Dead Cells: The Rogue-Lite Board Game par la team Kaedama

Dead Cells est à l’origine un jeu vidéo d’action-aventure et de plateformes de type rogue-like et Metroidvania publié en 2020 (avec des accès anticipés dès 2017 néanmoins) par Motion Twin. Le contexte narratif ? Après une grosse pandémie, le souverain cherche un remède, qui malheureusement transformera son peuple en monstre… Le joueur incarne un corps décapité qui s’est fait envahir par un parasite et va chercher à se venger du roi. Vendu à plusieurs millions d’exemplaires, le titre connait désormais une adaptation en jeu de société, proposée par la team Kaedama (Antoine Bauza, Corentin Lebrat, Ludovic Maublanc, Théo Rivière) édité par Le Scorpion Masqué qui se fait accompagné par La boite de Jeu à l’occasion du financement participatif lancé hier soir sur KS. La campagne a démarré fort avec déjà pas loin de 300 000€ de rassemblés par plus de 3500 personnes.  


Dead Cells: The Rogue-Lite Board Game
est un jeu coopératif dans lequel les aventuriers progressent dans les couloirs dangereux d’une île-prison aux murs toujours mouvants, de combats en combats jusqu’au boss final.

Sur le chemin sur lequel vous progressez de façon latérale (comme dans le jeu vidéo original), vous avancez et retournez des jetons disposés de façon aléatoire, qui déterminent les obstacles à surmonter (ou des butins à récupérer). Vous aurez parfois à choisir entre aller affronter des ennemis coriaces ou jouer la carte de la sécurité et passer dans des salles plus zen. Surtout, certaines zones se débloquent plus tard, selon votre progression. 

Quand un combat est déclenché, chaque joueur doit jouer une carte de sa main (au total trois, avec donc de nécessaires ajustements si vous jouez à moins ou à plus), en les plaçant sur une zone dédiée. Chaque carte montre trois actions, une pour chacun des rounds du combat. Ainsi, selon comment vous la jouez, elle s’activera, avec les autres cartes des camarades, round 1, 2 ou 3 (ou plusieurs de ces rounds). Il faudra donc tenter d’attaquer de façon coordonnée sachant qu’on joue avec des limitations sur le partage d’informations. 

Les decks des joueurs, s’ils sont un peu différents au début, sont vraiment personnalisés au cours des différents runs effectués : à chaque fois que vous recommencez un run, vous pouvez débloquer des cartes. L’or et l’équipement sont perdus, mais certains éléments sont conservés : les cellules, principalement, sorte de monnaie du jeu. Ces cellules seront dépensées pour faire progresser les aspects des Décapités : survie, tactique ou brutalité… ou vous pourriez jeter des cellules dans un puits aux souhaits. Et c’est ainsi que vous revenez plus forts ; progressant sur le long terme comme dans tout bon rogue-like. 

 

Certaines runes débloquées vont d’ailleurs permettre d’ouvrir l’accès à de nouvelles zones pour de futurs runs. L’idée est d’encourager les joueurs à enchaîner plusieurs runs, chacun durant environ 45 minutes, sachant qu’il n’est pas nécessaire de jouer avec le même groupe de personnes (d’ailleurs on peut aussi jouer solo) les améliorations n’étant pas liées à un personnage particulier.

 

 

Dead Cells: The Rogue-Lite Board Game retranscrit bien le feeling rogue-like, avec l’univers transposé du pixel art à un dessin plus adapté au jeu de société, avec notamment un certain Naïade aux pinceaux (mais aussi Laure de Chateaubourg, Robin Lagofun, Paul Vérité), mais surtout, son gameplay, avec ses runs en boucle et l’amélioration au long cours, trahit l’amour des auteurs pour le matériau premier. 

 

 

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