FLIP 2025 : En route vers les 40 ans
Du 9 au 20 juillet 2025, se déroulait le Festival Ludique International de Parthenay, 39ème du nom. Après une cuvée 2024 olympique, de quelle façon le FLIP allait-il prendre le virage vers sa prochaine édition anniversaire ?
Ne reculant devant aucun sacrifice pour la cause journalistique, nous nous sommes rendus sur place pour en avoir le cœur net.
Article rédigé à 6 mains : Natoraurus – Groule – Grovast

Sun of Parthenay
Pour la seconde année consécutive, le rassemblement parthenaisien aura eu la chance de passer entre les gouttes des désagréments climatiques. Comme nous le vantons assidûment sur Ludovox, le FLIP est un évènement unique en son genre, qui suppose de multiples déambulations dans le centre-ville. Les animations, se tenant pour l’essentiel en extérieur, ont ainsi pu bénéficier d’un soleil généreux, certes pesant au plus fort de l’après-midi, mais sans tomber dans les excès caniculaires.
Un premier bilan de fréquentation fait état de chiffres positifs, possiblement aux alentours des 200 000 visites cumulées sur les 12 jours d’ouverture.
Malgré la présence notable d’un grand nombre de ludistes connaisseurs et autres rôlistes patentés, il faut savoir que le public du FLIP tend majoritairement vers le familial. Attendez-vous à croiser pêle-mêle grands-parents et poussettes, curieux et promeneurs locaux, hordes d’enfants en chasubles et casquettes oranges.
Ce qui tombe bien, c’est que de l’espace, il y en a. Répartie au gré des pôles ludiques sur une large portion du centre-ville historique, cette assemblée bigarrée cohabite sans effet de foule, sans gêne particulière pour circuler ni trop de problèmes pour s’attabler.
- Votre voyage commence ici.
- Attente moyenne avant la fouille : 0 à 8 personnes.
- 100 Flippers à qui saura dire précisément d’où est prise cette photo chaque année.
- Une vente aux enchères se prépare.
- Le stand des Trophées Éditeurs.
- Cette année des tables sous les arbres, bon plan.
- This is The Kiosque.
- Chez Bankiiiz Editions.
- Stand Gigamic.
- Savana continuait à pousser Lacuna et Traitres à Bord.
- Le grand barnum Asmodee.
- Happy ? Mochi !
- Chez Oka Luda.
- Stand Trophées Créateurs.
- Blackrock version vide.
- Version pleine.
- L’espace VLIP : Very Ludique Important People.
- Rue Jean Jaurès, l’artère de toutes les rencontres.
- Tiens, un attroupement.
- Le Wall of Game continue à faire son effet.
- L’Escale Bombyx.
- Libellud avait dédié son lieu au méritoire Take Time.
- Attention, salle cachée au fond.
- Le Studio Asmodee : focus sur un jeu tous les après-midi…
- … et Loups-Garous géants tous les soirs.
- Place de la Saunerie et sa bifurcation en Y.
- Le Gigamic Café, lieu plus tellement éphémère depuis le temps.
- Sous les habituelles tonnelles du coin Gigamic.
- Un peu plus décoloré que l’année dernière, et un peu moins que l’année prochaine
- Tiens, un regroupement.
- Le Quartier Gigamic. C’est marqué.
- Lieu sur deux étages désormais, accueillant « Le 55, la Guilde Ludique » à l’année.
- Place des Bancs – le retour de l’espace Jeux du Cirque !
- L’atelier a rarement désempli.
- Stylée, la déco à base d’anciennes affiches.
- Iello Plage, directement sur la place cette fois-ci.
- Rue Louis Aguillon.
- Rue de la Saunerie.
- Les festivaliers étaient invités à investir la Bibliothèque…
- … le temps d’une BD « dont vous êtes le héros »
- Présente-on encore la Porte de la Citadelle ?
- Place de la Mairie.
- Le Village Ludothèque occupait ce petit coin que j’aime bien.
- Le Jardin du Tribunal, de son nom officiel.
- Village Enfants, ouvert dès 10h.
- Les chaises musicales, mais debout.
- Les jeux d’eau, toujours un succès.
- Tiens, un rassemblement.
Comme ces images et le « Programme » (sous forme d’un PDF de 52 pages) le démontrent mieux qu’une longue liste à puces, le FLIP regorge d’une abondance d’activités, tant et si bien que vouloir toutes les pratiquer relève du défi. En profiter d’une majorité suppose déjà une présence au long cours. Et il est relativement illusoire d’espérer venir à bout des ludothèques à volonté des villages REEL et Village Parallèle, même étant entendu qu’elles restent ouvertes jusqu’au bout de la nuit.
Profitons-en ici pour signaler arbitrairement, parmi d’autres, les expériences et rencontres suivantes :
- Un mode Bomb Busters (tout frais auréolé de son Spiel la veille) à 24 joueurs, avec interactions coopératives entre multi-tables.
- Un jeu de piste Harmonies des plus personnalisés, consistant à faire la correspondance entre compositions issues de pions du jeu d’une part, et lieux emblématiques de Parthenay d’autre part.
- Les Pique-niques ludiques, dans l’enceinte du château (de nouveau accessible au public) : y’a plus qu’à choisir sa nappe et jouer en mangeant dans une ambiance champêtre.
- Un nouveau lieu, le Campus tout beau tout propre, et dont la réouverture permet d’emprunter à nouveau le raccourci vers le gymnase Mendès-France (oui Monsieur on optimise).
- Le Poule Poule Bar, un débit de boisson éphémère et néanmoins décoré aux couleurs du jeu éponyme. Oka Luda s’est associé à la Brasserie X Poitou pour y proposer notamment de la bière artisanale locale à tous les esthètes ludiques en manque modéré d’hydratation.
- La présence du projet associatif Jeux en route, dont le FLIP constituait l’une des étapes de son tour de France en van. Son objectif est d’encourager l’interaction et renforcer la solidarité dans des territoires éloignés des activités culturelles collectives.
- Attention : si cette aiguille collective oscille trop dans le vert ou le rouge, une boutique de jeux explose !
- Des cartes fusibles missionnent certaines tables pour « débloquer » les numéros à toute l’assemblée.
- Débriefing d’un côté, concentration pour ceux qui n’en ont pas fini.
- Le Village Parallèle Ludique, géré par un collectif d’assos.
- Le coin ludothèque.
- Assistance clairsemée en début d’après-midi.
- Le soir, c’est une autre histoire, ça attend l’ouverture.
- Intégralité du gymnase comble en moins de 10 minutes.
- J’ai cru voir un Renard des neiges.
- Attention, ces réponses sont (très probablement) fausses.
- On arrive !
- Peinards.
- La ludothèque « Dé en Bulles » de Bressuire fournit les jeux. Merci !
- La passerelle flambant neuve.
- Un top cadre.
- Et si on allait par-là ?
- De l’espace, le l’ombre…
- …et des jeux surdim.
- La Team Ludovox s’est rafraichie ici même.
- Au fond, un patio.
- Le van de Jeux en Route propose des avant-premières pas encore dans le commerce.
- Pas moins de 24 étapes.
- Chez REEL, la plus grosse ludo du secteur.
- L’autre côté. Je ne me lasse pas de faire cette photo tous les ans.
- Recherche de l’ombre.
- Un ennemi cette année : le vent.
- Pierres de sécurité anti-bourrasques non incluses dans la boîte.
- Suggestion de présentation. On cale avec tout ce qu’on a.
- La Chapelle des Arts Ludiques.
- L’expo « Les Poilus », jamais du luxe de la revoir.
- Expo « Toy Photo French Force ».
- Discipline qui comme son nom l’indique combine deux passions.
- Expo « Jeux de Rôle : 50 ans d’histoires ».
- Passage obligatoire au Village Médiéval, réclamé par la jeune génération.
- Tiens, un ralliement.
La salle des Trophées
Pour les résultats des Trophées Créateurs, Éditeurs, EducaFLIP, SilverFLIP, nous vous invitions à consulter cette News exhaustive déjà parue.
La traditionnelle Jam FLIP a pour sa part été renouvelée dans une configuration dite « Pro », en association avec un sponsor et avec la Ruche Ludique (réseau des organisateurs francophones de festivals de jeux). Seize créateurs primés sur d’autres festivals ont été sélectionnés par le FLIP et la Ruche Ludique. Ils ont eu un mois pour créer de nouveaux jeux autour d’un thème imposé : « Un jeu barrable – utilisable en bar à jeux ».
Les prototypes ont été testés les 12 et 13 juillet par un jury composé de Mathilde Chambon (gérante café ludique), Xavier Avril (Blue Cocker), Thomas Favrelière (auteur), Charlotte Bijou (festival PEL, représentant la Ruche Ludique) et Lionel Lacaille (élu Parthenay-Gâtine).
Remportent des dotations :
- 1er : Kawet de Vincent BUCHALSKY
- 2ème : Lady Ruby de Victor JERRAR
- 3ème : Bastoon de Emmanuel LAFFITA
- 4ème : Rush Hour de Kevin BONNEFOY
Le FLIP et le Réseau des Cafés Ludiques espèrent pouvoir proposer le test du jeu lauréat dans l’ensemble des établissements du réseau, pendant une période de plusieurs mois en 2025-2026, afin de valider l’adéquation entre le concept du jeu et son usage en situation réelle (dans les bars à jeux donc).
Le petit bout de la lorgnette
Indéboulonnable rendez-vous de ce reportage, voici la rituelle et néanmoins partiale compilation de nos avis à chaud sur un panel de jeux pratiqués lors du festival. Indés ou blockbusters, sold out ou soldés, du jeu enfant jusqu’à l’expert, ne cherchez ni classification ni logique autre qu’alphabétique dans cette sélection au débotté.
Alchimix (à paraître) : L’éditeur ctrl ZÈBRE brille dans ce jeu de cartes par des illustrations remarquables. Côté mécanique, soyons direct : c’est du Château Combo. Même public, même principe de draft et de combos. Les twists seront légèrement différents (possibilité de recouvrir des cartes) et des contrats communs forceront un peu plus la réflexion ou bien l’analysis paralysis pour certains. En bref, si vous en avez assez avec Château Combo, passez votre chemin. Si vous en voulez encore, celui-ci vous offrira de la variante et de jolis dessins. | All Star Draft (2025) : Sous ses airs de jeu de draft lambda, se cache une vraie bonne surprise. Lors de la partie, il se passe quelque chose, en particulier au moment de la phase de playoffs. Ce climax final se déroule sous haute tension, du fait de l’élimination directe. Disposer, dans l’ensemble de son jeu, d’un enchainement de plusieurs équipes compétitives ne tombe pas du ciel et s’anticipe dès les premiers tours de draft de la saison régulière, qui s’avèrent de ce fait tout sauf accessoires. [Just Played] | |
Arctic (2024) : Malgré les illustrations de Christine Alcouffe des plus réussies, ce jeu de pose et pioche peine à captiver. Constituer des séries de cartes du même type dans sa défausse personelle n’est guère passionnant. La tentative d’apporter de l’interaction par un système de tir à la corde sur un « animal totem » secret tombe elle aussi complètement à plat. Ça tourne, on hésite éventuellement trois secondes sur quelques choix que le jeu offre, sans pourtant que l’enthousiasme soit vraiment là. | Astérix & Compagnie (2025) : « Quoi un jeu à licence ? encore un truc commercial ? ». Et non, l’apparence est bien trompeuse ! Dans cette boite se cache un jeu accessible, qui marie fidèlement le thème de la BD à des mécaniques intéressantes. On affronte 1, 2 ou 3 adversaires sur plusieurs champs de bataille représentées par des albums. Un jeu de tir à la corde où l’on va disposer des cartes Gaulois, Romains ou Neutres pour atteindre 15 points et remporter les albums. 50 points et c’est gagné. C’est malin, les leviers sont nombreux (couleur des cartes adverses, jetons, effets des cartes…), et le grand public comme les initiés y trouveront leur compte. [Just Played]. | |
Balconia (2025) : Avec sa présence de table assez singulière, sa DA particulière et sa vraie exploitation de l’aspect 3D dans la mécanique, Balconia intrigue. Simple et rapide, il s’avère toutefois assez difficile de maîtriser grand chose. L’aspect mémoire semble utopique, et les tentatives de construire un scoring cohérent se voient involontairement saccagées par l’adversaire, dont les choix de placement du balcon proposé sont impossibles à anticiper. | Bravest (2025) : Ce puzzle game compétitif est plutôt réussi en terme de dilemmes de placement personnel. La quasi absence de contrainte de pose permet d’avoir toujours quelque chose à faire, d’autant qu’on travaille en parallèle sur deux « chemins » qui se rejoindront, ou pas. Les façons de scorer, quoique ultra-classiques, sont solidement implémentées et agrémentées de tuiles spéciales de bon aloi. Plutôt agréable, avec toutefois une interaction réduite à la portion congrue. | |
Color Words (2025) : Ce jeu de lettres aux abords peu engageants recèle pourtant un vrai intérêt. Plutôt que de récompenser le mot le plus long ou les lettres atypiques, il invite à placer les bonnes lettres sur des cases adéquates de sa grille, avec la bonne idée de pouvoir écrire en zig-zags. D’une durée idéalement calibrée (15 minutes), les derniers mots font monter la pression lorsque l’espace disponible se fait plus rare. Dommage que l’optimisation du remplissage final soit si fortement récompensée qu’elle a de grande chance de faire la différence. | Critter kitchen (2023) : Collectez les ressources par un jeu de guessing, programmant vos trois personnages sur des emplacements qui seront diversement convoités en fonction des aliments présents et de leur valeur. Avec les aliments récoltés, vous prévoyez de faire les recettes que goûteront le critique culinaire à la fin de la 3e et 6e manche, mais il y aura aussi pas mal de points à gratter avec des conditions à découvrir en cours de partie. Un guessing plutôt intéressant, pour un jeu un poil long pour finir avec des scores assez proches. | |
Daydream (2025) : Voici un Roll & Write classique qui a pour vocation la détente et l’antistress. On inscrit les deux valeurs des dés dans des cases successives du plateau, disposées en parcours. On essaye de répartir ces valeurs de façon à former des suites, ce qui donnera l’avantage sur l’adversaire. L’originalité vient du fait que le plateau pliable est modulable et l’on peut obtenir ainsi de nombreuses configurations différentes. L’aspect « chill » est à double tranchant : si vous recherchez quelque chose de nouveau, ce ne sera pas celui-ci. Si vous aimez cette approche esthétique sans prise de tête, alors il peut vous convenir. | Endeavor : Eaux Profondes (2024) : Cette troisième itération du Endavor original de 2009 prend le pari de modifier en profondeur les implications des différentes actions, tout en conservant la structure mécanique brillante de son aîné. Essai totalement transformé ; les interactions les plus violentes sont gommées, le souffle de la découverte est là, parfaitement raccord avec le nouveau thème. On a hâte de goûter à la suite, tant la promesse de scenarios variés et du mode coopératif est alléchante. [Just Played] | |
Galactic Cruise (à paraître) : Grosse sortie chez Super Meeplepour cet automne 2025, son important corpus de règles rend la prise en main peu aisée. Il s’agit en substance d’un eurogame expert à pose d’ouvriers non bloquante. Les principaux enjeux consistent à optimiser les différentes contraintes (notamment de ressources) pour lancer les croisières galactiques les plus rentables. Difficile de dire en une demi-partie – qui aura déjà duré 3h avec l’explication – si une telle complexité et une telle abondance de micro-règles valent le coup pour ce que le jeu apporte. | Gangs of Kyoto (2024) : Après Kyoto no neko, ce plus petit jeu de cartes et de stop ou encore, illustré également par Jérémie Fleury, nous fait tirer un nombre de cartes équivalent au nombre de joueurs à son tour. Je regarde la première, choisis si je la prends pour ou la donne à un adversaire. Si quelqu’un cumule 13 points ou plus dans sa rangée, il met fin à la manche et ne remporte rien, les autres gagnent les cartes avec des clochettes, le but est de cumuler 13 clochettes pour l’emporter. C’est beaucoup de hasard, mais c’est le choix que procure chaque carte qui est fun et dynamique. Cette réédition de Danger 13 est une bonne idée, et encore plaisant en 2025. | |
Incantibus (2025) : La nouveauté de chez Studio H a attiré notre curiosité par son visuel superbe et son concept génial : un jeu simultané, où chaque tour on pointe le jeton que l’on désire gagner avec une baguette magique. On construit notre plateau avec nos jetons (ingrédients pour fabriquer des potions, armes, parchemins, etc). Si on est plusieurs à pointer le même jeton, la baguette de valeur la plus forte l’emporte, mais on échange ensuite les baguettes. Seul hic, mais un hic énorme : la frustration. Si on perd son tour, on n’a rien, si on commence à perdre, c’est la descente aux enfers. Au contraire, celui qui commence à bien partir tend à rouler sur le jeu. Il ne manquait pas grand-chose, mais argh… | Keblo (2020) : Keblo a été une découverte pour moi. Oui j’arrive après la bataille ! De quoi confirmer la solidité de ce jeu d’ambiance, qui fonctionne à merveille pour peu que le public s’y prête. En coopération, énumérez à tour de rôle les chiffres de 1 à 20, sauf qu’à chaque manche, un des chiffres sera remplacé par une action (tousser, se lever, remplacer par un autre chiffre). Si bien qu’à la fin, il n’y a presque que des actions. C’est tendu, on essaye de se souvenir, on regarde les autres, on ne veut pas se planter, donc on se retrouve… Kéblo. Et on se marre. Excellent. | |
Kelp (2025) : Une belle idée que cet affrontement asymétrique pour deux, opposant la puissance et la fougue du Requin à la ruse de la Pieuvre. Destiné a minima aux initiés par ses règles chiadées, le jeu tourne malheureusement en rond et se termine en eau de boudin avec des tirages aléatoires qui changent tout de l’issue. | Kumata (à paraître) : Je ne suis pas un féru de jeux abstraits, mais je dois avouer que cette découverte m’a convaincu. Cosmoludo, éditeur habitué des jeux en duel, fait évoluer sa gamme avec ce jeu toujours abstrait, mais plus accessible et jouable aussi bien à 2, 3 qu’à 4 joueurs. Vous disposerez à tour de rôle vos dominos sur un plateau commun en recouvrant des valeurs similaires. C’est le chaos de la jungle, et vous devrez tenter de maintenir vos valeurs fortes à la surface en fin de la partie. Comment occuper une belle place sans laisser l’opportunité aux autres de la recouvrir, telle est la question ! Très malin, nous suivrons ce titre de près ! | |
L’Île des Mots Dits (2025) : Pour des bons clients de jeux de mots à la Code Names comme nous, le concept de celui-ci présageait un franc succès. Il n’en fut rien, tant la partie s’est embourbée dans des ornières lexicales, avec des mots tous connectés constituant autant de solutions crédibles. Le système d’effets positifs/négatifs selon les terrains visités n’est pas non plus particulièrement palpitant, et on s’ennuie ferme en attendant que l’émetteur formule sa proposition. | Le Baron (2025) : Amateurs de têtes de vaches, voici la version colorée du grand classique de Kramer et Kiesling, 6 qui prend. Dans Le baron, plus de classement numérique; les nombres vont servir à l’initiative. Le plus petit nombre place sa carte avec la contrainte de couleur, une tête verte doit suivre une tête verte. et la sixième tête de la couleur ou la sixième carte de la rangée fait prendre toute la rangée. Le moins de points l’emporte. C’est étonnant de voir comme cette légère variation donne une autre impression de jeu. C’est plaisant et on y retourne. | |
Le plus proche gagne (2025) : « Encore un jeu de Quizz lambda avec lequel je vais m’ennuyer ? ». Malgré cet a priori, tout le monde s’est amusé, en commençant par moi. On remporte des médailles en équipe, petit gadget mais l’intérêt n’est pas là. Il est dans le fait de ne pas devoir détenir la réponse mais d’estimer et d’en être le plus proche, le twist qui change tout. On y va à la louche et on se surprend d’être à des années lumières ou bien de tomber juste à côté. Plus une histoire de bon sens que de culture pure et dure, ça change et met les joueurs sur un pied d’égalité. | Leonardo Da Vinci (2006) : Qu’il est bon l’espace d’un bout d’après midi de se replonger 20 ans en arrière dans ce premier titre du quatuor italien Acchittocca. Le système de placement/programmation, épuré à l’os, révèle toute sa saveur dans sa configuration maximale et optimale de cinq joueurs. La rareté sur les éléments disponibles à prix décent et la concurrence accrue sur les inventions le rendent ultra-tendu et d’autant plus savoureux. Un jeu comme on en fait plus, bradé sur le marché de l’occasion, mais pourtant toujours conseillable à 5. | |
Linq (réédition 2023) : Depuis 2009 déjà, Linq se pose en jeu de mots d’une finesse rarement égalée. Le système présente l’avantage d’un gameplay sans temps mort, tout en se révélant vraiment exigeant pour rebondir du tac au tac sur les énoncés précédents. Je pensais les nouvelles éditions successives identiques à ma boîte d’origine, mais il faut avouer que deux améliorations ergonomiques (les carnets d’indices et les ardoises personnelles) le tirent encore vers le haut, c’est à dire proche du sommet en compagnie de Decrypto. | Mesos (2025) : Sympathique jeu de collection avec un système de prise assez interactif, Mesos nous frustre tant il s’avère impossible de jouer sur tous les tableaux. De fait, le jeu est réglé pour assumer des malus dans nos secteurs délaissés, et les compenser avec une manne de points ailleurs. Pour une durée de partie aussi contenue jusqu’à 5 joueurs, il fait le taf et constitue une sorte de mini L’Année du Dragon, plus moderne mais au prix d’une profondeur restreinte et un système d’ordre du tour qui a ses limites. | |
Micro Macro Kids – Le Parc Zinzin (2025) : Cette déclinaison enfants du phénomène Micro Macro coche toutes les bonnes cases en termes d’ajustements éditoriaux. Thèmes adaptés aux 6+, un gros carnet d’enquête à spirales qui remplace les enveloppes de mini-cartes un peu délicates à manipuler, des jetons transparents fournis et une map d’une taille révisée. Son seul défaut : devoir se cantonner à deux (voire – extrême limite – trois) jeunes investigateurs, faute de pouvoir physiquement observer au-delà. | Mime Master (2025) : Les mimes c’est pas mon kif, mais celui ci propose de faire mimer aux autres un objet, une action, un métier… Et c’est bien sympa à découvrir. Par exemple “vous frottez la paume de votre main gauche sur votre avant bras, puis derrière le dos”, chacun fait les gestes et la première personne qui trouve “se doucher” remporte la carte, il en faut cinq pour gagner la partie. | |
Miroir Magique (2025) : Un jeu à partir de 5 ans qui aurait pu s’adresser à un public plus large. Chacun a une grande carte composée de plusieurs demi objets entremêlés, et au centre 12 petites cartes vont représenter certains des objets de nos cartes. Il faudra les trouver et le prouver en utilisant une carte miroir qui recompose ainsi l’autre partie de l’image. La DA est au top, pourtant ce jeu manque pour moi de profondeur au niveau des règles. Dommage, il aurait pu être très poétique. | Mycelia (2023) : Déjà sorti depuis deux ans, j’ai pu enfin l’essayer sous la tente découverte. Rien à redire de ce jeu de deckbuilding, où l’objectif est d’être le premier à retirer les gouttes de condensation de son plateau. Pour cela vous devrez user des effets de vos cartes, qui agiront sur des cases avec 1, 2 ou 3 gouttes, sur de l’herbe ou des feuilles, etc. A vous d’acheter les bonnes cartes pour que votre moteur soit efficace. Mycelia est accessible et parfait pour faire découvrir les rouages du deckbuilding. Il sera de fait plus dispensable pour des joueurs aguerris au genre. | |
Navoria (2024) : Le travail graphique original et le matériel agréable le rendent visuellement attractif. Malheureusement c’est loin de suffire pour faire un jeu valable, et en voici encore la preuve. Un espace de décision dicté en partie par le jeu, des décomptes fastidieux, un ordre du tour en win to win, et pas grand chose qui se dégage en terme d’émotions. Le tout est aggravé par la cruelle impression qu’une seconde partie ne ferait rien émerger de différent. Next. | Oeuf pour oeuf (2025) : Dans la veine de Keblo et des jeux où il faut parler à tour de rôle sans se tromper. On pioche une carte montrant une couleur et un nombre d’œufs. On annonce qui est majoritaire : « C’est moi… C’est elle… C’est nous… C’est vous ! ». Le twist, c’est de ne pas pouvoir dire exactement la même chose que le précédent. « C’est n… Euh Non, c’est tout pareil ! ». Le perdant ramasse des cartes, le gagnant n’en a plus. Le terrain est fertile pour se planter, c’est fun, amusant, mais… c’est long. L’alternance de victoires et de défaites fait s’éterniser des parties qui mériteraient d’être pliées en 10 minutes. | |
Oniria (2024) : Ce jeu de pli asymétrique voit les joueurs alternativement endosser le rôle de la « Soñadora », opposée aux autres joueurs – sans que ceux-ci collaborent vraiment en terme de scoring. Malheureusement, la règle nous perd dans un vocabulaire abscons et le thème ne se ressent pas pour autant. Nous sommes passés à côté de l’intérêt éventuel du gameplay constitué essentiellement de guessing. Sans trop d’indices auxquels se raccrocher, les bonnes opérations ressemblent à un coup de chance, et l’ensemble est tombé à plat. | Opération Zèbre (2025) : Ce classique jeu de devinage en coopératif, se démarque en proposant à l’émetteur de filtrer ce qui est strictement nécessaire aux copains pour trouver la réponse. L’exercice de se passer du superflu pour ne garder que la substantifique (et pas trop chère) info nécessaire est très ludique. A signaler deux détails d’édition qui n’ont l’air de rien mais font la différence : une sous-boîte de voyage dans la boîte à emporter partout, et un intercalaire pour classer les cartes déjà utilisées. Bien vu Big Moustache Games. | |
Palto : Toujours fidèle aux festivals, Palto propose une version de salon du jeu de palets (ou de la pétanque) avec des pièces rondes qualitatives en cuir. C’est aussi simple que ça. C’est ergonomique, ça se plaque bien au sol, et ça occupe les enfants un jour de pluie dans le salon ou dans un couloir. Une valeur sûre parmi les jeux classiques, pour ceux qui aiment le genre. | Paneveggio (à paraitre) : Pour son premier jeu édité, Lionel Graveleau attaque avec un titre expert plutôt original. Les decks et plateau pré-construits ne sont pas de trop pour se laisser porter lors des premiers tours. Un des plaisirs vient des savantes manipulations sa séquence d’actions (représentée par une partition) pour coller aux besoins du moment. Difficile en tant que débutant de lever la tête du guidon et d’exploiter les possibilités interactives du jeu. Le thème et le gameplay singulier méritent d’être creusés. | |
Polynimaux (2025) : Premier jeu d’optimisation à partir de 6 ans, dans Polynimaux on va devoir placer des empreintes pour que les animaux se retrouvent au bon endroit : le cheval dans l’enclos, la poule autour du poulailler, le canard dans la mare… Le choix est contraint par le tirage d’un polyonimo (et oui, vous venez de comprendre le titre !) qui présente deux empreintes en pochoir. On pourra tourner la forme pour faire correspondre au mieux, et dessiner sa petite empreinte sur son plateau effaçable. Petit bonus hasard, en entourant un poulailler, on choisit un œuf qui rapportera entre 1 et 3 points supplémentaire. Bonne entrée dans le monde du placement. | Présages (2025) : Même sans être un énorme adepte de jeux de plis, celui-ci a pour lui une évidence qui le rend assez irrésistible. Le jeu en équipe y est pour beaucoup ; il est tout aussi satisfaisant de faire la passe décisive à son partenaire que de conclure soi-même. Les pouvoirs sont en grande majorité finement pensés, et il est assez rare que notre main nous laisse sans réaction possible. On regrettera tout de même quelques cartes d’un intérêt ultra-situationnel. Des retournements sont quoiqu’il en soit souvent possibles, et on se prend à la relance immédiate d’une revanche. | |
Raptor Race (2025) : Voici un croisement entre La course des tortues et Ready set bet : vous devez faire arriver votre trio de tête pour remporter des points, mais les autres ne savent pas quel est votre trio. On fait avancer les raptors en laissant et relançant des dés, qui affichent quel dino va bouger, les mouvements latéraux qu’ils pourront faire, ou même les faire reculer. Les dés se maîtrisent assez facilement dans le sens où on pourra activer un dino pour le faire passer sur un bonus qui permettra de faire avancer qui on veut. C’est un jeu pour les 6+, avec un peu de bluff, un peu de calcul de déplacement malin, et pas mal de chance sur les objectifs qu’on partage ou pas, ce qui donnera des dinos fainéants et d’autres survoltés. | Sucré ou salé ? (2025) : L’extralucide doit faire deviner au reste de l’équipe un mot de la grille de 4×4. Vous choisissez alors d’orienter la carte pour guider les autres. Ils devront alors enlever une ou plusieurs cartes (Similo), avant de passer à la double proposition suivante, petit / grand, sec /humide. Bien sûr, ces adjectifs ne vont pas bien permettre de définir votre mot, et c’est là qu’est le jeu, l’interprétation et les rires. Chacun son vécu, sa vision des choses. Il faudra qu’il ne reste que votre mot en 4 ou 5 propositions. Pas si facile, pas si original, mais assez fun. | |
Syncro (2023) : Passé sous mes radars, il a pourtant quelque chose à proposer en coop léger qui s’emmène partout, avec son feeling un peu à la Regicide. On prend plaisir à découvrir progressivement les pouvoirs des monstres nous barrent la route, au fil des « scenarios » successifs. On râle sur les partenaires qui assurent trop (gâchant ainsi de précieuses cartes), qui assurent pas assez (mettant bêtement notre réussite en péril), et on se gargarise des belles actions. Assez facile et d’une profondeur limitée, il est a priori surtout destiné à un public ado/peu exigeant. | Take Time (à paraitre) : Voici LA découverte, la claque du FLIP, disposée par l’éditeur dans une salle à l’ambiance tamisée. Jeu de cartes coopératif, les sensations se rapprochent un peu de The Mind car l’objectif est de déposer nos cartes à tour de rôle dans un ordre croissant. Une pointe de The Crew se fait également sentir, car chaque scenario a ses contraintes et ce sera à chaque joueur de comprendre quel est son rôle en fonction de sa main de cartes. Cependant, Take Time propose un gameplay nouveau, une expérience unique, où l’on échange beaucoup avant de se lancer et de jouer dans le silence. Merveilleux, tendu, 40 niveaux. | |
Thank You Santa (2024) : Un jeu de plis japonais, avec une pointe de Carro Combo (on ne réarrange pas ses cartes en main). A la manière d’un Skull King, on parie sur le nombre de plis que l’on va remporter, mais on indique ce nombre en posant les cartes de droite et de gauche de votre main. La marge de manœuvre est étroite. Votre main est un puzzle à résoudre, où sans trop regarder le reste de la table, vous imaginerez la séquence de plis à faire pour libérer les bonnes cartes et annoncer votre pari. Une erreur de jugement, un pari trop tardif, est c’est la sanction. Un jeu farceur où l’on peut se diablement se planter sans l’aide des autres. | The Crew : Family Adventure (2024) : Bah en voilà une idée ! un jeu de plis coopératif pour les nuls en jeu de plis. Sauf que c’est un jeu de cartes, toujours coopératif, mais qui fonctionne plus sur les bases du Uno (on a dit Family !). Je pose ma carte à la suite de la précédente si elle est de même valeur ou couleur. Et avec ça on a des missions de plus en plus difficiles de devoir placer les bonnes cartes en un nombre restreint de cartes jouées. Le thème n’est plus l’espace frontière de l’infini, mais des ados qui doivent survivre après un naufrage. Une adaptation qui perd de son attrait par sa moindre difficulté, mais qui pourra séduire le grand public, et pourquoi pas, les amateurs de The crew aussi ; il nous faudra aller plus loin dans le jeu pour se prononcer. | |
This Is My Spot (2025) : Une petite boite ronde qui sert de plateau de jeu, dedans on met suffisamment de petits cubes pour le nombre de joueurs, et c’est parti. Chacun son tour on jette ou laisse tomber l’un de ses cubes dans la boîte, s’il tombe au fond à plat, tout va bien on continue pour la manche, mais s’il rebondit et vient se placer sur les autres, ciao. La place va être de plus en plus réduite, et autant au début quand le cube tombe sur X on est content de rejouer, mais au bout de quelques tours, on grogne. Trois manches gagnées et c’est la victoire. Oui c’est un jeu de fin de soirée ! | Wondrous Creatures (2025) : Outre un système de récolte de ressources faisant intervenir une map et donc un peu d’interaction, le jeu se réduit essentiellement à une course aux badges pour valider les objectifs communs avant les adversaires. On trouve de la satisfaction dans quelques enchainements de pouvoirs et dans l’optimisation de ses placements et de ses poses de créatures, mais rien de très neuf n’est hélas à se mettre sous la dent. Les similitudes avec Ark Nova ne sont finalement pas à son avantage, tant il apporte moins que ce dernier, sur un temps de jeu à peine inférieur. |
Cap sur la quarantaine
Fort de son succès populaire indéniable, de son enracinement historique dans le territoire qui l’héberge depuis 1986, et de son aura au niveau national, on pourrait penser qu’organiser le FLIP est un long fleuve tranquille. Il n’en est rien. Pour perpétuer un événement d’une telle ampleur, ouvert gratuitement à tou·te·s, l’équilibre financier reste délicat. Nonobstant un fort engagement de la Communauté de Communes de Parthenay-Gâtine (CCPG), les budgets alloués aux activités culturelles, on le sait, sont dans le collimateur par les temps qui courent. Les résultats de l’étude d’impact que nous évoquions en 2024 sont cependant connus depuis le printemps (voir ci-contre un aperçu). Ils illustrent pour la première fois de manière chiffrée les vertus d’un tel investissement en termes de retombées locales. En cette prochaine période d’élections municipales, espérons que la démonstration pourra éclairer les éventuels débats sur la question FLIP. Souhaitons également, sait-on jamais, que ces données inspirent des efforts plus significatifs au niveau départemental et régional (~2,7% du budget global actuellement). |
1 100 000 € buget total
33 660 € coût de l’étude |
Quoiqu’il en soit de ces considérations politico-économiques, le FLIP nous aura, une fois encore en 2025, procuré de bien beaux moments. Tout en faisant montre d’une constance à toute épreuve et en préservant les gènes de « grand petit festival » qui le caractérisent, il sait néanmoins évoluer à sa façon, et avec ses moyens, par petites touches. Repérer les améliorations d’une édition à l’autre fait ainsi partie des petits plaisirs des habitués.

Rappelons que le festival s’inscrit en tant que pièce maitresse d’un projet plus large, dit de « Cité des jeux« , qui ambitionne de faire de Parthenay une place forte ludique en France et en Europe. Outre l’aménagement (très progressif) du « Palais des jeux » et la domiciliation de la SAJ à Paarthenay, deux initiatives supplémentaires ont vu le jour ces derniers mois :
- L’ouverture d’un nouveau tiers-lieu en plein centre de Parthenay : Le 55, la Guilde Ludique
- Le lancement de l’agenda ludique du CLIPP (Campus ludique international Parthenay-Poitiers), une action commune pour valoriser les événements autour du jeu
Le tournoi de Pitch Soccer quotidien me manque déjà, c’est ce côté colo que j’aime au FLIP, on prend le temps de s’amuser. |
Année après année, le plaisir du FLIP va en croissant (et non pas en chocolatine). Des retrouvailles, mais aussi de nouvelles connaissances qui se font, parmi le public, les auteurs ou les éditeurs. Les animateurs sont toujours prêts à vous faire découvrir un jeu, peu importe s’il s’agit d’une nouveauté ou non. Malgré la fréquentation grandissante, on parvient encore à trouver des places. Je repars avec quelques coups de cœur. Rendez-vous le prochain été, sans faute ! |
Dans cet espace-temps de lâcher-prise, on se laisse aller au gré des flâneries et de l’envie de l’instant, modulées par les opportunités ou les rencontres qui se présentent au coin de la rue. La course à la nouveauté devient secondaire, l’agitation et les buzzs des réseaux insignifiants. D’année en année, on veut encore et toujours plus de cette indispensable respiration ludique, d’autant plus précieuse par les temps qui courent. |
Avant de refermer l’album sur une dernière envolée de photos disparates, notez que la quarantième édition anniversaire se tiendra du 8 au 19 juillet 2026. Ça serait dommage de rater ça, non ?
- Stand Accessijeux
- Toy Battle en grand.
- Symbiose n’est pas passé inaperçu.
- Les joueurs n’hésitent pas à venir patienter avant l’ouverture pour goûter aux futurs jeux Super Meeple.
- Galactic Cruise, un gros morceau.
- La table de Sanctuary, le Ark Nova « simplifié », était prise d’assaut.
- Thesauros de Cédric Millet était tout aussi fortement demandé.
- Chez Palladis Games, on affiche fièrement le Trophée 2024 de Kintsugi.
- L’accessoire tendance dans les rues.
- Morph, le futur TCG de Léandre Proust.
- Une découpe centrale permet de glisser une carte de son choix pour l’illustration.
- Ça commence à se couvrir.
- L’ambiance particulière des nocturnes officielles.
- Il se fait tard non ?
- Le Village Multimedia attire invariablement un public certain.
- A l’intérieur, bin ça joue.
- Un peu de dépense énergétique.
- La Guerre des Gemmes, un jeu estampillé FLIP, très proche de Stupide Vautour.
- Ses illustrations sont issues d’un concours dans les écoles locales.
- No context Parthenay.
- Cette silhouette me dit quelque chose.
- Encore quelques efforts pour terminer ça.
- Il y a beaucoup d’informaticiens dans le milieu, parait-il. Cette « énigme » leur est dédiée.
- Un dernier Podium pour la route.
- Quelques nouveaux arrivants dans la photo de classe à jour.
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La salle des Trophées



























































Le FLIP en chiffres (2024)





























Doc.Fusion 31/07/2025
Merci beaucoup pour ce superbe article !
Hectopussy 01/08/2025
Merci pour ce reportage. J’y étais passé une journée il y a quelques années et j’aimerais bien y retourné quelques jours, peut-être pour le 40ème. Sans voiture, le charme de la région est un peu difficile d’accès…