Thématique Ludique : Des chameaux et des jeux

Durch die Wüste, nommé au SdJ en 1998

Sans être aussi éculé que certaines autres thématiques récurrentes, le milieu désertique se trouve être un terreau relativement fertile pour les jeux de société. Emblématique de ce type d’environnement, l’animal chameau fait ainsi des apparitions plus ou moins régulières et plus ou moins remarquables sur nos tables.

Quelque part entre rétrospective, analyse, et brèves de comptoir, tentons de passer en revue la place qui lui a jusque-là été réservée dans notre loisir préféré.

 

Charger la mule

Au Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle, le commerce transsaharien était caravanier et reposait sur l’utilisation du dromadaire. Élevé dans les pâturages du Maghreb ou du Sahel, il était engraissé pendant des mois avant le voyage. Parfaitement adapté au milieu, il permet aux nomades pasteurs, en particulier les Berbères du Nord de l’Afrique, de se spécialiser dans le commerce.

Pour les longs voyages, les marchands se groupaient en caravanes parfois gigantesques (plusieurs milliers de dromadaires) afin de se prémunir des accidents ou des attaques. Les dromadaires, exténués par leurs énormes charges, ne faisaient souvent qu’un trajet.

La réputation du chameau en tant qu’animal de bât ne date donc pas d’hier. Dès les années 60, The Last Straw (1966) propose de charger la pauvre bête sans grand choix à son tour, jusqu’à ce qu’elle se casse littéralement en deux.

Vingt ans plus tard, autre jeu du même nom : The Last Straw (1988) introduit de la dextérité et un matériel cette fois en bois. Malheur au maladroit qui écroulera le fatras empilé sur le dos de l’animal.

 

CommentairesLe dromadaire est un chameau

Il s’agit en fait d’une espèce particulière, le chameau Camelus dromædarius ou chameau d’Arabie. Qualifier un dromadaire de « chameau » n’est donc pas erroné mais juste moins précis.
Les espèces nommées couramment « chameau » présentent deux bosses, alors que le dromadaire n’en possède qu’une seule.

 

De nos jours, le dromadaire mécanique toujours commercialisé par Asmodee auprès des plus grandes masses sous le titre Ali Baba perpétue cette lignée. Il s’agit de l’un de ces actions games qui brille par son matériel à piles, plus que par son intérêt ludique stricto sensu.

1966

1988

Temps « modernes »

 

 

Straw (2006) décline le même thème dans un jeu de cartes léger. Les joueurs ajoutent successivement un objet de leur main sur une pile unique, en évitant d’être celui qui fera dépasser le poids total de 50 – limite supportable par la bête de somme. Le poids des objets encore en main lorsque cela se produit constitue le score ; conserver de grosses cartes se fait donc au risque de ne pas pouvoir jouer sous les 50 quand son tour viendra, et de ne rien marquer du tout. Quelques cartes spéciales épicent le tout.

 

Targui (1988) est un jeu de conquête et de contrôle de territoires dans la lignée d’un Risk. Outre le fait d’y incarner des tribus Touaregs et que l’unité militaire y est le « chameau », il présente une singularité mécanique.

Chaque manche est en effet composée d’un nombre aléatoire d’actions (entre 1 et 5, le même pour tous). Or, les joueurs disposeront de celles-ci… dans un ordre établi tout aussi aléatoirement ! On peut donc très bien pouvoir enchainer renfort + attaque sans que l’adversaire ciblé n’ait l’occasion de réagir. Ou pas.


 

CommentairesChargez !

On connait un usage militaire au chameau. Bien que largement remplacés par les véhicules motorisés, ils ont été un moyen de transport et de déplacement de troupes, voire utilisés pour des charges.
En 1799, durant la campagne d’Égypte, Bonaparte créa un régiment monté pour ses facultés d’adaptation au milieu désertique.

Ils sont de nos jours encore employés marginalement par certaines armées pour des missions de reconnaissance ou de patrouille. Ci-dessous, des casques bleus de l’ONU en Érythrée.

 

 

Voyage voyage

Exploration, livraison, aventure, course… les raisons de se déplacer sont fréquentes dans les jeux. Et qui dit mouvement dans un décor sablonneux, dit chameau.

Dans Marrakesh avec un S (2002), c’est la course pour faire traverser le désert à ses 4 chameaux personnels, jusqu’à la ville du même nom. Pas mal de hasard, un soupçon de tactique, et un mécanisme qui justifie son thème : la tempête de sable allonge le parcours et élimine les retardataires. Viser les premières places synonymes d’une récompense plus lucrative ne pourra donc parfois se faire qu’en sacrifiant une partie de son écurie.

 

Marco Polo Expédition (2004) de Reiner Knizia balade les joueurs à dos de chameau, du Proche-Orient jusqu’à l’Asie centrale. Cet animal n’a probablement été réellement utilisé que lors de certaines parties de ces pérégrinations, mais peu importe. La part belle est faite à la mécanique tactico-opportuniste. Le déplacement en « saute-mouton » encourage à laisser les adversaires ouvrir le chemin. Précéder tout le monde est cependant récompensé à l’approche des étapes-clés.

A dos de chameau (2008) est étonnamment similaire à Marrakesh. Seules les 6 premières bêtes arrivées à l’oasis rapportent des points, chaque joueur possédant 3 chameaux. Les déplacements sont dictés par une carte, à choisir parmi sa main de trois. Seules les cases vides comptent, ce qui permet de remonter toute la caravane… comme la redescendre : certaines cartes font reculer un chameau adverse ! La « tempête de sable » a ici un autre effet : forcer chaque joueur à re-mélanger son deck de 12 cartes.

 

Tombouctou (2006) de Dirk Henn prend le problème à rebrousse-poil : il s’agit non pas d’arriver vite puisque tout le monde se déplace de concert, mais de préserver au maximum son chargement initial. A chaque étape, des voleurs sévissent selon des combinaisons de 3 critères (placement du chameau, type de marchandise volée). N’ayant que partiellement connaissance des cibles visées, il s’agit de la jouer fine au moment de choisir quel chameau aiguiller vers quelle nouvelle file indienne. Autre aspect intéressant et thématique : plus un type de marchandise a disparu au cours du jeu, plus les échantillons restants valent cher.

 

Le cas Camel Up

Si certains des titres précédemment évoqués sont mécaniquement des jeux de course, Camel Up (2014) est sans doute le seul à laisser de côté le prétexte du voyage et à mettre en scène une course de chameaux au sens propre du terme.

Steffen Bogen y propose d’empiler les pions chameaux qui arrivent sur une case déjà occupée. Ce principe, déjà vu dans La course des tortues (2004) notamment, permet de multiplier les péripéties via l’avancée collective de plusieurs chameaux.

 

CommentairesUn peu de sport

Les courses de dromadaires sont de nos jours populaires dans plusieurs pays : Inde, Arabie saoudite, Bahreïn, Jordanie, Qatar, Émirats arabes unis, Pakistan, Oman, Australie, Mongolie…

Les dromadaires de course sont très rapides : 50 km/h en vitesse moyenne et jusqu’à 70 km/h en pointe.

 

 

Les cinq chameaux qui se tirent la bourre n’appartiennent à personne. Les points sont gagnés en pariant, au fur et à mesure que l’issue se dessine, sur le succès de tel ou tel animal. Les joueurs ont donc plus ou moins rapidement leurs favoris. Parier avant les autres permet d’obtenir un plus grand nombre de points en cas de bonne place à l’arrivée, mais présente l’inconvénient d’afficher tout de suite son intérêt pour ledit chameau.

Initialement entièrement dédiée aux chameaux, sa couverture fut revue à l’occasion d’une seconde édition en 2018, qui prend le parti de mettre les humains plus en avant. Au passage, l’ambiguïté du C est levée : non, ce n’est pas Camel Cup.

Toujours est-il que le Spiel des Jahres obtenu en 2014 en fait l’un des jeux de chameaux les plus célèbres de l’histoire ludique. Son triomphe face à Splendor eut un peu de mal à être compris de ce côté du Rhin. Les trajectoires commerciales relatives des deux titres (en dépit du macaron SdJ) donneront il est vrai quelque peu raison aux mauvaises langues…

 

La bosse du commerce

Durch die Wüste (1998) est un classique du jeu de placement tactique, par un certain Reiner Knizia. Il s’agit d’agrandir ses propres caravanes des différentes couleurs communes. Marquer des points se fait en atteignant des Oasis, voire en « fermant » des secteurs entiers du plateau selon un principe qui n’est pas sans rappeler le jeu de Go. Les blocages y sont assez forts du fait du système de couleurs partagées : jouxter une caravane adverse de même couleur est interdit.

Les différentes rééditions au fil des ans montrent comme la mécanique, particulièrement pure avec la simple pose de 2 chameaux à son tour, a bien supporté les affres du temps. Si la thématique désertique a toujours été conservée, il est toutefois clair qu’elle n’est qu’une façade, comme souvent avec le bon Docteur.

1998

2000

2009

2017

 

Le désert continue régulièrement d’inspirer de nouvelles créations, en témoigne le relativement récent Caravan (2019). Bien que passé inaperçu dans l’océan des sorties annuelles, c’est probablement le premier à intégrer une tête de chameau dans la typographie de son titre. C’est également le seul à loger un cube de marchandise entre les deux bosses du pion.

Dans ce jeu de livraison, il s’agit de créer un réseau. Les pions chameaux ne peuvent être déplacés que s’ils sont vides, et les marchandises transitent de l’un à l’autre par adjacence. Attention, on peut dérober une marchandise à un chameau adverse dont on partage la case. Spécialistes des coups fourrés, bonjour.

Avouez qu’il fallait y penser…

Et ouais, facile !

Détournement en préparation

 

 

La présence du chameau sur ou dans une boite de jeu est plus le souvent une conséquence de la place qu’il occupe dans l’imaginaire collectif, et non pas tirée d’une réelle adéquation avec un ou des mécanismes du jeu. L’extension Africanus (2011) pour Rattus (2010) en est une belle illustration. La carte « Caravanier » n’est que l’une des 4 nouvelles classes apportées par cette extension. C’est peut-être la plus spectaculaire, car elle s’accompagne d’un pion « Caravane » en bois. Pour autant, il s’agit simplement d’une manière supplémentaire d’ajouter des cubes sur la carte, sans lien évident avec une notion de commerce.

Toujours est-il que le chameau a été jugé suffisamment évocateur du nord de l’Afrique pour gagner le droit de figurer en tête de gondole, et en plan rapproché s’il vous plait !

Pas hyper réveillé l’ami

Le joueur déjà majoritaire peut consolider son avance dans les régions traversées par le pion « caravane »…

…dont le Caravanier dicte les mouvements.

 

 

Autre cas notable, Targui (2012) présente des illustrations bien différentes selon les éditions. Comme le reflète l’édition originale, les figures centrales du jeu sont les Touaregs. On ne retrouve le chameau que de manière extrêmement discrète sur le matériel, en tant que pictogramme distinctif d’un certain type de cartes.

Sans doute jugée inadéquate au marché francophone pour des raisons qui restent à éclaircir, cette couverture n’est pas conservée par Filosofia pour la localisation initiale. Et qui est ainsi propulsé en bonne place sur le devant de la boite ? Je vous le donne en mille. Six ans plus tard, retour aux sources : Iello fera machine arrière pour la seconde édition française du titre.

VO (2012)

VF Filosofia (2012)

Version Japonaise (2013)

VF Iello (2018)

 

 

Five Tribes (2014) ne se repose que modérément sur l’animal qui nous intéresse pour diffuser une ambiance des Mille-et-Une-Nuits. Sa présence sur la très réussie couverture de Clément Masson peut même facilement passer inaperçue, tant l’œil est attiré par les personnages et le palais en grand format.

Côté matériel de jeu, on retrouve des pions « Chameau ». Ce sont toutefois de simples marqueurs de propriété pour les joueurs : en l’absence de toute incidence ou rôle mécanique particulier, ils auraient pu prendre n’importe quelle autre forme.

   

 

Le couteau chameau suisse

La sphère francophone du milieu des années 2000, toute affairée à poser les jalons de l’explosion à venir du jeu de société, n’est pas épargnée par les envies de chameau. Sébastien Pauchon est ainsi à l’origine de deux opus à haute teneur en camélidés.

Dans Yspahan (2006), il l’intronise au rang de ressource centrale, en alter ego des Pièces d’Or. Cette denrée préside à la construction de bâtiments, dont les avantages permanents composent la dimension stratégique du jeu. La « caravane » figurée sur le plateau du même nom propose par ailleurs un intéressant décompte : on multiplie son nombre de cubes par la valeur de la plus haute ligne où se trouve l’un de ses cubes.

Autre spécificité : un chameau peut être dépensé pour protéger une position menacée d’expulsion sur un souk. Thématiquement, cela ressemble à un bakchich payé à l’intendant pour qu’il nous laisse tranquille. Mécaniquement, ce point de règle est une des clés du jeu ; cela permet de faire coup double en préservant son scoring dans les souks, tout en participant à la caravane. Il est dès lors avisé de se trouver en permanence solvable en chameau.

   

 

Trois ans plus tard, le même Monsieur Pauchon persiste et signe avec Jaipur (2009), un jeu de commerce exclusivement pour deux. Les cartes chameaux, qui y constituent un cinquième de la pioche, ne sont pas directement monnayables en points de victoire. Elles font l’objet d’une majorité finale (parfois décisive), et prendre dans son jeu ce type de cartes depuis l’étalage commun présente par ailleurs l’inconvénient « d’ouvrir le jeu » pour l’adversaire, en révélant potentiellement plusieurs nouvelles marchandises.

A charge de revanche, elles sont par la suite échangeables contre d’autres cartes marchandises, au taux de 1 pour 1, sans restriction de nombre et même contre un lot hétérogène. Faire usage à bon escient de cette souplesse est une des marges de progression dans ce jeu qui ne paye pas de mine au premier abord.

À signaler également que la première édition Gameworks contient l’un des easter eggs les plus fameux du milieu : la peau de Zooloretto !

      

 

Dans l’intervalle, Cyril Demaegd déjà éditeur d’Yspahan via Ystari, continue sur sa période « chameau » avec deux jeux se déroulant au Moyen-Orient.

Il est lui-même auteur d’Amyitis (2007), un jeu de gestion mettant en scène la construction des célèbres jardins de Babylone. On y sollicite l’aide de différents corps de métier. Sans surprise, les marchands procurent un jeton… chameau. Le point essentiel est de faire avancer la « caravane » commune sur une piste circulaire dédiée : une case par jeton chameau.
Or donc, la capacité à moduler ce déplacement à son tour est cruciale, car la case d’arrivée dicte un type de gain. Ne pas pouvoir choisir son gain, en particulier ne pas pouvoir déclencher une construction desdits jardins, est généralement synonyme de subir ce jeu relativement interactif.

Il édite par la suite Assyria (2009) de Emanuele Ornella, toujours via Ystari. Point de mécanisme de caravanier ici, le chameau y est simplement la monnaie du jeu. Une première phase de placement et de ravitaillement permet au joueur d’engranger un certain nombre de chameaux : les régions considérées comme « fertiles », au bord des fleuves, sont les seules à en octroyer.
Cette manne est à dépenser lors d’une seconde phase. Le chameau sait tout faire, ou plutôt, permet d’acheter tout et n’importe quoi : construire/agrandir des ziggourats, influencer des dignitaires à Assur, faire une offrande aux dieux…
Les chameaux peuvent être conservés d’un tour sur l’autre (en tant que denrée non périssable). En revanche, ils sont plutôt encombrants dans votre jardin : il n’est pas possible d’en posséder plus de 10 (ce qui fait déjà pas mal d’entretien).

 

Clôturons le florilège avec un dernier exemple d’élévation des chameaux au statut de couteaux suisses : Les voyages de Marco Polo (2015) de Daniele Tascini et Simone Luciani. La ressource chameau y est déjà un moyen de paiement pour honorer les contrats et voyager via certaines routes.
Mais ce n’est pas tout. Dans ce jeu de gestion de dés, le chameau apporte un contrôle potentiel en permettant de relancer ou modifier un dé obtenu. Nec plus ultra, le dé noir supplémentaire coûte pour sa part la modique somme de 3 chameaux.

   

 

Touchez ma bosse

Cette sélection non exhaustive montre que les jeux faisant référence au chameau de manière plus ou moins marquée ne manquent pas. Sans être aussi populaire que les zombies, les vikings ou les pirates, le thème du désert continue d’être utilisé régulièrement. Il peut du coup passer pour relativement banal.
Whale Riders, le nouveau Reiner Knizia (encore lui) à venir, était ainsi thématisé sur la route de la soie avant d’être transposé vers la banquise par le truchement de Vincent Dutrait. Il faut reconnaitre que des marchands à dos de baleine, ça chatouille un peu plus l’imagination !

Constatons par ailleurs que lesdits titres se contentent pour la plupart de s’appuyer assez superficiellement sur la symbolique du chameau. Sans doute parce qu’il est particulièrement représentatif de l’univers désertique. Sans doute aussi parce que la notion de caravane peut « coller » assez facilement avec tout un ensemble de choses : commerce, déplacement, livraison…

 

CommentairesCroyance tenace

En dépit de l’idée reçue, les bosses de chameaux ne sont pas une réserve d’eau mais de graisse. Cette accumulation localisée évite la dissémination du gras dans les autres parties du corps ; l’animal se refroidit mieux car il est moins gras.
Durant les heures les plus chaudes, l’augmentation de la température corporelle lui permet d’économiser de l’eau.

 

Mais finalement, aucun ne propose d’articulation thème-mécanique réellement centrée sur l’animal chameau, qui ne ferait sens qu’avec lui.

Et pourtant, les possibilités sont là. Le chameau est élevé aujourd’hui pour sa viande ou pour son lait, voire pour effectuer des travaux agricoles : à quand un jeu de gestion d’un élevage de camélidés ? Ça changerait des sempiternels moutons (oui, Monsieur Rosenberg c’est vous que je regarde).
Et pourquoi pas une vraie histoire de caravane où l’on préparerait l’expédition en engraissant suffisamment ses chameaux, avant de les ménager jusqu’à bon port ? Un jeu de survie où il s’agirait de réguler la température interne de son chameau ?

Avec plusieurs milliers de sorties chaque année, gageons que cela devrait pouvoir se faire.

 

 

 

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6 Commentaires

  1. Henri Vernant 25/08/2020
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    Camel Up est un jeux largement sous-côté, qui de mon point de vue n’a pas à rougir de son spiel surtout la dernière version que j’ai la chance d’avoir.

    ce jeu est fun, interactif, familial, rapide et il ressort beaucoup plus souvent chez nous que splendor qui est certe un bon jeu mais beaucoup plus cérébral et moins interactif.

    Les Français nous boudons à tort cet excellent jeu!

     

    • RoulioLombric 27/08/2020
      Répondre

      Bon sang, je prenais le clavier pour dire à peu près la même chose, et je n’aurais pas fait mieux pour défendre Camel Up. Très malin, interactif, fun et accessible . Et original.

      Le milieu ludique n’est hélas pas exempt des tendances françaises à un peu trop se regarder le nombril.

      En autres jeux sur la thématique des chameaux, il y a aussi Samarkand, chez Queen Games, assez original aussi, un jeu de pose aux fragrances de Durch die Wüste, où l’on doit organiser des livraisons de biens (connexion de villes).

  2. morlockbob 25/08/2020
    Répondre

    Pédagogique en plus d’être léger. Bien vu. Grovast a la bosse des jeux, c’est sûr !

  3. Liopotame 25/08/2020
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    Cha m’o bien plu cet article 🙂

  4. Philippe Leray 27/08/2020
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    Sacré chameau d’Alex Randolph !!!
    https://ludovox.fr/jeu-de-societe/sacre-chameau-430/

  5. Flemeth 27/08/2020
    Répondre

    Super cet article thématique ! Vivement les autres (monde des glaces, exploration spatiale, aventure sous marine ?) 🙂

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