Ce dimanche 17 décembre, le jury du diamant d’or s’est réuni pour déterminer la sélection des huit jeux en lice cette année :

Un petit tour d’horizon sur la sélection

Arborea est une création de Dani Garcia, l’auteur de Barcelona, dont on parlait ici. Arborea se distingue avec son twist de pose d’ouvriers que l’on place sur des réglettes qui vont glisser sur le plateau, un peu à la Tzolkin, où l’on va attendre le moment opportun avant de libérer notre ouvrier. Les ressources que l’on produit sont communes à tout le monde. Pour le moment, pas d’annonce du jeu en français.

Un jeu de Dani Garcia
Illustré par Javier González Cava
Edité par Alley Cat Games

Ceres est un jeu de placement d’ouvriers dans lequel les joueurs jouent le rôle d’une société d’exploitation minière d’astéroïdes dans un futur proche, et tentent de surpasser leurs adversaires pour régner sur Ceres. Nous avons deux types d’ouvriers, certains sont publics, c’est une ressource commune et il y aura une concurrence, et nous avons aussi des ouvriers personnels. Il est à noter que le jeu a été codéveloppé avec un astrophysicien, ce qui est gage de sérieux pour ce qui concerne la thématique.

Un jeu de Gustaf Sundström
Illustré par Tan Ho Sim
Edité par Artipia Games

Darwin’s Journey, pas vraiment besoin de parler plus longuement sur ce titre qui a fait forte impression à toute l’équipe, puisqu’il est dans nos coups de cœur et dans le bilan sélectif. Au menu, des ouvriers que l’on va pouvoir spécialiser, des timbres (important les timbres ^^), et surtout le voyage qui nous permet de récolter des espèces que l’on va pouvoir placer au musée, mais aussi déclencher quelques combos magistrales. Pour en savoir plus, vous avez le Just Played. 

Un jeu de Nestore Mangone, Simone Luciani
Illustré par Paolo Voto
Edité par Korea Boardgames, ThunderGryph Games
Distribué par Blackrock Games

Évacuation : Depuis Underwater Cities on attend toujours le Vladimir Suchy de l’année. Dans Evacuation, nous allons devoir quitter notre astre bleu pour une autre planète, et nous devons jouer sur deux plateaux à la fois pour déplacer toutes nos infrastructures. “Un système de vases communicants très agréable va se mettre en place. Pendant que vous allez décroître population et industrie d’un côté, qui produisent à plein régime, vous irez remettre en place de l’autre côté” nous disait Meeplecam dans son retour Essen 2023. Nous vous en parlions aussi dans cette news.

Un jeu de Vladimír Suchy
Illustré par Michal Peichl
Edité par Delicious Games

Nucleum : Dans cette uchronie, nous sommes dans la Saxe du 19e siècle et nous avons découvert l’uranium que nous allons utiliser afin de produire de l’énergie. Pour cela, il faudra construire des rails, mais aussi des bâtiments que l’on va alimenter en énergie. On retrouve des notions de réseaux, la production d’énergie qui ressemble assez fortement à Barrage, et plein d’autres twists pétillants comme ces jetons actions que l’on peut utiliser en tant que rails afin de construire notre réseau. On en a parlé longuement dans ce Just Played.

Un jeu de David Turczi, Simone Luciani
Illustré par Andreas Resch, Piotr Sokołowski, Zbigniew Umgelter
Edité par Board&Dice

Planta Nubo : Pour celui-ci, je vais donner la parole à Meeplecam qui apprécie beaucoup le jeu et qui y reviendra plus tard dans un article dédié : Planta Nubo est le résultat de la coopération de trois auteurs de talent : Ode (La Granja, Cooper Island), Michael Keller (La Granja, Agra) et Uwe Rosenberg (Agricola, Hallertau, Patchwork…). Dans Planta Nubo, nous allons livrer les fleurs dans un univers écolo-futuriste afin de créer de l’énergie. De multiples mécaniques vont se retrouver dans ce jeu de gestion orienté expert : Pose d’ouvriers évidemment, livraison de biomasse (Pick & Delivery), pose de polyominos et amélioration d’un moteur d’usines. La grande particularité est une roue d’énergie autour de laquelle nous allons tourner pour permettre l’activation d’une multitude d’actions bonus tout au long de la partie. Si nous ne produisons pas de CO2 dans le jeu, assurément nos cerveaux surchauffés s’en chargeront.

Un jeu de Andreas « ode. » Odendahl, Michael Keller (II), Uwe Rosenberg
Illustré par Lukas Siegmon
Edité par The Game Builders

Jiangnan Life of Gentry nous propose de suivre les traces de l’aristocratie à l’époque de la dynastie Ming. Mécaniquement, le jeu mélange de la pose d’ouvriers avec de la majorité, mais aussi du bag building. Nous allons jouer des actions sur notre plateau avec nos jetons, mais à la fin de la manche nous devons sacrifier le dernier, il faudra donc faire des choix impliquants. Pas de version française annoncée pour le moment.

Un jeu de DuGuWei
Edité par Moaideas Game Design

Voidfall est un gros 4X signé Mindclash Games, avec de la gestion de ressources & du développement de technologies. Nous allons construire notre flotte afin d’explorer de nouveaux territoires et surtout les conquérir. Le titre se distingue par une gestion des combats sans hasard. Le jeu est disponible en français chez Super Meeple. Nous vous en parlions plus en détail dans cette news.

Un jeu de David Turczi, Nigel Buckel
Illustré par Ian O’Toole
Edité par Mindclash Games, Super Meeple

► On peut regretter l’absence de Amalfi Renaissance (Sylex) et Zhanguo First Empire (Sorry We are French) qui ont probablement dû être considérés l’un et l’autre comme des rééditions alors qu’ils sont bien plus que cela – avec un travail conséquent de la part des deux éditeurs. On doit être dans la même réflexion pour Age of Innovation, le petit frère de Terra Mystica. Exit aussi Hegemony et la Famiglia qui ont dû payer leur côté clivant, mais c’est le jeu ma pauv’ Lucette !

Quels sont vos pronostics ?

Si je devais me laisser aller à un pronostic, je pense que je mettrais une piécette sur Nucleum et Darwin’s Journey, pour les autres je ne me prononcerais pas ! 🙂

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