Illustré par Christophe "Biboun" Fossard
Edité par Superlude
Distribué par iello
Langue et traductions : Français
Date de sortie : 2015-01
De 3 à 6 joueurs
A partir de 9 ans
Durée moyenne d'une partie : 15 minutes
Thèmes : Asie
Mécanismes : Bluff, Déduction, Pari
Types de jeu : Jeu de cartes
Complexité du jeu : Familial
Nombres de parties jouées : 
Configurations testées : 3, 4, 6, 8 joueur(s)
IntroductionKobayakawa est la VF d’un jeu japonais de chez Oink Games, spécialiste du jeu « minimal » en petite boîte au design très étudié. La version française en reprend le titre original (Kobayakawa serait le nom d’un clan samouraïs), le code couleur et la « calligraphie ». C’est presque une version identique que nous propose Superlude.
Koba est un jeu de plis mêlant bluff, prise de risque et hasard. 15 cartes (et 32 jetons pour parier) pour s’affronter, il ne lui en faut pas plus.
ContexteC'est clairement le jeu que l'on aime ou que l'on déteste au bout de quelques tours. La petite subtilité de « la carte la plus faible gagne le bonus point mais pas forcément» en perturbe plus d'un ! Certains le trouveront subtil, d'autres ni verront qu'un gros jeu de hasard. Il faut sentir le bluff, oser le bluff ou savoir se retenir de parier.
ACCESSIBILITE DES REGLES 
18,5
Les règles sont claires et tiennent sur trois fois rien. Les remerciements prennent un quart de la notice, c'est pour dire.
Jeu mini, règles mini, mais cela suffit.
QUALITE DU MATERIEL 
11
Une petite note due en majorité à la mauvaise tenue des jetons. Si les cartes sont un peu fines, les illustrations sont par contre moins flashy que la V.O qui donnait mal aux yeux. Ce sont des symboles, sorte de calligraphie simplifiée qui donnent un style nippon au jeu,tout en lui conservant une lisibilité totale (dans la VF). Tout pour le style, n'y voyons aucun rapport avec le thème du jeu.
Les jetons en carton sont mal centrés, ternes et font taches par rapport à la pureté du dessin des cartes.
La version nippone vous gratifiait de jetons en métal...qui existent dans la VF, mais que peu ont vu (ils sont pourtant très beaux). On avait pu lire que les jetons en métal seraient vendus à part pour ceux qui le désirent (env 8/9e), ce qui montait le prix du jeu à plus de 20 euros (pour 16 cartes !). Puis, il fut question de les gagner en tournoi. Puis...plus rien. On suppose que des caisses doivent traîner quelques part, telle une arche d'alliance dans son entrepôt.
THEME 
7
Nous sommes des clans samouraïs qui nous affrontons. Ben tiens ! Chez moi, on appelle ça « le poker japonais » et c'est beaucoup plus proche de ce qu'est le jeu.
DUREE DE VIE 
13
Si certains configurations sont préférables à mon sens (5 ou 6), voilà tout de même un jeu que l'on peut sortir souvent. Avec des joueurs rusés, ce jeu peut devenir tendu, même si le hasard y a sa place. Fin de soirée ou apéro, c'est rapide. Difficile de s'en lasser.
MECANISMES 18
Ma note sur la grande variété de choix est un peu biaisée puisqu'il n'y a ici que 2 actions possibles, par contre, rien n'est jamais perdu et on peu revenir dans la course à chaque round.
La force de ce jeu réside réellement dans cette carte bonus (le koba) qui va modifier le jeu sur laquelle les joueurs vont bâtir leur prise de risque. C'est un jeu où il va falloir estimer la force des cartes adversaires. Estimer, oui,mais sans avoir tous les éléments.
Il y a du guessing, du bluff, et une certaine réflexion. Avec une part de hasard puisque les cartes ne sont jamais toutes distribuées.
Ce jeu peut donc être prenant si on accepte le flou et énervant pour ceux qui comptent toutes les cartes, atouts en permanence.
Il y a également, comme au poker, un peu de psychologie du joueur.
Kobayakawa est sorti en pleine vague des petits jeux japonais, suite au succès de Love Letter. Pour moi, il fait partie des bonnes surprises. Sa simplicité, alliée à son étonnant petit mécanisme de jeu fonctionne très bien, si peu qu'on fasse l'effort de se concentrer 5 minutes.
Le nombre de joueurs est important. Pour moi, 5/6 est le bon nombre. En dessous, on s 'ennuie un peu, au dessus, c'est un peu plus chaotique.
Superlude a fait le bon choix de l'éditer. On comprend mal ensuite le ratage des jetons qui, sans être indispensables, donnaient de la classe au jeu.
- sobre
- rapide
- surprenant
- matériel en demie teinte
- un peu cher pour 16 cartes
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