibles en PDF (actuellement 26 100 / 5 000 $ et 730 soutiens. Fin le mardi 27 mars à 18h00).

 

  

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fr La campagne de Mysthea par Tabula Games progresse petitement, mais progresse. La semaine a été assez chaotique pour arriver une moyenne d’environ 25 soutiens quotidiens. En tout cas, les 2 500 souscripteurs sont bientôt là et cette semaine devrait permettre d’atteindre le double du financement demandé.  La règle du jeu sera disponible en français en PDF (pas de texte sur le matériel) ou imprimé si 500 soutiens francophones se manifestent (actuellement 198 000 / 55 000 € et 2 440 soutiens. Fin le jeudi 29 mars à 10h00).

 

 

 

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fr Sorry We Are French a annulé la campagne de Immortal 8. C’est certes bien dommage, mais il faut considérer que c’est un mal pour un bien. Le jeu n’est absolument pas en cause, bien au contraire, de nombreux joueurs sont impatients de l’obtenir.
Il serait bien étonnant qu’il reste oublié dans un placard et il se murmure que finalement il pourrait sortir en boutique. Reboot ou boutique, peu importe, pourvu qu’il sorte. Le jeu est disponible intégralement en français (annulé à 16 480 / 39 000 € et 461 soutiens).

 

 

 

 

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fr  Auztralia par SchilMil Games a bien trouvé son public même si (ou parce-que) ses particularités font qu’on le déteste aussi bien qu’on l’adore. Alors dans ces conditions, il ne déchire certes pas tout, mais a tourné la semaine passée à une petite moyenne d’une cinquantaine de soutiens. Y’a mieux, mais y’a aussi facilement moins bien. Vous pouvez lire le Just played d’Atom par là

La campagne est désormais financée à plus de trois fois, les 2 200 souscripteurs sont dépassés, on a vu bien pire comme résultat. Le gars Kakitaben nous a concocté un petit pledge groupé qui pourrait vous permettre de faire baisser le tarif. A voir dans la section idoine. Le jeu est disponible intégralement en français grâce à Nuts Publishing (actuellement 152 500 / 50 000 NZ$ et 2 300 soutiens. Fin le vendredi 30 mars à 06h00).

 

 

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 Sorcerer City par Druid City Games a lui aussi passé une bonne semaine, avec une grosse cinquantaine de soutiens quotidiens. La campagne est en passe de financer à 4 fois et les 1 700 souscripteurs sont dans la poche (actuellement 113 500 / 30 000 $ et 1 720 soutiens. Fin le vendredi 30 mars à 23h00).

 

 

 

 

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fr Que dire de la Batman : Gotham City Chronicles par Monolith ? A première vue, tous les indicateurs sont au vert : une dynamique de plus de 150 soutiens quotidiens en moyenne, les 3 millions de Dollars viennent d’être dépassés ainsi que les 13 000 contributeurs. Malheureusement, il semble que cela ne soit pas suffisant pour répondre aux ambitions de Monolith et aux espoirs que la société a placé en Batounet. Une baisse du nombre de soutiens semble même se dessiner et la semaine à venir va être instructive. La règle et les scénarios sont en français, mais le matériel reste en anglais (peu de texte, et essentiellement le nom des personnages) (actuellement 2 866 700 / 500 000 $ et 12 100 soutiens. Fin le samedi 31 mars à 21h00).

 

 

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 fr Après la chute abyssale de sa dynamique due à la fin des early birds, la campagne de Cat’astrophes par Ludovic Mahieu a repris du poil de la bête. Bon, de la petite bête, car avec une grosse vingtaine de soutiens quotidiens, on n’est pas non plus dans le monstrueux. En tout état de cause, les 1 000 souscripteurs ont été dépassés et la campagne est financée à plus de 5 fois. N’oubliez pas, si vous êtes intéressés par le jeu, qu’un pledge groupé est en cours qui vous permettra de faire quelques économies. Le jeu est disponible intégralement en français (actuellement 24 700 / 5 000 € et 965 soutiens. Fin le dimanche 8 avril à 23h00).

 

 

Vous trouverez une sélection plus importante de projets en cours sur la page dédiée de Cwowd.

 

 

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Ils se terminent cette semaine

 

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fr coeur bleu La campagne de Robin Hood And the Merry Men par Final Frontier Games a connu un énorme boost toute la semaine passée. On dirait un rappel des 48 heures sur toute une semaine. Largement plus de 1 000 soutiens sont venus renforcer les rangs, et du coup le véritable rappel des 48 heures va être intéressant à observer. Les 5 000 contributeurs sont garantis ainsi que les 400 000 $. Si vous êtes intéressé par le jeu et avez envie de réaliser une belle économie, ne traînez pas pour aller voir le mega pledge groupé de Davy, il ne vous reste que très peu de temps pour en profiter. La règle du jeu sera disponible en français au minimum en PDF (pas de texte sur le matériel hormis les noms des héros) (actuellement 362 000 / 20 000 $ et 4 490 soutiens. Fin le mercredi 21 mars à 23h59).

 

 

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fr  Lucky Duck Games a joliment réussi son pari d’allier technologie, avec en l’occurrence la réalité virtuelle, et jeu de plateau classique. À l’orée du rappel des 48 heures, la campagne de Chronicles of Crime est financée à près de 40 fois (excusez du peu) et a réuni plus de 6 500 soutiens. Le plus remarquable est qu’elle n’aura jamais réellement faibli depuis son lancement, avec une moyenne de 30 000 $ récoltés par jour. Le jeu est disponible intégralement en français (matériel et application) (actuellement 586 000 / 15 000 $ et 6 555 soutiens. Fin le mercredi 21 mars à 00h00).

 

 

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À son échelle, la campagne de Donning the Purple par Tompet Games est également une belle réussite. Un auteur confidentiel, un thème qui ne plait pas à tout le monde et pourtant à 3 jours de la fin le double du financement a été réuni par plus de 500 soutiens. Je doute que les 48 dernières heures déclenchent une hystérie pledgeuse, mais la réussite est déjà là (actuellement 208 500 / 100 000 NOK et 540 soutiens. Fin le jeudi 22 mars à 23h50).

 

 

 

 

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coeur bleu Le jeu qui m’a fait passer outre ma promesse de ne plus pledger de jeu qui n’ait pas a minima une règle en français, à savoir Dice Settlers par NSKN, a passé une bonne semaine avec une nette augmentation de la moyenne quotidienne de pledges permettant ainsi d’atteindre les 130 000 $ et les 1 700 soutiens. La campagne de Dice Settlers s’affirme donc comme la meilleure de l’histoire de NSKN. Je rappelle à toutes fins utiles qu’un pledge groupé permettant d’obtenir la version Deluxe à un tarif très intéressant est toujours en cours (actuellement 104 000 / 40 000 $ et 1 440 soutiens. Fin le jeudi 22 mars à 23h59).

 

 

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Semaine chaotique mais bonne au final pour  Edge of Darkness par Alderac Entertainment Group, avec une cinquantaine de soutiens quotidiens. La campagne va finir financée à plus de 8 fois avec plus de 4 000 contributeurs (actuellement 388 600 / 50 000 $ et 3 630 soutiens. Fin le samedi 24 mars à 02h00).

 

 

 

 

 

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À venir cette semaine

Lundi 19 mars

vinyl-box-artVinyl par Talon Strikes Studios

Collection de sets entre collectionneurs de vinyls.

 

 

 

rice-dice-boiteRice Dice par Advanced Primate Entertainment

La version jeu de dés de Spirits of the Rice Paddy.

 

 

 

 

fire-in-the-library-box-artFire In The Library par Weird Giraffe Games

Course pour sauver les livres d’une bibliothèque en flammes. Le jeu repose sur un ordre du tour accordant de meilleures primes au premier joueur mais au prix de plus gros risques.

 

 

 

Mardi 20 mars

railroad-rivals-box-artRailroad Rivals par Forbbiden Games

Jeu de trains, livraisons et actions à base de pose de tuiles.

 

 

 

 

imperius-box-artImperius par Kolossal Games

Draft pour le contrôle de planètes pour lesquelles les joueurs placent, face cachée, leurs cartes draftées. Le jeu repose apparemment sur un titre antérieur de l’auteur (Grant Rodiek), Solstice: Fall of Empire dont on ne sait pas grand chose.

 

 

songbirds-box-artSongbirds par Daily Magic Games

Version internationale d’un petit jeu japonais. Quatre couleurs d’oiseaux, numérotées de 1 à 7 qu’on place une à une sur une grille de 5×5, chaque ligne et colonne valant un nombre de points différent. Le plus haut total dans la ligne/colonne remporte les points, les couleurs à égalité ne comptant pas. En fin de partie, chacun révèle la carte lui restant en main qui représente la couleur qui marquera ses points.

 

 

 

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Les pledges groupés en cours !

Rappel des pledges groupés en cours sur le forum de Cwowd

 

 

auztralia-ludovox-jeu-de-societe-cov Auztralia par SchilMil Games.

Ce PG est porté par l’incontournable KakiTaben. Les conditions ne sont pas exceptionnelles mais permettent de gratter quelques Euros. C’est encore mieux si vous pouvez vous grouper avec quelqu’un de votre coin pour diviser les frais de port Mondial Relay.

Tarifs du PG : Le tarif est d’environ 41 € FdPIn (au lieu de 52 €).

  • Le lien vers le GDoc sur lequel s’inscrire.
  • Le lien vers la page du forum de Cwowd.

 

 

Architects of the West Kingdom_jeux_de_societe_Ludovox Architects of the West Kingdom par Garphill Games

Ce PG est porté par HarryLittle, qui a réussi à nous obtenir d’excellents conditions. ATTENTION : ce pledge groupé est limité à 300 boîtes. Au moment où vous lirez ces lignes, peut-être sera-t-il complet. Je ne sais pas si HarryLittle en prendra plus. À vous de vous renseigner.

Tarifs du PG : Le tarif est de 28 € FdPIn (au lieu de 47 €). L’add-on pièces métal est à 11 €. Des hubs se mettent en place pour limiter au maximum les envois par Mondial Relay.

  • Le lien vers le GDoc sur lequel s’inscrire.
  • Le lien vers la page du forum de Cwowd.

 

 

cat'astrophes-boite  Cat’astrophe par Borderline Editions

Ce PG est porté par Serendipity, que nous remercions chaleureusement au passage. Le gain est très intéressant et pourrait même l’être encore plus si le nombre de 12 boîtes est atteint.

Tarifs du PG : Le tarif est de 15 € FdPIn (au lieu de 24 €) et peut même descendre à 13 € si le nombre de participants monte à 12 et plus. Rajoutez environ 7 € pour un envoi via Mondial Relay si vous ne pouvez pas aller chercher votre bien chez le porteur.

  • Le lien vers le GDoc sur lequel s’inscrire.
  • Le lien vers la page du forum de Cwowd.

 

 

dice-settlers-box-art Dice Settlers par NSKN

Kakitaben nous a une nouvelle fois obtenu des conditions exceptionnelles, tant pour la version de base que pour la Deluxe.

Tarifs du PG : Le tarif est de 33 $ (environ 29 €) au lieu de 61 $ pour la version de base et de 52 $ (environ 45 €) au lieu de 86 $ pour la version Deluxe. Consultez attentivement les explications que Kakitaben donne sur les conditions de ce pledge groupé.

  • Le lien vers le GDoc sur lequel s’inscrire.
  • Le lien vers la page du forum de Cwowd.

 

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Robin Hood And the Merry Men par Final Frontier Games 

Davy, grâce à ses bonnes relations avec Final Frontier, nous propose un pledge groupé aux conditions exceptionnelles, comme il sait si bien les faire. Grâce lui soit rendue ! À noter que la version française, même si elle est très probable, n’est pas encore officiellement annoncée.

Tarifs du PG : Ce tarif concerne la version Deluxe et à ce prix, à quoi bon celle de base ? Il est donc de 54 $ FdPIn (mais hors frais bancaires) au lieu de 76 $ en solo. Ce sera peut-être encore un chouïa moins dans le futur en fonction du nombre de boîte atteint. Avec le taux de change qui nous est toujours aussi favorable, c’est une affaire !

Des hubs régionaux vont être mis en place, ce qui devrait éviter des frais Mondial Relay à beaucoup de participants. Les détails seront donnés ici la semaine prochaine.

  • Le lien vers le GDoc sur lequel s’inscrire.
  • Le lien vers la page du forum de Cwowd.

On les attend de pied ferme

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On les attend de pied ferme

  • Claustrophobia par Monolith : Annoncé pour cet été, le retour de ce jeu 1 Vs 1 asymétrique difficilement trouvable aujourd’hui. Si le mode de jeu ne change pas, les règles auront subies un léger lifting. La différence majeure avec la version actuelle sera que chaque personnage ou créature présent dans chacun des scénarios sera matérialisé par une figurine, mais non peinte cette fois.
  • Arydia: The Paths We Dare Tread le futur projet KS de l’auteur de Xia qui semble avoir travaillé à une sorte de Gloomhaven-like, on en parlait un peu par là. La fiche est ici

 

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Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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10 Commentaires

  1. yoyo37230 19/03/2018
    Répondre

    Toujours rien sur Dead throne qui a juste l air excellent par ses mécanismes et la richesse des possibilités qu il propose. Un jeu d heroic fantasy au gros univers regroupant autant de mode de jeu differents et d interactions variées autour de la table, avec une grosse ambiance a la clé…C est bien bien dommage…. 🙁

    • Gougou69 20/03/2018
      Répondre

      Effectivement, il n’y a rien sur ce jeu, comme pour bien d’autres. Pour être honnête, il m’indiffère totalement. Peut-être à tort, mais ça on ne le saura qu’après la livraison. Comme je ne peux pas parler de tous les jeux, je dois faire des choix et les campagnes qui ne me parlent pas sont bien souvent les premières à en faire les frais.

  2. yoyo37230 19/03/2018
    Répondre

    Pour ceux qui seraient intéressés par Dead Throne, voici lien vers la campagne. Franchement,  ça vaux le coup d oeil!  :))

    https://www.kickstarter.com/projects/sharkeegames/dead-throne-open-world-board-game-with-mechanical?lang=fr

  3. MrHeureux 19/03/2018
    Répondre

    Hello, pour monumental c’est vraiment dommage. Le jeu fait bien envie et a du potentiel. Pour info d’après les dernières news une vidéo sera prochainement  en préparation par ManVsMeeples. En espérant que ce ne soit pas trop tard pour convaincre..

  4. Pouillotin 19/03/2018
    Répondre

    Je suis curieux de voir les pochettes de Vinyl.

  5. fouilloux 19/03/2018
    Répondre

    Rhhaaaaa, j’avais prévu de faire un JP sur Dinosaur Island, mais il sera jamais prêt avant la find e cette nouvelle campagne, tant pis. Bon, pour info, le jeu n’est pas du tout dans ce que j’apprécie d’habitude, et il m’a laissé un côté « Mouais ». idem pour les copains qui d’habitude aiment ce genre de jeu.

  6. morlockbob 19/03/2018
    Répondre

    j avais vu une annonce pour une exten de isle of trains, pas moyen de remettre la main sur l annonce. Ca te dit quelque chose ?  merci

  7. Jobe314 19/03/2018
    Répondre

    Vive les pledges groupés et les HUB régionaux!!!
    Peut être qu’avec un bon gros pledge groupé Monumental peut atteindre un prix décent… nan je déconne.

  8. Achéron Hades 19/03/2018
    Répondre

    ET bien il y a du choix et du bon!!!

    Je viens d investir massivement dans le Warfighter premier du nom (époque actuelle) car il m interesse plus que la versi9n WWII. Ce jeu est une bombe pour ceux qui aiment les opérations militaires avec possibilité de campagnes en gardant ou non nos soldats ( s ils ne sont pas morts au combat…). Un peu austère, mais on vit vraiment l’opération. Seul bémol le prix (parceque forcément on veut plus d armes, de missions etc… donc les moultes extensions) et pour les non anglophones il faut mieux passer le chemin, beaucoup de texte dans le jeu. Mais c’est devenu mon meilleur long jeu solo. Il y a une bonne fan base , voir bgg.

    Architect me fait de l oeil, surtout vu le prix, mais j’ai peur de faire doublons avec les worker placements de ma ludo (Age de pierre et extension, Fresco (miam), agricola…)

    Dice settlers a l air interessant mais trop d anglais sur les cartes technologies pour ma compagne et le fiston… arf en espérant une full VF plus tard.

    Merci gougou69 pour ces articles toujours intéressant!!!!

     

     

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