Un jeu de cartes de déduction qui ne nécessite aucune appli. Interroger les suspects, fouiller les lieux et en déduire que... Présentation soignée avec des grandes cartes, des documents et une narration agréable. Un bon point pour ce système de validation d’indice via des lignes devant se correspondre. Un objet attractif et une bonne mise en place de l'ambiance. Les indices sont cachés au cœur des phrases, il faudra croiser les éléments et les réponses, trouver une clé pour ouvrir une porte pour tenter de découvrir la solution en moins de coups possible. Le premier épisode meurtres au manoir Allister est classique et on en vient vite à bout, peut être faut-il le prendre comme un tutoriel ? La boîte contient deux épisodes supplémentaires : La dernière tirade dans un univers théâtral avec pas mal d' AR et un indice qui en dévoile un peu trop. Les ailes de la vengeance à Luxor est le plus réussi, tordu comme il faut et vous mène en bateau jusqu'au bout. Ceux qui s’attendent à trouver une nouvelle héroïne pour palier aux absences de  Sherlock Holmes vont être déçus. Nous sommes ici, dans un esprit plus proche d’un Crime Zoom, c'est à dire un puzzle à reconstituer et moins d'hypothèse (cela apparaît plus dans l'épisode égyptien). S'il faut faire attention au moindre détail et que la solution montre que l'auteur a pensé son enquête, le déroulement offre peu de souplesse aux enquêteurs, et, est, pour ma part, trop dirigiste. Les premiers pas de Miss Harper sont un peu trop scolaire et on ne s'est pas spécialement pris au jeu. Pas qu'on soit des cracks et que l'on demande la lune, mais l'impression de se faire mener (de manière agréable) plutôt que mener l'enquête, persiste, du moins dans les deux premières enquêtes. La mode étant aux énigmes, son niveau intermédiaire de difficulté fait qu'on ne doute pas que la demoiselle se fasse rapidement un nom.